1
ils sentent que l’esprit manque trop souvent dans
tout
cela. Ils voudraient bien faire quelque chose, mais ne voient ni quoi
2
aboutir à fédérer nos peuples, il faut donc agir
tout
d’abord sur les esprits et sur les cœurs. Le vrai problème est là. Pr
3
ord ; non point aux égoïsmes opposés par nature à
toute
coopération sincère et efficace — c’est tellement évident qu’on l’oub
4
enregistré des réalisations. Nous ne voulions pas
tout
embrasser sur le papier, vivre de plans et de manifestes. (Bien d’aut
5
d’études ou d’échanges, il en est des milliers de
toute
espèce. Nous en appelons aussi aux isolés, à ceux qui refusent l’enga
6
tat. À la limite, on a vu certains États intégrer
toutes
les activités culturelles, le roman, le théâtre, la poésie, les scien
7
u seul poids de leurs mécanismes administratifs.
Toute
notre vigilance doit s’exercer, dès maintenant, contre les risques d’
8
ibérer les échanges, non les organiser Presque
toutes
les misères et entraves dont souffre la vie de l’esprit en Europe se
9
s en échange de certaines libertés essentielles :
tout
cela provient du nationalisme culturel, et tout cela tend, pratiqueme
10
: tout cela provient du nationalisme culturel, et
tout
cela tend, pratiquement, à faire dépendre la vie de l’esprit d’une éc
11
s, des œuvres, et des instruments de travail dans
toute
l’étendue de l’Europe. Toutes nos cultures sont nées d’un fonds commu
12
ents de travail dans toute l’étendue de l’Europe.
Toutes
nos cultures sont nées d’un fonds commun, qu’elles ont progressivemen
13
et leur exploitation, puis leur distribution dans
toute
l’Europe, relèvent avant tout du calcul, supposent des plans. La nais
14
distribution dans toute l’Europe, relèvent avant
tout
du calcul, supposent des plans. La naissance d’un poème, d’une philos
15
s, et dès aujourd’hui de manifester l’Europe unie
tout
comme si elle était faite, et telle qu’elle se fera. c. Rougemont
16
t pas de problème ou plutôt pas de malaise, ou en
tout
cas, le problème des rapports entre ces deux cultures en filiation n’
17
fascine les esprits de la plupart des Européens.
Toute
fascination, comme on sait, résulte de l’action de deux motifs appare
18
e, rapports humains durs et purement utilitaires.
Tout
cela corsé de griefs politiques, tels que « l’impérialisme de Wall St
19
. Quand on s’écrase aux films de Hollywood, quand
toute
une jeunesse s’intoxique de jazz hot, il faut bien constater que c’es
20
endroit de la culture américaine, à tel point que
tout
institut que l’on croit à tort ou raison « soutenu par les Américains
21
er tel ou tel sans avoir l’air de faire pression,
tout
en gardant un contrôle raisonnable. Puis s’étant assuré d’une documen
22
iens et de revues du Continent l’ont reproduit en
tout
ou partie, et commenté dans un sens favorable. Il est clair que le pr
23
que européenne (octobre 1952)f g 1. Je poserai
tout
d’abord une question très directe : Pourquoi parler de culture dans u
24
nne non encore ratifiée par les parlements : — et
tout
cela donne de passionnants problèmes d’arithmétique électorale pour c
25
alité »… Si l’Europe n’est que cela, admettons en
toute
sobriété qu’il n’y a guère de raisons de perdre son temps dans une co
26
t, et les problèmes électoraux qui en résultent :
tout
cela n’est que résultats ou contrecoups épisodiques. L’Europe, c’est
27
ltats ou contrecoups épisodiques. L’Europe, c’est
tout
d’abord ce qui a permis et permet seul encore ces inventions techniqu
28
udes de l’esprit, qui est la réalité créatrice de
tout
le reste. Négliger la culture, la tenir pour un luxe, serait agir à l
29
ces deux mots également privés de sens pour lui.
Toute
propagande européenne digne du nom doit partir de ces évidences. 4. M
30
arée de la culture, force principale de l’Europe.
Tout
le problème européen se ramène donc à celui de l’accès des masses à l
31
noyau de leur fédération. Mais il faut les aider
tout
d’abord à survivre (c’est une question de budgets locaux, non nationa
32
ait appeler le stade artisanal, choisissant parmi
toutes
les tâches possibles et imaginables celles-là seules qui nous paraiss
33
maintenant le bilan de notre action depuis un an.
Tout
d’abord le passif : nos échecs, et nos manques à gagner, si je puis d
34
i. Mais nous constatons aujourd’hui qu’en réalité
tout
reste à faire. Notre service d’articles de revues, Europa Features, a
35
ifficultés normales, les à-coups prévisibles dans
toute
action de ce genre. Mais il y a plus. Les obstacles les plus sérieux
36
ats, en a retenu le bénéfice moral, et l’on verra
tout
à l’heure que la moitié seulement de notre programme est en voie d’ex
37
sique, qui groupe à deux ou trois exceptions près
toutes
les grandes manifestations de ce genre en Europe, nous ne pouvons que
38
gences de presse associées. Vous pourrez en juger
tout
à l’heure. Les motifs de ces succès sont simples et j’en dirai trois
39
ntes séries de publications. Comment éviter, dans
tout
cela, le danger évident de la dispersion de nos actions spécialisées
40
nt de la dispersion de nos actions spécialisées ?
Toute
notre insistance portera sur la coordination des quelque 18 activités
41
’étude. Il s’agit en principe que chacune serve à
toutes
les autres, et demande aux autres des services, par le moyen de ce cl
42
e. À ce titre, elle mérite un examen, que presque
toutes
les revues ont négligé de faire, en vertu de la curieuse indifférence
43
de culture », qui savent mieux de quoi il s’agit,
tout
en doutant parfois qu’il s’agisse vraiment d’eux ; mais aussi chez le
44
ur chef. Il doit y avoir un vice constitutif dans
toute
l’affaire. Et peut-être facile à trouver. Car en somme, qu’est-ce que
45
qu’ainsi l’on servira la paix. Or seule une aide
toute
désintéressée, n’ayant en vue que la qualité des œuvres d’art, de lit
46
s reproductions d’œuvres d’art, en couleurs. Mais
tout
cela, et cent autres choses possibles et imaginables, supposerait que
47
op vaste. Une organisation culturelle qui survole
toutes
les civilisations de la planète ne peut se donner qu’un but très vagu
48
et de prise de contact pour les foyers locaux de
toute
espèce : leur autonomie concrète se trouve ainsi mieux soulignée, en
49
ussi pour préserver les entreprises de culture de
toute
ingérence politique. 2. Sur la base des initiatives émanant des intér
50
s résistances contre lesquelles il s’arc-boute de
toutes
ses forces. Sa poussée croît à la mesure de la contre-poussée qu’il p
51
tés corps à corps, presque immobiles, rassemblent
toutes
leurs énergies… Mais laissons ces images et voyons le concret de notr
52
rmés par une série de faits patents, contraires à
toutes
leurs prévisions : — la CECA est en place, commence à fonctionner ; —
53
oyant l’élection directe d’un Parlement européen.
Tout
cela résulte d’une longue préparation. Mais aux yeux de l’opinion pub
54
préparation. Mais aux yeux de l’opinion publique,
tout
cela vient de se produire en quelques mois, à partir de l’automne der
55
ée en masse. Il se peut toutefois qu’elle y rêve.
Toute
tentative de s’organiser comme force politique cohérente lui serait f
56
u mouvement vers l’intégration. Il en résulte que
toute
détente à l’Est détendrait ce ressort. D’où, paraît-il, crise de l’id
57
paix. Ce que l’on peut observer c’est qu’il est,
tout
d’abord, le fait des adversaires, chez nous, de notre union, puisqu’i
58
intenant la Russie nous rassure, il est clair que
tout
est changé. Dès l’instant que nous cessons d’avoir peur, le fédéralis
59
sourires du Kremlin sont peut-être la preuve que
tout
va changer en Russie : ils ne changent rien à ces faits. Quand la Rus
60
lleure amie, quand les États-Unis renonceraient à
tout
ce qui rend leur aide suspecte aux yeux de certains, quand la paix en
61
rayonnement de leur culture, et en conséquence de
tout
cela, leur indépendance. Personne n’ayant pu ni même prétendre prouve
62
, d’une Renaissance offerte par l’Europe au monde
tout
entier. k. Rougemont Denis de, « Situation de l’Europe en avril 1
63
Aller et retour (avril 1953)l Parmi
toutes
les raisons de faire l’Europe, économiques, militaires, culturelles,
64
time, leur indépendance réelle. D’où vient, après
tout
, la puissance, non moins redoutée que sollicitée, des USA ? Leur nom
65
arché commun » qui est la condition nécessaire de
toute
existence autonome dans notre monde du xxe siècle. On sait l’histoir
66
L’Europe, pour le malheur des trois autres, les a
toutes
, à des degrés divers, soumises à son empire par ses armes et ses négo
67
stème américain qui soit au-dessus du contrôle de
toute
force ou de toute influence européenne, et qui leur permette de dicte
68
i soit au-dessus du contrôle de toute force ou de
toute
influence européenne, et qui leur permette de dicter les termes des r
69
d de vue le problème européen, qu’elle commençait
tout
juste à distinguer. Depuis deux mois, hors des milieux fédéralistes m
70
. Si chaque nation pouvait surmonter à elle seule
toutes
ses difficultés, pourquoi parlerait-on d’unir l’Europe ? Trop de gens
71
rêts bien ou mal compris de leurs électeurs, mais
tout
ce qui fait pour nous le sens même de la vie. L’Europe vaut plus q
72
t, ils voudraient tous instituer l’Europe unie, à
tout
prix et sans délai. Cela peut se démontrer, et on l’a souvent fait. E
73
issés de barbelés douaniers. Cependant, l’on fait
tout
pour qu’ils restent ainsi. Il faut donc croire que les Européens sont
74
ur immérité en la traitant de byzantine. Elle est
tout
simplement sectaire, bornée, villageoise, ignorante, inefficace. C’es
75
e ; une Espagne qui refuse les droits de l’homme,
tout
en adhérant cyniquement à l’Unesco ; une Angleterre qui se croit enco
76
ècle, et fait défaut. Comment faire l’Europe avec
tout
cela ? Pourtant, si nous ne la faisons pas, l’Amérique nous laissera
77
n’est pas la somme des Européens réels. Elle est
tout
à fait autre chose. Je ne fais pas là du paradoxe. Chacun sent que le
78
du paradoxe. Chacun sent que le Couronnement est
tout
à fait autre chose que la somme des Anglais. L’Europe est une culture
79
ns à cette éducation. « Il y a cet immense avenir
tout
neuf devant nous, qui nous attend et qui a besoin de nous, tant pis p
80
cent jamais, ils se déplacent les uns les autres,
tout
au plus. Il y a cinq ans, avant le congrès de La Haye, quand un journ
81
crises nationales, les élections ou les traités :
tout
se suspend, tout se trouve suspendu à la question européenne. Des min
82
, les élections ou les traités : tout se suspend,
tout
se trouve suspendu à la question européenne. Des ministres glissent d
83
t leur dire, voilà ce qu’ils doivent comprendre à
tout
prix et in extremis. Ils sont en train de démissionner. Et de quoi ?
84
n’importe quelle forme d’initiative occidentale,
tout
concourt à rendre l’Europe incapable même de tomber, étant trop bas.
85
Europe incapable même de tomber, étant trop bas.
Tout
au long de l’histoire du monde, la décadence des empires et des régim
86
s lui serons livrés par surcroît. Presque rien de
tout
cela n’est encore fatal ; mais tout peut le devenir en quelques mois
87
esque rien de tout cela n’est encore fatal ; mais
tout
peut le devenir en quelques mois : un peu plus d’engourdissement de l
88
yen. La seule question est de savoir si ce moyen,
tout
imparfait soit-il, peut servir à cette fin qui, elle, demeure indiscu
89
Projet, ce serait se condamner soit à l’échec de
tout
contre-projet devant vos parlements, soit à revenir après de longs dé
90
l’Histoire à l’unanimité des exemples connus. De
toute
la force de ses traditions, mariant la liberté et l’efficacité, elle
91
ble lorsqu’elle aura regroupé l’une après l’autre
toutes
les nations à l’ouest du rideau de fer, attirant dès lors irrésistibl
92
comme le voulait Napoléon, s’y prêtera mieux que
tout
perfectionnisme et que les compromis les plus subtils. 7. Pourvu que
93
vent être encourus. Les refuser, pourtant, serait
tout
perdre, à coup sûr et à bref délai. On compare volontiers notre Europ
94
our mission de donner le coup de gong du départ à
toute
l’action européenne. Il avait esquissé des plans et des programmes em
95
uinze n’est qu’une étape vers l’union de l’Europe
tout
entière. Or, ce rassemblement par-dessus le rideau de fer qui nous sé
96
t à la seconde tâche, pour être menée à bien avec
toute
l’ampleur nécessaire, elle suppose l’appui d’un groupe de personnalit
97
ite », ses chances et sa mission dans un monde où
tout
change. o. Rougemont Denis de, « Perspectives du CEC », Bulletin
98
que et peut-être morale. Et certes, nous perdrons
tout
cela, tout ce qui fait le sens même de nos vies, si nous persistons à
99
-être morale. Et certes, nous perdrons tout cela,
tout
ce qui fait le sens même de nos vies, si nous persistons à demeurer u
100
cantons désunis. Mais au contraire, nous pouvons
tout
sauver par une union qui ferait de l’Europe, dans la réalité vivante,
101
l’Europe pour se sauver, pour rejoindre un salut
tout
proche et comme à portée de main ? Il ne lui manque peut-être qu’une
102
éveil. Telle paraît donc la condition première de
toute
action concrète et raisonnable en faveur de l’union, notre salut proc
103
roupe de six Sages, dont la composition me paraît
tout
à fait remarquable4. L’on y trouvait en effet côte à côte des hommes
104
ugen Kogon. Il conclut à la nécessité d’instaurer
tout
d’abord une union politique, condition préalable à toute restauration
105
’abord une union politique, condition préalable à
toute
restauration des cadres d’une culture nouvelle et des bases d’un lang
106
iqué, « donné » au monde entier, et cette liqueur
tout
d’abord enivrante est bientôt devenue poison. C’est à nous qu’il appa
107
le Centre a justement pour raison d’être de poser
tout
d’abord, puis d’étudier, et dans la mesure des moyens qu’on lui donne
108
pour la prendre au sérieux. C — Vous disiez
tout
à l’heure : « un organisme comme le Centre ». Est-ce donc qu’il en ex
109
fécondes. Certes le CEC est loin d’avoir exploité
toutes
ces possibilités. Nous nous sentons encore, après quatre ans, au débu
110
Alliance eurasiatique, cela saute aux yeux. Après
tout
l’Europe est-elle autre chose qu’un cap de l’Asie ? Elle retrouverait
111
-fondé des efforts d’union régionale de l’Europe.
