1
l’esprit manque trop souvent dans tout cela. Ils
voudraient
bien faire quelque chose, mais ne voient ni quoi, ni comment. C’est à
2
hors duquel nous n’avons aucun pouvoir — que nous
voulons
agir et fédérer, par les moyens les plus directs, sans attendre l’avi
3
s’occupent normalement d’autre chose. Le Centre
veut
grouper ceux qui sont responsables dans leur domaine particulier. Les
4
de fédération ; et ceux qui approuvent nos buts,
veulent
suivre nos efforts, et cherchaient un moyen d’y prendre part. Quelque
5
us d’un an, avant de publier ce bulletin. Nous ne
voulions
pas annoncer des projets sans avoir enregistré des réalisations. Nous
6
s sans avoir enregistré des réalisations. Nous ne
voulions
pas tout embrasser sur le papier, vivre de plans et de manifestes. (B
7
ude, de plus en plus menacée de tous côtés, ne se
veulent
liés à rien d’autre qu’au sort commun de cette patrie spirituelle qu’
8
l’Europe libre. Pour tous ceux-là, notre bulletin
veut
être un lieu, le courrier de l’Europe vivante. b. Rougemont Denis
9
, dans notre Europe en voie d’union, ce serait de
vouloir
organiser la culture, et notre Centre est « plutôt contre ». Car l’or
10
mot, ont l’âme naturellement officielle. Si l’on
veut
que les échanges redeviennent ce qu’ils ont toujours été dans les pér
11
d’interdire. Si les experts aiment la culture et
veulent
l’aider, ils ont maintenant deux choses fort importantes à faire : 1°
12
certains Européens des habitudes de parasites. On
veut
bien faire état d’une culture supérieure et de ses antiques tradition
13
ectoral de la culture est nul. Par suite, si l’on
veut
construire l’Europe sur la base des partis politiques, il faut renvoy
14
ra pas avec le « moral » nécessaire. En revanche,
vouloir
l’Europe vraiment unie et forte, c’est vouloir que la vie ait un sens
15
e, vouloir l’Europe vraiment unie et forte, c’est
vouloir
que la vie ait un sens en Europe, c’est vouloir la culture, par suite
16
t vouloir que la vie ait un sens en Europe, c’est
vouloir
la culture, par suite ses conditions. Votre commission culturelle doi
17
ent leur budget de culture, prouvant ainsi qu’ils
veulent
les moyens de leur fin. b) Pareillement, la jeunesse demandera que le
18
beaucoup notre attente. À ce même chapitre, nous
voulons
inscrire dès maintenant nos deux derniers nés : la Communauté des foy
19
s services, par le moyen de ce clearing house que
veut
être le CEC. C’est pourquoi nous inaugurons aujourd’hui une formule n
20
aire la culture, ou faire de la culture. L’Unesco
veut
aider la culture, et plus encore aider les peuples à se cultiver, non
21
éraliste, il serait plus exact de dire que le CEC
veut
être un lieu de rencontre et de prise de contact pour les foyers loca
22
éter que la plus forte raison, sinon la seule, de
vouloir
une Europe unie, réside dans la menace soviétique. La peur, affirme-t
23
va se trouver rapidement neutralisé. Ceux qui ne
voulaient
prendre au sérieux (en Europe comme en Amérique) que la Communauté de
24
Or, voici que dans le onzième article ou, si l’on
veut
, au onzième chapitre de ce fameux texte de base de la grandeur améric
25
intérêts matériels et s’ils les comprenaient, ils
voudraient
tous instituer l’Europe unie, à tout prix et sans délai. Cela peut se
26
e est antérieure et supérieure à l’individu. Nous
voulons
ici cette Europe, comme le moyen pour les Européens de se dépasser. N
27
is la raison dernière de leur chute, c’est qu’ils
voulaient
ce que refuse encore un petit nombre dominant de leurs députés : l’Eu
28
vu vers quel But on les mène, et ne l’auront pas
voulu
. La perspective dynamique dans laquelle il faut voir le Projet, et pe
29
ut périr par notre désunion. 3. L’Europe que nous
voulons
ne sera pas unitaire, ne sera pas un super-État unifié et centralisé,
30
e le plus simple, et même un peu obscur, comme le
voulait
Napoléon, s’y prêtera mieux que tout perfectionnisme et que les compr
31
données concrètes de notre Histoire, tous ceux-là
voudront
le minimum, qui est le Projet de Communauté des Six, comme le plus co
32
le Mouvement européen, du 8 au 10 octobre, s’est
voulue
plus restreinte, à la fois par le nombre des participants et par son
33
rès de La Haye. Les hommes politiques, en retour,
voudront
-ils apporter à notre effort certains appuis concrets dont jusqu’ici o
34
ce qu’est le Centre européen de la culture ? — Je
veux
bien être bref, mais il me faut trois mots. Ou plutôt je vous répondr
35
re nom : Centre, Européen et Culture. C — Je
voudrais
savoir d’abord ce que vous entendez par Culture. — T. S. Eliot a répo
36
le CEC ne s’occupe pas de politique. — Le Centre
veut
-il être producteur de culture ou simplement organisateur de congrès,
37
ope doit se payer. E — Le Centre est-il, ou
veut
-il être aussi, un agent d’union de l’Europe ? — Certes. — Mais le pro
38
ais à celui qu’il n’en existe plus même un. — Que
voulez
-vous dire ? — Il est sain pour l’objectivité et pour la liberté du ju
39
des conférences de Berlin et de Genève. Bien peu
voulaient
encore s’occuper de l’essentiel, qui était, et qui reste à nos yeux,
40
ommes, et c’est pire. Car une absurde conjoncture
veut
que les décisions vitales du pays dont dépend toute l’union de l’Euro
41
rné de ses fins par la Russie. L’Asie, donc, doit
vouloir
autant que nous, et autant que l’Amérique, l’Europe unie.) Mais l’Eur
42
ération des Six échouent. (Début modeste, si l’on
veut
, mais seul concret.) Ces efforts peuvent échouer si le parlement fran
43
om d’une seule ? C’est aux Français d’abord qu’on
voudrait
s’adresser, à ceux qui sentiront l’amitié d’un appel trop angoissé po
44
n 1802 : « La nature a fait votre État fédératif.
