1
nquiètent pour l’avenir immédiat de l’Europe. Ils
voient
qu’elle s’unit trop lentement, peut-être mal. Ils n’ont pas grande co
2
Ils voudraient bien faire quelque chose, mais ne
voient
ni quoi, ni comment. C’est à ceux-là que nous nous adressons. Nous le
3
u contraire, les idéologies qui nous empêchent de
voir
les faits. Ce sont les préjugés de groupes, les routines d’administra
4
donc aux mécanismes de l’État. À la limite, on a
vu
certains États intégrer toutes les activités culturelles, le roman, l
5
e d’une part un prestige suspect, d’autre part se
voit
accusé de n’être rien qu’un « instrument de la guerre froide ». Devan
6
se présente ainsi aux yeux des Américains.) J’ai
vu
des comités, placés devant le choix de plusieurs thèmes d’activité, r
7
ues et militaires en prennent conscience. Nous en
voyons
une preuve nouvelle dans la multiplication des groupes de discussion
8
es moyens. c) La jeunesse de l’Europe s’étonne de
voir
végéter par milliers les Foyers de culture régionaux et locaux, où s’
9
, et c’est seulement dans ce cadre élargi qu’elle
verra
la nécessité de certains engagements politiques. Une politique vraime
10
coordination : la création de l’AIEE, comme on le
verra
, répond à ces nécessités. En résumé, le CEC a son rôle à jouer, bien
11
rayonnement se ramènent à ceci : nous n’avons pas
vu
assez grand, pas alerté suffisamment la conscience des Pouvoirs quant
12
tre personnel est trop réduit : chacun de nous se
voit
chargé d’un travail qui serait réparti entre 20 ou 30 personnes dans
13
les États, en a retenu le bénéfice moral, et l’on
verra
tout à l’heure que la moitié seulement de notre programme est en voie
14
ur qu’on connaît le maçon, c’est en haut. » 2.
Voir
bulletin de mai 1951. 3. Auguste Detœuf. h. Rougemont Denis de, «
15
Unesco, les milieux proprement culturels. Nous ne
voyons
, pour notre part, aucune raison d’affecter la pudeur dans ce domaine.
16
n comme annexe d’une politique. Et nous venons de
voir
pourquoi c’est impossible : non point à cause d’une mauvaise volonté
17
se demande « si l’Europe est en panne ». Les uns
voient
la fédération en plein démarrage, les autres la disent au point mort.
18
e de la contre-poussée qu’il provoque. Si l’on ne
voit
rien bouger pour le moment, on se tromperait en jugeant que la lutte
19
outes leurs énergies… Mais laissons ces images et
voyons
le concret de notre situation. L’opposition mobilise Longtemps
20
est offert à l’Europe pour s’unir, et pour mieux
voir
les vraies raisons qu’elle a de le faire. Et cela dans des conditions
21
e » visant à faire échouer la CED. Les États-Unis
voient
leur prestige baisser en Europe, et leur Congrès menace de réduire l’
22
amais satisfaire. Trop de gens refusent encore de
voir
que la santé de chacun de nos pays ne pourrait être restaurée qu’au s
23
péen ». Il y a la CED et la CECA, bien sûr ; mais
voyez
les reportages sur les crises nationales, les élections ou les traité
24
construction européenne, si près du but, ne s’est
vu
plus gravement compromis. Pour la première fois je l’écris : il se pe
25
ce des empires et des régimes démissionnaires ont
vu
revenir à la surface ces mêmes coalitions ou agglutinations de scepti
26
t rejetée, presque sans examen. La Haute Autorité
voit
son fonctionnement enrayé ou vidé par des cartels. Les nations décide
27
Europe au nom de l’Empire et de l’amitié des USA,
voit
plusieurs Dominions se tourner vers les USA, qui se détournent d’elle
28
cela pourrait suffire à nous sauver. Mais je n’en
vois
pas une seule qui soit mobilisable dans l’état présent non pas des ch
29
ns chacun de vos pays, la question de l’Europe se
voit
liée au sort de votre ministère. Au début du mois d’août, vous vous r
30
Ces deux faits nous incitent à vous écrire. Nous
voyons
que l’Europe a besoin d’un Parlement et d’un exécutif qui lui permett
31
les Européens, tant que ceux-ci n’auront pas bien
vu
vers quel But on les mène, et ne l’auront pas voulu. La perspective d
32
u. La perspective dynamique dans laquelle il faut
voir
le Projet, et peut-être le modifier, se définit pour nous par quelque
33
souverainetés existent-elles encore en fait ? On
voit
venir le temps où elles ne seront plus guère que des prétextes à refu
34
eut être accepté tant qu’une seule des parties se
voit
contrainte de se réserver un droit (hypothétique) de sécession. Mais
35
on, ses conditions et ses effets, qui essaient de
voir
plus loin que les buts immédiats, qui explorent des voies neuves et d
36
salut prochain. C’est ainsi, j’imagine, que l’on
voyait
les choses dans les milieux du Conseil de l’Europe où germa, voici qu
37
té d’un savant humaniste, M. Löfstedt. Nous avons
vu
se dessiner l’extraordinaire aventure collective de l’Occident : la n
38
otre domination retournés contre nous. Nous avons
vu
clairement que nos pays n’avaient plus d’autre issue pratique, d’autr
39
ns pas de temps à perdre. » Pourtant, chacun peut
voir
que nous perdons du temps. Quelles sont donc les causes intérieures q
40
associations éducatives sur le plan européen. 6.