Tout
concourt donc à convaincre les hommes de bonne foi que la fédération
112
ève, ou l’Europe humiliée Deux mois plus tard,
tout
est changé. L’Occident s’est laissé entraîner dans une « Conférence a
113
ous détourner du problème préalable qui reste, de
toute
évidence, l’union de l’Europe, condition de sa force. (Notre opinion
114
e vise au cœur : elle se concentre sur la France,
tout
près de ratifier la CED, mais dont le sang coule en Indochine. La Con
115
qui impose son angle de vision. Pendant des mois,
toute
l’attention du monde va se concentrer sur le théâtre d’une bataille o
116
Diên Biên Phu, la radio de Moscou proclamait dans
toutes
les langues : « La France vient de perdre ses dernières divisions act
117
quête par la force, et « provocation belliciste »
toute
tentative de résistance à son emprise. Annexer l’Indochine à l’empire
118
eut que les décisions vitales du pays dont dépend
toute
l’union de l’Europe, se trouvent dépendre elles-mêmes d’une trentaine
119
sses une puissance qui les tienne en respect. (Et
tout
le Sud-Est de l’Asie devrait comprendre que son élan irrépressible ve
120
ommunauté politique et son élargissement rapide à
toute
l’Europe. Ainsi le sort de 330 millions d’Européens, et au-delà d’eux
121
de 330 millions d’Européens, et au-delà d’eux de
toute
la civilisation occidentale, se trouve dépendre techniquement de 20 o
122
mmensité du destin qu’ils peuvent faire basculer.
Toute
discussion d’alinéas, de « préalables », et autres « garanties » récl
123
ndant près d’un demi-siècle un équilibre malaisé.
Toute
tentative de révision du Pacte fédéral, comme celle de 1832, se voyai
124
e (octobre-novembre 1954)t Rien n’est perdu,
tout
reste à faire Deux événements politiques ont absorbé l’attention d
125
sumé : rien n’est perdu, mais rien n’est fait. Et
tout
ce qui vient de se passer prouve une fois de plus que l’éducation eur
126
ont gagné contre la CED. Où était l’illusion dans
tout
cela ? Nous pouvons le voir aujourd’hui : elle consistait à croire qu
127
les militants européens croyaient avoir expliqué
tout
cela à l’opinion et aux parlementaires. Illusion profonde, comme on v
128
la carence d’une véritable propagande européenne.
Tout
au plus peut-il en étudier et formuler les thèmes les plus efficaces.
129
ormuler les thèmes les plus efficaces. Mais avant
toute
propagande massive, une préparation des esprits en profondeur reste i
130
: l’anti-Europe a joué là-dessus. De notre côté,
tout
reste à faire, ou presque… Et maintenant, comment aller plus loin, av
131
Fondation européenne et « Liens avec l’Europe »,
tout
comme les activités déjà connues, peuvent toutes être rangées sous la
132
», tout comme les activités déjà connues, peuvent
toutes
être rangées sous la rubrique générale d’éducation européenne. Chacun
133
enser, car j’entends déjà ce qu’ils me disent : «
Tout
cela est très joli. Tout cela ne fera certes aucun mal, fera même du
134
ce qu’ils me disent : « Tout cela est très joli.
Tout
cela ne fera certes aucun mal, fera même du bien dans l’ensemble — si
135
t qu’elle n’éclatera dans les faits qu’au jour où
tout
sera mûr pour sa naissance. Préparer cette maturation ; créer ses con
136
seaux : ceux-ci construisent leur nid en un jour,
toutes
affaires cessantes. t. Rougemont Denis de, « Éducation européenne »
137
erche dont je voudrais vous parler est en réalité
tout
autre chose. C’est une passion. Et cela revient à dire qu’elle ne peu
138
nt beaucoup. Elle avait faim. Ils lui apportèrent
tout
ce qu’ils pouvaient trouver, elle mangea tout, et dit qu’elle avait e
139
ent tout ce qu’ils pouvaient trouver, elle mangea
tout
, et dit qu’elle avait encore faim. N’ayant plus rien à lui donner, il
140
des quantités énormes de nourriture, elle mangea
tout
, et dit qu’elle avait encore faim, aussi grand-faim qu’avant et encor
141
: J’ai faim. Ils lui dirent : Nous t’avons donné
toute
la nourriture du pays. Elle dit : Quand vous m’aurez donné cent fois
142
eux Dieu ! Cette légende marque le but extrême de
toute
la recherche des hommes. La Baleine voulait l’absolu, le Tout, la rép
143
erche des hommes. La Baleine voulait l’absolu, le
Tout
, la réponse globale et définitive. Elle voulait quelque chose qui fût
144
ve. Elle voulait quelque chose qui fût au-delà de
toute
réponse partielle, précise, utile : au-delà de tout ce qu’on peut avo
145
te réponse partielle, précise, utile : au-delà de
tout
ce qu’on peut avoir ou même savoir : au-delà même de notre angoisse f
146
grands mystiques vont ainsi droit au but, brûlant
toutes
les étapes de la recherche. Quelques-uns des plus grands savants, un
147
ar l’intelligence mathématique, non par leur être
tout
entier. Et le reste des hommes s’arrête en chemin, plus ou moins loin
148
Leurs prêtres et leurs princes avaient réponse à
tout
. Et de même aujourd’hui, la Russie soviétique offre ou impose à l’hom
149
e problèmes que nos libres démocraties. (C’est là
tout
le secret du succès provisoire des régimes dits totalitaires : ils of
150
t l’histoire des sciences. Elle lui fait voir que
toutes
les « vérités » qu’établissent les écoles successives sont relatives
151
a pratique d’une remise en question permanente de
tout
, d’une insatisfaction sans fin, d’une inquiétude créatrice de désordr
152
mais créatrice aussi de liberté, — donc créatrice
tout
court, en fin de compte. Incertitude et insatisfaction, contradiction
153
esse et de ruine, semble-t-il. Et pourtant, c’est
tout
cela qui a fait l’Europe. Et cette Europe a dominé le monde, non poin
154
onde, non point malgré tout cela, mais à cause de
tout
cela ! C’est une curiosité inquiète et insatiable qui a poussé les na
155
même époque. Et voici, à partir de ces pionniers,
tout
le développement des sciences chimiques, physiques et mathématiques,
156
dront l’essentiel de sa vie ? Problème immense et
tout
nouveau, qui viendra se substituer aux problèmes économiques et socia
157
imple « cap de l’Asie » comme on sait, de dominer
toute
la Planète. C’est la technique et son progrès constant qui doit maint
158
recherche pure. Et celle-ci dépend à son tour de
tout
l’ensemble culturel et spirituel de notre civilisation. Rien ne serai
159
ure en général et la technique. Je vous ai montré
tout
à l’heure la technique débouchant dans la culture des masses. En reva
160
homme tire sa puissance de la turbine, mais après
tout
ce n’est pas lui qui l’inventa. Qui donc ? J’ouvris une encyclopédie,
161
dance politique, économique, et par suite morale.
Tout
ce qui fait le sens même de nos vies. Le dilemme En vérité, l’E
162
vies. Le dilemme En vérité, l’Europe perdra
tout
cela, si elle persiste dans sa division en une vingtaine de petits Ét
163
éen lors du congrès de La Haye en 1948 nous amène
tout
près des résultats que celui-ci s’était proposé, les oppositions se r
164
comité, ni un mouvement de plus. Mais d’abord, et
tout
simplement, une amitié européenne. Un réseau d’influences très divers
165
besoin est certes d’ordre spirituel d’abord, mais
toutes
les autres en découlent, quand elle est là, et qu’elle est vraie. Il
166
os sacrifices personnels. L’Europe ne se fera pas
toute
seule. Elle ne sera pas créée par de discours et adjurations passionn
167
ment une espèce de court-circuit mondial, brûlant
tout
, les deux pôles et l’entre-deux. Si le contraire de la guerre était l
168
secret explique pourquoi. Citons ici les mémoires
tout
récents de l’ambassadeur Quaroni12. Dans un train roulant vers Moscou
169
is fauché. Voilà de l’espionnage. » L’Occident a
tout
à gagner à faire connaître aux Russes « ce qui existe ». Et la propos
170
culaire du président Eisenhower — « photographiez
toutes
nos installations ! » — doit trouver son équivalent sur le plan de la
171
r le plan de la culture et de la vie quotidienne.
Tout
est public chez nous, tout est ouvert. Venez donc voir ! mais laissez
172
de la vie quotidienne. Tout est public chez nous,
tout
est ouvert. Venez donc voir ! mais laissez-nous regarder ce qui se pa
173
isissons l’occasion d’appliquer nos principes, en
toute
confiance. N’espérons pas tout de suite une liberté totale d’aller p
174
vision européenne, dépassant les intérêts locaux
tout
en les servant. L’idée initiale des promoteurs de l’association était
175
ohérente et unique de la musique européenne, dans
toute
la richesse de ses diversités régionales et historiques, mais aussi d
176
rsités régionales et historiques, mais aussi dans
toute
la grandeur de son unité fondamentale d’inspiration. Mais l’idéal ne
177
a pris une série de décisions pratiques, tendant
toutes
à manifester l’esprit de coopération européenne qui l’anime, en même
178
Pourquoi nous persévérons (décembre 1955)ab
Toute
la presse occidentale a parlé des « 17 niets de Molotov » à Genève. L
179
de l’Ouest en particulier — devrait s’abstenir de
toute
initiative dans le domaine culturel, du seul fait que les Soviétiques
180
d’artistes soviétiques, et nous fait un devoir de
tout
mettre en œuvre, avec une patience inlassable, pour manifester notre
181
d souverain. Pour Daniel Defoe, qui écrit sur lui
toute
une étude, « il est le self-made-man modèle, un Robinson couronné, do
182
ue le premier. La Russie a besoin de l’Occident ;
tout
en s’assurant de ce côté certaines acquisitions territoriales, elle d
183
vants, d’érudits, d’ingénieurs, de techniciens de
tout
poil, d’architectes, de peintres, de musiciens, de chanteurs et de da
184
lemagne. L’influence française, puissante entre
toutes
, au xviii e siècle, dans tous les pays d’Europe, domina entièrement l
185
re l’Occident, mais contre les valeurs communes à
toutes
les cultures nationales de l’Europe et qui précisément par là garanti
186
aissance russe (d’Alexandre Ier à Nicolas II)
Tout
ce qui a été créé en Russie depuis Pouchkine relève tant de lui que d
187
ure russe, de Lermontov et Gogol à nos jours, est
tout
entière issue de la révolution spirituelle déclenchée par le romantis
188
itage théologique de la chrétienté orientale. Or,
tout
cela n’est pas dû à une simple imitation, mais à la découverte d’une
189
s que l’idée russe, sera peut-être la synthèse de
toutes
les idées développées par l’Europe. » Sa dernière espérance, Dostoïev
190
grand débat qui dominera la culture russe pendant
tout
le xix e siècle sera celui des occidentalistes et des slavophiles : o
191
proposaient une interprétation du destin russe en
tout
point différente de celle dont Pétersbourg et l’Empire semblaient avo
192
tar des romantiques allemands (la « slavophilie »
tout
entière, en tant que système d’idées, est d’origine nettement et excl
193
e, très intransigeante, et groupant des hommes de
toutes
les classes (nobles cultivés, au début, puis fils de prêtres, petits
194
tifique, sujette à la critique, hypothèse, ou, en
tout
cas, vérité relative et partielle, sans prétention à l’universalité,
195
à la révélation religieuse. Les Russes se donnent
tout
entiers, la réserve ou le criticisme sceptique leur est une attitude
196
l’Occident que cette intelligentsia va emprunter
toutes
les idées sans exception (Weidlé) dont se nourrira la révolution russ
197
sformera en les assimilant. Elle les purifiera de
tout
libéralisme, les poussera à leurs conséquences extrêmes (nihilisme),
198
on universelle du monde par laquelle on réponde à
toutes
les questions… » Et il ajoute : La science — c’est-à-dire les scienc
199
é, et qui s’exprime par l’éreintement féroce dans
toutes
les feuilles et revues « progressistes » (les autres, d’un commun acc
200
tes gens), ou par un silence obstiné à l’égard de
toutes
les œuvres et de tous les écrivains qui ne veulent point payer un tri
201
ès librement expérimentales dans les arts. Durant
toute
cette époque, le libre-échange des influences entre la Russie et les
202
r la Russie et l’Europe perdaient de plus en plus
toute
acuité. On voyait les différences, mais on ne les croyait pas irréduc
203
it ». D’où les propositions suivantes : 1. « …que
toute
censure soit progressivement supprimée. » 2. « …prévoir, sur une base
204
res d’information dans les capitales respectives…
Tout
citoyen devrait y avoir librement accès. » 3. Publication et distribu
205
l est également facile de constater à quel point…
tout
le travail de notre gouvernement (est) imprégné du souci du bien-être
206
et russe. Ce projet très court parle de supprimer
toute
discrimination dans les échanges commerciaux ; pour la culture, il pr
207
érieur. Ces sortes d’affirmations sont dénuées de
tout
fondement… Toutefois, nous ne cachons pas que l’Union soviétique n’ac
208
er une combinaison arbitraire des deux parce que,
tout
simplement, elle arrange le gouvernement soviétique. (16 novembre)
209
permis qu’à de petits groupes sélectionnés. Après
tout
, ceci n’est qu’une mauvaise parodie du Moyen Âge. Je suis convaincu q
210
e savoir et de voir quelque chose de nos peuples.
Toute
la méfiance est au sommet. Toute l’amitié est en bas, dans le peuple.
211
de nos peuples. Toute la méfiance est au sommet.