Vouloir
la vaincre ne peut pas être d’un homme sage. » Entre les deux extrême
45
s souverainetés doivent être abandonnées, si l’on
veut
faire l’Europe ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l’union ? C
46
s urgent de faire beaucoup plus. Exemple : le CEC
voulait
et aurait dû faire beaucoup plus. Les moyens matériels lui manquaient
47
action. Action sur les esprits d’abord, comme le
veut
la réalité du xxe siècle. Il est très remarquable en effet que, dans
48
ce de pente, le défaut d’orientation générale. On
veut
bien quelque union, confusément, mais on n’imagine pas ce qui en résu
49
es annonces dans le journal. La recherche dont je
voudrais
vous parler est en réalité tout autre chose. C’est une passion. Et ce
50
ussi grand-faim qu’avant et encore plus. Les gens
voulaient
la garder en vie, ils aimaient leur baleine, mais ils ne savaient plu
51
s plus, j’aurai encore faim. Ils lui dirent : Que
veux
-tu donc ? et elle dit enfin : Je veux Dieu ! Cette légende marque le
52
irent : Que veux-tu donc ? et elle dit enfin : Je
veux
Dieu ! Cette légende marque le but extrême de toute la recherche des
53
rême de toute la recherche des hommes. La Baleine
voulait
l’absolu, le Tout, la réponse globale et définitive. Elle voulait que
54
, le Tout, la réponse globale et définitive. Elle
voulait
quelque chose qui fût au-delà de toute réponse partielle, précise, ut
55
éralement tenus pour des causes de faiblesse : je
veux
parler d’une certaine incertitude ou inquiétude, d’un certain désordr
56
ous nos pays, qu’une large majorité des Européens
veut
l’union. Mais cela n’empêche pas des fractions importantes de ceux qu
57
ls ne souhaiteront pas s’emparer des esprits, ils
voudront
au contraire les réveiller, les animer et les orienter, en vue d’une
58
beaucoup, et pour un très grand nombre, s’ils le
veulent
, s’ils se groupent, et s’ils agissent à temps. x. Rougemont Denis
59
si cette discipline ne deviendrait pas, qu’on le
veuille
ou non, l’objet principal du débat ? Et pourquoi les Européens, à la
60
uligné par M. Molotov — que l’Union soviétique ne
veuille
(et ne puisse) accepter aucune espèce de libre échange d’idées, d’œuv
61
i, la Russie est une meilleure Europe, ou si l’on
veut
, une meilleure chrétienté appelée à sauver l’autre en la régénérant »
62
toutes les œuvres et de tous les écrivains qui ne
veulent
point payer un tribut obligatoire aux trivialités révolutionnaires. T
63
ous, écrivains soviétiques, je peux dire que nous
voudrions
sincèrement que nos relations amicales avec tous les écrivains soient
64
ue l’on donne à ce public (si restreint qu’ils le
veuillent
) une idée précise du nombre et de la qualité de nos publications, de
65
même, un premier acte d’éducation européenne ! Et
veuille
le lecteur averti excuser les imperfections manifestes de notre tenta
66
que le maître écrive au bas d’une rédaction qu’il
veut
louer : « Bon travail, idées originales et style personnel. » Enfin,
67
re et dans leur existence simultanée ; et plus on
veut
les opposer, plus on les dénature et les rend illusoires. Il en résul
68
cratie. Que peut faire un citoyen ? Comment
veut
-on qu’un citoyen européen, dans les conditions que j’ai décrites, et
69
uci de former des élites, des « cadres », si l’on
veut
, de responsables, de militants civiques, de meneurs d’hommes, d’activ
70
e, explication démentie par les faits, tant qu’on
veut
— mais du moins le militant communiste a le sentiment qu’il sait ce q
71
on échelle, dans le milieu qu’il connaît ou qu’il
voudrait
connaître ; — par suite, comment il peut agir ou réagir, sur quels po
72
éducateur. Or ce sont ces seuls responsables qui
voudront
l’Europe et la feront, et non les « militants » de bonne volonté qui
73
t un but digne qu’ils s’y dévouent, et qui demain
voudront
l’Europe comme leur avenir. 27. On a vu en Europe le film Blackboa
74
sauvée par des plans, mais par des hommes qui la
