1
excès de discrétion sur ce qui se fait au Centre.
Si
nous décidons aujourd’hui de rendre notre action publique, ce n’est p
2
donc faire, ce qui fonctionne dès à présent comme
si
l’Europe avait déjà fait son union, voilà qui parle mieux que les gra
3
urels ». Observons qu’il n’en serait pas question
si
les frontières étaient ouvertes, et l’union fédérale de l’Europe réal
4
i, en un mot, ont l’âme naturellement officielle.
Si
l’on veut que les échanges redeviennent ce qu’ils ont toujours été da
5
vrai que le Centre est un pool, à sa manière, et
si
on a pu le comparer parfois à une espèce de « plan Schuman de la cult
6
siècle, mais que les États ont tenté d’interdire.
Si
les experts aiment la culture et veulent l’aider, ils ont maintenant
7
ujourd’hui de manifester l’Europe unie tout comme
si
elle était faite, et telle qu’elle se fera. c. Rougemont Denis de
8
n filiation n’aurait rien d’irritant ni de grave,
si
l’Amérique ne disposait — à l’appui de sa culture comme de sa politiq
9
e ambivalente : aidez-nous avec vos dollars, mais
si
vous exigez que votre aide soit efficace, nous crierons à l’impériali
10
bir soit leur intervention, soit leur retrait. Et
si
la « civilisation du digest » prévaut chez nous, ce sera notre faute
11
payer les frais courants ; l’Américain se demande
si
l’on y croit vraiment… (J’écris on à dessein : car ce ne sont pas les
12
oilà des objectifs concrets. Ils sont vitaux. Car
si
l’Europe et l’Amérique n’arrivent pas à s’entendre effectivement, com
13
plus, elles se révèlent parfois utiles. En effet,
si
quelqu’un vient à demander : pourquoi l’union (si difficile) de nos É
14
si quelqu’un vient à demander : pourquoi l’union (
si
difficile) de nos États, au lieu de leur pure et simple intégration (
15
ue parti de chaque pays, et « voilà la réalité »…
Si
l’Europe n’est que cela, admettons en toute sobriété qu’il n’y a guèr
16
térêt électoral de la culture est nul. Par suite,
si
l’on veut construire l’Europe sur la base des partis politiques, il f
17
asbourg. Il ne sait rien de l’Europe non plus. Et
si
vous lui apprenez que l’Europe est en train de se faire à Strasbourg,
18
n’a pas beaucoup plus de sens pour l’homme moyen.
Si
c’est vrai, tirons-en les conclusions : il n’y aura pas d’union valab
19
du bon travail, mais qui en feraient du meilleur
si
on leur en accordait les moyens. c) La jeunesse de l’Europe s’étonne
20
r la politique européenne. Elle cherche ailleurs.
Si
elle trouve la culture, elle ne tardera pas à découvrir l’Europe, et
21
able — mais alors il s’impose avec évidence — que
si
l’on tient que l’Europe fut d’abord, est encore, et doit devenir de p
22
le passif : nos échecs, et nos manques à gagner,
si
je puis dire, dans notre effort pour informer une manière de penser e
23
tions de son État, donc de directives politiques.
Si
le produit qui émerge de leurs débats a par miracle forme humaine et
24
assigne, il est simplement ridicule ; pire encore
si
l’on ose le comparer aux dépenses d’armement, ou simplement aux subve
25
de certains États à leurs industries déficientes.
Si
l’on croyait à la culture comme on croit au pouvoir électoral des bou
26
mmes de culture, comme on dit, se demandent alors
si
pour ce prix l’on ne pourrait pas les aider mieux qu’en finançant une
27
’est pas plus que d’autres à l’abri du sort. Mais
si
l’on devait parler un jour d’une « crise du CEC », comme on parle auj
28
nter des œuvres de jeunes compositeurs étrangers,
si
ce n’est pour des raisons de prestige ou des motifs extra-musicaux. L
29
remières bases de l’union, l’opinion se demande «
si
l’Europe est en panne ». Les uns voient la fédération en plein démarr
30
à la mesure de la contre-poussée qu’il provoque.
Si
l’on ne voit rien bouger pour le moment, on se tromperait en jugeant
31
ient défensif qu’il fallait accepter in extremis.
Si
maintenant la Russie nous rassure, il est clair que tout est changé.
32
ient de rappeler. La question n’est pas de savoir
si
la Russie nous fait plus ou moins peur, mais si nos 21 nations sont e
33
r si la Russie nous fait plus ou moins peur, mais
si
nos 21 nations sont encore capables d’assurer, chacune pour soi, leur
34
la suspicion générale, et le doute quant à savoir
si
nous aurions le temps de bâtir quelque chose de solide. L’état d’espr
35
t prochain, la condition certainement nécessaire,
si
elle n’est pas certainement suffisante, d’une Renaissance offerte par
36
onnels. Or, voici que dans le onzième article ou,
si
l’on veut, au onzième chapitre de ce fameux texte de base de la grand
37
domination. La supériorité que l’Europe a depuis
si
longtemps conservée l’a disposée à se regarder comme la maîtresse de
38
, qui est le sens de la hiérarchie des problèmes.
Si
chaque nation pouvait surmonter à elle seule toutes ses difficultés,
39
rs, et ces derniers à leurs intérêts individuels.
Si
notre civilisation, menacée de toutes parts, ne peut pas s’appuyer su
40
t l’Asie — les Européens tels qu’ils se montrent.
Si
les Européens n’étaient menés que par leurs intérêts matériels et s’i
41
s intérêts. Ces forces s’appellent les partis. Et
si
les Européens méprisent leurs intérêts, c’est au nom d’idéologies sec
42
Comment faire l’Europe avec tout cela ? Pourtant,
si
nous ne la faisons pas, l’Amérique nous laissera tomber, et la Russie
43
oique négative. Mais c’est peu, ou ce n’est rien,
si
cette réalité naissante reste incapable d’instituer un Pouvoir nouvea
44
ire : jamais l’effort de construction européenne,
si
près du but, ne s’est vu plus gravement compromis. Pour la première f
45
mois d’août, vous vous rencontrerez pour décider
si
le projet de Constitution, rédigé sur votre demande, peut servir de b
46
rmer comme une puissance. Nous cherchons à savoir
si
le Projet répond à cette nécessité fondamentale de notre histoire au
47
, qu’anime un idéal précis : l’union de l’Europe.
