1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Présentation du Centre européen de la culture (mars 1952)
1 excès de discrétion sur ce qui se fait au Centre. Si nous décidons aujourd’hui de rendre notre action publique, ce n’est p
2 donc faire, ce qui fonctionne dès à présent comme si l’Europe avait déjà fait son union, voilà qui parle mieux que les gra
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
3 urels ». Observons qu’il n’en serait pas question si les frontières étaient ouvertes, et l’union fédérale de l’Europe réal
4 i, en un mot, ont l’âme naturellement officielle. Si l’on veut que les échanges redeviennent ce qu’ils ont toujours été da
5 vrai que le Centre est un pool, à sa manière, et si on a pu le comparer parfois à une espèce de « plan Schuman de la cult
6 siècle, mais que les États ont tenté d’interdire. Si les experts aiment la culture et veulent l’aider, ils ont maintenant
7 ujourd’hui de manifester l’Europe unie tout comme si elle était faite, et telle qu’elle se fera. c. Rougemont Denis de
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
8 n filiation n’aurait rien d’irritant ni de grave, si l’Amérique ne disposait — à l’appui de sa culture comme de sa politiq
9 e ambivalente : aidez-nous avec vos dollars, mais si vous exigez que votre aide soit efficace, nous crierons à l’impériali
10 bir soit leur intervention, soit leur retrait. Et si la « civilisation du digest » prévaut chez nous, ce sera notre faute
11 payer les frais courants ; l’Américain se demande si l’on y croit vraiment… (J’écris on à dessein : car ce ne sont pas les
12 oilà des objectifs concrets. Ils sont vitaux. Car si l’Europe et l’Amérique n’arrivent pas à s’entendre effectivement, com
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
13 plus, elles se révèlent parfois utiles. En effet, si quelqu’un vient à demander : pourquoi l’union (si difficile) de nos É
14 si quelqu’un vient à demander : pourquoi l’union ( si difficile) de nos États, au lieu de leur pure et simple intégration (
15 ue parti de chaque pays, et « voilà la réalité »… Si l’Europe n’est que cela, admettons en toute sobriété qu’il n’y a guèr
16 térêt électoral de la culture est nul. Par suite, si l’on veut construire l’Europe sur la base des partis politiques, il f
17 asbourg. Il ne sait rien de l’Europe non plus. Et si vous lui apprenez que l’Europe est en train de se faire à Strasbourg,
18 n’a pas beaucoup plus de sens pour l’homme moyen. Si c’est vrai, tirons-en les conclusions : il n’y aura pas d’union valab
19 du bon travail, mais qui en feraient du meilleur si on leur en accordait les moyens. c) La jeunesse de l’Europe s’étonne
20 r la politique européenne. Elle cherche ailleurs. Si elle trouve la culture, elle ne tardera pas à découvrir l’Europe, et
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
21 able — mais alors il s’impose avec évidence — que si l’on tient que l’Europe fut d’abord, est encore, et doit devenir de p
22 le passif : nos échecs, et nos manques à gagner, si je puis dire, dans notre effort pour informer une manière de penser e
6 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
23 tions de son État, donc de directives politiques. Si le produit qui émerge de leurs débats a par miracle forme humaine et
24 assigne, il est simplement ridicule ; pire encore si l’on ose le comparer aux dépenses d’armement, ou simplement aux subve
25 de certains États à leurs industries déficientes. Si l’on croyait à la culture comme on croit au pouvoir électoral des bou
26 mmes de culture, comme on dit, se demandent alors si pour ce prix l’on ne pourrait pas les aider mieux qu’en finançant une
27 ’est pas plus que d’autres à l’abri du sort. Mais si l’on devait parler un jour d’une « crise du CEC », comme on parle auj
7 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Conférence de compositeurs, critiques musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953)
28 nter des œuvres de jeunes compositeurs étrangers, si ce n’est pour des raisons de prestige ou des motifs extra-musicaux. L
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
29 remières bases de l’union, l’opinion se demande «  si l’Europe est en panne ». Les uns voient la fédération en plein démarr
30 à la mesure de la contre-poussée qu’il provoque. Si l’on ne voit rien bouger pour le moment, on se tromperait en jugeant
31 ient défensif qu’il fallait accepter in extremis. Si maintenant la Russie nous rassure, il est clair que tout est changé.
32 ient de rappeler. La question n’est pas de savoir si la Russie nous fait plus ou moins peur, mais si nos 21 nations sont e
33 r si la Russie nous fait plus ou moins peur, mais si nos 21 nations sont encore capables d’assurer, chacune pour soi, leur
34 la suspicion générale, et le doute quant à savoir si nous aurions le temps de bâtir quelque chose de solide. L’état d’espr
35 t prochain, la condition certainement nécessaire, si elle n’est pas certainement suffisante, d’une Renaissance offerte par
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
36 onnels. Or, voici que dans le onzième article ou, si l’on veut, au onzième chapitre de ce fameux texte de base de la grand
37 domination. La supériorité que l’Europe a depuis si longtemps conservée l’a disposée à se regarder comme la maîtresse de
10 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
38 , qui est le sens de la hiérarchie des problèmes. Si chaque nation pouvait surmonter à elle seule toutes ses difficultés,
39 rs, et ces derniers à leurs intérêts individuels. Si notre civilisation, menacée de toutes parts, ne peut pas s’appuyer su
40 t l’Asie — les Européens tels qu’ils se montrent. Si les Européens n’étaient menés que par leurs intérêts matériels et s’i
41 s intérêts. Ces forces s’appellent les partis. Et si les Européens méprisent leurs intérêts, c’est au nom d’idéologies sec
42 Comment faire l’Europe avec tout cela ? Pourtant, si nous ne la faisons pas, l’Amérique nous laissera tomber, et la Russie
43 oique négative. Mais c’est peu, ou ce n’est rien, si cette réalité naissante reste incapable d’instituer un Pouvoir nouvea
44 ire : jamais l’effort de construction européenne, si près du but, ne s’est vu plus gravement compromis. Pour la première f
11 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
45 mois d’août, vous vous rencontrerez pour décider si le projet de Constitution, rédigé sur votre demande, peut servir de b
46 rmer comme une puissance. Nous cherchons à savoir si le Projet répond à cette nécessité fondamentale de notre histoire au