Voir
bulletin de mars-avril 1954. 7. Voir à ce sujet la page 4 de ce bull
41
ropéen. 6. Voir bulletin de mars-avril 1954. 7.
Voir
à ce sujet la page 4 de ce bulletin. q. Rougemont Denis de, « Trois
42
u débat sur l’union de l’Europe : M. Molotov, qui
voit
grand, jugeant mesquine l’Europe des Six, a proposé une Europe des Tr
43
’Occident désormais joue perdant. Le monde entier
verra
nos défaites militaires, et l’insolence des envoyés de l’Asie rouge d
44
de ce pays apparaît simplement démente, si l’on a
vu
la situation mondiale — et si l’on n’est pas communiste. Seule une pr
45
évision du Pacte fédéral, comme celle de 1832, se
voyait
repoussée à la fois par la gauche, qui lui reprochait son respect exc
46
par les Constituants de l’Europe fédérée. On n’en
voit
pas qu’il soit aisé d’avouer et de défendre sérieusement. 2. Aband
47
me prétexte à refuser les évidences européennes ?
Voyons
le concret. La souveraineté nationale n’est exercée en fait que par
48
le droit applicable à chaque domaine ». Or on ne
voit
plus aucun État européen qui ait conservé la faculté d’agir à sa guis
49
guère d’autre existence que psychologique. Où la
voit
-on à l’œuvre ? Non pas dans les faits mais dans les discours des dépu
50
doit rassurer ceux qui tremblent, disent-ils, de
voir
leur patrie « se perdre dans la masse informe d’une Europe unie ». Le
51
était l’illusion dans tout cela ? Nous pouvons le
voir
aujourd’hui : elle consistait à croire qu’il est plus facile de faire
52
parlementaires. Illusion profonde, comme on va le
voir
, mais qui s’explique. Une enquête menée par le CEC au mois de septemb
53
bien dans l’ensemble — si vous réussissez — mais
voyez
-vous, ce qu’il nous faut, c’est de l’action ! » Et l’on entend ou sou
54
gir. Il a pris au sérieux l’action européenne. Il
voit
qu’elle commence dans les cours, qu’elle se poursuit dans les esprits
55
’Europe semble une utopie pour ceux qui n’ont pas
vu
que c’est une nécessité. Pour nous qui l’avons vu, c’est une action.
56
vu que c’est une nécessité. Pour nous qui l’avons
vu
, c’est une action. Action sur les esprits d’abord, comme le veut la r
57
l’apaiser, excite encore son appétit. Par où l’on
voit
que l’esprit de recherche n’est pas un instinct animal, mais une pass
58
lui-ci lit l’histoire des sciences. Elle lui fait
voir
que toutes les « vérités » qu’établissent les écoles successives sont
59
Cette inquiétude perpétuelle, dont vous venez de
voir
qu’elle est déterminée par les deux forces principales qui ont produi
60
de nouvelles recherches. J’ai tâché de vous faire
voir
que le génie de la recherche est le génie même de l’Europe. J’ajouter
61
l arrive, pour une entreprise culturelle. J’allai
voir
un industriel qui fabrique d’énormes turbines. Il m’écouta, distrait
62
perd naturellement le monopole, cependant qu’elle
voit
ses valeurs fondamentales menacées, et ses positions économiques comp
63
cle. Les efforts d’union entrepris depuis 1946 se
voient
aujourd’hui freinés par tous ces facteurs. Au moment où l’impulsion d
64
t en partie imprévisibles, selon ce que chacun se
verra
en mesure d’apporter, selon ce que chacun décidera d’engager dans l’a
65
est public chez nous, tout est ouvert. Venez donc
voir
! mais laissez-nous regarder ce qui se passe chez vous si l’on en cro
66
le, et c’est même la seule chose possible. (On ne
voit
pas le Conseil de l’Europe désignant des penseurs attitrés et leur im
67
n qui commande, et quelle discipline de pensée se
voit
exigée de ceux qui parlent. Mais qui sait si cette discipline ne devi
68
scours prononcés à Genève sur ce sujet.) 2. On ne
voit
pas pourquoi l’Occident — et l’Europe de l’Ouest en particulier — dev
69
sent à partir du ix e siècle, quand les Slaves se
voient
simultanément conquis par des Scandinaves (les Varègues13) qui leur i
70
tes avec l’Occident. Les officiers russes qui ont
vu
l’Europe reviendront dans leur patrie dotés d’une vision élargie des
71
les yeux, la ville semble irréelle et l’on croit
voir
une fois de plus, à travers les murs des palais ayant perdu leur épai
72
es générales de la Russie moderne. Il désirait la
voir
, non pas moins, mais plus européenne — ou plutôt plus strictement occ
73
Europe perdaient de plus en plus toute acuité. On
voyait
les différences, mais on ne les croyait pas irréductibles. On admetta
74
, qu’on lira plus loin, au sujet des exilés. 21.