Si
quelques conclusions communes et positives se dégagent de la confront
48
’est qu’un moyen. La seule question est de savoir
si
ce moyen, tout imparfait soit-il, peut servir à cette fin qui, elle,
49
elle des Quinze, et risque de n’être pas atteinte
si
l’on en fait un but en soi. De même, l’union des Quinze n’est qu’une
50
cela, tout ce qui fait le sens même de nos vies,
si
nous persistons à demeurer une vingtaine de nations, de cantons désun
51
e son union propre à favoriser nos libertés. Non,
si
par politique on entend simplement l’action des politiciens d’aujourd
52
e ni « dupliquée » par une bureaucratie mondiale,
si
riche soit-elle. Le danger n’est pas là… — À quel danger pensez-vous
53
quatre ans, au début de notre action réelle. Mais
si
le Centre n’existait pas, il faudrait l’inventer — la phrase n’est pa
54
sa vie, une direction à son espoir… Et cependant,
si
les rencontres de Berlin se sont soldées par un échec sur tous les po
55
er (les Anglais) ; et qu’enfin son heure a sonné,
si
jamais signal clair fût donné par l’Histoire. L’Asie à Genève, ou
56
nt va servir de slogan à la campagne neutraliste,
si
ce n’est même à certains nationalistes. Un revers français en Asie de
57
e.) Mais l’Europe ne sera pas unie en temps utile
si
les efforts présents de fédération des Six échouent. (Début modeste,
58
s de fédération des Six échouent. (Début modeste,
si
l’on veut, mais seul concret.) Ces efforts peuvent échouer si le parl
59
, mais seul concret.) Ces efforts peuvent échouer
si
le parlement français repousse demain la CED et avec elle ses suites
60
Parlement de ce pays apparaît simplement démente,
si
l’on a vu la situation mondiale — et si l’on n’est pas communiste. Se
61
démente, si l’on a vu la situation mondiale — et
si
l’on n’est pas communiste. Seule une profonde révolte de l’Europe ren
62
i que nos souverainetés doivent être abandonnées,
si
l’on veut faire l’Europe ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l
63
vant le problème européen ? Notre programme
Si
l’on a fait si peu pour éduquer et pour influencer l’opinion, c’est d
64
e européen ? Notre programme Si l’on a fait
si
peu pour éduquer et pour influencer l’opinion, c’est donc d’une part
65
es aucun mal, fera même du bien dans l’ensemble —
si
vous réussissez — mais voyez-vous, ce qu’il nous faut, c’est de l’act
66
e, mais à la réflexion c’est le plus convaincant,
si
toutefois les faits acquis, les succès durables et les progrès consta
67
commune des Européens. Ceci n’est qu’un exemple.
Si
nous cherchons encore où sont les principaux obstacles à l’avènement
68
at. Elle est donc encore la plus forte. Pourtant,
si
on la compare aux autres, passées, présentes ou en formation, on s’ap
69
dilemme En vérité, l’Europe perdra tout cela,
si
elle persiste dans sa division en une vingtaine de petits États, caus
70
e pourra survivre, et sauver la civilisation, que
si
elle s’unit. « D’ici vingt-cinq ans, disait récemment la reine Julian
71
, viendront trop tard, ou resteront lettre morte.
Si
au contraire le sentiment de leur destin commun se réveille chez les
72
t dès maintenant sur un plan supranational, comme
si
déjà l’Europe était unie. Fort de ces premières réalisations qui lui
73
al, brûlant tout, les deux pôles et l’entre-deux.
Si
le contraire de la guerre était la paix, le contraire de ce court-cir
74
ent, des deux côtés du rideau de fer. La détente,
si
elle est vraie, à qui profitera-t-elle ? Aux échanges culturels que l
75
s laissez-nous regarder ce qui se passe chez vous
si
l’on en croit les communistes occidentaux et votre propagande culture
76
ace soviétique. Ils seraient à peu près les mêmes
si
l’URSS n’existait pas à nos frontières, avec ses deux-cents divisions
77
à nos frontières, avec ses deux-cents divisions.
Si
l’Europe doit s’unir pour survivre, c’est qu’elle est affaiblie par s
78
ort des forces au plan mondial. Mais il y a plus.
Si
la détente se manifeste en réalités, et non pas seulement en déclarat
79
, ou entre A et non-B, ou entre A et 1/22e de B.
Si
la détente est vraie, un dialogue véritable doit s’instituer entre Mo
80
se voit exigée de ceux qui parlent. Mais qui sait
si
cette discipline ne deviendrait pas, qu’on le veuille ou non, l’objet
81
des saints les plus populaires de la Russie. Mais
si
les formes les plus hautes de la pensée et de la religion viennent de
82
portation, mais la nouvelle élite se les assimila
si
rapidement que, dès la fin du xviii e siècle, une culture russe exist
83
s d’âme, créant des valeurs proprement russes, et
si
le peuple ne la comprenait qu’à moitié, ce n’était pas qu’elle ne fut
84
comme l’estampe japonaise ou la sculpture nègre.
Si
l’Europe apprend à connaître et à aimer les grandes créations de la c
85
Pour lui, la Russie est une meilleure Europe, ou
si
l’on veut, une meilleure chrétienté appelée à sauver l’autre en la ré
86
conséquences extrêmes (nihilisme), ou les rendra
si
religieusement intransigeantes qu’elle aboutira à un véritable obscur
87
russe des années 1860-1870. Il définit « ce désir
si
authentiquement russe de trouver une conception universelle du monde
88
ensure, stupidement exercée par des bureaucrates,
si
elle conduit Dostoïevski en Sibérie, Tchaadaïev dans un asile de fous
89
de fous, et les penseurs politiques en exil20, et
si
elle contraint les idées sociales à se réfugier dans la littérature —
90
encore le Russe cultivé n’avait montré un intérêt
si
vif pour l’ensemble de la pensée, des lettres et des arts de l’Occide
91
ablement n’a-t-on fait au cours de ces années une
si
grande consommation de littérature et d’art contemporains provenant d
92
s « Monuments de littérature mondiale » avait été
si
puissant qu’on l’imita même après la révolution, comme en témoigne la
93
nde partie de la méfiance actuelle disparaîtrait,
si
les populations soviétiques étaient en mesure de nous connaître, tels
94
frayés par l’idée que leur système serait ébranlé
si
le peuple était librement informé, comme il l’est ailleurs… (15 nov
95
iétique lui attribue dans l’État. Autrement dit :
si
le dialogue « à l’occidentale » était admis par les interlocuteurs ru
96
alogue dont nous cherchons à découvrir les bases,
si
étroites et précaires soient-elles. Nous éliminerons par principe to
97
effort à accomplir pour être utiles à l’homme. Et
si
je parle de nous, écrivains soviétiques, je peux dire que nous voudri
98
l’autre. Faut-il favoriser ce genre littéraire ?
