1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Présentation du Centre européen de la culture (mars 1952)
1 nquiètent pour l’avenir immédiat de l’Europe. Ils voient qu’elle s’unit trop lentement, peut-être mal. Ils n’ont pas grande co
2 Ils voudraient bien faire quelque chose, mais ne voient ni quoi, ni comment. C’est à ceux-là que nous nous adressons. Nous le
3 u contraire, les idéologies qui nous empêchent de voir les faits. Ce sont les préjugés de groupes, les routines d’administra
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
4 donc aux mécanismes de l’État. À la limite, on a vu certains États intégrer toutes les activités culturelles, le roman, l
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
5 e d’une part un prestige suspect, d’autre part se voit accusé de n’être rien qu’un « instrument de la guerre froide ». Devan
6 se présente ainsi aux yeux des Américains.) J’ai vu des comités, placés devant le choix de plusieurs thèmes d’activité, r
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-USA (août-septembre 1952)
7 ues et militaires en prennent conscience. Nous en voyons une preuve nouvelle dans la multiplication des groupes de discussion
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
8 es moyens. c) La jeunesse de l’Europe s’étonne de voir végéter par milliers les Foyers de culture régionaux et locaux, où s’
9 , et c’est seulement dans ce cadre élargi qu’elle verra la nécessité de certains engagements politiques. Une politique vraime
6 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
10 coordination : la création de l’AIEE, comme on le verra , répond à ces nécessités. En résumé, le CEC a son rôle à jouer, bien
11 rayonnement se ramènent à ceci : nous n’avons pas vu assez grand, pas alerté suffisamment la conscience des Pouvoirs quant
12 tre personnel est trop réduit : chacun de nous se voit chargé d’un travail qui serait réparti entre 20 ou 30 personnes dans
13 les États, en a retenu le bénéfice moral, et l’on verra tout à l’heure que la moitié seulement de notre programme est en voie
14 ur qu’on connaît le maçon, c’est en haut. » 2. Voir bulletin de mai 1951. 3. Auguste Detœuf. h. Rougemont Denis de, « 
7 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
15 Unesco, les milieux proprement culturels. Nous ne voyons , pour notre part, aucune raison d’affecter la pudeur dans ce domaine.
16 n comme annexe d’une politique. Et nous venons de voir pourquoi c’est impossible : non point à cause d’une mauvaise volonté
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
17 se demande « si l’Europe est en panne ». Les uns voient la fédération en plein démarrage, les autres la disent au point mort.
18 e de la contre-poussée qu’il provoque. Si l’on ne voit rien bouger pour le moment, on se tromperait en jugeant que la lutte
19 outes leurs énergies… Mais laissons ces images et voyons le concret de notre situation. L’opposition mobilise Longtemps
20 est offert à l’Europe pour s’unir, et pour mieux voir les vraies raisons qu’elle a de le faire. Et cela dans des conditions
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
21 e » visant à faire échouer la CED. Les États-Unis voient leur prestige baisser en Europe, et leur Congrès menace de réduire l’
22 amais satisfaire. Trop de gens refusent encore de voir que la santé de chacun de nos pays ne pourrait être restaurée qu’au s
23 péen ». Il y a la CED et la CECA, bien sûr ; mais voyez les reportages sur les crises nationales, les élections ou les traité
24 construction européenne, si près du but, ne s’est vu plus gravement compromis. Pour la première fois je l’écris : il se pe
25 ce des empires et des régimes démissionnaires ont vu revenir à la surface ces mêmes coalitions ou agglutinations de scepti
26 t rejetée, presque sans examen. La Haute Autorité voit son fonctionnement enrayé ou vidé par des cartels. Les nations décide
27 Europe au nom de l’Empire et de l’amitié des USA, voit plusieurs Dominions se tourner vers les USA, qui se détournent d’elle
28 cela pourrait suffire à nous sauver. Mais je n’en vois pas une seule qui soit mobilisable dans l’état présent non pas des ch
10 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
29 ns chacun de vos pays, la question de l’Europe se voit liée au sort de votre ministère. Au début du mois d’août, vous vous r
30 Ces deux faits nous incitent à vous écrire. Nous voyons que l’Europe a besoin d’un Parlement et d’un exécutif qui lui permett
31 les Européens, tant que ceux-ci n’auront pas bien vu vers quel But on les mène, et ne l’auront pas voulu. La perspective d
32 u. La perspective dynamique dans laquelle il faut voir le Projet, et peut-être le modifier, se définit pour nous par quelque
33 souverainetés existent-elles encore en fait ? On voit venir le temps où elles ne seront plus guère que des prétextes à refu
34 eut être accepté tant qu’une seule des parties se voit contrainte de se réserver un droit (hypothétique) de sécession. Mais
11 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
35 on, ses conditions et ses effets, qui essaient de voir plus loin que les buts immédiats, qui explorent des voies neuves et d
12 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
36 salut prochain. C’est ainsi, j’imagine, que l’on voyait les choses dans les milieux du Conseil de l’Europe où germa, voici qu
37 té d’un savant humaniste, M. Löfstedt. Nous avons vu se dessiner l’extraordinaire aventure collective de l’Occident : la n
38 otre domination retournés contre nous. Nous avons vu clairement que nos pays n’avaient plus d’autre issue pratique, d’autr
39 ns pas de temps à perdre. » Pourtant, chacun peut voir que nous perdons du temps. Quelles sont donc les causes intérieures q
13 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