Voir
là-dessus B. Zenkovsky, Histoire de la philosophie russe, 2 tomes, Pa
75
onnaissance de l’histoire de notre pays… pourront
voir
à quel point notre peuple est épris de liberté… Il est également faci
76
d intérêt parmi les spectateurs soviétiques… Vous
voyez
que les premiers succès sont incontestables. Mais nous avons encore b
77
cevoir les nécessités de l’autocratie. Mais je ne
vois
pas pourquoi nous devrions accepter une combinaison arbitraire des de
78
Russe moyen une réelle nostalgie de savoir et de
voir
quelque chose de nos peuples. Toute la méfiance est au sommet. Toute
79
es : que cela soit dit en toute clarté. Mais nous
voyons
aussi qu’il est hors de question qu’elles puissent être acceptées mêm
80
ume) de nombreux pays d’Orient et d’Occident. On
voit
donc que cette table ronde, dans l’esprit de Cholokhov, ne devrait pa
81
erve le principe de cette invitation, essayons de
voir
comment une pareille table ronde pourrait se réaliser, sans que ni d’
82
rtie proposerait deux sujets qu’elle souhaiterait
voir
traités par l’autre partie, et deux sujets qu’elle souhaiterait trait
83
écrivain dans l’autocritique (de la société où il
vit
, qui le publie et le lit). 3. Condition de l’écrivain et puissances d
84
un mutisme massif, les intellectuels européens se
verraient
obligés, du même coup, de penser que les propositions soviétiques d’é
85
supranational. Il en résulte que le grand public
voit
très mal le problème éducatif dans son ensemble et dans ses contextes
86
r s’il existe une telle conception spécifique, on
voit
tout de suite qu’elle devrait nous servir de guide dans l’entreprise
87
ifficilement accessibles à des élèves pauvres, se
voit
dénoncé comme antidémocratique. Peut-on ramener tous ces contrastes à
88
eur et prestige du xvie au xixe siècle, pour se
voir
de nouveau refoulée, dans les pays totalitaires, au xxe siècle. L’éq
89
ts de l’Europe à l’est et à l’extrême ouest, nous
voyons
ces tendances — entremêlées et « composées » chez nous — se dissocier
90
bénéfice, même pas l’élève le plus ignare, car il
voit
son ignorance acceptée comme la norme ! Quant aux plus intelligents,
91
ues jours après ses examens finaux, l’étudiant se
voit
assigner par l’État un poste de travail pratique, et ce stage dure au
92
volonté de le former. Respecter l’individu, c’est
voir
en lui la personne qu’il peut devenir s’il découvre sa vocation et re
93
actuelle. Il n’arrive plus à s’y retrouver. Il ne
voit
plus où il pourrait agir avec quelques chances de succès. Il se juge
94
mme au sujet des réalités du monde dans lequel il
vit
, et dans lequel il se prépare à courir son aventure individuelle. Ell
95
ui ne savent pas quel est l’état du monde. Ils ne
verront
l’union comme une nécessité qu’à partir du moment où ils auront appri
96
voudront l’Europe comme leur avenir. 27. On a
vu
en Europe le film Blackboard Jungle : la description y est certes à l
97
m Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955. 29.
Voir
le Rapport du Pr. Nicholas De Witt, du Harvard’s Russian Research Cen
98
espérer, à cette époque, que la perspective de se
voir
publié en plusieurs langues par des associations groupant plusieurs c
99
r la Fondation pour les bourses de compositeurs. (
Voir
plus loin.)ay Tenant compte de ces expériences et des besoins particu
100
u’on a percé le canal de Suez : par contre, on ne
verra
plus des tonnes de charbon traverser l’océan parce qu’il en coûte moi
101
é rend donc impérative cette union qu’on vient de
voir
possible. Sa nécessité est inscrite dans les faits. Il s’agit qu’elle
102
es fondamentales des partisans de l’union. Chacun
voit
aujourd’hui que nous devons faire l’Europe, non plus pour empêcher de
103
La crise de Suez a illustré cette situation. On a
vu
se dresser contre nous, à l’ONU, le monde arabe soutenu par le groupe
104
aient diverger des nôtres au Moyen-Orient. Chacun
voit
aujourd’hui que nous devons faire l’Europe parce que la souveraineté
105
poids » dans le jeu des forces mondiales. Chacun
voit
aujourd’hui qu’il nous faut faire l’Europe pour assurer notre avenir
106
e chemin de l’union par ceux qui n’ont pas encore
vu
le danger que nous courons tous ? La leçon de Budapest On ne po
107
et d’une Histoire fatale, ce sont ceux-là qui ont
vu
se révolter contre eux, au nom de l’Europe précisément, la jeunesse e
108
la communauté humaine qu’on nomme Europe. 31.
Voir
l’Ode à l’Europe, ci-après. 32. On lira plus loin le bel essai que n
109
l’histoire dans une perspective européenne. 33.