Si
oui, comment l’améliorer ?) Tous ces sujets sont « brûlants », mais i
99
ialogue. Répondons par avance en toute franchise.
Si
anodins que soient peut-être les sujets que les deux parties finiraie
100
ns de l’Europe ? À ce que l’on donne à ce public (
si
restreint qu’ils le veuillent) une idée précise du nombre et de la qu
101
leurs sujets ? III. Remarques conclusives
Si
les autorités seules compétentes en URSS opposaient à de telles propo
102
question que l’on peut se poser, c’est de savoir
si
la méthode elle-même est la meilleure. Ceux qui pensent surtout au su
103
t de notre souci constant d’animer, dans le champ
si
vaste et presque vierge de l’éducation postscolaire, un courant d’inf
104
ême cultivé, ignore trop souvent le développement
si
particulier de l’éducation occidentale au cours des âges : il n’exist
105
excessif aboutit à ne plus rien imposer du tout.
Si
un élève déclare qu’il n’a pas envie de faire de l’arithmétique ce ma
106
il leur plaît… L’idée générale est la suivante :
si
un texte est trop difficile, qu’on en choisisse un plus facile, un pl
107
ine jusqu’au refus de la former. Mais précisons :
si
la formation intellectuelle qu’elle offre est de plus en plus médiocr
108
toute éducation pour la liberté manquera son but
si
elle n’est pas en même temps et du même mouvement une éducation du se
109
et la combattre dans le milieu où il peut agir ?
Si
par hasard il constate leur présence dans le rayon de sa vie concrète
110
dé le souci de former des élites, des « cadres »,
si
l’on veut, de responsables, de militants civiques, de meneurs d’homme
111
, commencent par admirer le lac et le Mont-Blanc,
si
magnifiquement « mis en page » entre les hautes futaies, les pelouses
112
ore l’heure des bilans, mais celle de se demander
si
le cap est bien fixé, et de vérifier les commandes. Le programme du C
113
es marxistes. Ou enfin cette conclusion, qui dit
si
bien l’angoisse de tous les militants de l’Europe unie : Ce qui est
114
épondre à l’interrogation morale de notre époque,
si
en nous l’Européen finira par discipliner l’humain, autrement dit, si
115
n finira par discipliner l’humain, autrement dit,
si
la volonté de vivre ensemble l’emportera dans le cœur des hommes sur
116
des chancelleries entre quelques professionnels.
Si
la volonté de vivre a un instant de distraction, si l’égoïsme triche,
117
la volonté de vivre a un instant de distraction,
si
l’égoïsme triche, alors la civilisation européenne rejoindra les civi
118
t être appréciés à leur juste valeur relative que
si
l’on connaît mieux l’état des problèmes dans notre civilisation, et l
119
ans les faits [Introduction] (novembre 1956)bg
Si
le fameux homme de la rue, passant devant notre porte et voyant les p
120
if « européen » en lettres d’or sur un fond vert,
si
cet homme s’avisait d’entrer et de nous demander à brûle-pourpoint :
121
us. L’unité de base elle-même sera bientôt perdue
si
nous n’édifions pas l’union. La crise de l’unité rend donc impérative
122
d’un pouvoir politique et d’un marché commun, que
si
l’on surmonte les obstacles qui s’opposent à l’union immédiate, et qu
123
vilégiée, mais qui ne peut se prolonger longtemps
si
ses voisins ne se relèvent pas des ruines de la guerre. 2. L’Europ
124
politique et retrouver sa prospérité économique.
Si
l’Europe s’unissait, disent-ils, elle formerait une fédération de prè
125
ous sont revenus remplis, dans les délais prévus.
Si
l’on fait la part des empêchements accidentels et habituels (voyages,
126
à la nouveauté même des festivals, à leur succès
si
rapidement croissant au xxe siècle et qui traduit dans le domaine de
127
re à la question suivante : « Que se passerait-il
si
les frontières économiques étaient supprimées dans toute l’Europe ? »
128
hes urgentes ne seraient pas entreprises ailleurs
si
le Centre lui-même, à ses risques et périls, ne tentait de les assume
129
stitution existante à l’échelle européenne 36. Et
si
l’on compare ses activités passées et présentes avec celles qu’avaien
130
é par la conformité des buts et des réalisations,
si
incomplètes que soient encore plusieurs d’entre elles, mais la séance
131
egrouper tous nos peuples, de Gibraltar à l’Oural
si
possible ! Mais la seule annonce de la mise en application du Marché
132
ssaire avec les autres traditions de culture, que
si
elles se présentent au nom de l’Europe entière, sûre de sa vocation,
133
ns), mais qui était en voie de dépeuplement, voir
si
l’on peut donner à ses habitants une notion réaliste des possibilités
134
n septième (diminuant) de la population mondiale.
Si
ce petit cap a dominé la Terre pendant des siècles, s’il en demeure l
135
es, séminaires d’études, etc., au cours desquels,
si
l’expérience est bien menée, les moins « idéologues » sont amenés à s
136
me peut commencer d’agir ; et que l’Europe seule,
si
toutefois elle s’unit, offrirait un domaine à la mesure du siècle et
137
inflexible, sans qu’elle soit pour autant fatale.