47 , qu’anime un idéal précis : l’union de l’Europe. Si quelques conclusions communes et positives se dégagent de la confront
48 ’est qu’un moyen. La seule question est de savoir si ce moyen, tout imparfait soit-il, peut servir à cette fin qui, elle,
12 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
49 elle des Quinze, et risque de n’être pas atteinte si l’on en fait un but en soi. De même, l’union des Quinze n’est qu’une
13 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
50 cela, tout ce qui fait le sens même de nos vies, si nous persistons à demeurer une vingtaine de nations, de cantons désun
14 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
51 e son union propre à favoriser nos libertés. Non, si par politique on entend simplement l’action des politiciens d’aujourd
52 e ni « dupliquée » par une bureaucratie mondiale, si riche soit-elle. Le danger n’est pas là… — À quel danger pensez-vous
53 quatre ans, au début de notre action réelle. Mais si le Centre n’existait pas, il faudrait l’inventer — la phrase n’est pa
15 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
54 sa vie, une direction à son espoir… Et cependant, si les rencontres de Berlin se sont soldées par un échec sur tous les po
55 er (les Anglais) ; et qu’enfin son heure a sonné, si jamais signal clair fût donné par l’Histoire. L’Asie à Genève, ou
56 nt va servir de slogan à la campagne neutraliste, si ce n’est même à certains nationalistes. Un revers français en Asie de
57 e.) Mais l’Europe ne sera pas unie en temps utile si les efforts présents de fédération des Six échouent. (Début modeste,
58 s de fédération des Six échouent. (Début modeste, si l’on veut, mais seul concret.) Ces efforts peuvent échouer si le parl
59 , mais seul concret.) Ces efforts peuvent échouer si le parlement français repousse demain la CED et avec elle ses suites
60 Parlement de ce pays apparaît simplement démente, si l’on a vu la situation mondiale — et si l’on n’est pas communiste. Se
61 démente, si l’on a vu la situation mondiale — et si l’on n’est pas communiste. Seule une profonde révolte de l’Europe ren
16 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
62 i que nos souverainetés doivent être abandonnées, si l’on veut faire l’Europe ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l
17 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
63 vant le problème européen ? Notre programme Si l’on a fait si peu pour éduquer et pour influencer l’opinion, c’est d
64 e européen ? Notre programme Si l’on a fait si peu pour éduquer et pour influencer l’opinion, c’est donc d’une part
65 es aucun mal, fera même du bien dans l’ensemble — si vous réussissez — mais voyez-vous, ce qu’il nous faut, c’est de l’act
18 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
66 e, mais à la réflexion c’est le plus convaincant, si toutefois les faits acquis, les succès durables et les progrès consta
67 commune des Européens. Ceci n’est qu’un exemple. Si nous cherchons encore où sont les principaux obstacles à l’avènement
19 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
68 at. Elle est donc encore la plus forte. Pourtant, si on la compare aux autres, passées, présentes ou en formation, on s’ap
20 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
69 dilemme En vérité, l’Europe perdra tout cela, si elle persiste dans sa division en une vingtaine de petits États, caus
70 e pourra survivre, et sauver la civilisation, que si elle s’unit. « D’ici vingt-cinq ans, disait récemment la reine Julian
71 , viendront trop tard, ou resteront lettre morte. Si au contraire le sentiment de leur destin commun se réveille chez les
72 t dès maintenant sur un plan supranational, comme si déjà l’Europe était unie. Fort de ces premières réalisations qui lui
21 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
73 al, brûlant tout, les deux pôles et l’entre-deux. Si le contraire de la guerre était la paix, le contraire de ce court-cir
74 ent, des deux côtés du rideau de fer. La détente, si elle est vraie, à qui profitera-t-elle ? Aux échanges culturels que l
75 s laissez-nous regarder ce qui se passe chez vous si l’on en croit les communistes occidentaux et votre propagande culture
76 ace soviétique. Ils seraient à peu près les mêmes si l’URSS n’existait pas à nos frontières, avec ses deux-cents divisions
77 à nos frontières, avec ses deux-cents divisions. Si l’Europe doit s’unir pour survivre, c’est qu’elle est affaiblie par s
78 ort des forces au plan mondial. Mais il y a plus. Si la détente se manifeste en réalités, et non pas seulement en déclarat
79 , ou entre A et non-B, ou entre A et 1/22e de B. Si la détente est vraie, un dialogue véritable doit s’instituer entre Mo
80 se voit exigée de ceux qui parlent. Mais qui sait si cette discipline ne deviendrait pas, qu’on le veuille ou non, l’objet
22 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
81 des saints les plus populaires de la Russie. Mais si les formes les plus hautes de la pensée et de la religion viennent de
82 portation, mais la nouvelle élite se les assimila si rapidement que, dès la fin du xviii e siècle, une culture russe exist
83 s d’âme, créant des valeurs proprement russes, et si le peuple ne la comprenait qu’à moitié, ce n’était pas qu’elle ne fut
84 comme l’estampe japonaise ou la sculpture nègre. Si l’Europe apprend à connaître et à aimer les grandes créations de la c
85 Pour lui, la Russie est une meilleure Europe, ou si l’on veut, une meilleure chrétienté appelée à sauver l’autre en la ré
86 conséquences extrêmes (nihilisme), ou les rendra si religieusement intransigeantes qu’elle aboutira à un véritable obscur
87 russe des années 1860-1870. Il définit « ce désir si authentiquement russe de trouver une conception universelle du monde
88 ensure, stupidement exercée par des bureaucrates, si elle conduit Dostoïevski en Sibérie, Tchaadaïev dans un asile de fous
89 de fous, et les penseurs politiques en exil20, et si elle contraint les idées sociales à se réfugier dans la littérature —
90 encore le Russe cultivé n’avait montré un intérêt si vif pour l’ensemble de la pensée, des lettres et des arts de l’Occide
91 ablement n’a-t-on fait au cours de ces années une si grande consommation de littérature et d’art contemporains provenant d
92 s « Monuments de littérature mondiale » avait été si puissant qu’on l’imita même après la révolution, comme en témoigne la
23 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
93 nde partie de la méfiance actuelle disparaîtrait, si les populations soviétiques étaient en mesure de nous connaître, tels
