1 s ne sera pas unitaire, ne sera pas un super-État unifié et centralisé, car son génie s’appelle diversité. Elle ne sera pas no

2 re position dans le monde ; la montée des empires unifiés , devant nos divisions sanglantes ; la crise de nos idéaux, devant la

3 mentales de l’Europe. Même si la Conférence avait unifié l’Allemagne et libéré l’Autriche, ces décisions ne pouvaient écarter

4 a planète depuis des siècles. Deux grands empires unifiés et possédant des armements atomiques, les États-Unis et l’URSS, se pa

5 re, c’est la culture occidentale qui domine tout, unifie tout, uniformise les apparences de la vie quotidienne sur toute la Te

6 ujourd’hui, de rapprocher et de comparer, voire d’ unifier (horribile dictu !), mais c’est l’inverse qui est vrai : nos littérat

7 Églises, Dieu merci. L’État-nation centralisé et unifié s’arroge ainsi tous les pouvoirs des grands empires traditionnels, bi

8 et Bourges ; comté de Castille ; royaumes anglais unifiés par Egbert ; plus tard : Piémont, Prusse, Serbie, Bohême… 71. Pousso

9 ères du tout. Si l’on exigeait que tout cela soit unifié et uniformisé dans les limites géographiques d’un territoire délimité

10 reil étatique centralisé sur un groupe de peuples unifiés par la force, dotés d’une mystique belliqueuse, et dès lors baptisés

11 ais des « frontières naturelles »… Le grand État unifié offre-t-il à ses habitants plus et mieux que le petit État ? se deman