Si
nous voulons survivre, il faut l’union ; mais cette union ne se fera
138
hniques, intellectuelles et sociales de l’Europe,
si
elle s’unit. (Un seul exemple : le fait que nous sommes 340 millions
139
taines de milliers d’élèves de six pays. La tâche
si
importante de réviser les manuels d’histoire a été assumée par plusie
140
. Mais on dirait que la culture paraît à certains
si
respectable qu’ils n’oseraient jamais la payer… Les Russes n’ont pas
141
nt ce qu’il faut ; ils gagneront sans coup férir,
si
nous ne parvenons pas à persuader le capital privé et les États que l
142
ces contradictoires de la situation européenne
Si
l’on met en facteur commun les risques des quatre méthodes, on découv
143
une antinomie fondamentale. Il faut aller vite (
si
l’on tient compte de la conjoncture mondiale) et il faut réussir une
144
e) et il faut réussir une Europe digne de ce nom (
si
l’on tient compte de ce qui la distingue dans le monde). Ces deux néc
145
re à contempler » comme l’écrit Altiero Spinelli.
Si
j’adopte toutefois cette position, on voudra m’accorder que c’est en
146
d’une méthode de pensée et de calcul antinomique.
Si
l’on n’arrive pas à penser la réalité physique, sociale, psychologiqu
147
une à une, du point de vue de l’efficacité, comme
si
nulle autre n’agissait à côté d’elle ou n’avait agi avant elle, mais
148
jeux doctrinaux comme Byzance. Ce ne serait rien
si
les fédéralistes dominaient l’opinion et la vie politique. Deux équip
149
ailleurs, et qu’il vous appartient d’influencer,
si
toutefois vous parlez à temps. Deux mots sur l’historique de cette re
150
des intérêts de vos instituts et de vos chaires,
si
justifiés soient-ils, qu’au nom de votre expérience acquise et de vot
151
veau des recherches supérieures et d’avant-garde,
si
importantes pour maintenir l’Europe dans la compétition mondiale, que
152
sion ne présenterait pas d’inconvénients majeurs,
si
les instituts restaient purement techniques. Mais comme ils prévoient
153
ils déclarèrent que l’aventure échouerait, ou que
si
elle réussissait, elle leur enlèverait des lecteurs. Ils vivaient sur
154
s en avons administré les preuves. Quant à savoir
si
l’élargissement des loisirs conduira ou non à une élévation du niveau
155
trouveraient ainsi un bon début de solution. Mais
si
l’idée s’impose par sa simplicité autant que par sa nouveauté, il n’e
156
oient, ces difficultés ne sauraient nous arrêter,
si
nous considérons les avantages que la formule du pool peut offrir : a
157
rnational. Peut-être est-il permis d’imaginer que
si
le pool Editeuropa surmonte avec succès l’épreuve du feu, celle d’une
158
quoi l’on pourrait opposer que le terme d’Europe,
si
fréquent sous les Carolingiens, disparaît précisément du xie au xive
159
nce l’essentiel de ce qu’il voulait dire, surtout
si
c’est bien plus encore qu’il n’annonçait dans son titre et dans son s
160
e chaque époque. Cette critique apparaît injuste,
si
l’on prend garde au titre et à l’objet même de l’œuvre, qui est de re
161
domine chez lui l’érudition et la documentation —
si
vastes soient-elles — et cherche à saisir par l’intuition et par la s
162
de l’Europe n’est pas terminée, loin de là ». Car
si
l’Europe s’est réduite elle-même par l’extension des autres, qu’elle
163
u’on lui attribue des contenus assez divers. Mais
si
nous négligeons les disputes pédantes, il est facile de définir un se
164
servir du même coup la cause de l’unité mondiale.
Si
réduits que soient encore nos moyens en proportion d’une telle missio
165
essaire avec les autres traditions de culture que
si
elles se présentent au nom de l’Europe entière, sûre de sa vocation,
166
r elle, et disons plus : fait par ses œuvres. Car
si
l’on peut parler du Monde, de l’unité du « genre humain », comme chac
167
, on a discuté les méthodes de l’Éducation, comme
si
les fins de cette Éducation allaient de soi. Et en effet, durant des
168
excessif aboutit à ne plus rien imposer du tout.
Si
un élève déclare qu’il n’a pas envie de faire de l’arithmétique ce ma
169
il leur plaît. L’idée générale est la suivante :
si
un texte est trop difficile, qu’on en choisisse un plus facile, un pl
170
ine jusqu’au refus de la former. Mais précisons :
si
la formation intellectuelle qu’elle offre est de plus en plus médiocr
171
le respect des médiocres et l’honneur aux moyens.
Si
j’avais quoi que ce soit à vous recommander, ce serait d’exiger des m
172
thode appliquée à tous ne peut préparer au mieux,
si
elle réussit, qu’un type humain uniforme, une classe, un genre, une e
173
réussissent à informer et à former des citoyens.
Si
maintenant nous voulons faire l’Europe, c’est-à-dire fédérer nos peup
174
état du Monde au xxe siècle. Tout se passe comme
si
la démocratie n’était qu’un système de gouvernement et de droits indi
175
dividuels isolable de tout contenu concret, comme
si
l’une de nos nations était isolable de l’Europe, et comme si l’Europe
176
nos nations était isolable de l’Europe, et comme
si
l’Europe était isolable du reste du Monde — qui pourtant la met en qu
177
tionaux, vont apparaître beaucoup plus clairement
si
nous regardons ce qui se passe aux USA et dans les pays communistes d
178
mais le pays de son avenir, quelque chose à aimer
si
l’on aime l’aventure. 48. Rapport des délégués polonais à la confé
179
sion, le ton monte, et le commissaire s’écrie : «
Si
vous dites encore un mot, je vous coffre ! » Joseph pense en un éclai
180
nt prêts à prendre fait et cause pour les Alliés,
si
ceux-ci garantissent la libération de la Pologne. De cette mission qu
181
ogie. Je ne voyais pas les gens qu’il fallait, ou
si
je les voyais, je ne m’exprimais pas comme il fallait. Aujourd’hui, j
182
même connu… Retinger se demande, dans ses notes,
si
le rôle qu’il joua dans l’affaire fut aussi important qu’il lui appar
183
? — Parce que vous y avez trop d’ennemis, et que
si
vous ne partez pas de votre propre gré, je me verrai contraint de vou
184
la lutte dans l’armée de Sikorski. D’autre part,
si
l’URSS était attaquée, il importait que la Pologne, soutenue par les
185
décisif dans l’histoire d’une partie de l’Europe
si
importante pour le reste du monde. Je me sens honoré d’en être le tém
186
des denrées et machines dont la Pologne manquait
si
cruellement. Le gouvernement anglais fit preuve d’une exceptionnelle
187
nté) il entreprit l’action européenne qu’il avait
si
longuement méditée et préparée. Nous avons dit plus haut ses première
188
hise également paraissait incroyable : elle était
si
directe, et percutante, que ses victimes n’y voyaient qu’insolence, o
189
dans ce monde-ci, qui ne pardonne pas la modestie
si
elle n’est pas feinte, et n’admire guère que ceux qui ont pris la pei
190
t dans les élites qui les subissent ce que l’on a
si
justement décrit comme un état de névrose, une sorte de schizophrénie
191
s seulement des Relations culturelles nationales,
si
pas nationalistes… b) difficulté (symétrique) de trouver dans les aut
192
cumentation, bibliographies et bibliothèques sont
si
riches que le problème est moins de les multiplier que d’arriver à le
193
res — congrès, colloques, séminaires, etc. — sont
si
nombreuses qu’il devient difficile de trouver assez d’hommes qui aien
194
la fois le meilleur travail et le meilleur repos.