94 frayés par l’idée que leur système serait ébranlé si le peuple était librement informé, comme il l’est ailleurs… (15 nov
24 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
95 iétique lui attribue dans l’État. Autrement dit : si le dialogue « à l’occidentale » était admis par les interlocuteurs ru
96 alogue dont nous cherchons à découvrir les bases, si étroites et précaires soient-elles. Nous éliminerons par principe to
97 effort à accomplir pour être utiles à l’homme. Et si je parle de nous, écrivains soviétiques, je peux dire que nous voudri
98 l’autre. Faut-il favoriser ce genre littéraire ? Si oui, comment l’améliorer ?) Tous ces sujets sont « brûlants », mais i
99 ialogue. Répondons par avance en toute franchise. Si anodins que soient peut-être les sujets que les deux parties finiraie
100 ns de l’Europe ? À ce que l’on donne à ce public ( si restreint qu’ils le veuillent) une idée précise du nombre et de la qu
101 leurs sujets ? III. Remarques conclusives Si les autorités seules compétentes en URSS opposaient à de telles propo
25 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
102 question que l’on peut se poser, c’est de savoir si la méthode elle-même est la meilleure. Ceux qui pensent surtout au su
26 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À pied d’œuvre (avril-mai 1956)
103 t de notre souci constant d’animer, dans le champ si vaste et presque vierge de l’éducation postscolaire, un courant d’inf
104 ême cultivé, ignore trop souvent le développement si particulier de l’éducation occidentale au cours des âges : il n’exist
27 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
105 excessif aboutit à ne plus rien imposer du tout. Si un élève déclare qu’il n’a pas envie de faire de l’arithmétique ce ma
106 il leur plaît… L’idée générale est la suivante : si un texte est trop difficile, qu’on en choisisse un plus facile, un pl
107 ine jusqu’au refus de la former. Mais précisons : si la formation intellectuelle qu’elle offre est de plus en plus médiocr
108 toute éducation pour la liberté manquera son but si elle n’est pas en même temps et du même mouvement une éducation du se
109 et la combattre dans le milieu où il peut agir ? Si par hasard il constate leur présence dans le rayon de sa vie concrète
110 dé le souci de former des élites, des « cadres », si l’on veut, de responsables, de militants civiques, de meneurs d’homme
28 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Ce n’est pas au pied du mur… (juin-juillet 1956)
111 , commencent par admirer le lac et le Mont-Blanc, si magnifiquement « mis en page » entre les hautes futaies, les pelouses
112 ore l’heure des bilans, mais celle de se demander si le cap est bien fixé, et de vérifier les commandes. Le programme du C
29 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956)
113 es marxistes. Ou enfin cette conclusion, qui dit si bien l’angoisse de tous les militants de l’Europe unie : Ce qui est
114 épondre à l’interrogation morale de notre époque, si en nous l’Européen finira par discipliner l’humain, autrement dit, si
115 n finira par discipliner l’humain, autrement dit, si la volonté de vivre ensemble l’emportera dans le cœur des hommes sur
116 des chancelleries entre quelques professionnels. Si la volonté de vivre a un instant de distraction, si l’égoïsme triche,
117 la volonté de vivre a un instant de distraction, si l’égoïsme triche, alors la civilisation européenne rejoindra les civi
30 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouvelles culturelles européennes (août-septembre 1956)
118 t être appréciés à leur juste valeur relative que si l’on connaît mieux l’état des problèmes dans notre civilisation, et l
31 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe s’inscrit dans les faits [Introduction] (novembre 1956)
119 ans les faits [Introduction] (novembre 1956)bg Si le fameux homme de la rue, passant devant notre porte et voyant les p
120 if « européen » en lettres d’or sur un fond vert, si cet homme s’avisait d’entrer et de nous demander à brûle-pourpoint :
121 us. L’unité de base elle-même sera bientôt perdue si nous n’édifions pas l’union. La crise de l’unité rend donc impérative
32 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
122 d’un pouvoir politique et d’un marché commun, que si l’on surmonte les obstacles qui s’opposent à l’union immédiate, et qu
33 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)
123 vilégiée, mais qui ne peut se prolonger longtemps si ses voisins ne se relèvent pas des ruines de la guerre. 2. L’Europ
124 politique et retrouver sa prospérité économique. Si l’Europe s’unissait, disent-ils, elle formerait une fédération de prè
34 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
125 ous sont revenus remplis, dans les délais prévus. Si l’on fait la part des empêchements accidentels et habituels (voyages,
126 à la nouveauté même des festivals, à leur succès si rapidement croissant au xxe siècle et qui traduit dans le domaine de
35 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Promesses du Marché commun [Avant-propos] (décembre 1957)
127 re à la question suivante : « Que se passerait-il si les frontières économiques étaient supprimées dans toute l’Europe ? »
36 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
128 hes urgentes ne seraient pas entreprises ailleurs si le Centre lui-même, à ses risques et périls, ne tentait de les assume
129 stitution existante à l’échelle européenne 36. Et si l’on compare ses activités passées et présentes avec celles qu’avaien
130 é par la conformité des buts et des réalisations, si incomplètes que soient encore plusieurs d’entre elles, mais la séance
131 egrouper tous nos peuples, de Gibraltar à l’Oural si possible ! Mais la seule annonce de la mise en application du Marché
132 ssaire avec les autres traditions de culture, que si elles se présentent au nom de l’Europe entière, sûre de sa vocation,
37 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
133 ns), mais qui était en voie de dépeuplement, voir si l’on peut donner à ses habitants une notion réaliste des possibilités
38 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
134 n septième (diminuant) de la population mondiale. Si ce petit cap a dominé la Terre pendant des siècles, s’il en demeure l
135 es, séminaires d’études, etc., au cours desquels, si l’expérience est bien menée, les moins « idéologues » sont amenés à s
136 me peut commencer d’agir ; et que l’Europe seule, si toutefois elle s’unit, offrirait un domaine à la mesure du siècle et