Toute
l’amitié est en bas, dans le peuple. M. Pinay (14 novembre) : En fa
212
tes, enfin notre désir et notre volonté de paix :
tout
nous porterait à proposer aux Soviétiques, et même à revendiquer comm
213
ires soient-elles. Nous éliminerons par principe
toutes
les propositions qui pourraient contenir un piège politique ou cacher
214
renoncer au brouillage des broadcasts, supprimer
toute
censure, rétablir la vente libre des journaux. Nous irons plus loin,
215
emandes normales et justes : que cela soit dit en
toute
clarté. Mais nous voyons aussi qu’il est hors de question qu’elles pu
216
S : rien de tel n’existe chez eux, officiellement
tout
au moins. Il faut donc trouver autre chose, imaginer d’autres formule
217
re possible. ⁂ Théoriquement, il peut sembler que
toute
espèce de dialogue réel soit exclue par de telles données de fait. La
218
es exemples, ces propositions de départ, qui sont
toutes
susceptibles de modifications et de mises au point éventuelles : il s
219
urope occidentale (pour une première rencontre en
tout
cas). Participants : Six ou sept écrivains de chaque côté, les Europ
220
elle souhaiterait traiter elle-même, soit huit en
tout
. Après élimination des sujets jugés inopportuns par l’une ou l’autre
221
ous tenons à ce dialogue. Répondons par avance en
toute
franchise. Si anodins que soient peut-être les sujets que les deux pa
222
permettrait des contacts humains directs, loin de
toute
publicité et par suite libres de toute démagogie obligée ; parce qu’i
223
s, loin de toute publicité et par suite libres de
toute
démagogie obligée ; parce qu’il donnerait aux uns et aux autres l’occ
224
ns soviétiques d’échanges culturels sont vides de
tout
contenu concret, et de toute intention sincère d’aboutir à rien de sé
225
lturels sont vides de tout contenu concret, et de
toute
intention sincère d’aboutir à rien de sérieux. Dans ce cas, les intel
226
it alors dans la guerre froide, qui est la guerre
tout
court sur le plan de la culture. Nous avons toutes les raisons de nou
227
tout court sur le plan de la culture. Nous avons
toutes
les raisons de nous refuser avec énergie à cette éventualité. Nous n’
228
t choisi, à ce but-là précisément, et non point à
tout
autre chose qu’on n’aurait pas prévu ni souhaité. Il se peut que l’ap
229
contraire, elle nourrit l’ambition de les servir
toutes
. Nous semons, que d’autres récoltent ! L’essentiel est que l’Europe n
230
s leur appui réclame en effet la collaboration de
toutes
les forces de bonne volonté disponibles en Europe. Il est trop clair
231
de décembre 1955, elles n’ont pas été brusques du
tout
. Nous attendrons donc, comme prévu. Du côté européen, en revanche, le
232
isée jusqu’ici. Imprimée aux États-Unis, libre de
toute
censure, elle tire à 50 000 exemplaires distribués au public par les
233
elques-uns des problèmes concrets que rencontrera
toute
tentative « d’éducation pour l’Europe ». L’essentiel était pour nous
234
’imaginer que l’École actuelle aurait existé « de
tout
temps » et qu’elle suffit à l’éducation des jeunes, alors qu’elle n’a
235
ges. Éduquer l’homme, dans tous les temps et dans
toutes
les cultures connues, a toujours consisté en deux efforts conjoints :
236
es autonomes. Un exemple très simple concrétisera
tout
cela. On connaît le rôle de la danse dans la culture hindoue traditio
237
es gestes rituels symbolisant l’action d’un dieu.
Toute
variation individuelle, trahissant le tempérament ou la personnalité
238
» rendue publique, gratuite et obligatoire. Dans
toutes
les autres civilisations, la transmission de ces connaissances se tro
239
la manne d’un savoir neutre, objectif, détaché de
tout
contexte religieux, de tout prestige sacré, est distribuée à n’import
240
objectif, détaché de tout contexte religieux, de
tout
prestige sacré, est distribuée à n’importe qui, sans autres graduatio
241
ectuel excessif aboutit à ne plus rien imposer du
tout
. Si un élève déclare qu’il n’a pas envie de faire de l’arithmétique c
242
ien qu’en réalité technocratique, entend éliminer
tout
individualisme et ne respecter que les droits de la collectivité. Le
243
mérite le nom de personne, et qui reste le but de
toute
éducation non seulement en Europe mais pour l’Europe. Former des r
244
énature et les rend illusoires. Il en résulte que
toute
éducation pour la liberté manquera son but si elle n’est pas en même
245
gent de l’époque est de former des responsables. (
Tout
en gardant bien dans l’esprit que cette formation ne peut réussir que
246
bien y faire ? », dit-il, quand il a constaté que
tout
va mal, que la bombe H, le conflit Est-Ouest, la conjoncture économiq
247
sa prospérité et sa vie même… Et il est vrai que
toutes
ces choses — réelles ou mythiques d’ailleurs — sont pour lui autant d
248
problèmes nouveaux, qui lui échappent d’ailleurs
tout
autant qu’à son électeur de hasard ou de tradition périmée. Voilà not
249
s leur donnent une explication « infaillible » de
tout
ce qui se passe. Conception fausse, explication démentie par les fait
250
ividu. Mais le mouvement inverse, de la partie au
tout
, n’est pas moins nécessaire et doit être opéré en même temps : c’est
251
sort et celui de ses voisins dépendent du sort de
tout
l’ensemble européen, au sein duquel ces forces et intérêts, ces struc
252
ion toujours plus poussée). L’instruction y prend
toute
la place, aux dépens de l’éducation. Il convient donc de se tourner v
253
senter, au jour J, des plans préparés sur mesure.
Tout
cela, c’est la part invisible et souvent décisive de l’action. Quelle
254
s sur la vie de la culture en Europe ; et dans un
tout
autre domaine, ouvrant l’Europe vers le reste du monde, organisation
255
e ceux de nos projets qui, déjà, ont été conduits
tout
près de la ligne de départ… Que les résultats obtenus puissent semble
256
péenne » et l’informer — vaut infiniment plus que
tout
ce qu’on vient de décrire. L’Europe ne sera pas « faite » et sauvée p
257
des plans, mais par des hommes qui la voudront de
toute
leur âme. Notre effort principal reste de les trouver, et au besoin d
258
reste de les trouver, et au besoin de les former.
Tout
se ramène donc, une fois de plus, au problème de l’éducation. C’est v
259
oriente notre effort principal, et que convergent
tout
naturellement l’ensemble assez varié de nos activités. aw. Rougemo
260
des guildes et clubs du livre. Encore qu’il dise
tout
l’essentiel dans le peu d’espace réservé aux nouvelles de ce genre, c
261
ter : modifier son lecteur, brusquer ses préjugés
tout
en le séduisant. On voudrait citer vingt passages d’une malice percut
262
n : le désir d’occuper intelligemment les loisirs
tout
en suppléant à l’éducation générale ou pratique que l’école ne peut p
263
niques et des structures a fait échouer jusqu’ici
toutes
les tentatives de coopération internationale (et même nationale) dans
264
tuts. Buts généraux : aider les organisations de
tout
type à élever leur niveau matériel et à améliorer leurs méthodes ; pr
265
e et voyant les plaques dont elle s’orne, portant
toutes
l’adjectif « européen » en lettres d’or sur un fond vert, si cet homm
266
homme. Nous savons assez bien ce qu’il voudrait :
toutes
les réponses en quelques pages. Quelque chose qui soit à la fois docu
267
ise, voici la solution : jugez. ⁂ L’ouvrage était
tout
près de sa mise au point finale lorsque la catastrophe « qui n’a de n
268
e, et tout de suite. Nous le devons à notre idéal
tout
autant qu’à nos intérêts, nous le devons à nos fils comme à nos pères
269
nos fils comme à nos pères, nous le devons avant
tout
, désormais, à nos frères asservis de l’Est, à tous ceux qui sont mort
270
e soutenu par le groupe de Bandung qui est l’Asie
tout
entière et une partie de l’Afrique, l’URSS nous menaçant de détruire
271
s États-Unis eux-mêmes (pendant quelques semaines
tout
au moins) dont les intérêts se trouvaient diverger des nôtres au Moye
272
e plus fort et plus vivant au cœur des hommes que
toutes
les doctrines qu’on lui oppose, même appuyées par les moyens de persu
273
Le programme de notre institution tient presque
tout
entier dans ces deux paragraphes. Notre but général reste de faire l’
274
t fait, ses préjugés sont acquis. Il interprétera
tout
selon ses souvenirs scolaires, devenus pour lui seconde nature, et qu
275
Européens ». Ce mot d’ordre, illustré et commenté
tout
au long du numéro de notre bulletin consacré à l’éducation européenne
276
r l’activité du CEC. Il nous conduit aujourd’hui,
tout
naturellement, à étudier le problème de la formation européenne à l’é
277
voir exécutif. Les États qui le composent gardent
toute
leur souveraineté. Le Conseil est donc aussi faible que l’était la Di
278
(mai 1957)bl En lançant une enquête à travers
toute
l’Europe, l’Association européenne des festivals de musique souhaitai
279
u festival de musique se sont réduits à quatre en
tout
! L’enquête en soi fut donc un franc succès ; elle montre à l’évidenc
280
Mozart et Tchaïkovski sifflotés dans les rues de
toutes
nos villes. Pour le meilleur et pour le pire, la musique est entrée d
281
lle est devenue en même temps un facteur point du
tout
négligeable dans l’économie d’une nation. Alors qu’au xviiie siècle
282
cusé les formules proposées, ou n’en a suggéré de
tout
autres. Beaucoup les approuvent entièrement. Mais nombreux sont aussi
283
inki (lié à la musique de Sibelius) se présentent
tout
d’abord à l’esprit de celui qui médite sur une définition du festival
284
une cité, ou les traditions régionales ? En fait,
toute
une série de festivals véritables ne sauraient être définis par un ra
285
e facilité nées de l’élément touristique propre à
tout
festival, qu’il se dise d’ailleurs international ou régional. L’insis
286
teur de festival comme Fr. Schramm) — cela permet
tout
au plus de constater que la question est désormais posée, et que l’id
287
dants l’ont entendu de cette manière.) Groupement
tout
amical, spontanément formé dans un esprit de coopération européenne,
288
les tons purs et les voix différentes, et non pas
tout
mêler indiscernablement ni s’en tenir à l’unisson. En un mot fédérer,
289
alables simultanément, et doivent être appliquées
toutes
les deux. Cela ne résout, bien entendu, aucun problème pratique une f
290
ratique une fois pour toutes. Mais cela montre en
tout
cas que le double souci de spécifier les programmes sans renoncer aux
291
n caractère international, est le souci normal de
toute
entreprise européenne digne du nom. Ceci dit, les trois suggestions q
292
ns les débats de notre Association. Elles tendent
toutes
les trois à spécialiser mais aussi, et du même mouvement, à « européa
293
Scrupuleusement critique et objectif, indemne de
toute
arrière-pensée de propagande, cet essai vise à situer l’aventure qu’e
294
es frontières économiques étaient supprimées dans
toute
l’Europe ? » À mi-chemin entre le cours précis d’information et le re
295
par le CEC des organismes d’éducation populaire.
Tout
cela existe aujourd’hui34. 1950. Le Centre européen de la culture e
296
mbreux projets, pour la plupart réalisés. Certes,
toutes
ses fusées ne sont pas parties du premier coup : mais on sait aujourd
297
eut élaborer et encore moins faire accepter à lui
tout
seul. Les difficultés sont d’ordre culturel bien avant d’être politiq
298
lisations : vue de l’extérieur, l’Europe forme un
tout
évident. En retour, nos différentes nations ne pourront engager le di
299
evait permettre au Centre de développer un projet
tout
différent : celui d’une série d’expériences-pilotes d’éducation europ
300
on créatrice dans notre société, et de la libérer
tout
d’abord des entraves du nationalisme. 3. Les principaux obstacles à l
301
nforme à un type collectif, puisqu’il tient avant
tout
, en tant qu’Européen, à sa différence personnelle : et c’est en cela
302
hasardeux qui prétend faire coïncider en dépit de
toute
évidence la langue et l’économie, les « frontières naturelles » et la
303
de développement intellectuel ou moral rejoignent
tout
naturellement l’impératif européen. Encore faudra-t-il que les initia
304
e conscience. L’information européenne Mais
toute
éducation comporte une instruction, outre la formation du caractère e
305
trouve dictée par la conjoncture mondiale et par
toute
l’évolution moderne avec une rigueur inflexible, sans qu’elle soit po
306
uits, mais non pas les valeurs, sont répandus sur
toute
la Terre, imités et copiés par tous les peuples. Or ces produits sans
307
it leurs richesses. Car ce ne sont pas eux, après
tout
, qui ont créé les moyens de la puissance de l’Europe ; ce ne sont pas
308
c’est l’esprit des Européens, c’est leur culture
tout
entière. Mais on dirait que la culture paraît à certains si respectab
309
prises de conscience nécessaires et préalables à
toute
action commune, tandis qu’une quatrième pense qu’une technique adroit
310
vie même. Constitutionnelle. Se préoccuper avant
tout
des moyens de pression nécessaires pour forcer l’établissement d’un r
311
Culturelle-éducative. Tenter d’éduquer des élites
tout
en informant les masses peut très bien prendre trop de temps et réuni
312
éthode éducative et culturelle, mais cela prendra
toute
une génération. 2. Le Marché commun prévoit douze à dix-sept ans pour
313
de chances sérieuses d’aboutir au but commun que
toutes
ensemble. Approuver les quatre méthodes simultanément peut paraître u
314
nsion des maxima contradictoires. Il recherche en
tout
l’optimum, qui ne peut jamais être obtenu par la suppression d’une de
315
aborer le statut politique des peuples fédérés de
toute
l’Europe. On trouvera ci-après (page 41) le tableau des positions déc
316
États, et d’innombrables groupes économiques, et
toutes
leurs presses, qui entretiennent le tohu-bohu de gaffes parfois tragi
317
e commun. Le problème de l’union politique domine
tout
. Or c’est là justement que nous sommes le plus faibles, et que nous a
318
es pouvoirs et rayonne dans le monde entier. Mais
tout
peut être compromis par l’échec de l’union politique. C’est dans cett
319
ut public conclu par les mouvements et groupes de
toute
nuance cessera d’être « impensable » — comme beaucoup le croient enco
320
vous avons demandé de venir ici pour définir, en
tout
état de cause, vos positions, qu’elles se révèlent conformes ou non a
321
a-t-il pas toujours ainsi ? Nous avons pensé qu’à
tout
prendre, le plus tôt serait encore le mieux. En fait, il s’agit aujou
322
l s’agit que vous vous prononciez sur ce sujet en
toute
indépendance et objectivité, bien moins au nom des intérêts de vos in
323
rase, et conçue selon la formule classique, avec
toutes
ses facultés, son corps professoral et ses diplômes ne paraît ni souh
324
ante aux yeux de beaucoup. 2. Éliminons d’abord
toute
espèce de risques de malentendus. Il ne s’agit pas de former des tech
325
étudié tous les droits en usage dans nos pays ou
toutes
nos économies : car ils ne deviendraient pas plus européens par cette
326
niques nécessaires, le métier. Ces deux étapes de
toute
formation normale restent en dehors du champ délimité ci-dessus. Ce n
327
re tend à devenir une sorte de way of life. Parmi
toutes
les définitions qu’on en donne, je retiens celle de T. S. Eliot, selo
328
chaque année par centaines, ou de ces savants qui
tout
d’un coup atteignent à la grande popularité (pour des raisons souvent
329
lturelle, de cette rumeur ou aura dont je parlais
tout
à l’heure. Il peut certes fausser le sens des valeurs réelles dans le
330
lutôt que d’ignorer jusqu’à son nom, et d’épuiser
toutes
ses facultés d’admiration en acclamant quelques champions de catch ou
331
le mesure on peut les convaincre de ne pas fonder
toute
leur politique de production et de distribution sur le seul intérêt c
332
ifie-t-elle le pessimisme à la mode ? Je prendrai
tout
d’abord l’exemple du disque. Le microsillon, créé aux États-Unis en 1
333
ope qu’à partir de 1950. C’est donc une industrie
tout
à fait nouvelle. Les premiers microsillons ont été consacrés, comme i
334
ien d’autres guildes du livre se sont créées dans
toute
l’Europe. Trois en France, totalisant près de 400 000 adhérents ; tro
335
utriche, en Suisse, en Hollande, en Scandinavie :
toutes
ensemble, elles ont fait surgir plus de 2 millions de lecteurs nouvea
336
ils s’en convainquent. Il faut qu’ils comprennent
tout
d’abord quelles possibilités de diffusion décuplées ou centuplées cré
337
ine, et de diminuer la fatigue en fin de journée.