Si
vous êtes ici ce matin, c’est que vraiment vous êtes conscients de l’
195
ller scientifiquement notre problème. Mais quoi !
Si
nous étions des centaines, nous ne pourrions pas même commencer à dia
196
on dit dans un match de football. Il aura réussi,
si
nous constatons dans trois jours que son travail ne fait que commence
197
pouvoirs d’intellectuels. Et personne ne le fera,
si
nous ne le faisons pas. 2° Derrière nos conflits politiques et nos in
198
er les conflits encore plus graves, à long terme.
Si
donc nous voulons contribuer à une meilleure entente politique —· et
199
ela ne saurait être une succession de monologues,
si
éloquents et enflammés soient-ils. Voilà pourquoi nous n’avons pas vo
200
l’Autre, on parle au public, qui n’est personne.
Si
nous voulons un vrai dialogue entre nos cultures, commençons donc nou
201
s. Ceci pourrait mener à des luttes nationalistes
si
l’on transpose la « nation » au plan de la « culture » — à des nation
202
ès bon que ces cultures soient différenciées mais
si
l’on ne veut pas aboutir à des ruptures, comme il y en eut tant entre
203
chnique, et la création de monades nationalistes.
Si
vous êtes d’accord là-dessus, je crois que nous avons dit ce qu’il fa
204
e d’autres ont osé faire sans se demander d’abord
si
c’était à la mode, si cela intéressait le grand public. Certaines man
205
re sans se demander d’abord si c’était à la mode,
si
cela intéressait le grand public. Certaines manières d’expliquer que
206
CEC voici cinq ans, n’a rien pour les décourager.
Si
le pool Editeuropa, après un départ enthousiaste, n’a finalement rien
207
En effet, la variété des publications envisagées,
si
elle correspondait bien à la variété de la production réelle et des b
208
enseignants. Nous écrivions notamment en 1960 :
Si
maintenant nous voulons faire l’Europe, c’est-à-dire fédérer nos peup
209
tions en fait le prix, autant que les compétences
si
variées des orateurs. Le général Claude Clément, rapporteur du colloq
210
nécessités, désormais reconnues, de ce que l’on a
si
justement nommé « la révolution régionale ». ⁂ On ne saurait reproche
211
ions initiales étaient d’ordre culturel, et qui a
si
bien réussi, au surplus, à mettre en évidence les liens entre la cult
212
Les deux phénomènes sont concomitants à mon avis.
Si
vous diminuez l’importance des frontières nationales, ces frontières
213
t pas du tout les mêmes frontières ou extensions,
si
vous dévalorisez ces cadres, vous libérez les diversités. Le phénomèn
214
bien au-delà des milieux où elle était cultivée,
si
je puis dire, autrefois. Les chances augmentant en même temps que les
215
vissait l’homme à la machine. C’est ce que Marx a
si
bien décrit, en son temps, en écrivant que l’ouvrier n’était que « le
216
l’argent et aux devoirs de l’argent, dont parlait
si
justement et si éloquemment Jean Ballard, directeur des Cahiers du Su
217
devoirs de l’argent, dont parlait si justement et
si
éloquemment Jean Ballard, directeur des Cahiers du Sud, c’est à l’éco
218
éographie, ce que je voudrais que l’on m’enseigne
si
j’avais le bonheur de retourner à l’école, et d’être enseigné plutôt
219
s unes des autres par des frontières arbitraires.
Si
ces frontières se dévalorisent (comme celles des Six, ou celles des c
220
x que nous a légués l’antiquité proche-orientale,
si
étroitement mêlée aux origines helléniques et bibliques de la culture
221
déo-chrétienne a conçu la notion de genre humain,
si
longtemps étrangère, voire répugnante, à l’Asie brahmanique ou chinoi
222
aujourd’hui. Et Louis Armand me disait un jour :
si
vous et moi, dans nos années d’études, il y a trente à trente-cinq an
223
parle le physicien, et a fortiori ne saurait pas
si
le rapport entre les conclusions du physicien et la dogmatique de l’É
224
’ajoute que le physicien ne saurait pas davantage
si
sa démarche est conforme ou non à la théologie, et fort probablement
225
ie et l’État, plus que jamais, ont besoin d’elle.
Si
elle est devenue trop petite pour ses tâches immédiates, qu’on l’agra
226
lle en vue, veut-elle former ? Je crains bien que
si
l’on tentait de le déduire d’une observation attentive de nos univers
227
question, et c’est pourquoi sans doute on la pose
si
rarement. Notre enseignement vise-t-il à former des personnes réelles
228
ur étude le meilleur de son temps de méditation.
Si
les Européens voulaient vraiment répondre aux Asiatiques, aux Africai
229
lité des expériences tentées dans cette intention
si
louable ont échoué, et les raisons de ces échecs répétés me paraissen
230
iculières, d’autant plus nous connaissons Dieu. »
Si
je la transpose au domaine moins sublime que j’essaie aujourd’hui d’e
231
solution concrète que nous pourrions préconiser,
si
nous voulons tenter de faire face au problème posé par l’accroissemen
232
-il, les rapports d’experts qui vous sont soumis.
Si
l’on garde à l’esprit la règle d’or de la culture européenne, qui n’e
233
aximum vingt personnes, à l’optimum une douzaine.