137 inflexible, sans qu’elle soit pour autant fatale. Si nous voulons survivre, il faut l’union ; mais cette union ne se fera
138 hniques, intellectuelles et sociales de l’Europe, si elle s’unit. (Un seul exemple : le fait que nous sommes 340 millions
139 taines de milliers d’élèves de six pays. La tâche si importante de réviser les manuels d’histoire a été assumée par plusie
140 . Mais on dirait que la culture paraît à certains si respectable qu’ils n’oseraient jamais la payer… Les Russes n’ont pas
141 nt ce qu’il faut ; ils gagneront sans coup férir, si nous ne parvenons pas à persuader le capital privé et les États que l
39 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
142 ces contradictoires de la situation européenne Si l’on met en facteur commun les risques des quatre méthodes, on découv
143 une antinomie fondamentale. Il faut aller vite ( si l’on tient compte de la conjoncture mondiale) et il faut réussir une
144 e) et il faut réussir une Europe digne de ce nom ( si l’on tient compte de ce qui la distingue dans le monde). Ces deux néc
145 re à contempler » comme l’écrit Altiero Spinelli. Si j’adopte toutefois cette position, on voudra m’accorder que c’est en
146 d’une méthode de pensée et de calcul antinomique. Si l’on n’arrive pas à penser la réalité physique, sociale, psychologiqu
147 une à une, du point de vue de l’efficacité, comme si nulle autre n’agissait à côté d’elle ou n’avait agi avant elle, mais
148 jeux doctrinaux comme Byzance. Ce ne serait rien si les fédéralistes dominaient l’opinion et la vie politique. Deux équip
40 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une université européenne [Introduction] (juillet 1958)
149 ailleurs, et qu’il vous appartient d’influencer, si toutefois vous parlez à temps. Deux mots sur l’historique de cette re
150 des intérêts de vos instituts et de vos chaires, si justifiés soient-ils, qu’au nom de votre expérience acquise et de vot
41 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La création d’un Centre européen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958)
151 veau des recherches supérieures et d’avant-garde, si importantes pour maintenir l’Europe dans la compétition mondiale, que
152 sion ne présenterait pas d’inconvénients majeurs, si les instituts restaient purement techniques. Mais comme ils prévoient
42 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
153 ils déclarèrent que l’aventure échouerait, ou que si elle réussissait, elle leur enlèverait des lecteurs. Ils vivaient sur
154 s en avons administré les preuves. Quant à savoir si l’élargissement des loisirs conduira ou non à une élévation du niveau
43 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Editeuropa (septembre 1959)
155 trouveraient ainsi un bon début de solution. Mais si l’idée s’impose par sa simplicité autant que par sa nouveauté, il n’e
156 oient, ces difficultés ne sauraient nous arrêter, si nous considérons les avantages que la formule du pool peut offrir : a
157 rnational. Peut-être est-il permis d’imaginer que si le pool Editeuropa surmonte avec succès l’épreuve du feu, celle d’une
44 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
158 quoi l’on pourrait opposer que le terme d’Europe, si fréquent sous les Carolingiens, disparaît précisément du xie au xive
45 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Heinz Gollwitzer, Europabild und Europagedanke (septembre 1959)
159 nce l’essentiel de ce qu’il voulait dire, surtout si c’est bien plus encore qu’il n’annonçait dans son titre et dans son s
46 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
160 e chaque époque. Cette critique apparaît injuste, si l’on prend garde au titre et à l’objet même de l’œuvre, qui est de re
47 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Luis Diez del Corral, El rapto de Europa (septembre 1959)
161 domine chez lui l’érudition et la documentation — si vastes soient-elles — et cherche à saisir par l’intuition et par la s
162 de l’Europe n’est pas terminée, loin de là ». Car si l’Europe s’est réduite elle-même par l’extension des autres, qu’elle
48 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
163 u’on lui attribue des contenus assez divers. Mais si nous négligeons les disputes pédantes, il est facile de définir un se
164 servir du même coup la cause de l’unité mondiale. Si réduits que soient encore nos moyens en proportion d’une telle missio
165 essaire avec les autres traditions de culture que si elles se présentent au nom de l’Europe entière, sûre de sa vocation,
49 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
166 r elle, et disons plus : fait par ses œuvres. Car si l’on peut parler du Monde, de l’unité du « genre humain », comme chac
167 , on a discuté les méthodes de l’Éducation, comme si les fins de cette Éducation allaient de soi. Et en effet, durant des
168 excessif aboutit à ne plus rien imposer du tout. Si un élève déclare qu’il n’a pas envie de faire de l’arithmétique ce ma
169 il leur plaît. L’idée générale est la suivante : si un texte est trop difficile, qu’on en choisisse un plus facile, un pl
170 ine jusqu’au refus de la former. Mais précisons : si la formation intellectuelle qu’elle offre est de plus en plus médiocr
171 le respect des médiocres et l’honneur aux moyens. Si j’avais quoi que ce soit à vous recommander, ce serait d’exiger des m
172 thode appliquée à tous ne peut préparer au mieux, si elle réussit, qu’un type humain uniforme, une classe, un genre, une e
50 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
173 réussissent à informer et à former des citoyens. Si maintenant nous voulons faire l’Europe, c’est-à-dire fédérer nos peup
174 état du Monde au xxe siècle. Tout se passe comme si la démocratie n’était qu’un système de gouvernement et de droits indi
175 dividuels isolable de tout contenu concret, comme si l’une de nos nations était isolable de l’Europe, et comme si l’Europe
176 nos nations était isolable de l’Europe, et comme si l’Europe était isolable du reste du Monde — qui pourtant la met en qu
177 tionaux, vont apparaître beaucoup plus clairement si nous regardons ce qui se passe aux USA et dans les pays communistes d
178 mais le pays de son avenir, quelque chose à aimer si l’on aime l’aventure. 48. Rapport des délégués polonais à la confé
51 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
179 sion, le ton monte, et le commissaire s’écrie : «  Si vous dites encore un mot, je vous coffre ! » Joseph pense en un éclai
180 nt prêts à prendre fait et cause pour les Alliés, si ceux-ci garantissent la libération de la Pologne. De cette mission qu