Voir
Bulletin du Centre européen de la culture d’avril-mai 1956 (édition f
110
ance en soi renforcée : qu’ils viennent juger, on
verra
bien ! Qu’il soit bien entendu que l’association comme telle ne prend
111
nt Ingmar Bengtsson, H. Burger et Enrique Franco (
voir
p. 36 et 37) méritent de figurer en bonne place dans les débats de no
112
cherche d’avant-garde et l’éducation générale, se
verrait
rapidement liquidée dans la compétition impitoyable désormais instaur
113
romains), mais qui était en voie de dépeuplement,
voir
si l’on peut donner à ses habitants une notion réaliste des possibili
114
au CEC sur ce thème, les 21 et 22 novembre 1957 (
voir
p. 22). Diversité des langues et union de l’Europe (août). Données h
115
tats d’une entreprise de cette nature ; mais nous
voyons
du moins sur quelles thèses elle se règle, vérifiées par l’usage et t
116
e satisfaire. Il faut donc leur rappeler — ils le
voient
bien d’ailleurs — que nos États-nations sont trop petits et trop gran
117
ondial des forces de l’époque, de manière à faire
voir
dans les faits la nécessité de notre union. Rien de plus vain que de
118
ous ! » — tant que nos contemporains n’auront pas
vu
pourquoi. (Nos mouvements de militants l’ont parfois oublié dans leur
119
bien documentées. Ce qu’il faut absolument faire
voir
au plus grand nombre possible d’Européens, mais d’abord à ceux qui dé
120
s masses et favoriser la créations d’élites, — on
voit
que les catégories de gauche et de droite ne jouent plus aucun rôle r
121
es esprits », car la CECA n’aurait sans doute pas
vu
le jour, et n’eût sûrement point passé le cap des ratifications parle
122
doivent concourir les méthodes que nous venons de
voir
nécessaires, — et les mouvements fédéralistes. La multiplicité de ces
123
beaucoup le croient encore — dès l’instant qu’on
verra
qu’elle est impérative. 39. Cf. ma conférence au congrès de Montre
124
promesses qu’ils croyaient imprudentes, mais vous
voyez
que ce n’était pas le cas. De plusieurs côtés, on nous a dit : — Atte
125
nelon, pourvoyeuse de conseils politiques. Car il
voit
bien que l’on appelle « hardies ou téméraires, généreuses ou impruden
126
de Hegel ou de Ranke, longuement traités — ne se
voient
même pas mentionnés. Mais rien n’est plus injuste que de reprocher à
127
ais aussi par ses adversaires ; que l’on souhaite
voir
traduit bientôt dans toutes nos langues (comme il va l’être prochaine
128
ccupa des chaires à Pérouse et à Florence, et qui
vit
à Rome. Il nous offre, au surplus, des chapitres précieux, presque ex
129
son genre. Mais comme tel, on souhaiterait de le
voir
amélioré dans ses éditions subséquentes, sur deux points de méthode q
130
rs, et les auteurs des rapports finaux : du moins
verra-t
-on cités dans cette publication les noms de 89 d’entre eux ! Les enqu
131
ture — ayant pris connaissance de nos tentatives,
verront
mieux non seulement les erreurs à éviter, mais surtout les possibilit
132
. Nous n’avions pas d’autre ambition que de mieux
voir
d’abord, afin de mieux montrer ensuite, par le moyen de cette publica
133
le rôle actif et créateur de la culture, à faire
voir
qu’elle n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale pour tous nos pe
134
iens un Institut dont la mission est justement de
voir
plus loin, de préparer le terrain pour une plus vaste union. Où sont
135
es en profondeur s’impose. Les années 1956 à 1960
voient
donc apparaître, en réponse à ces deux problèmes nouveaux, d’une part
136
cherche d’avant-garde et l’éducation générale, se
verrait
rapidement liquidée dans la compétition impitoyable désormais instaur
137
elle ; doublement remise en question, l’Europe se
voit
contrainte de prendre une conscience neuve de ses buts généraux, et d
138
siècle : l’Europe, l’URSS et les USA. Vous allez
voir
qu’elles se définissent aisément selon le dosage d’autorité et de lib
139
bénéfice, même pas l’élève le plus ignare, car il
voit
son ignorance acceptée comme la norme ! Quant aux plus intelligents,
140
ues jours après ses examens finaux, l’étudiant se
voit
assigner par l’État un poste de travail pratique, et ce stage dure au
141
olonté de le former. Respecter l’individu, c’est
voir
en lui la personne qu’il peut devenir s’il découvre sa vocation et re
142
dans une communauté humaine devant laquelle il se
voit
responsable. À partir de cette idée de l’homme, il devient possible d
143
s, sociaux, éthiques ou même économiques, et vous
verrez
qu’ils se rattachent tous, en Europe, à des problèmes de dosage, d’éq
144
aussi plus passionnant. Là encore, l’Europe va se
voir
amenée à assouplir et à diversifier ses méthodes, à admettre une mesu
145
humaniste, libérale, au sens ancien, risque de se
voir
écrasée physiquement par les civilisations techniciennes. En revanche
146
taculaires, quelques Spoutnik et Lunik, risque de
voir
tarir les sources mêmes de sa créativité. Car il est bien connu que l
147
dition qu’elle soit maniée par une personne qui a
vu
le But et qui se laisse guider et fasciner par lui. Vous serez de bon
148
ai pu, ici, qu’esquisser devant vous. 45. On a
vu
en Europe le film Blackboard Jungle : la description y est certes à l
149
m Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955. 47.