40 associations éducatives sur le plan européen. 6. Voir bulletin de mars-avril 1954. 7. Voir à ce sujet la page 4 de ce bull
41 ropéen. 6. Voir bulletin de mars-avril 1954. 7. Voir à ce sujet la page 4 de ce bulletin. q. Rougemont Denis de, « Trois
14 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
42 u débat sur l’union de l’Europe : M. Molotov, qui voit grand, jugeant mesquine l’Europe des Six, a proposé une Europe des Tr
43 ’Occident désormais joue perdant. Le monde entier verra nos défaites militaires, et l’insolence des envoyés de l’Asie rouge d
44 de ce pays apparaît simplement démente, si l’on a vu la situation mondiale — et si l’on n’est pas communiste. Seule une pr
15 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
45 évision du Pacte fédéral, comme celle de 1832, se voyait repoussée à la fois par la gauche, qui lui reprochait son respect exc
46 par les Constituants de l’Europe fédérée. On n’en voit pas qu’il soit aisé d’avouer et de défendre sérieusement. 2. Aband
47 me prétexte à refuser les évidences européennes ? Voyons le concret. La souveraineté nationale n’est exercée en fait que par
48 le droit applicable à chaque domaine ». Or on ne voit plus aucun État européen qui ait conservé la faculté d’agir à sa guis
49 guère d’autre existence que psychologique. Où la voit -on à l’œuvre ? Non pas dans les faits mais dans les discours des dépu
50 doit rassurer ceux qui tremblent, disent-ils, de voir leur patrie « se perdre dans la masse informe d’une Europe unie ». Le
16 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
51 était l’illusion dans tout cela ? Nous pouvons le voir aujourd’hui : elle consistait à croire qu’il est plus facile de faire
52 parlementaires. Illusion profonde, comme on va le voir , mais qui s’explique. Une enquête menée par le CEC au mois de septemb
53 bien dans l’ensemble — si vous réussissez — mais voyez -vous, ce qu’il nous faut, c’est de l’action ! » Et l’on entend ou sou
54 gir. Il a pris au sérieux l’action européenne. Il voit qu’elle commence dans les cours, qu’elle se poursuit dans les esprits
17 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
55 ’Europe semble une utopie pour ceux qui n’ont pas vu que c’est une nécessité. Pour nous qui l’avons vu, c’est une action.
56 vu que c’est une nécessité. Pour nous qui l’avons vu , c’est une action. Action sur les esprits d’abord, comme le veut la r
18 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
57 l’apaiser, excite encore son appétit. Par où l’on voit que l’esprit de recherche n’est pas un instinct animal, mais une pass
58 lui-ci lit l’histoire des sciences. Elle lui fait voir que toutes les « vérités » qu’établissent les écoles successives sont
59 Cette inquiétude perpétuelle, dont vous venez de voir qu’elle est déterminée par les deux forces principales qui ont produi
60 de nouvelles recherches. J’ai tâché de vous faire voir que le génie de la recherche est le génie même de l’Europe. J’ajouter
61 l arrive, pour une entreprise culturelle. J’allai voir un industriel qui fabrique d’énormes turbines. Il m’écouta, distrait
19 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
62 perd naturellement le monopole, cependant qu’elle voit ses valeurs fondamentales menacées, et ses positions économiques comp
63 cle. Les efforts d’union entrepris depuis 1946 se voient aujourd’hui freinés par tous ces facteurs. Au moment où l’impulsion d
64 t en partie imprévisibles, selon ce que chacun se verra en mesure d’apporter, selon ce que chacun décidera d’engager dans l’a
20 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
65 est public chez nous, tout est ouvert. Venez donc voir  ! mais laissez-nous regarder ce qui se passe chez vous si l’on en cro
66 le, et c’est même la seule chose possible. (On ne voit pas le Conseil de l’Europe désignant des penseurs attitrés et leur im
67 n qui commande, et quelle discipline de pensée se voit exigée de ceux qui parlent. Mais qui sait si cette discipline ne devi
21 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi nous persévérons (décembre 1955)
68 scours prononcés à Genève sur ce sujet.) 2. On ne voit pas pourquoi l’Occident — et l’Europe de l’Ouest en particulier — dev
22 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
69 sent à partir du ix e siècle, quand les Slaves se voient simultanément conquis par des Scandinaves (les Varègues13) qui leur i
70 tes avec l’Occident. Les officiers russes qui ont vu l’Europe reviendront dans leur patrie dotés d’une vision élargie des
71 les yeux, la ville semble irréelle et l’on croit voir une fois de plus, à travers les murs des palais ayant perdu leur épai
72 es générales de la Russie moderne. Il désirait la voir , non pas moins, mais plus européenne — ou plutôt plus strictement occ
73 Europe perdaient de plus en plus toute acuité. On voyait les différences, mais on ne les croyait pas irréductibles. On admetta
74 , qu’on lira plus loin, au sujet des exilés. 21. Voir là-dessus B. Zenkovsky, Histoire de la philosophie russe, 2 tomes, Pa
23 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
75 onnaissance de l’histoire de notre pays… pourront voir à quel point notre peuple est épris de liberté… Il est également faci
76 d intérêt parmi les spectateurs soviétiques… Vous voyez que les premiers succès sont incontestables. Mais nous avons encore b
77 cevoir les nécessités de l’autocratie. Mais je ne vois pas pourquoi nous devrions accepter une combinaison arbitraire des de
78 Russe moyen une réelle nostalgie de savoir et de voir quelque chose de nos peuples. Toute la méfiance est au sommet. Toute
24 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
79 es : que cela soit dit en toute clarté. Mais nous voyons aussi qu’il est hors de question qu’elles puissent être acceptées mêm
