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trésor inestimable des œuvres d’art et des objets
sacrés
, dilapidés ou « réquisitionnés ». Les richesses de Byzance, enfin « m
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Diên Biên Phu diplomatique — et proclamer l’union
sacrée
des libertés occidentales. Un tel sursaut vital est-il inconcevable ?
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essais de civilisations totalitaires. À la vérité
sacrée
et intangible réglant chaque détail de la vie, à l’ordre total et déf
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s les sociétés « traditionnelles », régies par le
sacré
, la transmission des connaissances prend régulièrement la forme d’une
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Réforme, l’initiation aux mystères, aux rites, au
sacré
social, tend à disparaître ; elle est remplacée par une instruction a
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apprendre. Au lieu de croyances indiscutables et
sacrées
, on lui donne donc à la fois un savoir présenté comme objectif ou sci
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imiter exactement les conduites prescrites par le
sacré
religieux et social. (Équivalent dans notre xxe siècle : le drill mi
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aché de tout contexte religieux, de tout prestige
sacré
, est distribuée à n’importe qui, sans autres graduations que celles q
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nt encore, au contraste entre les collectivismes (
sacré
, magique ou totalitaire) et l’individualisme ? Oui sans doute, mais à
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rospective de l’esprit non liée par les règles du
sacré
ou les décrets de la politique, est un concept typiquement européen.
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Dans les sociétés traditionnelles, régies par le
Sacré
(Antiquité, Asie) la transmission des connaissances prend la forme d’
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nduites méticuleusement prescrites par la coutume
sacrée
. (Seul équivalent moderne : le drill militaire, d’ailleurs en voie de
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ut et la fin d’une évolution millénaire allant du
sacré
au profane, du collectif religieux-social à l’individualisme, de l’au
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de l’instinct à la raison critique, du royaume du
sacré
indiscutable et protecteur vers l’aventure personnelle, vers l’autono
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utilitaire de l’individu comme dans les sociétés
sacrées
religieuses, où tout est prescrit sans discussions. Nous sommes ici a
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t, sous la lune, pour un pèlerinage aux monuments
sacrés
de l’ancienne capitale royale. Dans la vieille forteresse de Wawel, d
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i bien que les seuls qui s’en tinrent à la langue
sacrée
furent ceux qui avaient refusé de prendre part à l’œuvre et s’étaient
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d’une séparation, voire d’une opposition entre le
sacré
et le profane, entre la cohérence globale définie par la théologie et
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produit, autant que l’on sache, dans les cultures
sacrées
et homogènes de l’Asie brahmanique ou bouddhiste, de l’Afrique noire
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rique précolombienne. Dans ces cultures, tout est
sacré
. La distinction sacré-profane n’existe pas, en ce sens que sagesse sp
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r elles, n’est pas vertu, mais atteinte à l’ordre
sacré
— ou simple erreur d’exécution. Mutatis mutandis, il en va de même da
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référer non seulement aux conciles et aux textes
sacrés
, mais aux fondements de la doctrine physique du Temps, aux discussion
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manger leurs vaches et continuer à les tenir pour
sacrées
. Il y a plus grave encore et l’on y viendra avec les rapports soumis
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nne. Alors que l’éducation dans les civilisations
sacrées
et les totalitaires n’est en somme qu’un immense catéchisme, un appre
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sif, par contraste avec l’homme des civilisations
sacrées
et statiques, ou avec l’homme des civilisations totalitaires dans les
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, hors de l’enceinte des églises et des canons du
sacré
. Dès la Renaissance donc, le créateur européen est celui pour qui l’a
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, tout ce qui s’écrit en Inde est poésie ou prose
sacrée
, religieuse, rituelle, symbolique : les Vedas et leurs upanishads, le
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ahabharata, les Sastras, Vedangas, Sutras, textes
sacrés
et commentaires — et si celui qui les lit à haute voix met l’accent s
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n ne fait pas, parce que l’État-nation est devenu
sacré
, c’est-à-dire intangible en nos esprits, qui résistent à l’idée qu’il
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dix à douze millénaires par les notions de terre
sacrée
, de bornes sacrées, d’attachement au sol, bref par les réalités et le
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naires par les notions de terre sacrée, de bornes
sacrées
, d’attachement au sol, bref par les réalités et les valeurs de la pay
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ule et unique surface géographique déclarée « sol
sacré
de la patrie » (et dont le « territoire » d’un chien fournit le modèl
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France prenne au sérieux les paroles de son chant
sacré
« Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! » Duclos, Séguy et le PC fra
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ser une même frontière fixe, un même territoire «
sacré
» à des réalités hétérogènes par nature, et qui ne sont superposables
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révaloir « les intérêts de la France ». L’égoïsme
sacré
, propre à tous les pays, serait-il en passe d’être si contesté qu’il
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e en passant par le grand physicien et le monstre
sacré
du cinéma, qui ne sont, après tout, que des spécialistes. « C.J.B. »,
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ose pas un système de rites et de tabous, un code
sacré
; — n’a pas de Livres sacrés sur les relations sexuelles, économiques
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et de tabous, un code sacré ; — n’a pas de Livres
sacrés
sur les relations sexuelles, économiques, sociales, politiques, comme
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collage » sur ses compositions. Hors du contexte
sacré
, religieux, traditionnel, qui donnait sa valeur réelle à cette forme