Voir
le Rapport du Pr. Nicholas De Witt, du Harvard’s Russian Research Cen
150
es échecs de Napoléon et d’Hitler l’ont bien fait
voir
. L’union de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences que la démoc
151
s du civisme au plan national ? Il s’agit donc de
voir
en premier lieu quel est l’état actuel de l’enseignement civique dans
152
conomiques, comment comprendre la société où l’on
vit
, juger de sa politique et voter intelligemment ? 2° Les faits présent
153
el et historique de notre civilisation. Alors, il
verra
dans l’Europe non plus seulement un problème politique, mais le pays
154
ondamment sur des thèmes futiles », et Retinger y
voit
un trait de l’intelligentsia parisienne de cette époque. Il a rencont
155
que brièvement qu’il lui faut un visa. « Venez me
voir
tout de suite », dit le Général. En chemin, Retinger imagine un strat
156
utres fonctionnaires, de plus haut rang, viennent
voir
l’un après l’autre de quoi il s’agit. Pendant qu’ils discutent viveme
157
accomplir là-bas. — Qui êtes-vous ? — Vous pouvez
voir
mon nom sur ce passeport. — Que ferez-vous en France ? — Ce que mon d
158
dant militaire, brandit son « permis n° 1 », fait
voir
son passeport signé par le ministère de la Guerre et l’ambassadeur d’
159
ourrai me faire libérer. » Il dit : merde ! et se
voit
arrêté sur le champ. De la prison de Pontarlier, il écrit au comte Za
160
inger d’une mission aux États-Unis : il s’agit de
voir
jusqu’à quel point les Polonais d’Amérique sont prêts à prendre fait
161
surtout, écrit-il : « Je n’avais pas encore bien
vu
que la question n’était pas seulement d’avoir de bonnes idées, mais q
162
erfèrent avec les principes et l’idéologie. Je ne
voyais
pas les gens qu’il fallait, ou si je les voyais, je ne m’exprimais pa
163
e voyais pas les gens qu’il fallait, ou si je les
voyais
, je ne m’exprimais pas comme il fallait. Aujourd’hui, j’estime que ce
164
ssements. Jusqu’à ce jour d’octobre 1917 où il se
voit
convoqué par le ministre de l’Intérieur. Je cite les notes : « Mr. Pa
165
si vous ne partez pas de votre propre gré, je me
verrai
contraint de vous expulser… Jeune et arrogant comme j’étais, ma rage
166
mte Zamoyski. Puis le train partit. » Retinger se
voyait
donc banni de tous les pays alliés, cependant qu’Allemands et Autrich
167
t. Il prit un taxi, dit au chauffeur de lui faire
voir
tout ce qu’on pouvait voir de la ville pour 4 dollars, et descendit à
168
chauffeur de lui faire voir tout ce qu’on pouvait
voir
de la ville pour 4 dollars, et descendit à l’hôtel sans un sou en poc
169
pays, où seule la suite de hasards qu’on vient de
voir
l’avait conduit, mais dont la démesure naturelle et l’exubérance huma
170
la vie de ce « politicien privé » que nous avons
vu
débuter dans les salons, parmi les esthètes et les grandes dames. Dep
171
s jambes en sang quand il atteint la route. Il ne
voit
pas de charrette, mais un agent de police. Il tente de lui expliquer,
172
ui expliquer, dans son mauvais espagnol, qu’il va
voir
un oncle malade dans un village voisin. L’agent lui jette un regard m
173
à Laredo. Deux mois se passent avant qu’il puisse
voir
un juge fédéral. Celui-ci le déclare innocent, lui serre la main et l
174
sion principale : l’union de l’Europe. Nous avons
vu
déjà quelques-unes des sources de l’européisme de Retinger : son patr
175
on de Norvège vient de rentrer en France, pour se
voir
engloutie dans le chaos de la débâcle de juin. Anglais et Polonais de
176
r dans les 48 heures soit assuré, et qu’il puisse
voir
Churchill dès le lendemain. Ils arrivent le soir même à l’hôtel Dorch
177
écrit Retinger, « et pour la première fois, je le
vis
pleurer ». De fait, le traité plaçait les relations polono-russes sur
178
commandé une vodka, il eut l’heureuse surprise de
voir
le vieux serveur lui apporter aussi un grand verre d’eau, en disant s
179
dres. Et subitement, à la fin de mai, Retinger se
vit
privé de toute liberté de mouvements par un mal qui devait le laisser
180
re établissement où personne ne pourrait aller le
voir
: on choisit un hôpital pour les pauvres atteints de maladies vénérie
181
ssitôt reperdue au profit des Russes, Retinger ne
voyait
plus ce qu’il pouvait faire pour son pays, dans le cadre de la politi
182
our toutes naturelles, n’eussent probablement pas
vu
le jour. Certes, ce n’est pas Westminster qui a créé techniquement la
183
ces. En fait, il est certain que le CEC n’eût pas
vu
le jour sans les efforts tenaces de Retinger non seulement au sein du
184
t si directe, et percutante, que ses victimes n’y
voyaient
qu’insolence, ou même manœuvre. Et il est vrai, aussi qu’il n’avait p
185
id job », selon le jugement de J.H.R., qui put le
voir
à l’œuvre tant en Pologne qu’à Londres. 51. Voir la lettre au Times
186
voir à l’œuvre tant en Pologne qu’à Londres. 51.
Voir
la lettre au Times du général Gubbins. 52. Ils furent poursuivis que
187
mes les « interlocuteurs responsables » dont on a
vu
la nécessité, mais ils seraient en tout cas les moyens de détecter ce
188
ecture des messages, raisons des absences.) Vous
voyez
qu’il n’est pas facile de réunir ne fût-ce qu’une vingtaine de person
189
décourager personne, et l’on doit se féliciter de
voir
autant d’esprits préoccupés de mettre en ordre leurs idées sur ce qui
190
connaître ce qui s’est fait jusqu’à présent : ils
verraient
mieux quelles sont les lacunes à combler, et quels problèmes nouveaux
191
es échecs de Napoléon et d’Hitler l’ont bien fait
voir
. L’union de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences que la démoc
192
plus tard sur ce point… capital ! […] Nous avons
vu
qu’une métropole, cela consiste en un attrait, un climat, et des ress
193
r la vitalité de cette métropole, c’est-à-dire de
voir
jusqu’à quel point le secteur industriel et le secteur culturel y son
194
préhension réaliste du problème. L’enquête a fait
voir
: 1° Un désintéressement flagrant des élèves pour la chose publique e
195
ranche existante de l’enseignement actuel ; et de
voir
comment présenter la matière du programme sous un angle européen, tou
196
issent l’unité de notre continent, et qui fassent
voir
combien sa division en nations « éternelles » est souvent arbitraire.