Tout
concourt donc à rendre de grandes masses nouvelles plus réceptives po
338
masses nouvelles plus réceptives pour la culture.
Tout
concourt à encourager les producteurs de mass médias à prendre une at
339
pillage d’énergie et perte d’efficacité. De plus,
tout
ouvrage sur l’Europe veut et doit, par définition, dépasser le cadre
340
n huit langues. Les principaux problèmes signalés
tout
à l’heure, celui des auteurs traitant de l’Europe, celui des éditeurs
341
ions dont certaines apparaissent contradictoires.
Tout
l’art de l’éditeur consiste à concilier les exigences de la qualité e
342
u’à déchiffrer des documents. Or : « Au départ de
tout
travail historique se trouve une philosophie implicite, qui est surto
343
ni latin ni anglo-saxon, quant aux préjugés, mais
tout
cela à la fois quant aux sources et aux exemples invoqués dans les li
344
du Saint-Empire romain de nation germanique, que
toute
la tradition nationaliste française (royaliste avant que jacobine) re
345
au sens freudien du terme, caricature ou calomnie
tout
simplement. Certes, on peut regretter que dans un ouvrage aussi scrup
346
des contrastes, et se distinguant par là même de
toutes
les autres civilisations. Effort unique, et pour longtemps insurpassa
347
res ; que l’on souhaite voir traduit bientôt dans
toutes
nos langues (comme il va l’être prochainement en espagnol) ; et qu’un
348
ues, historiens, philosophes et poètes de presque
toutes
nos langues. On a reproché à cet ouvrage de suggérer l’idée que l’Eur
349
’œuvre de Curcio n’est pas que cela. Elle s’élève
tout
naturellement, dans ses conclusions, à la hauteur d’un manifeste euro
350
iversalisme, et en son nom, elle a donné au monde
tout
ce qu’elle inventait pour elle-même. Elle a donné son nationalisme, s
351
e à inculquer d’une manière massive des jugements
tout
faits, oblitérant les doutes et la critique : c’est la propagande. La
352
ation remettait alors au CEC la responsabilité de
toute
l’entreprise. En même temps, une subvention spéciale, accordée au CEC
353
le milieu qu’on a choisi, et qui l’écrase, ou en
tout
cas le modifie avant même qu’on ait pu l’observer dans sa vie propre.
354
dantes, il est facile de définir un sens commun à
toutes
les acceptions du terme. La culture a toujours désigné l’action créat
355
els. L’homme est cet animal qui tire de la Nature
tout
ce qui, sans lui, serait demeuré virtuel, et qui par lui devient le d
356
atthew Arnold —, on se met à parler de la culture
tout
court, non plus seulement de la culture du sol, ou des lettres, ou de
357
ur » et « Civilisation » deviennent les slogans à
tout
faire des propagandes de guerre en 1914.) Pour nous, qui ne sommes d’
358
sprits et l’opinion, mais également en saisissant
toute
occasion de réveiller chez les Européens les plus actifs la conscienc
359
culturelles, sans frontières à l’extérieur, mais
tout
encombré de barrières et de chicanes périmées. Il s’agit donc d’une p
360
lus divers et les plus éloignés ; et qui pis est,
toutes
ces images apparaissent particulièrement incompatibles avec les réali
361
articulier, les chauvinismes et totalitarismes de
toute
couleur opposent la notion de « cultures nationales », qui est aussi
362
ceux des autres, et prétend les résoudre seul, en
toute
ignorance des solutions déjà tentées ou trouvées ailleurs. Chacun s’é
363
des sondages, des numéros spéciaux de revues, et
toute
une bibliothèque d’ouvrages spécialisés sur les problèmes européens.
364
sur les problèmes européens. L’action du CEC, en
tout
ceci, a parfois été décisive, encore qu’elle ne soit pas toujours bie
365
n d’être de l’institution — pour ceux qui savent,
tout
au moins ; plus rarement, il est vrai, aux yeux d’un grand public ind
366
eut élaborer et encore moins faire accepter à lui
tout
seul. Les difficultés sont d’ordre culturel bien avant d’être politiq
367
peut à la fois équilibrer et animer, en dépend de
toute
évidence. C’est ici la nécessité de Relations culturelles européennes
368
lisations : vue de l’extérieur, l’Europe forme un
tout
évident. En retour, nos différentes nations ne pourront engager le di
369
européenne (1960-1961)ch ci Les deux fins de
toute
éducation Quel est le but de l’Éducation pour les Européens du xxe
370
urs fins nouvelles. On l’a dit et on l’a répété :
toute
politique implique une définition de l’homme. De même, et a fortiori,
371
ne définition de l’homme. De même, et a fortiori,
toute
méthode éducative. Qui veut la fin veut les moyens, dit le proverbe.
372
urs. Éduquer l’homme, dans tous les temps et dans
toutes
les cultures connues, a toujours consisté en deux efforts conjoints :
373
et sociale consiste en un dressage de l’individu,
toute
l’opération ayant pour but de rendre les croyances, conduites et réfl
374
s nos sociétés modernes, pluralistes et profanes,
tout
change. La transmission des connaissances n’est plus initiation mais
375
une certaine « somme de connaissances », d’objets
tout
faits, avec leur mode d’emploi ; tandis que l’initiation supposait un
376
l’individu des conformismes périmés, des vérités
toutes
faites — même inculquées par l’instruction — afin de le mettre en mes
377
té aventureuse. Un exemple très simple illustrera
tout
cela. On sait le rôle de la danse dans la culture hindoue. Danser, po
378
n, les gestes qui symbolisent l’action d’un dieu.
Toute
variation individuelle, trahissant le tempérament ou la personnalité
379
chose de « périmé », de « réactionnaire », et en
tout
cas, de condamnable, tandis que la liberté serait moderne, progressis
380
gressiste et louable en tous les cas. Car en fait
toute
éducation digne du nom comporte les deux éléments à doses variables.
381
ectuel excessif aboutit à ne plus rien imposer du
tout
. Si un élève déclare qu’il n’a pas envie de faire de l’arithmétique c
382
ien qu’en réalité technocratique, entend éliminer
tout
individualisme et ne respecter que les droits de la collectivité. Le
383
u comme dans les sociétés sacrées religieuses, où
tout
est prescrit sans discussions. Nous sommes ici aux antipodes de la pr
384
mérite le nom de personne, et qui reste le but de
toute
éducation non seulement en Europe mais pour l’Europe. J’ai marqué tro
385
. L’utopie russe, c’est une colombe mécanisée, ou
tout
au moins conditionnée selon les théories de Pavlov : elle n’a pas à s
386
aque instant la question : que faire ? où aller ?
Tout
a été réglé d’avance par le Régime. La colombe européenne, elle, sait
387
ynamique, qui définit l’Europe et qui caractérise
toute
conduite méritant d’être qualifiée vraiment d’européenne. La règle d’
388
et la formation technique. Les Russes sacrifient
tout
à la spécialisation professionnelle, dans le cadre du Plan de product
389
efficaces. Les Américains au contraire sacrifient
tout
à la préparation à la vie sociale : ils veulent des citoyens bien ada
390
er les méthodes adéquates pour le rejoindre. « En
toutes
choses, il faut considérer la fin », dit le proverbe. Je dirais : « A
391
er la fin », dit le proverbe. Je dirais : « Avant
toute
chose, considérez la fin. » La fin seule de l’Éducation doit et peut
392
usse, bloquer le souffle, enfin tirer. Je faisais
tout
cela et ratais tout. La veille du grand concours de tir — nommé tir a
393
ffle, enfin tirer. Je faisais tout cela et ratais
tout
. La veille du grand concours de tir — nommé tir au galon, car la réco
394
laissez-vous fasciner par lui, et le coup partira
tout
seul. » Le lendemain, je gagnais le galon d’or. Ce jeune lieutenant a
395
oué. J’ignore son nom, mais j’ai tiré de sa leçon
toute
une morale, et même tout un livre que je compte publier bientôt, et d
396
s j’ai tiré de sa leçon toute une morale, et même
tout
un livre que je compte publier bientôt, et dans lequel je dirai tout
397
e compte publier bientôt, et dans lequel je dirai
tout
au long ce que je n’ai pu, ici, qu’esquisser devant vous. 45. On a
398
éalité une super-société anonyme, gouvernée comme
toutes
les S.A. du monde, non point par les actionnaires mais par un groupe
399
toyen ». En Italie, il s’agit d’abord « d’effacer
tout
résidu d’idéologie fasciste » puis, selon les « instructions officiel
400
’on va lire ne suffisent nullement à caractériser
tout
l’esprit de l’enseignement civique dans tel ou tel pays. Pourtant, je
401
ntraire, en Italie et en Allemagne, la démocratie
tout
récemment reconquise sur des régimes autarciques incite à une ouvertu
402
siasmant, capable d’inspirer chaque individu dans
toutes
les circonstances de sa vie. On peut le déplorer ou s’en réjouir, mai
403
mble, ou encore à l’état du Monde au xxe siècle.
Tout
se passe comme si la démocratie n’était qu’un système de gouvernement
404
gouvernement et de droits individuels isolable de
tout
contenu concret, comme si l’une de nos nations était isolable de l’Eu
405
e parler d’institutions. Est-ce à dire qu’aux USA
tout
est pour le mieux dans le meilleur enseignement civique du monde ? Le
406
de le sien, comme en Allemagne ou en Suisse) mais
toutes
les lois et directives générales concernant l’éducation sont discutée
407
forme la plus parfaite de « démocratie », et que
toutes
ses « victoires » économiques, scientifiques et sociales sont dues à
408
es devoirs envers la « construction socialiste »)
toutes
les branches de l’enseignement font partie de l’instruction civique,
409
instruction civique, en ce sens qu’elles ramènent
tout
à la doctrine socialiste soviétique. Cette imprégnation idéologique
410
tation ou au refus d’un système total, lequel nie
toute
liberté de choix et d’opinion. En DDR, l’enseignement civique ou Staa
411
peuple » et 1 à la « constitution de la DDR », le
tout
revenant à l’étude des mécanismes et de la doctrine du Parti. En clas
412
un système rigide, cohérent, unitaire, expliquant
tout
, de l’atome au bonheur final de l’humanité, en passant par l’histoire
413
première tentative que présente ce Guide prouvera
toute
son utilité dans la mesure où elle éveillera, chez les enseignants d’
414
ce qu’alors je ne serais plus obligé d’être avant
tout
un patriote ! » Dès cet instant, écrira-t-il, il a découvert l’interd
415
jeune docteur ès lettres de l’Europe ». À Paris,
tout
l’accueille, et d’abord ses cousins, Cyprien et Misia Godebski (cette
416
uscrit d’un de ses contes. Ce qu’il cherche avant
tout
dans le milieu des artistes et des écrivains les plus vivants de son
417
la même curiosité qui le fera fréquenter pendant
toute
sa jeunesse les salons du meilleur monde de Paris et de Londres, où l
418
onaise) et décide bientôt que l’Angleterre, après
tout
, est non seulement le pays dont le style de vie lui convient le mieux
419
ctions des nouvelles, des échos, des articles sur
tout
ce qui touche à la Pologne. Il fait circuler des pétitions et des pro
420
, Conrad avait déjà derrière lui, à cette époque,
toute
sa carrière d’officier de la marine marchande. Il avait publié Lord J
421
ce polonaise « sans aucun esprit de parti et avec
toute
la hardiesse dont il sera capable ». On lui remet des documents signé
422
rsky, vous pouvez donc vous confier à moi. — Avec
tout
le respect que je vous dois, Monsieur l’ambassadeur, je n’y suis pas
423
e ces chiffres fait plus en quelques semaines que
toute
la propagande du Bureau qu’il a dirigé pendant trois ans. Dès ce mome
424
ossédait en France. Mais le gouvernement interdit
tout
transfert, et Retinger passa les neuf mois suivant à Fuentarabbia et
425
otale, affamé et souvent sans toit. Il dut vendre
tout
ce qu’il avait emporté dans sa valise, jusqu’à ses mouchoirs. Un jour
426
prit un taxi, dit au chauffeur de lui faire voir
tout
ce qu’on pouvait voir de la ville pour 4 dollars, et descendit à l’hô
427
aît donc « partiellement responsable » de l’idée,
tout
en critiquant les tactiques employées par la suite pour la réaliser.
