1 mer, et c’est encore trop peu dire : il s’agit de refaire à l’inverse, de fond en comble, — et non de comble en fond — ce qu’on

2 lèmes majeurs de leur temps. Curcio n’a pas voulu refaire , après tant d’autres, une histoire de l’Europe dans ses réalités poli

3 fois pleins de redites, chacun se croyant tenu de refaire l’historique de la construction européenne, de la CECA, du Marché com

4 monte au dessin des vases grecs, tantôt s’amuse à refaire Les Ménines de Vélasquez, ou s’inspire de statues crétoises, etc. Jam

5 al. Toute l’histoire qu’on nous a enseignée est à refaire . Elle était faussée à la base par une volonté de propagande nationale

6 llemand. Toute la géographie de nos manuels est à refaire , faussée à la base par l’idée de « frontières naturelles » qui amène

7 hône « unit » les peuples. Toute l’économie est à refaire , faussée à la base par l’idée d’« économies nationales » censées corr

8 guerre ou de la politique. Toute l’écologie est à refaire sur la base des régions, dans le cadre du continent. Jamais une front

9 médiablement perdu. Et il a raison. Si l’on veut refaire une communauté humaine (et non pas une termitière) il faut donc faire