181 ogie. Je ne voyais pas les gens qu’il fallait, ou si je les voyais, je ne m’exprimais pas comme il fallait. Aujourd’hui, j
182 même connu… Retinger se demande, dans ses notes, si le rôle qu’il joua dans l’affaire fut aussi important qu’il lui appar
183  ? — Parce que vous y avez trop d’ennemis, et que si vous ne partez pas de votre propre gré, je me verrai contraint de vou
184 la lutte dans l’armée de Sikorski. D’autre part, si l’URSS était attaquée, il importait que la Pologne, soutenue par les
185 décisif dans l’histoire d’une partie de l’Europe si importante pour le reste du monde. Je me sens honoré d’en être le tém
186 des denrées et machines dont la Pologne manquait si cruellement. Le gouvernement anglais fit preuve d’une exceptionnelle
187 nté) il entreprit l’action européenne qu’il avait si longuement méditée et préparée. Nous avons dit plus haut ses première
188 hise également paraissait incroyable : elle était si directe, et percutante, que ses victimes n’y voyaient qu’insolence, o
189 dans ce monde-ci, qui ne pardonne pas la modestie si elle n’est pas feinte, et n’admire guère que ceux qui ont pris la pei
52 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
190 t dans les élites qui les subissent ce que l’on a si justement décrit comme un état de névrose, une sorte de schizophrénie
191 s seulement des Relations culturelles nationales, si pas nationalistes… b) difficulté (symétrique) de trouver dans les aut
192 cumentation, bibliographies et bibliothèques sont si riches que le problème est moins de les multiplier que d’arriver à le
193 res — congrès, colloques, séminaires, etc. — sont si nombreuses qu’il devient difficile de trouver assez d’hommes qui aien
53 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
194 la fois le meilleur travail et le meilleur repos. Si vous êtes ici ce matin, c’est que vraiment vous êtes conscients de l’
195 ller scientifiquement notre problème. Mais quoi ! Si nous étions des centaines, nous ne pourrions pas même commencer à dia
196 on dit dans un match de football. Il aura réussi, si nous constatons dans trois jours que son travail ne fait que commence
197 pouvoirs d’intellectuels. Et personne ne le fera, si nous ne le faisons pas. 2° Derrière nos conflits politiques et nos in
198 er les conflits encore plus graves, à long terme. Si donc nous voulons contribuer à une meilleure entente politique —· et
199 ela ne saurait être une succession de monologues, si éloquents et enflammés soient-ils. Voilà pourquoi nous n’avons pas vo
200 l’Autre, on parle au public, qui n’est personne. Si nous voulons un vrai dialogue entre nos cultures, commençons donc nou
201 s. Ceci pourrait mener à des luttes nationalistes si l’on transpose la « nation » au plan de la « culture » — à des nation
202 ès bon que ces cultures soient différenciées mais si l’on ne veut pas aboutir à des ruptures, comme il y en eut tant entre
203 chnique, et la création de monades nationalistes. Si vous êtes d’accord là-dessus, je crois que nous avons dit ce qu’il fa
54 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux-mille volumes sur l’Europe (février 1963)
204 e d’autres ont osé faire sans se demander d’abord si c’était à la mode, si cela intéressait le grand public. Certaines man
205 re sans se demander d’abord si c’était à la mode, si cela intéressait le grand public. Certaines manières d’expliquer que
206 CEC voici cinq ans, n’a rien pour les décourager. Si le pool Editeuropa, après un départ enthousiaste, n’a finalement rien
207 En effet, la variété des publications envisagées, si elle correspondait bien à la variété de la production réelle et des b
55 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Enquête sur l’enseignement civique dans les pays européens [Avant-propos] (mai 1963)
208 enseignants. Nous écrivions notamment en 1960 : Si maintenant nous voulons faire l’Europe, c’est-à-dire fédérer nos peup
56 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [Avant-propos] (juillet 1963)
209 tions en fait le prix, autant que les compétences si variées des orateurs. Le général Claude Clément, rapporteur du colloq
210 nécessités, désormais reconnues, de ce que l’on a si justement nommé « la révolution régionale ». ⁂ On ne saurait reproche
211 ions initiales étaient d’ordre culturel, et qui a si bien réussi, au surplus, à mettre en évidence les liens entre la cult
57 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
212 Les deux phénomènes sont concomitants à mon avis. Si vous diminuez l’importance des frontières nationales, ces frontières
213 t pas du tout les mêmes frontières ou extensions, si vous dévalorisez ces cadres, vous libérez les diversités. Le phénomèn
214 bien au-delà des milieux où elle était cultivée, si je puis dire, autrefois. Les chances augmentant en même temps que les
215 vissait l’homme à la machine. C’est ce que Marx a si bien décrit, en son temps, en écrivant que l’ouvrier n’était que « le
216 l’argent et aux devoirs de l’argent, dont parlait si justement et si éloquemment Jean Ballard, directeur des Cahiers du Su
217 devoirs de l’argent, dont parlait si justement et si éloquemment Jean Ballard, directeur des Cahiers du Sud, c’est à l’éco
58 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
218 éographie, ce que je voudrais que l’on m’enseigne si j’avais le bonheur de retourner à l’école, et d’être enseigné plutôt
219 s unes des autres par des frontières arbitraires. Si ces frontières se dévalorisent (comme celles des Six, ou celles des c
59 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
220 x que nous a légués l’antiquité proche-orientale, si étroitement mêlée aux origines helléniques et bibliques de la culture
221 déo-chrétienne a conçu la notion de genre humain, si longtemps étrangère, voire répugnante, à l’Asie brahmanique ou chinoi
222 aujourd’hui. Et Louis Armand me disait un jour : si vous et moi, dans nos années d’études, il y a trente à trente-cinq an
223 parle le physicien, et a fortiori ne saurait pas si le rapport entre les conclusions du physicien et la dogmatique de l’É
224 ’ajoute que le physicien ne saurait pas davantage si sa démarche est conforme ou non à la théologie, et fort probablement
225 ie et l’État, plus que jamais, ont besoin d’elle. Si elle est devenue trop petite pour ses tâches immédiates, qu’on l’agra
226 lle en vue, veut-elle former ? Je crains bien que si l’on tentait de le déduire d’une observation attentive de nos univers
227 question, et c’est pourquoi sans doute on la pose si rarement. Notre enseignement vise-t-il à former des personnes réelles