197
i des buts finaux de l’existence dans lequel nous
voyons
s’enfoncer, inexorablement, le spécialiste. Essayons de poser le prob
198
, Vattel et Kant en sont les pères, et je ne leur
vois
guère de répondant dans les élites d’Asie, d’Arabie et d’Afrique, à p
199
que les buts finaux s’obscurcissent, il faut bien
voir
que cela veut dire aussi, très concrètement, qu’il n’y a plus d’Unive
200
non prévenu, jugeant seulement sur ce qu’il nous
voit
faire, il semblerait que la très grande majorité des Européens trouve
201
ent au xiiie siècle — à l’époque justement qui a
vu
naître les premières universités européennes, en Italie puis à Paris.
202
ns, le Parti qui l’interprète). L’Europe seule se
voit
obligée de rechercher sans cesse, en d’infinis débats, les principes
203
ment et met dans ce refus tout son sérieux. Et je
vois
peu de généralistes qui aient osé relever, par exemple, la relation d
204
i leur posent ces questions fondamentales, ils se
verraient
conduits à dépasser leur régime de spécialités académiques, à surmont
205
per-savants. Pic de la Mirandole, aujourd’hui, se
verrait
contraint de choisir entre une carrière de brillant vulgarisateur sci
206
s-monde à faire ce dont nous tentons ici de mieux
voir
comment il faut le faire). Le groupe s’est ensuite occupé de sonder l
207
oint de vue le plus élémentaire et physiologique (
voir
le rapport sur les aliments !) mais du point de vue des arts. Deux te
208
ntale un pays de culture différente, il faut bien
voir
que du même coup on s’attaque à son âme, ou en tout cas au mode de jo
209
e du sérieux. On pourra s’inquiéter aussi de nous
voir
intégrer les arts dans la préparation civique, et l’on nous soupçonne
210
e la culture et sur la fonction du civisme, je me
vois
conduit à reprendre la définition de ces deux réalités. Je voudrais v
211
dons maintenant ce qu’est la culture, nous allons
voir
que sa définition formelle ressemble étrangement, en Europe, à celle
212
’une personnalité, et dans laquelle le bon maître
voit
alors la manifestation d’une originalité. Seule l’Europe a osé accep
213
es européennes organisées par la ville de Vienne.
Voir
mes Vingt-huit siècles d’Europe, Paris, Payot, 1961, p. 400 et 374.
214
venir (certes souhaitée), mais à constater, faire
voir
, expliquer, une unité de base qui est notre passé, lequel conditionne
215
nt cela, rappelons un grand fait de base qu’on ne
voit
plus parce que trop évident : l’Europe seule a conçu, et possède dès
216
dés, genres et structures de l’œuvre, que nous ne
voyons
plus parce que trop évidente, est décisive : elle atteste la spécific
217
lé (dans Arti e Lettere in Europa, Milan, 1966) y
voit
avec raison une preuve de plus de l’existence d’une littérature europ
218
ement importante de notre temps. »67 Mais qui ne
voit
que ceci s’oppose à cela, dramatiquement, et que cette « réalité fond
219
éritablement importante de notre temps » ? Qui ne
voit
que si l’Europe qu’appelait Winston Churchill n’est pas faite, c’est
220
isse, patrie (dit-on) du fédéralisme intégral, on
voit
le Jura francophone et catholique se révolter contre l’étatisme de Be
221
re condamné et bafoué. Les cinq siècles suivants
verront
se renforcer et se sacraliser de plus en plus l’idée fatale de la sou
222
ret, non plus dans leurs seules prétentions. Nous
verrons
aussitôt que tous, sans exception, sont à la fois trop petits et trop
223
de constitutif qui les retient de s’unir. Et nous
voyons
mieux ce que c’est, maintenant que nous avons défini l’ambition profo
224
agit là d’un phénomène complexe et neuf, que nous
voyons
lentement prendre forme au seuil de ce dernier tiers de notre siècle,
225
logiquement contradictoires. Mais en fait je les
vois
complémentaires, concomitants. Car au fur et à mesure que se dévalori
226
régions Au cours de ces dernières années, on a
vu
se multiplier les recherches scientifiques, les articles de journaux,
227
Mais elle ne peut rien faire de plus. On l’a bien
vu
lors de la première guerre de Suez… (Droits de faire la guerre ou la
228
empêche la plupart des hommes d’aujourd’hui de le
voir
, ou d’en croire leurs yeux quand ils le voient, c’est le dogme inculq
229
e le voir, ou d’en croire leurs yeux quand ils le
voient
, c’est le dogme inculqué dans les esprits pendant plusieurs génératio
230
adisme. Vers une politique des régions On a
vu
que la notion de région s’est imposée à l’attention des économistes d
231
qui a résulté partout de la colonisation. Qui ne
voit
en revanche que la région articulée dans une fédération continentale
232
passer à travers leurs frontières comme sans les
voir
pour composer dès maintenant (sans attendre ni exiger des permissions
233
. 80. Le Nouvel Observateur, octobre 1967. 81.