80 ume) de nombreux pays d’Orient et d’Occident. On voit donc que cette table ronde, dans l’esprit de Cholokhov, ne devrait pa
81 erve le principe de cette invitation, essayons de voir comment une pareille table ronde pourrait se réaliser, sans que ni d’
82 rtie proposerait deux sujets qu’elle souhaiterait voir traités par l’autre partie, et deux sujets qu’elle souhaiterait trait
83 écrivain dans l’autocritique (de la société où il vit , qui le publie et le lit). 3. Condition de l’écrivain et puissances d
84 un mutisme massif, les intellectuels européens se verraient obligés, du même coup, de penser que les propositions soviétiques d’é
25 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À pied d’œuvre (avril-mai 1956)
85 supranational. Il en résulte que le grand public voit très mal le problème éducatif dans son ensemble et dans ses contextes
26 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
86 r s’il existe une telle conception spécifique, on voit tout de suite qu’elle devrait nous servir de guide dans l’entreprise
87 ifficilement accessibles à des élèves pauvres, se voit dénoncé comme antidémocratique. Peut-on ramener tous ces contrastes à
88 eur et prestige du xvie au xixe siècle, pour se voir de nouveau refoulée, dans les pays totalitaires, au xxe siècle. L’éq
89 ts de l’Europe à l’est et à l’extrême ouest, nous voyons ces tendances — entremêlées et « composées » chez nous — se dissocier
90 bénéfice, même pas l’élève le plus ignare, car il voit son ignorance acceptée comme la norme ! Quant aux plus intelligents,
91 ues jours après ses examens finaux, l’étudiant se voit assigner par l’État un poste de travail pratique, et ce stage dure au
92 volonté de le former. Respecter l’individu, c’est voir en lui la personne qu’il peut devenir s’il découvre sa vocation et re
93 actuelle. Il n’arrive plus à s’y retrouver. Il ne voit plus où il pourrait agir avec quelques chances de succès. Il se juge
94 mme au sujet des réalités du monde dans lequel il vit , et dans lequel il se prépare à courir son aventure individuelle. Ell
95 ui ne savent pas quel est l’état du monde. Ils ne verront l’union comme une nécessité qu’à partir du moment où ils auront appri
96 voudront l’Europe comme leur avenir. 27. On a vu en Europe le film Blackboard Jungle : la description y est certes à l
97 m Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955. 29. Voir le Rapport du Pr. Nicholas De Witt, du Harvard’s Russian Research Cen
27 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Prix européen de littérature n’a pas été donné en 1956 (juin-juillet 1956)
98 espérer, à cette époque, que la perspective de se voir publié en plusieurs langues par des associations groupant plusieurs c
99 r la Fondation pour les bourses de compositeurs. ( Voir plus loin.)ay Tenant compte de ces expériences et des besoins particu
28 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956)
100 u’on a percé le canal de Suez : par contre, on ne verra plus des tonnes de charbon traverser l’océan parce qu’il en coûte moi
29 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe s’inscrit dans les faits [Introduction] (novembre 1956)
101 é rend donc impérative cette union qu’on vient de voir possible. Sa nécessité est inscrite dans les faits. Il s’agit qu’elle
30 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
102 es fondamentales des partisans de l’union. Chacun voit aujourd’hui que nous devons faire l’Europe, non plus pour empêcher de
103 La crise de Suez a illustré cette situation. On a vu se dresser contre nous, à l’ONU, le monde arabe soutenu par le groupe
104 aient diverger des nôtres au Moyen-Orient. Chacun voit aujourd’hui que nous devons faire l’Europe parce que la souveraineté
105 poids » dans le jeu des forces mondiales. Chacun voit aujourd’hui qu’il nous faut faire l’Europe pour assurer notre avenir
106 e chemin de l’union par ceux qui n’ont pas encore vu le danger que nous courons tous ? La leçon de Budapest On ne po
107 et d’une Histoire fatale, ce sont ceux-là qui ont vu se révolter contre eux, au nom de l’Europe précisément, la jeunesse e
108 la communauté humaine qu’on nomme Europe. 31. Voir l’Ode à l’Europe, ci-après. 32. On lira plus loin le bel essai que n
31 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
109 l’histoire dans une perspective européenne. 33. Voir Bulletin du Centre européen de la culture d’avril-mai 1956 (édition f
32 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
110 ance en soi renforcée : qu’ils viennent juger, on verra bien ! Qu’il soit bien entendu que l’association comme telle ne prend
111 nt Ingmar Bengtsson, H. Burger et Enrique Franco ( voir p. 36 et 37) méritent de figurer en bonne place dans les débats de no
33 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
112 cherche d’avant-garde et l’éducation générale, se verrait rapidement liquidée dans la compétition impitoyable désormais instaur
34 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
113 romains), mais qui était en voie de dépeuplement, voir si l’on peut donner à ses habitants une notion réaliste des possibili
35 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le bulletin du Centre (février 1958)
114 au CEC sur ce thème, les 21 et 22 novembre 1957 ( voir p. 22). Diversité des langues et union de l’Europe (août). Données h
36 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
115 tats d’une entreprise de cette nature ; mais nous voyons du moins sur quelles thèses elle se règle, vérifiées par l’usage et t
116 e satisfaire. Il faut donc leur rappeler — ils le voient bien d’ailleurs — que nos États-nations sont trop petits et trop gran
117 ondial des forces de l’époque, de manière à faire voir dans les faits la nécessité de notre union. Rien de plus vain que de
