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es libres. Car en fin de compte, pourquoi faut-il
sauver
l’Europe ? Non point pour l’opposer aux grandes nations nouvelles, no
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it la vraie grandeur de l’homme européen, et pour
sauver
, en face de la terre des masses, et de la terre des machines, et des
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xtérieur, mais malade. Nous pensons qu’il faut la
sauver
pour deux raisons que chacun doit comprendre, qu’il soit Européen ou
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révenir la guerre. La fédération nécessaire
Sauver
l’Europe signifie pratiquement la fédérer, ou bien ne signifie pas gr
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part, on peut penser que l’Europe qu’il s’agit de
sauver
, de ranimer et de rendre forte par le moyen de son union économique e
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création et de rayonnement sur le monde ? Comment
sauver
nos trop petites nations de l’asphyxie économique ? Comment nous repl
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ard de notre histoire commune. Ce qu’il s’agit de
sauver
transcende par nature les intérêts de chacune de ces nations, car c’e
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service de l’Europe, cela pourrait suffire à nous
sauver
. Mais je n’en vois pas une seule qui soit mobilisable dans l’état pré
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sé à les recevoir et à y croire. Ils n’ont jamais
sauvé
les « races incrédules », car celles-ci les transforment en catastrop
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réactivées, seraient bien assez grandes pour nous
sauver
. Que personne ne se rassure ! Que quelques-uns se réveillent ! Pour n
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t ensemble. 2. Il faut que l’Europe s’unisse pour
sauver
le foyer d’une civilisation devenue mondiale, qui nous dépasse en tan
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uère que des prétextes à refuser l’union qui nous
sauverait
. Il est absurde de parler de la souveraineté d’une nation qui ne pour
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ons désunis. Mais au contraire, nous pouvons tout
sauver
par une union qui ferait de l’Europe, dans la réalité vivante, ce qu’
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’arithmétique. Que manque-t-il à l’Europe pour se
sauver
, pour rejoindre un salut tout proche et comme à portée de main ? Il n
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due consciente de sa vraie position pourrait nous
sauver
de Genève — ce Diên Biên Phu diplomatique — et proclamer l’union sacr
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re franchement à nos nations qu’elles ne pourront
sauver
leur individualité qu’en sacrifiant leur souveraineté fictive. » (Éta
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ou a subverti l’Allemagne. Un amateur distingué a
sauvé
les États-Unis ruinés par le « réalisme » des businessmen. Un grandio
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Un grandiose hurluberlu — aux yeux des partis — a
sauvé
l’Angleterre et l’Occident. Une morale religieuse a permis la réussit
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présent abaissement. Elle ne pourra survivre, et
sauver
la civilisation, que si elle s’unit. « D’ici vingt-cinq ans, disait r
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t « non seulement tenir les rênes du pouvoir mais
sauver
les âmes ». À cette culture byzantine fondamentale, l’occupation mong
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si l’on veut, une meilleure chrétienté appelée à
sauver
l’autre en la régénérant ». Mais la Russie culturelle du xix e siècle
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ent de décrire. L’Europe ne sera pas « faite » et
sauvée
par des plans, mais par des hommes qui la voudront de toute leur âme.
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prospère que tous ses voisins. Sa neutralité l’a
sauvée
. De nombreuses institutions internationales viennent s’établir chez n
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e l’Europe, celle-ci mourrait. L’idée de l’Europe
sauve
l’Europe… L’Europe sera ce que nous voudrons qu’elle soit, c’est-à-di
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ur à Barcelone, près de mourir de faim, il ne fut
sauvé
que par une grève générale : l’auberge où il gîtait distribuait des r
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e des militants de la Résistance, réussirent à le
sauver
de tous les mauvais pas où l’imprudence (non moins traditionnelle) de
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monde arabe, peut l’aider à élucider. L’Inde doit
sauver
son passé, l’Afrique noire doit le découvrir. (« Nous allons être obl
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que simpliste : il me semble que le seul moyen de
sauver
la qualité des universités existantes et leur efficacité pédagogique,
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continentales » est bel et bien locale. Exemple :
sauver
le Léman suppose des recherches théoriques qui relèvent de l’échelon
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tre mieux encore, par tous ceux qui ont à cœur de
sauver
une Europe non pas des chiffres mais des hommes. Une Europe de la fra
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ées depuis quelques années par les campagnes pour
sauver
l’environnement, sont en train de prendre conscience de la réalité po