428
biographique : ils donnent ses vraies couleurs à
toute
une période de la vie de ce « politicien privé » que nous avons vu dé
429
ger, en buvant, comprend soudain qu’il est devenu
tout
pareil à ces personnages de Conrad, dont il avait voulu, sept ans aup
430
epuis un an au gouvernement. Ces papiers révèlent
toute
la conspiration organisée par les compagnies américaines pour forcer
431
plus payer. Les intérêts pétroliers sont prêts à
tout
pour maintenir Retinger à l’écart, jusqu’à ce que leurs plans se réal
432
d’explication ni d’excuse, traverse la frontière
toute
proche et rentre au Mexique. (Par la suite, le rapprochement entre le
433
icalistes avec lesquels Retinger collabora durant
toute
cette période : de l’Américain Sam Gompers (« le plus grand de tous »
434
eputy Prime Minister du cabinet Churchill. Durant
toutes
ces années, voyageant sans cesse entre le Mexique et la Pologne, séjo
435
épublique en exil, s’étaient violemment opposés à
toute
négociation avec l’ennemi héréditaire qui venait de trahir une fois d
436
ntrer les premiers officiers polonais libérés, et
tout
d’abord le général Anders, marchant sur des béquilles, à cause des tr
437
pour les efforts physiques. Il avait donc refusé
tout
entraînement autre que théorique51 et ne se sentait guère soutenu que
438
e campagne, fêtés et questionnés avec avidité sur
tout
ce qui se passait « là-bas ». En dépit de toutes les précautions qui
439
ur tout ce qui se passait « là-bas ». En dépit de
toutes
les précautions qui avaient été prises à Londres et en Italie, la pré
440
a trois jours ! » Deux officiers allemands, assis
tout
près, ne bronchèrent pas. La mission se déroulait selon les plans. Le
441
tement, à la fin de mai, Retinger se vit privé de
toute
liberté de mouvements par un mal qui devait le laisser à demi infirme
442
stapo l’ayant appris, il fallut le transporter en
toute
hâte dans un autre établissement où personne ne pourrait aller le voi
443
endre la sortie réservée aux Allemands, qui était
toute
proche. Celt l’ayant chargé sur son dos, ils passèrent tranquillement
444
dant à Moscou, et voulait prendre connaissance de
toute
urgence de la situation en Pologne. Fin des activités polonaises d
445
ssion parachutée, et son premier assistant durant
toute
l’affaire des dons anglais, fut retenu à terre, à l’aérodrome de Vars
446
ue nationale intérieure, et il jugeait inefficace
toute
action menée en exil pour modifier cette politique. L’ultime salut de
447
sée, et c’est vers ce grand but qu’il se tournera
tout
entier. Dès qu’il fut en mesure de marcher de nouveau (mais il lui fa
448
mot, littéralement. De février à fin avril, dans
toutes
les villes d’Europe où Retinger avait passé de son petit pas traînant
449
oire à connaître. Sa plus grande habileté, durant
toute
cette période, fut sans doute de donner l’impression qu’il était obli
450
acune allait pouvoir tenter sa chance en dépit de
toutes
les exclusives lancées par des groupes extrémistes, et par les partis
451
un congrès comme les autres, puisqu’il en résulta
tout
simplement la mise en œuvre de l’union européenne. Tout ce qui s’est
452
implement la mise en œuvre de l’union européenne.
Tout
ce qui s’est accompli dans cet ordre, depuis douze ans, a pris son dé
453
rd’hui et que le grand public européen tient pour
toutes
naturelles, n’eussent probablement pas vu le jour. Certes, ce n’est p
454
onduit sa vie et qui devaient inspirer selon lui,
toute
notre action européenne. Il rappela le rôle décisif des idées, des do
455
es doctrines, de la culture enfin, à l’origine de
toutes
les réalisations historiques, et de l’entreprise européenne en partic
456
s les deux cas, le problème consistait à créer de
toutes
pièces un capital d’Histoire, sans avoir d’autre mise initiale que l’
457
ial. Il fallait inventer les moyens de l’Idée. Et
tout
d’abord convaincre ceux qui pouvaient y aider. Il avait publié plusie
458
ne pas en parler trop clairement. Puis il réunit
tout
son monde dans une belle salle, retourne s’asseoir à sa petite table,
459
ne, et d’une simplicité déconcertante, il mettait
tout
en place et s’effaçait. À l’heure de la distribution des prix, des re
460
l’exemple type d’une activité décisive, unissant
toutes
les qualités indispensables pour passer inaperçue aux yeux des histor
461
naient le Special Operation Service, organisation
tout
à fait distincte de l’Intelligence Service, et chargée de soutenir le
462
s plus efficaces de cette fin ; 2° qu’un problème
tout
à fait analogue se posait aux nouvelles nations de l’Afrique et de l’
463
ion, de transport et d’information met en contact
toutes
les régions de la Terre, d’une manière à la fois inéluctable, irréver
464
e culturelles, habituent des hommes de culture de
toutes
les régions à confronter leurs manières de discuter. Dans le cadre du
465
Enfin, une troisième lacune nous frappe, dans un
tout
autre ordre, qui est celui des faits plus que des méthodes. 3. Les
466
encore, les relations entre la Chine nouvelle et
toutes
les autres régions non européennes, posent des problèmes non moins ur
467
, mais elle en exagère certains traits au-delà de
toute
mesure, privés de leurs contreparties traditionnelles, ainsi : culte
468
actuel des échanges, et donnerait une efficacité
toute
nouvelle au dialogue sincère et fécond des cultures. La mission de ce
469
mettre en lumière les valeurs communes propres à
toute
une région, étudier les problèmes spécifiques de cette région ; offri
470
» dont on a vu la nécessité, mais ils seraient en
tout
cas les moyens de détecter ces interlocuteurs (parfois de les former)
471
uctif pour d’autres régions, mutatis mutandis. De
toute
manière, il nous semble que la discussion de notre proposition, même
472
elle n’aboutit pas à des résultats immédiats dans
toutes
les régions représentées, peut contribuer à maintenir dans les débats
473
r négligé les conditions modestes et concrètes de
tout
succès. Genève, août 1961. cn. Rougemont Denis de, « Principes e
474
reproduisons ici sans modifications fut envoyé à
toutes
les personnalités invitées à prendre part au colloque les 15-17 septe
475
ou d’une politique nationale ou partisane. Il est
tout
naturel que cette « voix de l’Europe » cherche maintenant à dialoguer
476
er quelques graines d’avenir, c’est là, vraiment,
toute
l’ambition de notre colloque d’aujourd’hui. Nous avons voulu ce collo
477
ont été empêchées, dont plusieurs au cours de ces
tout
derniers jours. Je n’en salue que plus chaleureusement votre présence
478
, illustre bien l’une des difficultés majeures de
tout
dialogue entre plusieurs cultures, dans l’état présent des choses. Po
479
ant à la nature et à la nécessité du dialogue. Et
tout
d’abord, je voudrais que ceci soit bien clair ! Il s’agit ici d’un di
480
s trois exemples — sont de nature politique avant
tout
. Et que, par conséquent, le dialogue des cultures n’est guère qu’un l
481
Nous le devons pour deux raisons principales. 1°
Tout
d’abord, parce que, en tant qu’intellectuels, nous ne pouvons pas gra
482
maintenant, par dialoguer vraiment, par converser
tout
simplement, autour de cette table, sans discours et sans formalisme.
483
res répondent à cette pression qu’elles subissent
toutes
. De ces deux faits de base résultent des tensions virtuelles, ou actu
484
e, l’emploi du terme nationalisme, qui n’a pas du
tout
le même sens en Europe et dans le monde arabe, par exemple. Une fois
485
e que chaque « région » représentée s’exprime ici
tout
à loisir, s’explique aux autres et devant les autres. Il importe que
486
nt connexes. Cependant, je vous propose d’essayer
tout
au moins de les traiter d’abord séparément, pour plus de clarté. Comm
487
s. » En effet, nous sommes tous en présence, dans
toutes
nos cultures différentes, d’un même problème qui est l’industrialisat
488
liée à nos bases métaphysiques, religieuses, et à
toute
notre histoire. Maintenant, elle se dégage de ce contexte et elle s’o
489
bjective, elle devient un même phénomène imposé à
toutes
les variantes de la culture de l’humanité. Je n’irai pas jusqu’à dire
490
réer la technique dans des régions où elle arrive
tout
à fait de l’extérieur, où elle ne surgit pas du fond même de la cultu
491
ns ce monde d’aujourd’hui, où la technique tend à
tout
uniformiser, il y a le fait de l’accession à l’indépendance de plusie
492
t de sujet à la plupart des thèses soutenues dans
toutes
nos universités et qui traitent d’un problème européen. Vers une Se
493
dées, ses critiques, ses panacées, qui se veulent
toutes
« fondées sur le terrain solide des réalités ». Leur unanimité fondam
494
a posteriori ; ils sont souvent trop longs, comme
tout
ce qui est improvisé et manque un peu de rigueur, ou de modestie. Enf
495
ur ce qui se passe dans notre monde. Mais publier
tout
cela pose un autre problème, et c’est aux éditeurs qu’on voudrait dem
496
u la méfiance systématique. Les éditeurs auraient
tout
avantage à connaître ce qui s’est fait jusqu’à présent : ils verraien
497
éalité une super-société anonyme, gouvernée comme
toutes
les S.A. du monde, non point par les actionnaires mais par un groupe
498
enseignement. Un vaste effort s’imposait donc de
toute
urgence. Il exigeait la coopération de tous les organismes préoccupés
499
il fut l’un des fondateurs, un festival doit être
tout
d’abord représentatif d’un genius loci, d’un climat régional, mais po
500
val d’Aix, qui satisfait à ces deux critères avec
tout
l’éclat que l’on sait, se trouvait donc prédestiné à servir de point
501
es, linguistiques et culturelles qui n’ont pas du
tout
les mêmes frontières ou extensions, si vous dévalorisez ces cadres, v
502
dans le droit fil de notre effort européen. […]
Toutes
les cultures, anciennes, ou nouvelles, ou renouvelées, qui se partage
503
’africaine, ou de l’arabe, ou de celle de l’Inde,
toutes
ces cultures sont en présence d’une même menace ou d’un même défi : l
504
fait le tour du monde. Elle est née en Europe de
toute
évidence, dans le contexte de la culture européenne, mais elle est en
505
ateur qu’a été l’Europe, et de se confronter avec
toutes
les anciennes traditions culturelles. Dans ce sens, et comme le disai
506
paraître pessimiste, peut paraître se rattacher à
tout
ce qu’on a dit depuis un demi-siècle en Europe contre la technique de
507
le spécialiste, dans la mesure où cela le ferme à
tout
autre domaine général, c’est-à-dire à tout ce qui définit le sens mêm
508
erme à tout autre domaine général, c’est-à-dire à
tout
ce qui définit le sens même de sa spécialité dans l’ensemble des acti
509
s spécialisés mais à des hommes qui s’occupent de
toutes
sortes d’autres choses, qui ont un éventail très large de curiosités
510
ectricité, de l’électronique et de l’atomistique,
tout
change et on s’aperçoit que la technique, loin d’asservir l’homme, ar
511
et a avancé l’image, qui n’est pas originale mais
tout
à fait pertinente dans le cas présent, d’un phare, pour définir une m
512
phare, ce n’est pas eux, c’est le reste du monde.
Toute
culture est échange parce qu’elle est d’abord expression, et qui dit
513
recherches, des prix, des compétitions diverses.
Toutes
choses qui sont chères, toutes choses qui ne rapportent presque rien,
514
étitions diverses. Toutes choses qui sont chères,
toutes
choses qui ne rapportent presque rien, et qui exigent un important mé
515
oser des questions ennuyeuses sur leur politique,
tout
se passe très bien. La chose est parfaitement admise et considérée co
516
est à toi de commencer ! Ce dialogue est celui de
tout
engendrement, et en dépit de Zénon d’Élée, il aboutit souvent à des n
517
at de la Campagne exprime ici sa vive gratitude à
toutes
les personnalités — du ministre au maire ou bourgmestre — qui lui ont
518
r la matière du programme sous un angle européen,
tout
en restant dans le concret de la situation locale ou nationale ; 2° d
519
osterbeek (septembre 1964)cx Je ne suis pas du
tout
géographe, donc pas du tout compétent pour introduire le stage d’aujo
520
Je ne suis pas du tout géographe, donc pas du
tout
compétent pour introduire le stage d’aujourd’hui : je voudrais seulem
521
opéen est une sorte de rouleau compresseur qui va
tout
mélanger et uniformiser, tout écraser sur son passage. Telles sont qu
522
compresseur qui va tout mélanger et uniformiser,
tout
écraser sur son passage. Telles sont quelques-unes des questions que
523
’orienter l’esprit de leurs élèves : ils seraient
tout
à fait sûrs, alors d’être écoutés avec passion, et d’être en même tem
524
rpasser son Créateur. Tant et si bien que presque
tout
le genre humain collabora à cette œuvre d’iniquité. Une partie comman
525
ais comme inspirés de créer une forme d’existence
tout
artificielle… » Au-delà de cette Europe décrite par Valéry, l’interpr
526
de Dante me paraît valable pour le monde moderne
tout
entier. Et à l’intérieur de l’Europe, elle fait songer irrésistibleme
527
s encore, c’est la culture occidentale qui domine
tout
, unifie tout, uniformise les apparences de la vie quotidienne sur tou
528
st la culture occidentale qui domine tout, unifie
tout
, uniformise les apparences de la vie quotidienne sur toute la Terre.
529
iformise les apparences de la vie quotidienne sur
toute
la Terre. Les langues elles-mêmes, ce plus ancien symbole des divisio
530
formisation… Voilà le premier mouvement, mondial.