118 ous ! » — tant que nos contemporains n’auront pas vu pourquoi. (Nos mouvements de militants l’ont parfois oublié dans leur
119 bien documentées. Ce qu’il faut absolument faire voir au plus grand nombre possible d’Européens, mais d’abord à ceux qui dé
37 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
120 s masses et favoriser la créations d’élites, — on voit que les catégories de gauche et de droite ne jouent plus aucun rôle r
121 es esprits », car la CECA n’aurait sans doute pas vu le jour, et n’eût sûrement point passé le cap des ratifications parle
122 doivent concourir les méthodes que nous venons de voir nécessaires, — et les mouvements fédéralistes. La multiplicité de ces
123 beaucoup le croient encore — dès l’instant qu’on verra qu’elle est impérative. 39. Cf. ma conférence au congrès de Montre
38 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une université européenne [Introduction] (juillet 1958)
124 promesses qu’ils croyaient imprudentes, mais vous voyez que ce n’était pas le cas. De plusieurs côtés, on nous a dit : — Atte
39 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
125 nelon, pourvoyeuse de conseils politiques. Car il voit bien que l’on appelle « hardies ou téméraires, généreuses ou impruden
40 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Heinz Gollwitzer, Europabild und Europagedanke (septembre 1959)
126 de Hegel ou de Ranke, longuement traités — ne se voient même pas mentionnés. Mais rien n’est plus injuste que de reprocher à
41 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
127 ais aussi par ses adversaires ; que l’on souhaite voir traduit bientôt dans toutes nos langues (comme il va l’être prochaine
128 ccupa des chaires à Pérouse et à Florence, et qui vit à Rome. Il nous offre, au surplus, des chapitres précieux, presque ex
129 son genre. Mais comme tel, on souhaiterait de le voir amélioré dans ses éditions subséquentes, sur deux points de méthode q
42 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Introduction] (décembre 1959)
130 rs, et les auteurs des rapports finaux : du moins verra-t -on cités dans cette publication les noms de 89 d’entre eux ! Les enqu
131 ture — ayant pris connaissance de nos tentatives, verront mieux non seulement les erreurs à éviter, mais surtout les possibilit
43 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Conclusion] (décembre 1959)
132 . Nous n’avions pas d’autre ambition que de mieux voir d’abord, afin de mieux montrer ensuite, par le moyen de cette publica
44 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
133 le rôle actif et créateur de la culture, à faire voir qu’elle n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale pour tous nos pe
134 iens un Institut dont la mission est justement de voir plus loin, de préparer le terrain pour une plus vaste union. Où sont
135 es en profondeur s’impose. Les années 1956 à 1960 voient donc apparaître, en réponse à ces deux problèmes nouveaux, d’une part
136 cherche d’avant-garde et l’éducation générale, se verrait rapidement liquidée dans la compétition impitoyable désormais instaur
45 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
137 elle ; doublement remise en question, l’Europe se voit contrainte de prendre une conscience neuve de ses buts généraux, et d
138 siècle : l’Europe, l’URSS et les USA. Vous allez voir qu’elles se définissent aisément selon le dosage d’autorité et de lib
139 bénéfice, même pas l’élève le plus ignare, car il voit son ignorance acceptée comme la norme ! Quant aux plus intelligents,
140 ues jours après ses examens finaux, l’étudiant se voit assigner par l’État un poste de travail pratique, et ce stage dure au
141 olonté de le former. Respecter l’individu, c’est voir en lui la personne qu’il peut devenir s’il découvre sa vocation et re
142 dans une communauté humaine devant laquelle il se voit responsable. À partir de cette idée de l’homme, il devient possible d
143 s, sociaux, éthiques ou même économiques, et vous verrez qu’ils se rattachent tous, en Europe, à des problèmes de dosage, d’éq
144 aussi plus passionnant. Là encore, l’Europe va se voir amenée à assouplir et à diversifier ses méthodes, à admettre une mesu
145 humaniste, libérale, au sens ancien, risque de se voir écrasée physiquement par les civilisations techniciennes. En revanche
146 taculaires, quelques Spoutnik et Lunik, risque de voir tarir les sources mêmes de sa créativité. Car il est bien connu que l
147 dition qu’elle soit maniée par une personne qui a vu le But et qui se laisse guider et fasciner par lui. Vous serez de bon
148 ai pu, ici, qu’esquisser devant vous. 45. On a vu en Europe le film Blackboard Jungle : la description y est certes à l
149 m Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955. 47. Voir le Rapport du Pr. Nicholas De Witt, du Harvard’s Russian Research Cen
46 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
150 es échecs de Napoléon et d’Hitler l’ont bien fait voir . L’union de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences que la démoc
151 s du civisme au plan national ? Il s’agit donc de voir en premier lieu quel est l’état actuel de l’enseignement civique dans
152 conomiques, comment comprendre la société où l’on vit , juger de sa politique et voter intelligemment ? 2° Les faits présent
153 el et historique de notre civilisation. Alors, il verra dans l’Europe non plus seulement un problème politique, mais le pays
47 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
154 ondamment sur des thèmes futiles », et Retinger y voit un trait de l’intelligentsia parisienne de cette époque. Il a rencont
155 que brièvement qu’il lui faut un visa. « Venez me voir tout de suite », dit le Général. En chemin, Retinger imagine un strat