Si
quelqu’un désire absolument donner une conférence, le soir, c’est à s
234
je serais heureux de pouvoir étudier et discuter,
si
j’étais jugé digne de participer aux activités de la commune. 1. Les
235
ntes, on les imaginera sans peine. L’introduction
si
désirable dans nos mœurs universitaires d’une année sabbatique de typ
236
evant les cultures orientales, dont on se demande
si
ils ne les tiennent pas, au fond et systématiquement, pour supérieure
237
soumis, et il me semble que chacun à sa manière,
si
différentes que soient ces manières et si opposées qu’elles puissent
238
anière, si différentes que soient ces manières et
si
opposées qu’elles puissent paraître, ces cinq rapports ont une vertu
239
n pourrait se référer en toute certitude ? L’idée
si
répandue dans le tiers-monde de « rattraper » l’Occident a-t-elle un
240
, que toutes les lois de l’économie s’effondrent,
si
justes qu’elles soient localement dans un milieu convenablement condi
241
a vente des autos deviendraient nulles et fausses
si
une région tout entière se convertissait à la croyance des mennonites
242
e ne saurait être évalué, calculé ou prévu, comme
si
tous les hommes étaient pareils et comme si leurs croyances et leurs
243
comme si tous les hommes étaient pareils et comme
si
leurs croyances et leurs options fondamentales devant la vie et la na
244
re ne jouaient qu’un rôle négligeable. En vérité,
si
l’on entend « développer » à l’occidentale un pays de culture différe
245
s, et que le problème que nous allons aborder est
si
vital, si central, et disons-le, si formidable, au sens étymologique
246
le problème que nous allons aborder est si vital,
si
central, et disons-le, si formidable, au sens étymologique du mot, qu
247
s aborder est si vital, si central, et disons-le,
si
formidable, au sens étymologique du mot, que si nous arrivions seulem
248
, si formidable, au sens étymologique du mot, que
si
nous arrivions seulement à le poser avec la clarté et la franchise né
249
et leur paraît à première vue un peu surprenant,
si
ce n’est inquiétant… J’estime donc opportun de poser le problème en t
250
deux réalités. Je voudrais vous montrer comment,
si
elles sont bien comprises, elles convergent et s’appuient mutuellemen
251
, un homme ne peut être tenu pour responsable que
si
l’on peut démontrer qu’il était libre au moment où il a signé tel doc
252
rait se sentir et ne saurait être vraiment libre,
si
ce n’était pour faire quelque chose ou pour refuser de faire quelque
253
nc vers son risque personnel, en fin de compte. ⁂
Si
nous demandons maintenant ce qu’est la culture, nous allons voir que
254
uvre. Mais cet apprentissage ne sera efficace que
si
l’élève est initié à quelques rudiments des techniques artistiques qu
255
une culture n’est pas vivante et n’est pas saine,
si
elle reste l’activité des seuls artistes, savants ou écrivains profes
256
autre, née au même moment, dans le même milieu).
Si
je m’élève contre ces expressions (« respect des peuples », « apports
257
angas, Sutras, textes sacrés et commentaires — et
si
celui qui les lit à haute voix met l’accent sur la mauvaise syllabe,
258
ndaient l’hospitalité. Il leur coupait les jambes
si
elles dépassaient, ou les leur étirait à l’aide de cordes si elles ét
259
passaient, ou les leur étirait à l’aide de cordes
si
elles étaient plus courtes que le lit. Thésée lui ayant fait subir ce
260
is vous donner un avertissement. Le temps presse.
Si
nous devons constituer les États-Unis d’Europe, sous quelque nom que
261
ent importante de notre temps » ? Qui ne voit que
si
l’Europe qu’appelait Winston Churchill n’est pas faite, c’est parce q
262
qui ne pourrait que tuer l’Europe du xxe siècle
si
elle n’est pas surmontée à temps. Origines de l’État-nation La
263
égémonie d’une seule ethnie70. Modèle monstrueux,
si
l’on y réfléchit, mais c’est précisément ce que l’on ne fait pas, par
264
ne constatation des plus paradoxales : c’est que,
si
tous les États-nations unitaires en tant que tels ont été et sont des
265
trop petits et trop grands. Ils sont trop petits
si
on les regarde à l’échelle mondiale. Ils sont trop grands si l’on en
266
egarde à l’échelle mondiale. Ils sont trop grands
si
l’on en juge par leur incapacité d’animer leurs régions, et d’offrir
267
seul, soit pour dominer et absorber les voisins.
Si
l’on veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses fact
268
as particulier à la Bretagne. Mais la crise y est
si
aiguë, la conscience de la crise si vive et l’oppression quasi coloni
269
a crise y est si aiguë, la conscience de la crise
si
vive et l’oppression quasi coloniale de la région si ancienne que Sai
270
vive et l’oppression quasi coloniale de la région
si
ancienne que Saint-Brieuc était l’endroit tout indiqué pour tenir le
271
er trop d’importance. L’État français ne sera pas
si
aisément ébranlé. Son chef le tient très bien en main, et vos excités
272
qui prétendent aujourd’hui se partager le monde.
Si
nous n’en sommes encore qu’à la petite aube de la formation des régio
273
ence de son ou de ses agglomérations principales.
Si
on exagère leur taille, les régions tendent ou bien à se confondre av
274
e leur signification comme unités fonctionnelles.
Si
on les prend trop petites, le nombre et l’importance des fonctions éc
275
e potentiels et de densités. Tout se passe comme
si
l’évolution moderne venait subitement de nous faire sortir de l’ère n
276
main, posant un but nouveau et créant ses moyens.
Si
l’on ne déclare pas ce qu’on veut, il n’est pas très intéressant de c
277
s graphiques, l’homme de la « Galaxie Gutenberg »
si
génialement décrite par McLuhan ne peut vraiment comprendre que ce qu
278
recyclage qui va nous prendre au moins douze ans
si
nous commençons tout de suite. Il nous faut apprendre à penser par pr
279
résente une allégeance mondiale (ce serait pareil
si
j’étais communiste, ou catholique, évidemment). Et je fais partie d’u
280
s communes, et souvent pas de frontières du tout.
Si
l’on exigeait que tout cela soit unifié et uniformisé dans les limite
281
euchâtel », « Suisse » et « francophonie »), mais
si
l’on passe à quatre ensembles, c’est difficile ; il faut recourir à d
282
rritoriales mais sectorielles. b) Puis rechercher
si
les pouvoirs distincts, au terme de cette analyse, appellent ou non l
283
tatiques. Mais ce n’est pas ici notre sujet. 92.