Tout
se rapproche, tout interfère, tout coopère ou tout se mêle, pour le m
531
le premier mouvement, mondial. Tout se rapproche,
tout
interfère, tout coopère ou tout se mêle, pour le meilleur et pour le
532
ment, mondial. Tout se rapproche, tout interfère,
tout
coopère ou tout se mêle, pour le meilleur et pour le pire. Arrêtons-n
533
out se rapproche, tout interfère, tout coopère ou
tout
se mêle, pour le meilleur et pour le pire. Arrêtons-nous quelques ins
534
— de l’esclavage. Le Droit des gens valable pour
toute
race, est une création de l’Europe, durant l’époque colonialiste et t
535
tion de l’Europe, durant l’époque colonialiste et
tout
d’abord en réaction à ses outrages : las Casas, Vitoria et Suárez, Gr
536
in l’Europe, par sa technique, a mis en relations
toutes
les parties du monde devenu désormais unité théorique et système de r
537
ons pratiques. L’Europe, et l’Europe seule a fait
tout
cela, par sa religion, par ses grands philosophes et par ses sciences
538
le phénomène de Babel : la disparition rapide de
toute
langue commune, remplacée par une multiplicité de langages spéciaux d
539
t dans les nuées de l’inconcevable. Mais dire que
tout
langage commun se perd, entre les branches sans cesse multipliées du
540
s, il y a trente à trente-cinq ans, avions appris
toute
la chimie et n’en avions rien oublié, nous ne saurions qu’un dixième
541
tres. Mais cette disparité n’a rien de rassurant,
tout
au contraire : elle accroît la séparation et les distances entre le s
542
cts de la personne totale, jadis but et module de
tout
l’effort de l’Université au plein sens de son nom (Univers, universit
543
hère à Claudel, veut dire « version à l’unité »…)
Toute
l’évolution que j’ai dite conduit inévitablement à la confusion des l
544
le juger comme l’Église jugea Galilée, parce que
tout
simplement il ne comprendrait pas de quoi parle le physicien, et a fo
545
si, sans nul danger sérieux de catastrophe. Après
tout
, la tour de Babel ne s’est pas écroulée sur ses bâtisseurs, ils l’ont
546
disciplines forcément partielles, susceptibles à
tout
instant d’être mises en question, radicalement, par d’autres discipli
547
s-mêmes, acceptant ainsi de n’être peut-être plus
tout
à fait vraies — mais tant pis, cela ne se sait pas encore ! Cette esp
548
ficaces, c’est-à-dire bien spécialisés ? Ou enfin
tout
cela à la fois, sans choix bien motivé sur lequel on se soit accordé
549
ul domaine de l’Université, et qu’elles affectent
tout
l’ensemble de la culture européenne. Mais c’est par l’Université que
550
ment spécifique de l’Europe. Seule en effet parmi
toutes
les grandes cultures qui ont fait l’histoire de l’humanité, l’Europe
551
de l’Amérique précolombienne. Dans ces cultures,
tout
est sacré. La distinction sacré-profane n’existe pas, en ce sens que
552
ste se récuse méthodiquement et met dans ce refus
tout
son sérieux. Et je vois peu de généralistes qui aient osé relever, pa
553
e générale, un studium generale, aux étudiants de
toutes
les facultés et instituts spécialisés. Je n’y crois guère. La presque
554
i nous conduisent le plus sûrement au général, ou
tout
au moins au seuil des synthèses nécessaires. c) Mais ces synthèses ne
555
des résultats en soi acquis par les spécialités.
Toute
synthèse est un acte créateur, intervenant au carrefour de plusieurs
556
le vide, ou au ciel des Idées — car là sans doute
toutes
les synthèses imaginables existent déjà en puissance ; et pas non plu
557
e module des relations personnelles, condition de
toute
existence communautaire et de tout bon travail en commun, l’on sera c
558
condition de toute existence communautaire et de
tout
bon travail en commun, l’on sera conduit à préférer la multiplication
559
donné, cité, pays ou université. Ce n’est pas du
tout
par hasard que dans le tableau qu’a établi le sociologue belge Léo Mo
560
dis pas plus sur ce point : dans les petits pays,
tout
est petit, y compris les universités. Mais sur le problème de l’explo
561
t ces « hommes de synthèse » dont je vous parlais
tout
à l’heure : professeurs de tous âges et de toutes spécialités, et fut
562
s tout à l’heure : professeurs de tous âges et de
toutes
spécialités, et futurs professeurs déjà gradués, d’une part ; respons
563
férence, le soir, c’est à ses risques et périls :
toute
déclaration publique est obligatoirement suivie d’une discussion régl
564
d’entretenir ou de former une image cohérente du
Tout
. Vraiment européenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’union
565
rchill à Zurich, en 1946, le dit expressément. Et
tout
cela conduisit à la création du Conseil de l’Europe à Strasbourg en 1
566
ouvons plus nous enfermer, il est trop tard, déjà
tout
communique, par la faute ou par la vertu de nos techniques occidental
567
cune guerre ne peut être gagnée, et qu’elles sont
toutes
perdues par toute l’humanité. Le sujet du dialogue est immense, il es
568
être gagnée, et qu’elles sont toutes perdues par
toute
l’humanité. Le sujet du dialogue est immense, il est littéralement pl
569
littéralement planétaire, il prête et il invite à
toutes
les confusions imaginables. Pourtant, on ne peut plus l’esquiver. Il
570
. Pourtant, on ne peut plus l’esquiver. Il domine
toute
espèce de réflexion sur la culture, au seuil du dernier tiers du xxe
571
ernier tiers du xxe siècle. Il remet en question
toutes
nos valeurs, bien plus profondément que les grandes découvertes ne le
572
il est en Chine ces jours-ci) critiquent vivement
toute
tentative d’affirmer nos valeurs et nos responsabilités européennes,
573
t contre l’Europe et pour lui faire la leçon, que
toutes
les cultures sont également valables, il est juste de faire observer
574
es Européens, presque seuls, ont pu penser cela !
Toutes
les grandes cultures se sont considérées, partout et de tout temps, c
575
andes cultures se sont considérées, partout et de
tout
temps, comme la vraie, la seule, l’humaine par excellence. Les autres
576
hez nous. Retenons donc la notion de l’égalité de
toutes
les cultures, comme une manière simple et commode d’écarter la questi
577
globale d’une culture. Et ceci fait, cherchons en
toute
sincérité, sobriété et bonne conscience ce que nous autres, les Europ
578
re ou l’erg, à laquelle on pourrait se référer en
toute
certitude ? L’idée si répandue dans le tiers-monde de « rattraper » l
579
-t-elle un sens, quand l’Occident change et bouge
tout
le temps et de plus en plus vite, et sans toujours savoir où il va et
580
facteurs religieux, psychiques ou culturels, que
toutes
les lois de l’économie s’effondrent, si justes qu’elles soient locale
581
étique se déclare dans une région de l’humanité :
toutes
les prétendues lois de la consommation s’en trouveraient du même coup
582
effet immédiat de ralentir et presque de bloquer
tout
le processus économique de la consommation, de l’investissement et mê
583
tos deviendraient nulles et fausses si une région
tout
entière se convertissait à la croyance des mennonites, qui interdit l
584
ir que du même coup on s’attaque à son âme, ou en
tout
cas au mode de jonction et d’articulation de son âme et de son corps.
585
tudier une série de résolutions pratiques tendant
toutes
à favoriser le Dialogue des cultures, vrai but de ce congrès, et non
586
t… J’estime donc opportun de poser le problème en
toute
franchise, au seuil de ce stage. Et comme c’est un problème qui résul
587
ns unir, cette Europe qu’il s’agit de faire vivre
tout
d’abord dans l’esprit et le sentiment des jeunes générations confiées
588
égissent la vie en société, dans nos démocraties.
Tout
cela, c’est ce que l’on nomme l’instruction civique — ou en tout cas,
589
t ce que l’on nomme l’instruction civique — ou en
tout
cas, c’est ce qu’elle devrait être — mais ce n’est pas encore l’éduca
590
é concrète ; et que, inversement, la condition de
toute
responsabilité réelle, c’est la liberté de décision personnelle. Juri
591
ions totalitaires dans lesquelles il s’agit avant
tout
d’être conforme, d’obéir strictement aux modèles collectifs imposés p
592
if, puis créateur. Participer à la culture, c’est
tout
d’abord se cultiver. Placé devant l’ensemble des œuvres qui représent
593
e jardins, l’enfant, l’adolescent, le débutant de
tout
âge, doit d’abord en recevoir des impressions et tenter de les assimi
594
euses et sociales, dans quel esprit. Il doit donc
tout
d’abord apprendre à voir, à lire, à écouter ces chefs-d’œuvre. Mais c
595
sicales. Ayant acquis une idée de la manière dont
tout
cela a été fait, il lui viendra le désir de le faire à son tour. Il c
596
commencent par en copier d’autres » ou encore : «
Toute
destinée d’artiste commence par le pastiche », mais c’est en s’opposa
597
d’une conscience commune — condition préalable de
tout
civisme européen — c’est le nationalisme ; et chacun sait que le nati
598
pour ne rien dire de la religion qui les inspira
toutes
au départ, il n’est pas une seule des branches de notre culture qui n
599
l’esprit humain. Montrer cela sans relâche et en
toute
occasion à vos élèves, ce n’est pas seulement faire de l’histoire hon
600
et obligatoire. Et de même, dans nos démocraties,
tout
homme doit et peut être un citoyen. Pourquoi l’art serait-il seul à r
601
ls artistes, savants ou écrivains professionnels,
tout
le reste étant passif et en dehors du coup. Une culture saine doit êt
602
st vrai comme le dirait Pascal que le principe de
toute
morale est de bien penser, il faut dire aussi que le principe de tout
603
ien penser, il faut dire aussi que le principe de
toute
culture c’est de bien sentir. Tout cela se tient très étroitement.
604
e principe de toute culture c’est de bien sentir.
Tout
cela se tient très étroitement. Thème conclusif L’art, comme le
605
préférer régulièrement l’appartenance nationale à
toute
autre qualification (religieuse, idéologique, professionnelle, région
606
de la littérature européenne. Dans ce domaine en
tout
cas, nous n’avons pas à revendiquer une union à venir (certes souhait
607
e sont faciles à énumérer. Nous les mentionnerons
tout
à l’heure, mais avant cela, rappelons un grand fait de base qu’on ne
608
e avant notre ère jusqu’à la domination anglaise,
tout
ce qui s’écrit en Inde est poésie ou prose sacrée, religieuse, rituel
609
es, Slaves : nous avons tous subi ces influences,
tout
ce passé reste présent et agit dans nos écrits : La littérature euro
610
s formes, procédés rhétoriques, structures. — Là,
tout
est commun : l’épopée, le roman d’aventures, puis d’amour ; la ballad
611
ai, ode, discours, traité, épître, etc.) et enfin
toutes
les figures de la rhétorique. (De même qu’en peinture, le tableau, le
612
celui qu’en fait un vrai poète, qu’apparaît dans
toute
sa fécondité la communauté littéraire de l’Europe : T. S. Eliot l’a d
613
fs, conservateurs frileux et puristes méfiants de
toutes
nos langues (mais surtout de la française) qui prétendent redouter qu
614
e Gaulle s’y opposent encore irréductiblement, de
tout
leur être de nations « souveraines » ?68 Quand on nous affirme que l
615
l’attention légèrement irritée des journalistes.
Tout
cela dans la patrie de la centralisation la plus systématique que l’h
616
hnie différente qui se veut nation, cependant que
tout
près de là, Bâle devient le centre d’une Regio qui englobe des territ
617
u des États, que les nations sont immortelles (en
tout
cas la leur !), que rien d’autre n’est donc possible, et que d’ailleu
618
premiers États nationaux n’apparaissent qu’après
tout
cela, au cœur du Moyen Âge, et se forment aux dépens de l’empire et d
619
euse opération sur l’or ! Cet exemple de rejet de
toutes
instances universelles — sauf celle dont il se trouve qu’on peut la c
620
le le modèle de l’État-nation, bientôt imité dans
toute
l’Europe monarchique autant que républicaine, et au xxe siècle dans
621
te, peut-être folle, qui entend faire coïncider à
tout
prix dans les mêmes limites imposées du territoire hérité ou conquis,
622
rits, qui résistent à l’idée qu’il pourrait après
tout
n’être qu’une forme transitoire, comme tant d’autres. On le soustrait
623
ansitoire, comme tant d’autres. On le soustrait à
toute
critique, à toute contestation, réputées trahisons, jugées comme tell
624
ant d’autres. On le soustrait à toute critique, à
toute
contestation, réputées trahisons, jugées comme telles. On enseigne so
625
. On célèbre son culte, on vénère ses statues sur
toutes
les places. « Il faut une religion pour le peuple » assure-t-on, et c
626
e culte de la patrie étatisée, seul Absolu auquel
tout
s’ordonne, et au nom duquel les maîtres de l’État peuvent mettre à mo
627
t donc une partie qui se veut aussi grande que le
tout
. L’État-nation moderne, unitaire et absolu n’est enfin qu’un empire m
628
Par quoi ils manquent doublement à la fonction de
toute
autorité : sécuriser les membres d’une communauté donnée et assurer l
629
p grands pour pouvoir assurer le développement de
toutes
leurs régions et communes — trop grands pour que leurs citoyens puiss
630
t mesurent les régions — plus d’une centaine dans
toute
l’Europe traditionnelle et actuelle, j’entends à l’ouest de l’Empire
631
ns le colloque l’idée européenne. Invité à parler
tout
au début, j’improvisai sur le thème que voici : Il peut sembler curi
632
connaissaient les besoins de leur région, mais de
tout
un mouvement de pensée politique, déjà beaucoup plus large et solidem
633
ionales multinationales à l’échelle de l’Europe —
toutes
propositions qui étaient encore proprement impensables pour un esprit
634
gion si ancienne que Saint-Brieuc était l’endroit
tout
indiqué pour tenir le premier colloque socialiste régional sur le thè
635
ional sur le thème : Décolonisez la Province80 !
Tout
cela est intéressant, me disent certains augures, mais n’allez pas y
636
devenue largement illusoire, quand elle n’est pas
toute
négative, j’entends quand elle ne se réduit pas à dire non à des mesu
637
u contraire elle leur sert de prétextes à refuser
toute
délégation de pouvoirs à des organes fédéraux. Mais elle ne peut rien
638
1. Mais dans l’optique du Marché commun de demain
tout
change : effacée la frontière qui depuis cent-cinquante ans coupait l
639
génération, vingt à trente ans, en admettant que
tout
se passe bien plus vite de nos jours qu’à l’aube grecque de notre his
640
is devint en moins d’un siècle l’unité de base de
toute
vie sociale et publique en Grèce. Elle donna même son nom à cette for
641
. Et d’abord, un changement dans le vocabulaire —
tout
commence toujours par là. Voici une définition de la région que j’emp
642
cupe de fonctions, de potentiels et de densités.