156 utres fonctionnaires, de plus haut rang, viennent voir l’un après l’autre de quoi il s’agit. Pendant qu’ils discutent viveme
157 accomplir là-bas. — Qui êtes-vous ? — Vous pouvez voir mon nom sur ce passeport. — Que ferez-vous en France ? — Ce que mon d
158 dant militaire, brandit son « permis n° 1 », fait voir son passeport signé par le ministère de la Guerre et l’ambassadeur d’
159 ourrai me faire libérer. » Il dit : merde ! et se voit arrêté sur le champ. De la prison de Pontarlier, il écrit au comte Za
160 inger d’une mission aux États-Unis : il s’agit de voir jusqu’à quel point les Polonais d’Amérique sont prêts à prendre fait
161 surtout, écrit-il : « Je n’avais pas encore bien vu que la question n’était pas seulement d’avoir de bonnes idées, mais q
162 erfèrent avec les principes et l’idéologie. Je ne voyais pas les gens qu’il fallait, ou si je les voyais, je ne m’exprimais pa
163 e voyais pas les gens qu’il fallait, ou si je les voyais , je ne m’exprimais pas comme il fallait. Aujourd’hui, j’estime que ce
164 ssements. Jusqu’à ce jour d’octobre 1917 où il se voit convoqué par le ministre de l’Intérieur. Je cite les notes : « Mr. Pa
165 si vous ne partez pas de votre propre gré, je me verrai contraint de vous expulser… Jeune et arrogant comme j’étais, ma rage
166 mte Zamoyski. Puis le train partit. » Retinger se voyait donc banni de tous les pays alliés, cependant qu’Allemands et Autrich
167 t. Il prit un taxi, dit au chauffeur de lui faire voir tout ce qu’on pouvait voir de la ville pour 4 dollars, et descendit à
168 chauffeur de lui faire voir tout ce qu’on pouvait voir de la ville pour 4 dollars, et descendit à l’hôtel sans un sou en poc
169 pays, où seule la suite de hasards qu’on vient de voir l’avait conduit, mais dont la démesure naturelle et l’exubérance huma
170 la vie de ce « politicien privé » que nous avons vu débuter dans les salons, parmi les esthètes et les grandes dames. Dep
171 s jambes en sang quand il atteint la route. Il ne voit pas de charrette, mais un agent de police. Il tente de lui expliquer,
172 ui expliquer, dans son mauvais espagnol, qu’il va voir un oncle malade dans un village voisin. L’agent lui jette un regard m
173 à Laredo. Deux mois se passent avant qu’il puisse voir un juge fédéral. Celui-ci le déclare innocent, lui serre la main et l
174 sion principale : l’union de l’Europe. Nous avons vu déjà quelques-unes des sources de l’européisme de Retinger : son patr
175 on de Norvège vient de rentrer en France, pour se voir engloutie dans le chaos de la débâcle de juin. Anglais et Polonais de
176 r dans les 48 heures soit assuré, et qu’il puisse voir Churchill dès le lendemain. Ils arrivent le soir même à l’hôtel Dorch
177 écrit Retinger, « et pour la première fois, je le vis pleurer ». De fait, le traité plaçait les relations polono-russes sur
178 commandé une vodka, il eut l’heureuse surprise de voir le vieux serveur lui apporter aussi un grand verre d’eau, en disant s
179 dres. Et subitement, à la fin de mai, Retinger se vit privé de toute liberté de mouvements par un mal qui devait le laisser
180 re établissement où personne ne pourrait aller le voir  : on choisit un hôpital pour les pauvres atteints de maladies vénérie
181 ssitôt reperdue au profit des Russes, Retinger ne voyait plus ce qu’il pouvait faire pour son pays, dans le cadre de la politi
182 our toutes naturelles, n’eussent probablement pas vu le jour. Certes, ce n’est pas Westminster qui a créé techniquement la
183 ces. En fait, il est certain que le CEC n’eût pas vu le jour sans les efforts tenaces de Retinger non seulement au sein du
184 t si directe, et percutante, que ses victimes n’y voyaient qu’insolence, ou même manœuvre. Et il est vrai, aussi qu’il n’avait p
185 id job », selon le jugement de J.H.R., qui put le voir à l’œuvre tant en Pologne qu’à Londres. 51. Voir la lettre au Times
186 voir à l’œuvre tant en Pologne qu’à Londres. 51. Voir la lettre au Times du général Gubbins. 52. Ils furent poursuivis que
48 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
187 mes les « interlocuteurs responsables » dont on a vu la nécessité, mais ils seraient en tout cas les moyens de détecter ce
49 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
188 ecture des messages, raisons des absences.) Vous voyez qu’il n’est pas facile de réunir ne fût-ce qu’une vingtaine de person
50 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux-mille volumes sur l’Europe (février 1963)
189 décourager personne, et l’on doit se féliciter de voir autant d’esprits préoccupés de mettre en ordre leurs idées sur ce qui
190 connaître ce qui s’est fait jusqu’à présent : ils verraient mieux quelles sont les lacunes à combler, et quels problèmes nouveaux
51 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Enquête sur l’enseignement civique dans les pays européens [Avant-propos] (mai 1963)
191 es échecs de Napoléon et d’Hitler l’ont bien fait voir . L’union de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences que la démoc
52 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
192 plus tard sur ce point… capital ! […] Nous avons vu qu’une métropole, cela consiste en un attrait, un climat, et des ress
193 r la vitalité de cette métropole, c’est-à-dire de voir jusqu’à quel point le secteur industriel et le secteur culturel y son
53 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
194 préhension réaliste du problème. L’enquête a fait voir  : 1° Un désintéressement flagrant des élèves pour la chose publique e
195 ranche existante de l’enseignement actuel ; et de voir comment présenter la matière du programme sous un angle européen, tou
54 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
196 issent l’unité de notre continent, et qui fassent voir combien sa division en nations « éternelles » est souvent arbitraire.
