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civilisation occidentale, l’Europe a pour mission
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et impérieuse de susciter la résistance à cette immense offensive ano
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ctobre 1955) M. Molotov rappelle que le Soviet
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de l’URSS a décidé le 5 août 1955 que « l’établissement de relations
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c l’étranger. Ce désir s’est manifesté au Conseil
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de l’URSS, lorsque celui-ci, au cours de sa seconde séance du 9 févri
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à de meilleurs jours ? Nous avons entendu l’appel
suprême
de la plus pure révolution de l’Histoire : le dimanche 4 novembre, so
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les congrès du Parti et promulguées par le Soviet
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et le Conseil des ministres de l’URSS. Quel que soit le degré de fédé
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qu’il cherche aussi l’approbation et la sanction
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de la communauté — même s’il ne doit l’obtenir qu’à titre posthume. N
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t il est exorbitant de considérer comme le devoir
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de l’individu celui qui le lierait à quelque super-État.65 5. Fé
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ire réussi, en tant qu’elle groupe sous une égide
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et arbitrale (supranationale) une pluralité d’États, d’ethnies, de co
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culturelles et sociales. Pluralisme et arbitrage
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(mais non pas dimensions gigantesques) sont, en effet, les notes esse
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s infecté la terre entière. Dernière et peut-être
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raison de faire l’Europe. Le problème de l’Europe aujourd’hui résume
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ase anxieuse que l’unité de la nation est le bien
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, que son indépendance doit rester absolue et son État indivisible, ne
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peu de commentaires. L’État-nation est le bien
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Discours de M. Georges Pompidou à Poitiers, le 25 janvier 1974, po
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de plus fort et de plus exaltant. Voilà l’Europe
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, elle n’ira pas plus haut, peut-être, mais qui serait en mesure d’exi