Tout
se passe comme si l’évolution moderne venait subitement de nous faire
643
s, par la densité des échanges et des transports,
toutes
choses mobiles et plus ou moins indépendantes du sol. Pour la premièr
644
’un groupe ou d’une région. L’État-nation voulait
tout
faire coïncider dans les mêmes limites spatiales : culture, ethnie, r
645
ce économique, loyauté envers le prince maître de
tout
, et d’autant plus absolument qu’il devenait anonyme et sans visage. L
646
bien cette volonté quasi démente de réduction de
tout
au même cadre physique : symptôme d’une grave névrose (ou psychose) p
647
es d’État, grands commis de nos républiques et de
tout
bord. Les phénomènes majeurs qui ont motivé ces prises de conscience
648
s États-nations prétendus souverains, unitaires à
tout
prix au-dedans mais fauteurs de divisions au-dehors, refusant à la fo
649
s nations annexées et les pouvoirs décisionnels à
toute
institution supranationale ; condamnant à la fois, d’un même mouvemen
650
ng terme de leur position d’obstination unitaire.
Toute
analyse honnête du sous-développement en Europe dégage les deux notio
651
ins autant qu’à droite, se disposent à contrer de
toutes
leurs forces et par tous les moyens admis ou non l’entreprise des féd
652
nt pour douteuse, ou difficile à promouvoir sinon
tout
à fait impossible dans certains de nos pays. À quoi l’on ne peut répo
653
tels que les a formés le xixe siècle, et pas du
tout
les nations au sens premier — peuples, régions, ethnies ; elles sont
654
es par extrapolation du passé ou du présent, sont
toutes
à la merci d’une équation nouvelle, d’une action aujourd’hui encore i
655
, et d’ajouter les Sept aux Six ! Vous risquez de
tout
saboter en compliquant le problème avec votre utopie ! » « On ne peut
656
nçue comme un État-nation en réduction Presque
toutes
les difficultés, obscurités, incertitudes, blocages mentaux, qu’éprou
657
ue, dans la capitale, l’État régit souverainement
toute
l’existence publique de la nation, c’est-à-dire de l’ensemble des hom
658
s et les mesures des arpenteurs sur le terrain. —
Tout
ce qui relève du domaine public (économie, politique, transports, ens
659
ènes constitue l’unité nationale, terme absolu de
toute
histoire d’un peuple digne de ce nom. Ayant « fait son unité » (comme
660
ionnistes »). La réduction proprement insensée de
toutes
les réalités humaines (spirituelles et physiques, culturelles et écon
661
vous faire un dessin ? » évoque le modèle même de
toute
explication propre à convaincre les plus ignares, jusqu’à ce qu’ils d
662
toujours entendu ce terme, qui ne signifie pas «
tout
casser », mais au contraire : poser un nouvel ordre. Voilà pourquoi c
663
d’école aux trois degrés, par tous les atlas, par
toute
la presse, par tous les garde-à-vous et saluts au drapeau et par deux
664
paresse naturelle de notre esprit, qui cherche en
tout
et avant tout la réduction à la rassurante unité, ou au moins à l’uni
665
lle de notre esprit, qui cherche en tout et avant
tout
la réduction à la rassurante unité, ou au moins à l’uniformité ? C’es
666
ntières communes, et souvent pas de frontières du
tout
. Si l’on exigeait que tout cela soit unifié et uniformisé dans les li
667
t pas de frontières du tout. Si l’on exigeait que
tout
cela soit unifié et uniformisé dans les limites géographiques d’un te
668
ues de mise au pas d’une nation. Et de Napoléon à
tout
État-nation contemporain, la continuité est indéniable… Ce n’est pas
669
cipe fédératif, où Proudhon estime qu’il « résume
toute
sa science constitutionnelle », je trouve cette proposition : Organi
670
rganes ; — je veux dire : séparer dans le pouvoir
tout
ce qui peut être séparé, définir tout ce qui peut être défini, distri
671
le pouvoir tout ce qui peut être séparé, définir
tout
ce qui peut être défini, distribuer entre organes ou fonctionnaires d
672
ribuer entre organes ou fonctionnaires différents
tout
ce qui aura été séparé et défini ; ne rien laisser dans l’indivision
673
(ou ethnique ou culturelle), soit à la réunion de
toutes
les agences spécialisées au sein d’un gouvernement fédéral ?95 Savoi
674
bles, presque impossibles à dessiner… Mais après
tout
chacun de nous sait très bien à quelles sociétés il cotise, où il pai
675
aysages de son cœur. Et aucun de nous n’exige que
tout
cela soit inscrit dans les limites peintes en couleurs plates, sans d
676
n laissera nos États-nations affirmer en dépit de
tout
leur souveraineté absolue et s’en autoriser non seulement pour refuse
677
olue et s’en autoriser non seulement pour refuser
toute
mesure d’union concrète mais pour justifier des conduites criminelles
678
l’Europe comme à la participation des citoyens à
toutes
les affaires qui les regardent. Ce qui suppose nécessairement : une f
679
e domine le siècle. Elle est son véritable drame.
Toutes
les autres pâlissent devant elle, sont secondaires ou illusoires, ou
680
le problème. Je réponds dans cet ordre fortuit. (
Tout
en notant que « la Jeunesse » est une expression de journalistes. L’h
681
it pas tous les vingt-cinq ans et par tranches. À
tout
instant de la société, il y a des hommes de tous les âges, inextricab
682
es, inextricablement mêlés, et co-responsables de
tout
.) a) « L’Europe, connais pas ! » Dommage pour vous, mais le remède
683
s normes et régulations qu’il s’agit d’imposer de
toute
urgence au développement des industries (auto, avion en premier lieu)
684
é.) d) « Mais où est la lutte des classes dans
tout
cela ? », me disent ces dévots scandalisés, comme d’autres intégriste
685
s’écrieraient que j’ai oublié le péché originel,
tout
simplement ! Eh bien, la lutte des classes est une réalité très diffé
686
dante du problème de l’État-nation, et c’est même
tout
ce qu’elle peut nous apprendre à son sujet. En effet, qu’en est-il au
687
droit de s’en plaindre, du droit de grève, et de
toute
participation aux décisions de l’entreprise, fixées par le Plan à Mos
688
c’est la réalité de la dictature, indépendante de
toute
idéologie et qui ne peut être, par définition, exercée par le Proléta
689
ancier, mais de libération morale et énergétique.
Tout
le reste est mauvaise littérature, c’est-à-dire pollution idéologique
690
e — quelle politique en soi est-elle imaginable ?
Toutes
les réalités sérieuses une fois déduites, que reste-t-il ? Les jeux,
691
pratique reste la puissance collective, et pas du
tout
le libre développement des personnes. C’est que l’État-nation ne s’es
692
décennies, à partir de cinq paramètres, concluent
toutes
, sauf une seule, à une catastrophe générale entre 2020 et 2060, ce qu
693
é les repasserait en dix secondes et leur ôterait
toute
« signifiance », pour peu que la police refuse de jouer le jeu et de
694
régions, et nous voici ramenés au concept clé de
toute
révolution digne aujourd’hui de ce nom. g) Personne, communauté, et
695
t de libération… de tous les groupes naturels, de
toutes
les tendances locales opprimées par l’État despotique. Entre ces deux
696
’histoire et de géographie (aux trois degrés) ont
tout
fait, depuis plus d’un siècle, pour que les valeurs et grandeurs nati
697
lorsqu’on y prépare une guerre ou qu’on la fait.
Tout
se passe comme si les gouvernements comptaient sur la persistance des
698
démontrable qu’administrative, et très nuisible à
tout
autre égard. Les frontières sont encore capables d’entraver la circul
699
rritoire (point de langues autochtones en Europe,
toutes
viennent d’ailleurs), mais une fois établies dans une région, on cons
700
onne frontière nationale, la moins mauvaise étant
tout
simplement celle qui se laisse le mieux traverser. IV. Il n’y a pa
701
l’histoire générale et une géographie propre, le
tout
délimité par des « frontières naturelles ». Or tout est faux dans cet
702
ut délimité par des « frontières naturelles ». Or
tout
est faux dans cet enseignement. La culture, en Europe, n’est pas la j
703
ions ou non, que nous soyons « cultivés » ou non.
Toutes
les grandes écoles d’art, d’architecture, de musique, de philosophie,
704
ans le cadre régional, et non pas stato-national.
Toute
tentative de les résoudre à l’échelon national, c’est-à-dire entre ca
705
quer des directions de recherches à poursuivre en
toute
prudence : les résistances psychologiques sont vite mobilisées dans c
706
ement et d’exercice des professions libérales sur
tout
le territoire de cette région universitaire. d) Si l’économie fait co
707
e pas de frontières politiques, voilà un fait que
tout
élève du degré primaire ou secondaire saisit du premier coup d’œil. D
708
tration aussi difficile que certains l’imaginent.
Tout
s’éclaire et s’ordonne en effet si l’on accepte le principe d’une org
709
en droit, selon les problèmes ». On vient de lire
tout
cela dans le Rapport J. André. Quant à moi, je n’ai cessé depuis des
710
aura suscité. Il va de soi, également, à mes yeux
tout
au moins, qu’une commune pourra se rattacher à autant de syndicats di
711
t précis où la situation politique l’appelle dans
toute
l’Europe, c’est-à-dire au moment précis où l’impossibilité de constru
712
encore pour deux séries de publication nouvelles,
tout
en continuant d’assurer la rédaction, l’édition et la diffusion en qu
713
ulés de la Suisse, des gens à peu près vierges de
toute
information sur les réalités du xxe siècle, qui ne savent pas qu’il
714
n préciser mon point de départ que je rappellerai
tout
d’abord, dans l’ordre chronologique de leur apparition et de leur pri
715
peine fait, ou mis en train, on s’est aperçu que
tout
cela posait aussitôt des problèmes encore plus difficiles. Le succès
716
dra manger debout ! » Seulement, il n’est pas du
tout
sûr que l’humanité survivra jusque-là. En effet, l’accroissement de l
717
n effet, les ressources naturelles ne sont pas du
tout
inépuisables comme tous les hommes l’ont cru naïvement jusqu’à nous :
718
mentation de la population et de la consommation,
tout
le pétrole de la terre semble devoir être brûlé d’ici trente ans selo
719
ns, c’est ce qui menace l’ensemble de l’humanité.
Tout
cela peut vous sembler délirant ou simplement farfelu. Mais tout cela
720
vous sembler délirant ou simplement farfelu. Mais
tout
cela est impitoyablement calculé par les écologistes américains, sovi
721
acrifices à imposer si l’on veut que notre espèce
tout
simplement survive. Et alors, la question qui vient immédiatement aux
722
ra pas en temps utile. Mais observons que presque
tout
le mal vient de l’Occident — USA, Europe, URSS, à quoi s’ajoute le Ja
723
? L’Europe seule, cœur de l’Occident, origine de
tout
le bien et de presque tout le mal qu’entraîne la civilisation industr
724
l’Occident, origine de tout le bien et de presque
tout
le mal qu’entraîne la civilisation industrielle, l’Europe divisée, sa
725
t qui a subitement éclaté dans les universités de
tout
l’Occident et dans les rues de toutes nos grandes villes au mois de m
726
niversités de tout l’Occident et dans les rues de
toutes
nos grandes villes au mois de mai 1968 : — Que faisons-nous là ? Quel
727
qu’un jeune homme d’aujourd’hui se demande à quoi
tout
cela rime et qu’il le crie même dans la rue ; il est anormal qu’on ne
728
té vivante. Cette crise morale affecte l’Occident
tout
entier, et par lui toutes les races de la terre qui copient notre civ
729
morale affecte l’Occident tout entier, et par lui
toutes
les races de la terre qui copient notre civilisation industrielle sci
730
i des guerres dans lesquelles nous avons entraîné
toute
la planète, et ces guerres sont nées de nos nationalismes, et c’est à
731
ssi peu contestés, aussi écrasants d’évidence, si
tout
pousse à l’union, pourquoi n’est-elle pas faite ? Que personne ne me
732
tisés la nation. Si l’on veut faire l’Europe, que
tout
ordonne de faire, il faut défaire et dépasser l’État-nation, dans nos
733
nos mentalités et dans les faits. À partir de là,
tout
s’enchaîne avec une logique simple et implacable, dont je vais dire m
734
fonder l’union sur les obstacles par excellence à
toute
union. Faire l’Europe des États-nations, l’Europe des patries ou l’E
735
ropes. Ou bien vous restez misanthropes, et alors
toute
possibilité d’amicale est exclue. Quand les ministres et chefs d’État
736
rien créer. On ne peut rien animer, si l’on peut
tout
bloquer… Si donc on veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose
737
il faut partir d’autre chose que des obstacles à
toute
union, d’un autre plan que celui-là, justement, où le problème se rév
738
uniformisation de collectivités agrandies hors de
toutes
prises de l’individu, la différenciation sécurisante de petites commu
739
pulation de l’Espagne) fournit 50 % des impôts de
tout
le pays et ne reçoit en retour que 12 % de subventions de l’État cent
740
us à nulle réalité ni ethnique ni économique. Sur
toutes
les frontières de tous nos États, les exemples abondent : Basques et
741
Rien n’empêche… Voici maintenant mon utopie —
tout
ce qui m’intéresse chez un homme est de savoir quelle est son utopie
742
n’est pas faire un mini-État-nation, ce n’est pas
tout
fourrer dans les mêmes frontières préalablement « délimitées » ou « d
743
rme d’associations, d’abord privées, s’étendant à
tout
le continent. Rien n’empêchera ces associations de nommer des délégué
744
sitaire, des relations avec d’autres continents —
tout
à fait comme le CERN à Genève s’occupe des recherches nucléaires de d
745
nt un Conseil européen composé de leurs chefs. Et
tout
d’un coup l’on s’apercevra que l’Europe fédérale est virtuellement fa
746
là seulement — les régions restant autonomes pour
toutes
les tâches de dimensions régionales ou communales, dans le cadre des
747
ement d’abord régional, puis européen et mondial.
Toute
l’histoire qu’on nous a enseignée est à refaire. Elle était faussée à
748
, le basque, l’italien, le catalan et l’allemand.
Toute
la géographie de nos manuels est à refaire, faussée à la base par l’i
749
sépare » alors que le Rhône « unit » les peuples.
Toute
l’économie est à refaire, faussée à la base par l’idée d’« économies
750
cle par les jeux de la guerre ou de la politique.