55 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
197 i des buts finaux de l’existence dans lequel nous voyons s’enfoncer, inexorablement, le spécialiste. Essayons de poser le prob
198 , Vattel et Kant en sont les pères, et je ne leur vois guère de répondant dans les élites d’Asie, d’Arabie et d’Afrique, à p
199 que les buts finaux s’obscurcissent, il faut bien voir que cela veut dire aussi, très concrètement, qu’il n’y a plus d’Unive
200 non prévenu, jugeant seulement sur ce qu’il nous voit faire, il semblerait que la très grande majorité des Européens trouve
201 ent au xiiie siècle — à l’époque justement qui a vu naître les premières universités européennes, en Italie puis à Paris.
202 ns, le Parti qui l’interprète). L’Europe seule se voit obligée de rechercher sans cesse, en d’infinis débats, les principes
203 ment et met dans ce refus tout son sérieux. Et je vois peu de généralistes qui aient osé relever, par exemple, la relation d
204 i leur posent ces questions fondamentales, ils se verraient conduits à dépasser leur régime de spécialités académiques, à surmont
205 per-savants. Pic de la Mirandole, aujourd’hui, se verrait contraint de choisir entre une carrière de brillant vulgarisateur sci
56 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
206 s-monde à faire ce dont nous tentons ici de mieux voir comment il faut le faire). Le groupe s’est ensuite occupé de sonder l
207 oint de vue le plus élémentaire et physiologique ( voir le rapport sur les aliments !) mais du point de vue des arts. Deux te
208 ntale un pays de culture différente, il faut bien voir que du même coup on s’attaque à son âme, ou en tout cas au mode de jo
57 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
209 e du sérieux. On pourra s’inquiéter aussi de nous voir intégrer les arts dans la préparation civique, et l’on nous soupçonne
210 e la culture et sur la fonction du civisme, je me vois conduit à reprendre la définition de ces deux réalités. Je voudrais v
211 dons maintenant ce qu’est la culture, nous allons voir que sa définition formelle ressemble étrangement, en Europe, à celle
212 ’une personnalité, et dans laquelle le bon maître voit alors la manifestation d’une originalité. Seule l’Europe a osé accep
213 es européennes organisées par la ville de Vienne. Voir mes Vingt-huit siècles d’Europe, Paris, Payot, 1961, p. 400 et 374.
58 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
214 venir (certes souhaitée), mais à constater, faire voir , expliquer, une unité de base qui est notre passé, lequel conditionne
215 nt cela, rappelons un grand fait de base qu’on ne voit plus parce que trop évident : l’Europe seule a conçu, et possède dès
216 dés, genres et structures de l’œuvre, que nous ne voyons plus parce que trop évidente, est décisive : elle atteste la spécific
217 lé (dans Arti e Lettere in Europa, Milan, 1966) y voit avec raison une preuve de plus de l’existence d’une littérature europ
59 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
218 ement importante de notre temps. »67 Mais qui ne voit que ceci s’oppose à cela, dramatiquement, et que cette « réalité fond
219 éritablement importante de notre temps » ? Qui ne voit que si l’Europe qu’appelait Winston Churchill n’est pas faite, c’est
220 isse, patrie (dit-on) du fédéralisme intégral, on voit le Jura francophone et catholique se révolter contre l’étatisme de Be
221 re condamné et bafoué. Les cinq siècles suivants verront se renforcer et se sacraliser de plus en plus l’idée fatale de la sou
222 ret, non plus dans leurs seules prétentions. Nous verrons aussitôt que tous, sans exception, sont à la fois trop petits et trop
223 de constitutif qui les retient de s’unir. Et nous voyons mieux ce que c’est, maintenant que nous avons défini l’ambition profo
224 agit là d’un phénomène complexe et neuf, que nous voyons lentement prendre forme au seuil de ce dernier tiers de notre siècle,
225 logiquement contradictoires. Mais en fait je les vois complémentaires, concomitants. Car au fur et à mesure que se dévalori
226 régions Au cours de ces dernières années, on a vu se multiplier les recherches scientifiques, les articles de journaux,
227 Mais elle ne peut rien faire de plus. On l’a bien vu lors de la première guerre de Suez… (Droits de faire la guerre ou la
228 empêche la plupart des hommes d’aujourd’hui de le voir , ou d’en croire leurs yeux quand ils le voient, c’est le dogme inculq
229 e le voir, ou d’en croire leurs yeux quand ils le voient , c’est le dogme inculqué dans les esprits pendant plusieurs génératio
230 adisme. Vers une politique des régions On a vu que la notion de région s’est imposée à l’attention des économistes d
231 qui a résulté partout de la colonisation. Qui ne voit en revanche que la région articulée dans une fédération continentale
232 passer à travers leurs frontières comme sans les voir pour composer dès maintenant (sans attendre ni exiger des permissions
233 . 80. Le Nouvel Observateur, octobre 1967. 81. Voir la double page publiée par Le Monde, 30 novembre 1967, sur la métropo
60 1970, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
234 s. Ils préfèrent mendier des subventions à Paris. Voyez les Bretons, qui votent gaulliste. » « Les conflits entre les régions