Si
le Languedoc et la Provence parlaient encore généralement leurs langu
284
ance nationale » avec autant de feu que Debré. Et
si
la « Diane française » d’Aragon reste moins efficace que Déroulède, c
285
uerre ! Aujourd’hui, il faut faire une révolution
si
l’on veut « faire l’Europe, non la guerre ». Il faut défaire et dépas
286
esse est l’âge des clichés, pour la grande masse,
si
elle est l’âge du génie pour quelques scientifiques, et de la grande
287
s comprendrez ce que tous les autres au monde ont
si
nettement et rageusement compris tandis que vous vous complaisiez dan
288
xister comme système. (Nul ne l’a jamais défini.)
Si
l’on admet que la droite se définit par le souci de conservation et d
289
e vie qualitatif. Il faudra bien que cela change,
si
l’on veut que la vie continue, mais ce ne sera qu’au prix d’une révol
290
deux-cents curieux. Curieux d’entendre un produit
si
typique de « l’élite ». Si les masses signifient les ouvriers d’usine
291
d’entendre un produit si typique de « l’élite ».
Si
les masses signifient les ouvriers d’usine, elles sont partout minori
292
Les jeunes pensent… disent… refusent… exigent… »
Si
l’on s’en tient aux nombres, les mouvements fédéralistes européens to
293
oit en remplaçant ses termes par leur définition.
Si
le Prolétariat est la classe non possédante, aliénée de ce fait, il c
294
e, qu’est-ce que c’est ? », me disent-ils encore.
Si
vous ne comprenez pas, voyez Mao : sa Révolution « culturelle », vous
295
us voulez donc dépolitiser les problèmes ? » Oui,
si
la politique est le jeu des partis et des États-nations étiquetés de
296
titut du roi qu’il fallait servir.) En revanche,
si
l’on admet avec Aristote que la politique est l’aménagement des relat
297
me et conscience et au plus près de ses intérêts,
si
l’on va faire le saut d’un centre gauche modéré à un centre droit rés
298
ourquoi les libertés locales, le pouvoir régional
si
l’on préfère, non, ce n’est pas un truc électoral, un système plus ou
299
500 dans le Haut-Rhin.106 Rien d’étonnant donc
si
85 à 90 % des parents répondent oui à la question : « Voulez-vous que
300
une guerre ou qu’on la fait. Tout se passe comme
si
les gouvernements comptaient sur la persistance des stéréotypes d’hos
301
entes que l’État est plus totalitaire d’ambition.
Si
la souveraineté de l’État est limitée aux tâches administratives, les
302
u’elle est polyvalente. Et cela n’irait pas mieux
si
on la déplaçait. Car il n’y a pas de bonne frontière nationale, la mo
303
e officielle en 1539 (édit de Villers-Cotterêts).
Si
la France entendait revendiquer la Wallonie, la Suisse romande et le
304
territoires actuels. Quant à la langue allemande,
si
elle devait coïncider avec un État, il faudrait annexer à la Républiq
305
la Slovénie, de la Pologne, des pays baltes et —
si
celle-là subsiste — de la Volga. Les « frontières naturelles » ne son
306
ato-nationales. (Ex. : il ne s’agit pas de savoir
si
« l’Alsace va basculer dans l’orbite économique allemande », mais com
307
t le territoire de cette région universitaire. d)
Si
l’économie fait comprendre la nécessité des régions, et si elle peut
308
omie fait comprendre la nécessité des régions, et
si
elle peut être enseignée le plus concrètement à l’échelon régional d’
309
l’imaginent. Tout s’éclaire et s’ordonne en effet
si
l’on accepte le principe d’une organisation de la société partant des
310
st abonné au gaz, à l’électricité, au téléphone.)
Si
maintenant je transpose en termes politiques mon équation : Europe d
311
forme d’une chaîne de « Sommets », ou d’une route
si
riche en « tournants historiques » qu’elle nous ramène périodiquement
312
perçu, ou bien ont reçu le conseil de faire comme
si
… Il y eut ainsi Montreux 1947, La Haye 1948, Westminster et Lausanne
313
de base de la région. Comment définir une région,
si
ce n’est plus une affaire de pourtour extérieur, un nouveau tracé de
314
stent, et que d’autres se créent à leur exemple :
si
elles attendaient pour exister d’être assurées de l’octroi des moyens
315
les trente ans, de telle sorte qu’elle comptera,
si
cela continue, 7 milliards en 2000, 8000 milliards en 2350, puis troi
316
de décisions drastiques, de sacrifices à imposer
si
l’on veut que notre espèce tout simplement survive. Et alors, la ques
317
, des biens de consommation, et de la pollution.
Si
l’Occident pouvait imposer la politique de réduction simultanée des f
318
e et de droite, et les intrigues dérisoires (mais
si
sérieuses !) de nos ministres qui s’épuisent en « marathons » dont l’
319
aussi peu contestés, aussi écrasants d’évidence,
si
tout pousse à l’union, pourquoi n’est-elle pas faite ? Que personne
320
s jours plus d’anti-Européens qu’il n’en naît. »)
Si
l’Europe n’est pas faite, malgré tout, il doit y avoir à cela une gra
321
aison, un très puissant barrage dans nos esprits,
si
énorme que nous ne le voyons plus. Plus de vingt-cinq ans de luttes f
322
ique belliqueuse, et dès lors baptisés la nation.
