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e la collectivité. Le trait distinctif est ici la
spécialisation
dirigée par l’État. L’élève qui a réussi ses épreuves de sortie (aprè
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s, 27 % étant consacrés aux sciences et 67 % à la
spécialisation
. Quelques jours après ses examens finaux, l’étudiant se voit assigner
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nce (dressage social et moral) et vers l’âge mûr (
spécialisation
toujours plus poussée). L’instruction y prend toute la place, aux dép
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ant de la culture générale du chercheur que de sa
spécialisation
exclusive, et sans perdre de vue la nécessité d’intégrer chaque disci
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e la collectivité. Le trait distinctif est ici la
spécialisation
dirigée par l’État. L’élève qui a réussi ses épreuves de sorties (apr
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es, 27 % étant consacré aux sciences et 67 % à la
spécialisation
. Quelques jours après ses examens finaux, l’étudiant se voit assigner
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mation technique. Les Russes sacrifient tout à la
spécialisation
professionnelle, dans le cadre du Plan de production : ils veulent de
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é fondamentale de maintenir un équilibre entre la
spécialisation
et la culture générale. Car une fois de plus, de cet équilibre en ten
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ue. La question était la suivante : est-ce que la
spécialisation
résultant de la technique n’est pas un danger pour la culture, étant
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e la technique apporte beaucoup à la culture ? La
spécialisation
est certainement un danger pour le spécialiste, dans la mesure où cel
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qui donne un sens aux activités humaines. Mais la
spécialisation
technique, il faut bien le signaler, n’est pas moins dangereuse pour
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hnique et pour le développement scientifique, une
spécialisation
trop poussée et fermée s’oppose au progrès même, à l’invention. Il ré
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t découvert cela récemment : après une période de
spécialisation
presque délirante sous Staline, qui les avait amenés à diviser les ét
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s créateurs. Il reste évidemment le danger que la
spécialisation
nécessaire dans beaucoup de branches de la technique ne crée une sort
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e la diversité des langues ne serait autre que la
spécialisation
des métiers et par suite des jargons de métier — spécialisation exigé
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des métiers et par suite des jargons de métier —
spécialisation
exigée par les dimensions mêmes d’un projet qui consistait à dépasser
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ère de brillant vulgarisateur scientifique et une
spécialisation
qui lui vaudrait sans doute le prix Nobel, mais au prix de son ambiti
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me solution concevable consisterait à réfréner la
spécialisation
. Je la tiens également pour illusoire. Certes, on peut soutenir que l
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t pour illusoire. Certes, on peut soutenir que la
spécialisation
du savoir, loin de représenter un progrès, n’est littéralement qu’une
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ue tous les gains partiels, additionnés, dus à la
spécialisation
, ne combleront jamais, et toujours moins. C’est gagner le monde par p
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u prix de son âme. Il n’en reste pas moins que la
spécialisation
dans l’Université ne peut aller qu’en croissant, sous la double press
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c la chercher en avant : accepter le mouvement de
spécialisation
, mais le pousser jusqu’à ce point où l’étude la plus exigeante d’une
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problème posé par l’accroissement babélique de la
spécialisation
. Sur le problème de l’explosion des effectifs universitaires, je n’au