235 la fonction visuelle et par l’identification de «  voir  » et de « comprendre » qui s’en suit. L’homme de la civilisation visu
236 McLuhan ne peut vraiment comprendre que ce qu’il voit . Dans ce monde-là, l’expression « Faut-il vous faire un dessin ? » év
237 gnares, jusqu’à ce qu’ils disent : « Ah ! oui, je vois  ! » Aux yeux de cet homme gutenbergien, que nous sommes tous peu ou p
238 tats-nations européens. (C’est un peu ce que l’on voit se dessiner — encore un terme visuel ! — avec les essais de « régiona
239 otalitaire, à l’assassin, au gangster et au fou ! Voyez Hitler. Mais personne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de Napol
240 pplément au Bulletin SEDEIS), n° 56, 10 mai 1963. Voir aussi : « Vers le fédéralisme », n° 15, 1934 et « Précis Ordre nouvea
61 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
241 a double condamnation à mort de Leningrad, ils se voient accusés d’ingérence dans des affaires qui relèvent, leur dit-on, de l
242 s traditionnels et le confort prétendu bourgeois, voyons comment cela se traduit dans la réalité du siècle. Prenons le problèm
243 ous ne croyez pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu . Avez-vous vu les masses, auxquelles vous croyez ? Moi, je les ai vue
244 pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu. Avez-vous vu les masses, auxquelles vous croyez ? Moi, je les ai vues dans une All
245 rassemblent jamais que des minorités, comme on le voit dans les élections libres. Et quand un philosophe qui veut parler aux
246 les moyens de production. Bien. Mais chacun peut voir que ce qui est aboli, c’est la lutte, ce ne sont pas les classes 99.
247 lutte, ce ne sont pas les classes 99. Chacun peut voir les différences qui subsistent entre ouvriers d’usine, paysans des ko
248 type même de l’énoncé dénué de sens, comme on le voit en remplaçant ses termes par leur définition. Si le Prolétariat est l
249 duction — laquelle ne change rien, on vient de le voir , à l’existence concrète des ouvriers —, mais bien par l’appropriation
250 , me disent-ils encore. Si vous ne comprenez pas, voyez Mao : sa Révolution « culturelle », vous ne lui avez donc jamais dema
251 n, Maurras, Staline, Hitler et le Duce. D’où l’on voit que le « politique d’abord » de Maurras ne veut rien dire, car il n’y
252 à ce problème fondamental que les démocraties ne voyaient même pas : le problème de la communauté. La révolte des étudiants, de
253 s. 100. Marx et Engels ont été les premiers à le voir et à l’écrire : « Le triomphe du prolétariat ne le rend pas maître ab
62 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
254 alité inégalée de notre culture européenne, je le vois dans cette interaction perpétuelle des grands courants continentaux,
255 e connaissance plus concrète de l’économie ferait voir à tous que les réalités, dans ce domaine, sont régionales et continen
63 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
256 l’approche interétatique. ⁂ Comme toujours, on a vu s’affronter à Strasbourg deux écoles de pensée et d’action : les « ré
257 participation des élus locaux et régionaux. On a vu , par le résumé analytique du Rapport de base, que des commissions rég
258 aux volontés. Gouverner, c’est prévoir, et faire voir un avenir non plus seulement souhaitable mais possible, c’est la prem
64 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
259 viennent.   1er motif. — En 1946, tout le monde voyait très bien qu’il fallait faire l’Europe pour empêcher le retour des gu
260 nt ces problèmes économiques et commerciaux, on a vu que cela ne suffisait pas. Restaurer l’industrie, augmenter la produc
261 Pour la première fois dans l’histoire, l’homme se voit contraint de choisir librement son avenir et de décider aujourd’hui l
262 , les destins pourraient être renversés. Mais que voyons -nous ? Les USA ont un gouvernement. Nixon a décidé que les autos ne p
263 la cité, l’énorme nation sans structures où il se voient perdus, n’est pas leur affaire, ne peut que les briser, et les oblige
264 s problèmes de notre société, et les repose. Vous voyez qu’il déborde largement et qu’il balaie — impatiemment — nos petites
265 arrage dans nos esprits, si énorme que nous ne le voyons plus. Plus de vingt-cinq ans de luttes fédéralistes m’ont confirmé au
266 logique un « énoncé contradictoire ». Comme on le voit en remplaçant chaque terme par sa définition. L’union des États-natio
267 que mesure d’union n’est plus qu’un mythe. On l’a vu lors de la guerre de Suez : un froncement de sourcils du président am
268 partir des réalités en train de se faire. Et nous voyons qu’elles sont d’une part continentales, bien au-delà des nations, d’a
269 ul remède aux trop petites dimensions, il faut le voir dans la création d’agences fédérales européennes, qui seraient compét
270 considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit se dégager deux classes de motifs principaux, les ethniques et les éc
271 ier, ces arbres mettent cent ans à pousser ! — Tu vois bien, riposta Lyautey, il n’y a pas une minute à perdre ! » L’auto
272 érer, avec tout ce que cela suppose, nous l’avons vu , d’autogestion à tous les degrés, de responsables à tous les étages,