Toute
l’écologie est à refaire sur la base des régions, dans le cadre du co
751
peuples, au-delà de nos États : elle jugera cela
tout
naturel. Une autre condition de réussite du projet européen — qui déc
752
de longue haleine ? Aurons-nous le temps de faire
tout
cela, avant les catastrophes écologiques, économiques et nucléaires
753
rophes écologiques, économiques et nucléaires que
tout
annonce ? À cela je répondrai par une anecdote tirée de la vie de Lya
754
évolution non violente peut paraître frustrante à
toute
une partie de la jeunesse activiste. Je lui répondrai ceci : les révo
755
e est ouverture au monde et à l’autre, tandis que
toute
violence, en dernière analyse, est une sorte d’autochâtiment et s’exe
756
urope, de son union, et plus encore, des régions.
Tout
le problème politique, social, culturel, économique, écologique de l’
757
omique, écologique de l’Europe — et de l’Occident
tout
entier — se ramène à cela : — comment l’homme, dans la société techni
758
phiques et moraux, cela signifie : voulons-nous à
tout
prix un certain niveau de vie, avec les disciplines sociales uniforme
759
signifie : créer des régions et les fédérer, avec
tout
ce que cela suppose, nous l’avons vu, d’autogestion à tous les degrés
760
venel publie son grand ouvrage Du Pouvoir 118, où
tout
en annonçant qu’il va se borner à « rechercher les causes et le mode
761
et écologistes du club de Rome observent, dans le
tout
récent Rapport de Tokyo sur l’homme et la croissance 120. que jusqu’i
762
otale… Le processus pourrait s’étendre à l’Europe
tout
entière. Le rôle essentiel d’un État-nation — la défense — s’est fort
763
tenté de réunir en un État-nation à la française
toutes
leurs cités, tous leurs pays. Pourtant je vois cette possibilité s’il
764
s, juger sans illusion mais servir avec force, en
toute
indépendance d’esprit, peut-on dire que ces traits composent une pers
765
s chez quelques-uns des hommes les mieux liés par
toutes
leurs fibres aux traditions civiques et culturelles des Suisses. Voil
766
et le monstre sacré du cinéma, qui ne sont, après
tout
, que des spécialistes. « C.J.B. », comme nous l’appelions, était un h
767
re) et de la culture chrétienne libérale. Jusqu’à
tout
récemment, les implications complètes de ce fait n’avaient pas été pr
768
auxquels l’histoire donne entièrement raison : si
tout
ce qu’ils annonçaient nous arrive aujourd’hui, ne serait-ce pas qu’il
769
e pas qu’ils n’ont rien fait pour l’empêcher ? Et
tout
fait pour accréditer d’avance dans nos esprits l’idée de fatalités pe
770
, mais qui auront l’avantage de nous innocenter ?
Toute
prophétie trop bien réalisée — et peu le sont mieux que celle d’Orwel
771
té au spirituel est vivante ou non. Et non pas du
tout
de savoir si le christianisme (ou « la culture chrétienne libérale »,
772
que d’abord, social, psychologique, éthique avant
toute
chose. La question n’est pas d’étudier une réalité donnée, telle qu’e
773
ui prouvait d’abord qu’elle existe. Celui qui nie
toute
valeur « scientifique » à l’action de construire, nie la source même
774
» à l’action de construire, nie la source même de
tout
savoir, de toute connaissance réelle. On a pu se demander si la régio
775
construire, nie la source même de tout savoir, de
toute
connaissance réelle. On a pu se demander si la région est un fait de
776
rsuader, convaincre, c’est le moment décisif dans
toute
action qui relève de la volonté humaine. C’est donc sur l’argumentati
777
sa réalité morale, à partir de la dégradation de
toute
existence communautaire qu’il subit aujourd’hui, et qui appelle comme
778
et culturels se multiplient et s’exacerbent dans
toutes
les régions frontalières de l’Europe, avec une intensité particulière
779
trois degrés et à la formation professionnelle ;
tout
cela définit le problème des régions frontalières. Mais ce n’est pas
780
tre par décret de Paris, ou par une guerre), mais
tout
autant ou davantage l’enseignement et la formation professionnelle, l
781
s préventives et curatives ; mais en l’absence de
toute
autorité locale capable d’étudier et de maîtriser la situation en Sui
782
que ne le font les pollutions et les nuisances de
toute
espèce. Troisième exemple, qui concerne la fonction de l’enseignement
783
quelques mots mais qui a sans aucun doute marqué
toute
la culture de la région et laissé des traces profondes dans l’inconsc
784
du « Pourquoi des régions ? » à partir de ce que
tout
un chacun peut vérifier. Pour qui voit et comprend les réalités local
785
faut susciter la région pour que la vie continue,
tout
simplement. B. Deuxième réponse possible à la question : à partir d
786
ation. Ils sont 150 aujourd’hui, qui se partagent
toute
la terre sans reste ! Ils ont tout calculé en fonction de leur « indé
787
se partagent toute la terre sans reste ! Ils ont
tout
calculé en fonction de leur « indépendance nationale », de leur écono
788
rant à la guerre, uniquement et absolument, car à
tout
autre égard il est absurde. Né des guerres de la Révolution française
789
, c’est-à-dire sur la base de l’obstacle majeur à
toute
union. Le programme politique du siècle finissant m’apparaît clair :
790
nt décisif d’une résolution de la crise mondiale.
Tout
cela, me direz-vous, est bien schématique. J’en conviens, mais je ne
791
nt leur destin collectif, et de la dissolution de
toute
communauté à laquelle ils pourraient participer ? Recréer une commun
792
oderne vit dans l’angoisse parce qu’il sent que «
tout
lui échappe », et que « ils » sont seuls responsables, « ils » c’est-
793
e semble-t-il, à poser le problème fondamental de
toute
prospective. Il serait facile d’en déduire un sophisme du gouvernemen
794
si vous faites (ou laissez faire) dès maintenant
tout
ce qu’il faut pour qu’elles se vérifient. Ce n’est donc pas contre la
795
vir des calculs prévisionnels pour couper court à
toute
critique et opposer aux objections de l’écologiste, de l’urbaniste, d
796
e, ou le point de fusion d’un métal — échappant à
toute
discussion ; ou de phénomènes qui auraient lieu de toute façon sans n
797
iscussion ; ou de phénomènes qui auraient lieu de
toute
façon sans nous, sans notre action, hors de nos prises, « parce que c
798
lisation, leur crise et le système de leur crise,
tout
se passe en dehors des volontés humaines. « On n’y peut rien. » Elle
799
sourde culpabilité qui accompagne nécessairement
tout
acte libre et novateur, une sorte de terreur déterministe qui exonère
800
ibes de réalité d’un futur calculable à coup sûr,
tout
comme le magicien mêle à la glaise dont il pétrit sa figurine quelque
801
ises à court ou moyen terme, parce qu’à l’abri de
toute
rétroaction financière, sociale ou morale, il est fatal qu’elles se r
802
se retournent contre l’homme à plus long terme :
toute
la technologie actuelle vient de la guerre et y conduit. Elle répond
803
approuvent, ou pourraient le faire, et finalement
toute
personne suspectée par un fonctionnaire anonyme de penser mal. En tem
804
it que l’économie de guerre, qui est le modèle de
toutes
nos prévisions et leur idéal inconscient, est l’utopie au sens origin
805
d’apesanteur sociale, de vide civique, exempte de
toute
régulation exercée par des citoyens, celle du Plan stalinien, mais ce
806
litaire, c’est l’état de guerre en permanence, et
toute
technocratie nous y conduit aussi sûrement que le racisme, le marxism
807
méthodes mêmes de projection et d’extrapolation,
toute
prévision chiffrée tend à soumettre l’avenir à court terme au passé.
808
aux calculs sérieux, ou conduit à des conclusions
tout
arbitraires, comme celles d’Herman Kahn annonçant qu’en 2050, les vin
809
Mais comment pourrait-il le savoir, puisque après
tout
, le long terme passe par le court, et si le court terme inverse une t
810
va le voir pour la croissance démographique dans
toute
l’Europe — le long terme en subira des effets importants mais changés
811
entropie, et de déperdition du patrimoine humain.
Tout
cela va vers une mort calculable, non vers la surprenante spontanéité
812
est vivant, l’homme est imprévisible à lui-même.
Tout
ce qui prétend prévoir pour lui le soumet aux seules lois du passé, e
813
résultantes puissent être évaluées : il faudrait
tout
savoir sur l’homme, ses régularités et ses folies ; tout savoir sur l
814
voir sur l’homme, ses régularités et ses folies ;
tout
savoir sur les ressources terrestres disponibles ; tout sur les autre
815
avoir sur les ressources terrestres disponibles ;
tout
sur les autres inventions et leurs effets croisés dans tous les ordre
816
onstruction de modèles à la manière de Forrester,
tout
en déplorant qu’ils échouent à prendre en compte des paramètres évent
817
e d’un facteur qui me paraît responsable plus que
tout
autre de l’expansion à outrance, je veux parler de la menace de guerr
818
nique, ou ne l’est que partiellement, et que dans
toute
la mesure où elle est autre chose — ensemble de systèmes plus ou moin
819
très remarquables, de type intuitif-prophétique,
tout
au long du xixe siècle, de Tocqueville à Jacob Burckhardt et à Nietz
820
ersonnelle. Mais peut-on affirmer pour autant que
tout
cela annonçait le christianisme, sa spécificité religieuse, et le bes
821
historique, et nous allons voir qu’on l’a fait.
Tout
ce qui peut s’observer dans le noyau humain, physiologique mais aussi
822
ait » naguère par la croissance démographique… Or
toute
croissance biologique porte en elle-même ses principes régulateurs. C
823
nt des personnes. D’où la règle suivante : devant
toute
innovation technologique, être en mesure de démontrer non seulement à
824
’angoissant et que l’on a peine à formuler, comme
tout
ce qui touche à la mort, j’entends les centrales nucléaires. Cette an
825
on sidérale, mais de déterminer les conditions de
toute
action qui conduise aux fins souhaitées. C’est la recherche créatrice
826
mes comme un enfant bien doué qui se retrouverait
tout
à coup démuni dans le poste de pilotage d’un avion en plein vol ; le
827
es relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)dt
Tout
est venu à l’Europe, et tout en est venu, ou presque. Paul Valéry Le
828
ver 1975-1976)dt Tout est venu à l’Europe, et
tout
en est venu, ou presque. Paul Valéry Le problème des relations Europ
829
é trois volumes, des conférences, un colloque, et
tout
un congrès134. Plutôt que de résumer ici mes conclusions — qui resten
830
mé par ces mots signifie qu’il est entendu, avant
tout
discussion et comme allant de soi que : — la nouveauté vaut mieux que
831
doit être préféré, sitôt que certifiée moderne, à
toute
espèce de tradition, si toutefois l’on prétend se tenir à l’avant-gar
832
ssique, rationaliste ou marxiste. Ils considèrent
toute
innovation comme une hérésie, ou une maladresse, une erreur obstinée
833
ls et d’artistes occidentaux, prompts à valoriser
tout
ce qui n’est pas d’Europe et à traiter « d’étonnamment moderne » tell
834
itions, elle s’oppose dans le temps et l’espace à
toutes
les cultures sauf une seule : l’occidentale. D’où viennent ces erreur
835
re-t-on, ne saurait être sous-estimée (nonobstant
tout
ce qu’on vient de montrer que l’on tient pour vraiment sérieux). Je v
836
e concept de révolution Mais s’il est vrai que
toute
culture vient d’une religion et la prolonge en expressions variées, e
837
la culture occidentale diffère essentiellement de
toutes
les autres, quelle est alors la différence fondamentale entre les aut
838
et irrémédiable de l’actuel ordre des choses (que
toutes
les autres religions avaient pour mission de maintenir), et son rempl
839
rdre : « Les choses vieilles sont passées, voici,
toutes
choses sont devenues nouvelles ». « De nouveaux Cieux, une nouvelle T
840
’idée de Révolution. Idée radicalement exclue par
toutes
les autres religions, parce qu’elle n’est concevable, en effet, que d
841
et dénoncée comme telle par les Romains. IV. «
Tout
est venu à l’Europe… » Ces faits religieux fondamentaux conditionn
842
d’Alexandrie, on peut bien dire avec Valéry que «
tout
est venu à l’Europe » : population, alphabet, droit, cosmogonie — myt
843
Égypte, l’astronomie est importée de Babylone. Et
tout
cela fait le « Monde antique ». Puis « viennent » à l’Empire romain l
844
Église contre la cortezia des troubadours. Oui, «
tout
est venu à l’Europe », mais désormais, tout en viendra, « ou presque…
845
ui, « tout est venu à l’Europe », mais désormais,
tout
en viendra, « ou presque… ». Et d’abord la découverte de la Terre, do
846
s concret, « il vient de l’Europe ». V. « … et
tout
en est venu, ou presque » J’ai fait ailleurs, et à plus d’une repr
847
. Il en résulte à l’évidence que le monde moderne
tout
entier, en tant que tel, peut être appelé une création européenne. Qu
848
s Messes et les Passions réduisent à peu de chose
toute
tentative verbale pour exprimer ce que l’homme européen a conçu de pl
849
rale et nos machines. Nos péchés sont criants, et
tout
l’Orient les crie, mais il n’entend pas nos grandeurs. Car la musique
850
t comment ils expriment et transportent, en fait,
tout
un monde de valeurs complètement étranger à nos croyances traditionne
851
de complémentarité du yin et du yang. Elle a reçu
toute
faite, « clé en main », la doctrine de la révolution issue de la soci
852
ait se développer spontanément dans un peuple que
toute
sa tradition préparait à refuser le nouveau, le moderne, comme représ
853
nales qui oblige 150 nations à s’armer au-delà de
toute
raison contre des ennemis qu’elles se créent, dont elles ont besoin p
854
ais l’arme nucléaire est désormais à la portée de
toutes
les mafias politiques. Il est donc fatal, dans ces conditions, qu’une
855
che de son terme dans les années 1970. 141. Dans
toutes
les conférences internationales de ces dernières années sur la démogr
856
ngers. Ce qui signifie pratiquement le blocage de
toute
mesure efficace contre des maux qui ne connaissent pas de frontières.
857
eux au moins (j’en ai fait mentalement le compte
tout
à l’heure), consacrés à des écrivains, à des théologiens, à des homme
858
lui-même et la manière dont il voit les autres :
tout
portrait ressemble à son auteur, et tous les portraits peints par Rem
859
e cadeau somptueux — sur lequel je vais me jeter,
toutes
affaires cessantes, à peine sorti de cette salle. Une seule ombre au
860
de leurs vacances et de leurs travaux personnels…
Tout
ce que je peux leur dire pour atténuer mes sentiments de culpabilité