228 ur étude le meilleur de son temps de méditation. Si les Européens voulaient vraiment répondre aux Asiatiques, aux Africai
229 lité des expériences tentées dans cette intention si louable ont échoué, et les raisons de ces échecs répétés me paraissen
230 iculières, d’autant plus nous connaissons Dieu. » Si je la transpose au domaine moins sublime que j’essaie aujourd’hui d’e
231 solution concrète que nous pourrions préconiser, si nous voulons tenter de faire face au problème posé par l’accroissemen
232 -il, les rapports d’experts qui vous sont soumis. Si l’on garde à l’esprit la règle d’or de la culture européenne, qui n’e
233 aximum vingt personnes, à l’optimum une douzaine. Si quelqu’un désire absolument donner une conférence, le soir, c’est à s
234 je serais heureux de pouvoir étudier et discuter, si j’étais jugé digne de participer aux activités de la commune. 1. Les
235 ntes, on les imaginera sans peine. L’introduction si désirable dans nos mœurs universitaires d’une année sabbatique de typ
60 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
236 evant les cultures orientales, dont on se demande si ils ne les tiennent pas, au fond et systématiquement, pour supérieure
237 soumis, et il me semble que chacun à sa manière, si différentes que soient ces manières et si opposées qu’elles puissent
238 anière, si différentes que soient ces manières et si opposées qu’elles puissent paraître, ces cinq rapports ont une vertu
239 n pourrait se référer en toute certitude ? L’idée si répandue dans le tiers-monde de « rattraper » l’Occident a-t-elle un
240 , que toutes les lois de l’économie s’effondrent, si justes qu’elles soient localement dans un milieu convenablement condi
241 a vente des autos deviendraient nulles et fausses si une région tout entière se convertissait à la croyance des mennonites
242 e ne saurait être évalué, calculé ou prévu, comme si tous les hommes étaient pareils et comme si leurs croyances et leurs
243 comme si tous les hommes étaient pareils et comme si leurs croyances et leurs options fondamentales devant la vie et la na
244 re ne jouaient qu’un rôle négligeable. En vérité, si l’on entend « développer » à l’occidentale un pays de culture différe
245 s, et que le problème que nous allons aborder est si vital, si central, et disons-le, si formidable, au sens étymologique
246 le problème que nous allons aborder est si vital, si central, et disons-le, si formidable, au sens étymologique du mot, qu
247 s aborder est si vital, si central, et disons-le, si formidable, au sens étymologique du mot, que si nous arrivions seulem
248 , si formidable, au sens étymologique du mot, que si nous arrivions seulement à le poser avec la clarté et la franchise né
61 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
249 et leur paraît à première vue un peu surprenant, si ce n’est inquiétant… J’estime donc opportun de poser le problème en t
250 deux réalités. Je voudrais vous montrer comment, si elles sont bien comprises, elles convergent et s’appuient mutuellemen
251 , un homme ne peut être tenu pour responsable que si l’on peut démontrer qu’il était libre au moment où il a signé tel doc
252 rait se sentir et ne saurait être vraiment libre, si ce n’était pour faire quelque chose ou pour refuser de faire quelque
253 nc vers son risque personnel, en fin de compte. ⁂ Si nous demandons maintenant ce qu’est la culture, nous allons voir que
254 uvre. Mais cet apprentissage ne sera efficace que si l’élève est initié à quelques rudiments des techniques artistiques qu
255 une culture n’est pas vivante et n’est pas saine, si elle reste l’activité des seuls artistes, savants ou écrivains profes
62 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
256 autre, née au même moment, dans le même milieu). Si je m’élève contre ces expressions (« respect des peuples », « apports
257 angas, Sutras, textes sacrés et commentaires — et si celui qui les lit à haute voix met l’accent sur la mauvaise syllabe,
63 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
258 ndaient l’hospitalité. Il leur coupait les jambes si elles dépassaient, ou les leur étirait à l’aide de cordes si elles ét
259 passaient, ou les leur étirait à l’aide de cordes si elles étaient plus courtes que le lit. Thésée lui ayant fait subir ce
260 is vous donner un avertissement. Le temps presse. Si nous devons constituer les États-Unis d’Europe, sous quelque nom que
261 ent importante de notre temps » ? Qui ne voit que si l’Europe qu’appelait Winston Churchill n’est pas faite, c’est parce q
262 qui ne pourrait que tuer l’Europe du xxe siècle si elle n’est pas surmontée à temps. Origines de l’État-nation La
263 égémonie d’une seule ethnie70. Modèle monstrueux, si l’on y réfléchit, mais c’est précisément ce que l’on ne fait pas, par
264 ne constatation des plus paradoxales : c’est que, si tous les États-nations unitaires en tant que tels ont été et sont des
265 trop petits et trop grands. Ils sont trop petits si on les regarde à l’échelle mondiale. Ils sont trop grands si l’on en
266 egarde à l’échelle mondiale. Ils sont trop grands si l’on en juge par leur incapacité d’animer leurs régions, et d’offrir
267 seul, soit pour dominer et absorber les voisins. Si l’on veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses fact
268 as particulier à la Bretagne. Mais la crise y est si aiguë, la conscience de la crise si vive et l’oppression quasi coloni
269 a crise y est si aiguë, la conscience de la crise si vive et l’oppression quasi coloniale de la région si ancienne que Sai
270 vive et l’oppression quasi coloniale de la région si ancienne que Saint-Brieuc était l’endroit tout indiqué pour tenir le
271 er trop d’importance. L’État français ne sera pas si aisément ébranlé. Son chef le tient très bien en main, et vos excités
272 qui prétendent aujourd’hui se partager le monde. Si nous n’en sommes encore qu’à la petite aube de la formation des régio
273 ence de son ou de ses agglomérations principales. Si on exagère leur taille, les régions tendent ou bien à se confondre av
274 e leur signification comme unités fonctionnelles. Si on les prend trop petites, le nombre et l’importance des fonctions éc
275 e potentiels et de densités. Tout se passe comme si l’évolution moderne venait subitement de nous faire sortir de l’ère n
64 1970, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
276 main, posant un but nouveau et créant ses moyens. Si l’on ne déclare pas ce qu’on veut, il n’est pas très intéressant de c