Voir
la double page publiée par Le Monde, 30 novembre 1967, sur la métropo
234
s. Ils préfèrent mendier des subventions à Paris.
Voyez
les Bretons, qui votent gaulliste. » « Les conflits entre les régions
235
la fonction visuelle et par l’identification de «
voir
» et de « comprendre » qui s’en suit. L’homme de la civilisation visu
236
McLuhan ne peut vraiment comprendre que ce qu’il
voit
. Dans ce monde-là, l’expression « Faut-il vous faire un dessin ? » év
237
gnares, jusqu’à ce qu’ils disent : « Ah ! oui, je
vois
! » Aux yeux de cet homme gutenbergien, que nous sommes tous peu ou p
238
tats-nations européens. (C’est un peu ce que l’on
voit
se dessiner — encore un terme visuel ! — avec les essais de « régiona
239
otalitaire, à l’assassin, au gangster et au fou !
Voyez
Hitler. Mais personne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de Napol
240
pplément au Bulletin SEDEIS), n° 56, 10 mai 1963.
Voir
aussi : « Vers le fédéralisme », n° 15, 1934 et « Précis Ordre nouvea
241
a double condamnation à mort de Leningrad, ils se
voient
accusés d’ingérence dans des affaires qui relèvent, leur dit-on, de l
242
s traditionnels et le confort prétendu bourgeois,
voyons
comment cela se traduit dans la réalité du siècle. Prenons le problèm
243
ous ne croyez pas en Dieu, que vous n’avez jamais
vu
. Avez-vous vu les masses, auxquelles vous croyez ? Moi, je les ai vue
244
pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu. Avez-vous
vu
les masses, auxquelles vous croyez ? Moi, je les ai vues dans une All
245
rassemblent jamais que des minorités, comme on le
voit
dans les élections libres. Et quand un philosophe qui veut parler aux
246
les moyens de production. Bien. Mais chacun peut
voir
que ce qui est aboli, c’est la lutte, ce ne sont pas les classes 99.
247
lutte, ce ne sont pas les classes 99. Chacun peut
voir
les différences qui subsistent entre ouvriers d’usine, paysans des ko
248
type même de l’énoncé dénué de sens, comme on le
voit
en remplaçant ses termes par leur définition. Si le Prolétariat est l
249
duction — laquelle ne change rien, on vient de le
voir
, à l’existence concrète des ouvriers —, mais bien par l’appropriation
250
, me disent-ils encore. Si vous ne comprenez pas,
voyez
Mao : sa Révolution « culturelle », vous ne lui avez donc jamais dema
251
n, Maurras, Staline, Hitler et le Duce. D’où l’on
voit
que le « politique d’abord » de Maurras ne veut rien dire, car il n’y
252
à ce problème fondamental que les démocraties ne
voyaient
même pas : le problème de la communauté. La révolte des étudiants, de
253
s. 100. Marx et Engels ont été les premiers à le
voir
et à l’écrire : « Le triomphe du prolétariat ne le rend pas maître ab
254
alité inégalée de notre culture européenne, je le
vois
dans cette interaction perpétuelle des grands courants continentaux,
255
e connaissance plus concrète de l’économie ferait
voir
à tous que les réalités, dans ce domaine, sont régionales et continen
256
l’approche interétatique. ⁂ Comme toujours, on a
vu
s’affronter à Strasbourg deux écoles de pensée et d’action : les « ré
257
participation des élus locaux et régionaux. On a
vu
, par le résumé analytique du Rapport de base, que des commissions rég
258
aux volontés. Gouverner, c’est prévoir, et faire
voir
un avenir non plus seulement souhaitable mais possible, c’est la prem
259
viennent. 1er motif. — En 1946, tout le monde
voyait
très bien qu’il fallait faire l’Europe pour empêcher le retour des gu
260
nt ces problèmes économiques et commerciaux, on a
vu
que cela ne suffisait pas. Restaurer l’industrie, augmenter la produc
261
Pour la première fois dans l’histoire, l’homme se
voit
contraint de choisir librement son avenir et de décider aujourd’hui l
262
, les destins pourraient être renversés. Mais que
voyons
-nous ? Les USA ont un gouvernement. Nixon a décidé que les autos ne p
263
la cité, l’énorme nation sans structures où il se
voient
perdus, n’est pas leur affaire, ne peut que les briser, et les oblige
264
s problèmes de notre société, et les repose. Vous
voyez
qu’il déborde largement et qu’il balaie — impatiemment — nos petites
265
arrage dans nos esprits, si énorme que nous ne le
voyons
plus. Plus de vingt-cinq ans de luttes fédéralistes m’ont confirmé au
266
logique un « énoncé contradictoire ». Comme on le
voit
en remplaçant chaque terme par sa définition. L’union des États-natio
267
que mesure d’union n’est plus qu’un mythe. On l’a
vu
lors de la guerre de Suez : un froncement de sourcils du président am
268
partir des réalités en train de se faire. Et nous
voyons
qu’elles sont d’une part continentales, bien au-delà des nations, d’a
269
ul remède aux trop petites dimensions, il faut le
voir
dans la création d’agences fédérales européennes, qui seraient compét
270
considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on
voit
se dégager deux classes de motifs principaux, les ethniques et les éc
271
ier, ces arbres mettent cent ans à pousser ! — Tu