65 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). C.J.B. l’Européen, 1891-1974 (printemps 1974)
273 toutes leurs cités, tous leurs pays. Pourtant je vois cette possibilité s’illustrer d’une manière exemplaire dans l’œuvre e
274 les deux firent preuve dans leur Correspondance ( voir les lettres à von Preen de l’aîné, les lettres à Hofmannsthal du cade
66 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Quand même il serait seul… (Sur un texte de George Orwell) (automne 1975)
275 e », comme le dit Orwell trop vaguement) est bien vu ou mal vu dans le monde d’aujourd’hui, est majoritaire ou minoritaire
276 le dit Orwell trop vaguement) est bien vu ou mal vu dans le monde d’aujourd’hui, est majoritaire ou minoritaire, est à la
277 de la liste des best-sellers religieux. Orwell a vu que les substituts du christianisme, de l’Église et du cléricalisme s
278 n contre eux. Mais sans eux, malgré eux ? Vous ne voyez pas ? On nous répète qu’ils sont la seule réalité… Nous voici donc co
67 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
279 flexions. À la question Pourquoi des régions ? je vois d’abord deux types de réponses possibles : — à partir des réalités l
280 les intérêts avaient uni. Près des frontières, on voit et on ressent immédiatement que les solutions aux problèmes qu’on vie
281 ter, qu’à être libérée de cette frontière dont on voit de moins en moins la raison et le sens, mais dont on ressent de plus
282 ité des étudiants, un peu plus égale en droit, se voit limitée en fait par l’absence d’équivalence des diplômes. Quant au dr
283 de ce que tout un chacun peut vérifier. Pour qui voit et comprend les réalités locales, la leçon est claire : il faut susci
284 ue qu’elle a provoqué par son action, l’Europe se voit aujourd’hui sans force : sa division en État-nations souverains — qui
285 , est bien schématique. J’en conviens, mais je ne vois pas le moyen d’échapper à ce schéma qui est inscrit dans les faits, b
286 ement, au fait et au prendre : si l’homme moderne vit dans l’angoisse parce qu’il sent que « tout lui échappe », et que « i
287 ’à l’échelle de la commune. (Tocqueville l’a bien vu et bien dit.) C’est une question de dimension, non de bonté ou de méc
68 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
288 de vie de l’Occident d’aujourd’hui. Ils ont fait voir accessoirement qu’il y a là pour le tiers-monde une chance historique
289 ns », j’oppose le type de prévision qui nous fait voir que la consommation d’électricité doit cesser de doubler tous les sep
290 t qui nous paraissait « purement privé ». Mais je vois au contraire les promoteurs de la croissance se servir des calculs pr
291 court terme inverse une tendance — comme on va le voir pour la croissance démographique dans toute l’Europe — le long terme
292 itique, car les effets de ces techniques, nous le voyons bien aujourd’hui, sont trop nombreux, trop ramifiés et interagissants
293 dans tous les ordres ; et plus encore comme on le verra au sujet de l’histoire de l’Auto… Mais quand le calcul échoue et que
294 is quand le calcul échoue et que pourtant l’on se voit sommé de prévoir, quel est le recours ? Au cours d’une conférence en
295 éclarait, il y a peu, incapable de dire « si nous verrons jamais le jour où il sera possible d’isoler les variables clés qui dé
296 es avantages et les responsabilités, n’aurait pas vu se produire ces soulèvements. […] Limiter une expansion malsaine n’au
297 l’allure de sa courbe historique, et nous allons voir qu’on l’a fait. Tout ce qui peut s’observer dans le noyau humain, ph
298 cette prospective personnaliste, parce qu’elle ne voit de sens possible à l’avenir que dans l’accomplissement de la personne
299 de recherches européennes, Lausanne, 1972. 130. Voir les citations de ces auteurs en Appendice. 131. Bernard Cazes, dans
300 , p. 308 et 309. 133. Sur le concept d’idonéité, voir les travaux du grand logicien suisse Ferdinand Gonseth. dq. Rougemo
69 1976, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
301 oses espérées, ferme assurance de celles qu’on ne voit point », aux certitudes de la religion gageant le passé, la tradition
302 virons, au premier quart du xiie siècle. On peut voir dans cette révolution du sentiment la dernière phase du mouvement ver
303 l’oublions souvent et les autres l’ignorent ; ils voient plus facilement ce qui est beaucoup plus bas, au niveau du contact br
304 stato-nationalisme. Il semble bien que Mao en ait vu le danger et prenne des mesures pour immuniser son peuple, si l’on en
305 ventifs ». Dans un état du Monde où l’humanité se voit menacée 1°) par l’explosion démographique des régions les plus pauvre
306 appartient de modifier ces conditions, et l’on ne voit pas de raisons d’espérer que des solutions radicales puissent venir d
307 urs sacro-saintes souverainetés nationales, on ne voit pas comment le tiers-monde perdrait sa croyance aveugle dans la valid
308 rists inférieurs des obscures espérances. 138. Voir , entre autres, ma Lettre ouverte aux Européens, p. 85 à 91. 139.
70 1977, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La réponse de Denis de Rougemont (1977)
309 selon ce qu’il est lui-même et la manière dont il voit les autres : tout portrait ressemble à son auteur, et tous les portra