277 s graphiques, l’homme de la « Galaxie Gutenberg » si génialement décrite par McLuhan ne peut vraiment comprendre que ce qu
278 recyclage qui va nous prendre au moins douze ans si nous commençons tout de suite. Il nous faut apprendre à penser par pr
279 résente une allégeance mondiale (ce serait pareil si j’étais communiste, ou catholique, évidemment). Et je fais partie d’u
280 s communes, et souvent pas de frontières du tout. Si l’on exigeait que tout cela soit unifié et uniformisé dans les limite
281 euchâtel », « Suisse » et « francophonie »), mais si l’on passe à quatre ensembles, c’est difficile ; il faut recourir à d
282 rritoriales mais sectorielles. b) Puis rechercher si les pouvoirs distincts, au terme de cette analyse, appellent ou non l
283 tatiques. Mais ce n’est pas ici notre sujet. 92. Si le Languedoc et la Provence parlaient encore généralement leurs langu
65 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
284 ance nationale » avec autant de feu que Debré. Et si la « Diane française » d’Aragon reste moins efficace que Déroulède, c
285 uerre ! Aujourd’hui, il faut faire une révolution si l’on veut « faire l’Europe, non la guerre ». Il faut défaire et dépas
286 esse est l’âge des clichés, pour la grande masse, si elle est l’âge du génie pour quelques scientifiques, et de la grande
287 s comprendrez ce que tous les autres au monde ont si nettement et rageusement compris tandis que vous vous complaisiez dan
288 xister comme système. (Nul ne l’a jamais défini.) Si l’on admet que la droite se définit par le souci de conservation et d
289 e vie qualitatif. Il faudra bien que cela change, si l’on veut que la vie continue, mais ce ne sera qu’au prix d’une révol
290 deux-cents curieux. Curieux d’entendre un produit si typique de « l’élite ». Si les masses signifient les ouvriers d’usine
291 d’entendre un produit si typique de « l’élite ». Si les masses signifient les ouvriers d’usine, elles sont partout minori
292  Les jeunes pensent… disent… refusent… exigent… » Si l’on s’en tient aux nombres, les mouvements fédéralistes européens to
293 oit en remplaçant ses termes par leur définition. Si le Prolétariat est la classe non possédante, aliénée de ce fait, il c
294 e, qu’est-ce que c’est ? », me disent-ils encore. Si vous ne comprenez pas, voyez Mao : sa Révolution « culturelle », vous
295 us voulez donc dépolitiser les problèmes ? » Oui, si la politique est le jeu des partis et des États-nations étiquetés de
296 titut du roi qu’il fallait servir.) En revanche, si l’on admet avec Aristote que la politique est l’aménagement des relat
297 me et conscience et au plus près de ses intérêts, si l’on va faire le saut d’un centre gauche modéré à un centre droit rés
298 ourquoi les libertés locales, le pouvoir régional si l’on préfère, non, ce n’est pas un truc électoral, un système plus ou
66 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
299  500 dans le Haut-Rhin.106 Rien d’étonnant donc si 85 à 90 % des parents répondent oui à la question : « Voulez-vous que
300 une guerre ou qu’on la fait. Tout se passe comme si les gouvernements comptaient sur la persistance des stéréotypes d’hos
301 entes que l’État est plus totalitaire d’ambition. Si la souveraineté de l’État est limitée aux tâches administratives, les
302 u’elle est polyvalente. Et cela n’irait pas mieux si on la déplaçait. Car il n’y a pas de bonne frontière nationale, la mo
303 e officielle en 1539 (édit de Villers-Cotterêts). Si la France entendait revendiquer la Wallonie, la Suisse romande et le
304 territoires actuels. Quant à la langue allemande, si elle devait coïncider avec un État, il faudrait annexer à la Républiq
305 la Slovénie, de la Pologne, des pays baltes et — si celle-là subsiste — de la Volga. Les « frontières naturelles » ne son
306 ato-nationales. (Ex. : il ne s’agit pas de savoir si « l’Alsace va basculer dans l’orbite économique allemande », mais com
307 t le territoire de cette région universitaire. d) Si l’économie fait comprendre la nécessité des régions, et si elle peut
308 omie fait comprendre la nécessité des régions, et si elle peut être enseignée le plus concrètement à l’échelon régional d’
309 l’imaginent. Tout s’éclaire et s’ordonne en effet si l’on accepte le principe d’une organisation de la société partant des
310 st abonné au gaz, à l’électricité, au téléphone.) Si maintenant je transpose en termes politiques mon équation : Europe d
67 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
311 forme d’une chaîne de « Sommets », ou d’une route si riche en « tournants historiques » qu’elle nous ramène périodiquement
312 perçu, ou bien ont reçu le conseil de faire comme si … Il y eut ainsi Montreux 1947, La Haye 1948, Westminster et Lausanne
313 de base de la région. Comment définir une région, si ce n’est plus une affaire de pourtour extérieur, un nouveau tracé de
314 stent, et que d’autres se créent à leur exemple : si elles attendaient pour exister d’être assurées de l’octroi des moyens
68 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
315 les trente ans, de telle sorte qu’elle comptera, si cela continue, 7 milliards en 2000, 8000 milliards en 2350, puis troi
316 de décisions drastiques, de sacrifices à imposer si l’on veut que notre espèce tout simplement survive. Et alors, la ques
317 , des biens de consommation, et de la pollution. Si l’Occident pouvait imposer la politique de réduction simultanée des f
318 e et de droite, et les intrigues dérisoires (mais si sérieuses !) de nos ministres qui s’épuisent en « marathons » dont l’
319 aussi peu contestés, aussi écrasants d’évidence, si tout pousse à l’union, pourquoi n’est-elle pas faite ? Que personne
320 s jours plus d’anti-Européens qu’il n’en naît. ») Si l’Europe n’est pas faite, malgré tout, il doit y avoir à cela une gra
321 aison, un très puissant barrage dans nos esprits, si énorme que nous ne le voyons plus. Plus de vingt-cinq ans de luttes f
322 ique belliqueuse, et dès lors baptisés la nation. Si l’on veut faire l’Europe, que tout ordonne de faire, il faut défaire
323 rien unir et rien créer. On ne peut rien animer, si l’on peut tout bloquer… Si donc on veut unir l’Europe, il faut partir
324 n ne peut rien animer, si l’on peut tout bloquer… Si donc on veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que des obst
325 trauss écrivait récemment : « On peut se demander si nos sociétés qui deviennent de plus en plus énormes et pareilles les
326 s irrespirable encore que le chauvinisme national si elle ne répondait en réalité à une prise de conscience européenne et