vois
bien, riposta Lyautey, il n’y a pas une minute à perdre ! » L’auto
272
érer, avec tout ce que cela suppose, nous l’avons
vu
, d’autogestion à tous les degrés, de responsables à tous les étages,
273
toutes leurs cités, tous leurs pays. Pourtant je
vois
cette possibilité s’illustrer d’une manière exemplaire dans l’œuvre e
274
les deux firent preuve dans leur Correspondance (
voir
les lettres à von Preen de l’aîné, les lettres à Hofmannsthal du cade
275
e », comme le dit Orwell trop vaguement) est bien
vu
ou mal vu dans le monde d’aujourd’hui, est majoritaire ou minoritaire
276
le dit Orwell trop vaguement) est bien vu ou mal
vu
dans le monde d’aujourd’hui, est majoritaire ou minoritaire, est à la
277
de la liste des best-sellers religieux. Orwell a
vu
que les substituts du christianisme, de l’Église et du cléricalisme s
278
n contre eux. Mais sans eux, malgré eux ? Vous ne
voyez
pas ? On nous répète qu’ils sont la seule réalité… Nous voici donc co
279
flexions. À la question Pourquoi des régions ? je
vois
d’abord deux types de réponses possibles : — à partir des réalités l
280
les intérêts avaient uni. Près des frontières, on
voit
et on ressent immédiatement que les solutions aux problèmes qu’on vie
281
ter, qu’à être libérée de cette frontière dont on
voit
de moins en moins la raison et le sens, mais dont on ressent de plus
282
ité des étudiants, un peu plus égale en droit, se
voit
limitée en fait par l’absence d’équivalence des diplômes. Quant au dr
283
de ce que tout un chacun peut vérifier. Pour qui
voit
et comprend les réalités locales, la leçon est claire : il faut susci
284
ue qu’elle a provoqué par son action, l’Europe se
voit
aujourd’hui sans force : sa division en État-nations souverains — qui
285
, est bien schématique. J’en conviens, mais je ne
vois
pas le moyen d’échapper à ce schéma qui est inscrit dans les faits, b
286
ement, au fait et au prendre : si l’homme moderne
vit
dans l’angoisse parce qu’il sent que « tout lui échappe », et que « i
287
’à l’échelle de la commune. (Tocqueville l’a bien
vu
et bien dit.) C’est une question de dimension, non de bonté ou de méc
288
de vie de l’Occident d’aujourd’hui. Ils ont fait
voir
accessoirement qu’il y a là pour le tiers-monde une chance historique
289
ns », j’oppose le type de prévision qui nous fait
voir
que la consommation d’électricité doit cesser de doubler tous les sep
290
t qui nous paraissait « purement privé ». Mais je
vois
au contraire les promoteurs de la croissance se servir des calculs pr
291
court terme inverse une tendance — comme on va le
voir
pour la croissance démographique dans toute l’Europe — le long terme
292
itique, car les effets de ces techniques, nous le
voyons
bien aujourd’hui, sont trop nombreux, trop ramifiés et interagissants
293
dans tous les ordres ; et plus encore comme on le
verra
au sujet de l’histoire de l’Auto… Mais quand le calcul échoue et que
294
is quand le calcul échoue et que pourtant l’on se
voit
sommé de prévoir, quel est le recours ? Au cours d’une conférence en
295
éclarait, il y a peu, incapable de dire « si nous
verrons
jamais le jour où il sera possible d’isoler les variables clés qui dé
296
es avantages et les responsabilités, n’aurait pas
vu
se produire ces soulèvements. […] Limiter une expansion malsaine n’au
297
l’allure de sa courbe historique, et nous allons
voir
qu’on l’a fait. Tout ce qui peut s’observer dans le noyau humain, ph
298
cette prospective personnaliste, parce qu’elle ne
voit
de sens possible à l’avenir que dans l’accomplissement de la personne
299
de recherches européennes, Lausanne, 1972. 130.
Voir
les citations de ces auteurs en Appendice. 131. Bernard Cazes, dans
300
, p. 308 et 309. 133. Sur le concept d’idonéité,
voir
les travaux du grand logicien suisse Ferdinand Gonseth. dq. Rougemo
301
oses espérées, ferme assurance de celles qu’on ne
voit
point », aux certitudes de la religion gageant le passé, la tradition
302
virons, au premier quart du xiie siècle. On peut
voir
dans cette révolution du sentiment la dernière phase du mouvement ver
303
l’oublions souvent et les autres l’ignorent ; ils
voient
plus facilement ce qui est beaucoup plus bas, au niveau du contact br
304
stato-nationalisme. Il semble bien que Mao en ait
vu
le danger et prenne des mesures pour immuniser son peuple, si l’on en
305
ventifs ». Dans un état du Monde où l’humanité se
voit
menacée 1°) par l’explosion démographique des régions les plus pauvre
306
appartient de modifier ces conditions, et l’on ne
voit
pas de raisons d’espérer que des solutions radicales puissent venir d
307
urs sacro-saintes souverainetés nationales, on ne
voit
pas comment le tiers-monde perdrait sa croyance aveugle dans la valid
308
rists inférieurs des obscures espérances. 138.
Voir
, entre autres, ma Lettre ouverte aux Européens, p. 85 à 91. 139.
309
selon ce qu’il est lui-même et la manière dont il
voit
les autres : tout portrait ressemble à son auteur, et tous les portra