Si
l’on veut faire l’Europe, que tout ordonne de faire, il faut défaire
323
rien unir et rien créer. On ne peut rien animer,
si
l’on peut tout bloquer… Si donc on veut unir l’Europe, il faut partir
324
n ne peut rien animer, si l’on peut tout bloquer…
Si
donc on veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que des obst
325
trauss écrivait récemment : « On peut se demander
si
nos sociétés qui deviennent de plus en plus énormes et pareilles les
326
s irrespirable encore que le chauvinisme national
si
elle ne répondait en réalité à une prise de conscience européenne et
327
ouveraineté sans limites, amènent à constater que
si
l’on veut faire l’Europe, il faut dissoudre le cadre stato-national e
328
ou linguistiques, écologiques ou politiques. Mais
si
l’on considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit se dégager
329
participation civique, d’autogestion locale ? 2°
Si
l’on réussit autour de Genève, de Bâle, de Nancy, de Nice, de Lille,
330
res, mais dans le cadre d’un plan continental, ou
si
l’on préfère, d’une concertation continentale. Rien n’empêchera que l
331
canes, d’inefficacité et de guerres. En revanche,
si
plusieurs régions choisissent de conserver ou de renouveler entre ell
332
que je sache, n’a parlé des devoirs de la France,
si
tous ont parlé de ses droits. Personne n’a invoqué la solidarité — po
333
propre à tous les pays, serait-il en passe d’être
si
contesté qu’il faille en faire un point de programme électoral ? De G
334
zur Utopie, Munich, 1969, bon livre au beau titre
si
malencontreusement traduit en français par Réflexions au bord du gouf
335
ux auxquels l’histoire donne entièrement raison :
si
tout ce qu’ils annonçaient nous arrive aujourd’hui, ne serait-ce pas
336
ale. Ce qu’il s’agit de savoir en réalité, c’est
si
le monde de l’Esprit existe ou non pour moi ; si ma sensibilité au sp
337
si le monde de l’Esprit existe ou non pour moi ;
si
ma sensibilité au spirituel est vivante ou non. Et non pas du tout de
338
est vivante ou non. Et non pas du tout de savoir
si
le christianisme (ou « la culture chrétienne libérale », comme le dit
339
seulement, des objets de connaissance, comme l’a
si
bien montré Piaget par ses nombreuses analyses établissant que notre
340
qui n’accepterait qu’on se soucie de la faire que
si
on lui prouvait d’abord qu’elle existe. Celui qui nie toute valeur «
341
de toute connaissance réelle. On a pu se demander
si
la région est un fait de nature ou de culture ? (De géographie ou d’h
342
aturante par opposition à la nature naturée. Mais
si
elle dépend de la volonté humaine, il est décisif pour sa réalisation
343
crise qu’elle a fomentée, et qu’elle entretient.
Si
les Européens ne s’unissent pas, ils seront colonisés d’ici dix ou qu
344
crise. Il faut défaire et dépasser l’État-nation
si
l’on ne veut pas aller irréversiblement vers une guerre atomique. Et
345
tiellement, concrètement, au fait et au prendre :
si
l’homme moderne vit dans l’angoisse parce qu’il sent que « tout lui é
346
s’y sent irrémédiablement perdu. Et il a raison.
Si
l’on veut refaire une communauté humaine (et non pas une termitière)
347
cile d’en déduire un sophisme du gouvernement : —
Si
l’avenir est totalement imprévisible, ne prétendez pas gouverner. Mai
348
nt imprévisible, ne prétendez pas gouverner. Mais
si
l’avenir est entièrement connu, que sert alors de gouverner ? En fait
349
e modifiable. Les dates seules y sont certaines…)
Si
nous ne savions pas cela, il serait superflu d’avoir une politique et
350
rement à cinquante ans du point de départ choisi,
si
nous laissons les choses aller dans leur mouvement selon les lois de
351
bératrice, il n’y a qu’une attitude raisonnable :
si
l’on veut faire mentir ce modèle (comme l’espèrent sans nul doute ses
352
ses auteurs) il faut commencer par y croire. Car
si
on le récuse, on ne fera rien pour échapper à ce qu’il annonce, et il
353
ns à des prédictions qui ne seront « justes » que
si
vous faites (ou laissez faire) dès maintenant tout ce qu’il faut pour
354
hors de nos prises, « parce que c’est nécessaire,
si
ce n’est pas raisonnable » ainsi que l’avouait récemment l’un des pio
355
e Nécessité impersonnelle, qu’on peut se demander
si
les « modèles » que manipulent les futurologistes ne jouent pas un rô
356
après tout, le long terme passe par le court, et
si
le court terme inverse une tendance — comme on va le voir pour la cro
357
la qualité de vie. Si bien qu’on peut se demander
si
le dogme de la croissance industrielle n’est pas devenu sacro-saint d
358
nc dans les rêves du temps. L’orgueil occidental,
si
naïf chez Kipling, annonçait la révolte fatale du tiers-monde et la d
359
ais se déclarait, il y a peu, incapable de dire «
si
nous verrons jamais le jour où il sera possible d’isoler les variable
360
it, la prospective n’aurait plus de raison d’être
si
l’on ne croyait plus à la liberté de l’homme. Elle existe et n’a d’in
361
enir à l’image de tes désirs ! ») ou monitoire («
Si
tu fais cela, prends garde ! Voilà ce qui s’en suivra. ») mais jamais
362
oindre besoin d’autoroutes, on me dit alors : — «
Si
vous stoppez la construction des autoroutes, vous allez créer du chôm
363
e se demander qui a fait la route et pourquoi, et
si
son prix valait vraiment les avantages qu’elle offre à la communauté
364
e certifiée moderne, à toute espèce de tradition,
si
toutefois l’on prétend se tenir à l’avant-garde de son temps. Qu’on m
365
ents. Or ces forces sont religieuses à l’origine,
si
elles ne s’avouent plus que culturelles ou idéologiques de nos jours.
366
eligion et la prolonge en expressions variées, et
si
la culture occidentale diffère essentiellement de toutes les autres,
367
portent jusqu’en Ibérie leur droit communautaire,
si
différent du droit romain. Puis viennent, de Bagdad par l’Afrique, le
368
lles générations de créateurs, d’avant-gardistes.
Si
le jazz a marqué certaines œuvres de Darius Milhaud par exemple, alor
369
vers la société industrielle de demain s’annonce
si
long que les dangers de la croissance illimitée sont encore inconceva
370
et prenne des mesures pour immuniser son peuple,
si
l’on en juge par l’une des directives récentes que « le Grand Timonie
371
voisins et aux « impérialismes internationaux ».
Si
elle s’oppose à l’impérialisme américain, elle conduit à une Républiq
372
ique à dictature militaire résolument socialiste.
Si
elle s’oppose à l’impérialisme soviétique, elle conduit à une Républi
373
es solutions radicales puissent venir d’ailleurs.
Si
les Européens ne parviennent pas à s’unir au-delà de leurs États-nati
374
nstance ? Il n’y a plus qu’à se montrer bonhomme,
si
on le peut… Les volumes de Festschrift ou de mélanges représentent un