327 ouveraineté sans limites, amènent à constater que si l’on veut faire l’Europe, il faut dissoudre le cadre stato-national e
328 ou linguistiques, écologiques ou politiques. Mais si l’on considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit se dégager
329 participation civique, d’autogestion locale ? 2° Si l’on réussit autour de Genève, de Bâle, de Nancy, de Nice, de Lille,
330 res, mais dans le cadre d’un plan continental, ou si l’on préfère, d’une concertation continentale. Rien n’empêchera que l
331 canes, d’inefficacité et de guerres. En revanche, si plusieurs régions choisissent de conserver ou de renouveler entre ell
69 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
332 que je sache, n’a parlé des devoirs de la France, si tous ont parlé de ses droits. Personne n’a invoqué la solidarité — po
333 propre à tous les pays, serait-il en passe d’être si contesté qu’il faille en faire un point de programme électoral ? De G
334 zur Utopie, Munich, 1969, bon livre au beau titre si malencontreusement traduit en français par Réflexions au bord du gouf
70 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Quand même il serait seul… (Sur un texte de George Orwell) (automne 1975)
335 ux auxquels l’histoire donne entièrement raison : si tout ce qu’ils annonçaient nous arrive aujourd’hui, ne serait-ce pas
336 ale. Ce qu’il s’agit de savoir en réalité, c’est si le monde de l’Esprit existe ou non pour moi ; si ma sensibilité au sp
337 si le monde de l’Esprit existe ou non pour moi ; si ma sensibilité au spirituel est vivante ou non. Et non pas du tout de
338 est vivante ou non. Et non pas du tout de savoir si le christianisme (ou « la culture chrétienne libérale », comme le dit
71 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
339 seulement, des objets de connaissance, comme l’a si bien montré Piaget par ses nombreuses analyses établissant que notre
340 qui n’accepterait qu’on se soucie de la faire que si on lui prouvait d’abord qu’elle existe. Celui qui nie toute valeur « 
341 de toute connaissance réelle. On a pu se demander si la région est un fait de nature ou de culture ? (De géographie ou d’h
342 aturante par opposition à la nature naturée. Mais si elle dépend de la volonté humaine, il est décisif pour sa réalisation
343 crise qu’elle a fomentée, et qu’elle entretient. Si les Européens ne s’unissent pas, ils seront colonisés d’ici dix ou qu
344 crise. Il faut défaire et dépasser l’État-nation si l’on ne veut pas aller irréversiblement vers une guerre atomique. Et
345 tiellement, concrètement, au fait et au prendre : si l’homme moderne vit dans l’angoisse parce qu’il sent que « tout lui é
346 s’y sent irrémédiablement perdu. Et il a raison. Si l’on veut refaire une communauté humaine (et non pas une termitière)
72 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
347 cile d’en déduire un sophisme du gouvernement : — Si l’avenir est totalement imprévisible, ne prétendez pas gouverner. Mai
348 nt imprévisible, ne prétendez pas gouverner. Mais si l’avenir est entièrement connu, que sert alors de gouverner ? En fait
349 e modifiable. Les dates seules y sont certaines…) Si nous ne savions pas cela, il serait superflu d’avoir une politique et
350 rement à cinquante ans du point de départ choisi, si nous laissons les choses aller dans leur mouvement selon les lois de
351 bératrice, il n’y a qu’une attitude raisonnable : si l’on veut faire mentir ce modèle (comme l’espèrent sans nul doute ses
352 ses auteurs) il faut commencer par y croire. Car si on le récuse, on ne fera rien pour échapper à ce qu’il annonce, et il
353 ns à des prédictions qui ne seront « justes » que si vous faites (ou laissez faire) dès maintenant tout ce qu’il faut pour
354 hors de nos prises, « parce que c’est nécessaire, si ce n’est pas raisonnable » ainsi que l’avouait récemment l’un des pio
355 e Nécessité impersonnelle, qu’on peut se demander si les « modèles » que manipulent les futurologistes ne jouent pas un rô
356 après tout, le long terme passe par le court, et si le court terme inverse une tendance — comme on va le voir pour la cro
357 la qualité de vie. Si bien qu’on peut se demander si le dogme de la croissance industrielle n’est pas devenu sacro-saint d
358 nc dans les rêves du temps. L’orgueil occidental, si naïf chez Kipling, annonçait la révolte fatale du tiers-monde et la d
359 ais se déclarait, il y a peu, incapable de dire «  si nous verrons jamais le jour où il sera possible d’isoler les variable
360 it, la prospective n’aurait plus de raison d’être si l’on ne croyait plus à la liberté de l’homme. Elle existe et n’a d’in
361 enir à l’image de tes désirs ! ») ou monitoire («  Si tu fais cela, prends garde ! Voilà ce qui s’en suivra. ») mais jamais
362 oindre besoin d’autoroutes, on me dit alors : — «  Si vous stoppez la construction des autoroutes, vous allez créer du chôm
363 e se demander qui a fait la route et pourquoi, et si son prix valait vraiment les avantages qu’elle offre à la communauté
73 1976, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
364 e certifiée moderne, à toute espèce de tradition, si toutefois l’on prétend se tenir à l’avant-garde de son temps. Qu’on m
365 ents. Or ces forces sont religieuses à l’origine, si elles ne s’avouent plus que culturelles ou idéologiques de nos jours.
366 eligion et la prolonge en expressions variées, et si la culture occidentale diffère essentiellement de toutes les autres,
367 portent jusqu’en Ibérie leur droit communautaire, si différent du droit romain. Puis viennent, de Bagdad par l’Afrique, le
368 lles générations de créateurs, d’avant-gardistes. Si le jazz a marqué certaines œuvres de Darius Milhaud par exemple, alor
369 vers la société industrielle de demain s’annonce si long que les dangers de la croissance illimitée sont encore inconceva
370 et prenne des mesures pour immuniser son peuple, si l’on en juge par l’une des directives récentes que « le Grand Timonie
371 voisins et aux « impérialismes internationaux ». Si elle s’oppose à l’impérialisme américain, elle conduit à une Républiq
372 ique à dictature militaire résolument socialiste. Si elle s’oppose à l’impérialisme soviétique, elle conduit à une Républi
373 es solutions radicales puissent venir d’ailleurs. Si les Européens ne parviennent pas à s’unir au-delà de leurs États-nati
74 1977, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La réponse de Denis de Rougemont (1977)
374 nstance ? Il n’y a plus qu’à se montrer bonhomme, si on le peut… Les volumes de Festschrift ou de mélanges représentent un