voudront
de toute leur âme. Notre effort principal reste de les trouver, et au
75
r, brusquer ses préjugés tout en le séduisant. On
voudrait
citer vingt passages d’une malice percutante, à la Voltaire. Mais aus
76
nne son blé. Ils s’en moquent, soit. Chacun d’eux
veut
seulement pour lui la sécurité de l’emploi, la garantie de l’écouleme
77
connaître ses réalisations. Ce bulletin de presse
voudrait
y remédier. Mais les résultats obtenus par le CEC ne pourront être ap
78
aire notre homme. Nous savons assez bien ce qu’il
voudrait
: toutes les réponses en quelques pages. Quelque chose qui soit à la
79
l’originalité, l’éloquence ou la propagande. Nous
voulions
présenter, dans le langage des faits, le dossier de l’Europe unie. Vo
80
s que l’on puisse la faire, c’est-à-dire qu’on la
veuille
, dépendra d’un immense effort d’information, d’éducation, et pour tou
81
l’abbé Pfulg a demandé à notre directeur de bien
vouloir
écrire le chapitre du manuel d’histoire se rapportant à l’Europe. Ce
82
ous d’observer, chacun pour son compte, et qu’ils
voudraient
défendre et maintenir en commun. D’autre part, devant le foisonnement
83
illeurs, n’y ont pas adhéré jusqu’ici. L’un ne se
veut
pas « européen », l’autre a des craintes (bizarres) pour son indépend
84
marche vers l’union. L’étude de M. Raymond Racine
veut
au contraire dégager les implications générales du Marché commun dans
85
ire l’Europe sans l’aide de sa culture, ce serait
vouloir
la faire sans ce qui la définit : il s’agit donc de rendre à la cultu
86
ècle et des ambitions raisonnables d’un homme qui
veut
créer, diriger et servir. Éducation des responsables de demain, la mi
87
ions de chaque organisme. L’information dont nous
voulons
parler n’est pas une activité au jour le jour, suivant pas à pas l’év
88
le, sans qu’elle soit pour autant fatale. Si nous
voulons
survivre, il faut l’union ; mais cette union ne se fera pas d’elle-mê
89
l’opération de mystérieux technocrates : nous la
voudrons
pour le salut de nos libertés, ou d’autres l’imposeront à nos dépens
90
en réussir, il faut préparer le terrain, comme le
veut
la méthode éducative et culturelle, mais cela prendra toute une génér
91
pinelli. Si j’adopte toutefois cette position, on
voudra
m’accorder que c’est en tant que philosophe et praticien de l’attitud
92
t de décrire. Résumons encore ce schéma : 1. Tous
veulent
une Assemblée élue au suffrage universel. 2. Tous veulent que cette A
93
une Assemblée élue au suffrage universel. 2. Tous
veulent
que cette Assemblée élabore le statut politique ou la Constitution de
94
sont d’accord. Il n’en est rien. Car certains ne
veulent
élire au suffrage universel que l’Assemblée des trois Communautés (CE
95
par les parlements nationaux. Tandis que d’autres
veulent
élire une Assemblée non prévue par le traité de Rome, mais chargée de
96
. Là-dessus les uns disent aux autres : — Vous ne
voulez
pas vraiment l’Europe unie ! Tandis que les autres répliquent : — Vou
97
unie ! Tandis que les autres répliquent : — Vous
voulez
une union qui ne serait pas vraiment l’Europe ! Nous avons nos Bleus
98
itative des loisirs dans la société de demain, je
voudrais
attirer votre attention sur un fait incontestable et plus facile à ch
99
es titres de la culture, peut faire illusion : je
veux
parler des romanciers à succès, des lauréats de prix plus ou moins cu
100
) des produits de la culture proprement dite : je
veux
parler des mass médias. Les Américains désignent par ce terme la radi
101
d’efficacité. De plus, tout ouvrage sur l’Europe
veut
et doit, par définition, dépasser le cadre national : or il manque en
102
toire ne s’expliquent que par un fond commun… Qui
veut
écrire l’histoire de l’Europe doit commencer par les héritages. » L’a
103
s problèmes majeurs de leur temps. Curcio n’a pas
voulu
refaire, après tant d’autres, une histoire de l’Europe dans ses réali
104
’Europe sauve l’Europe… L’Europe sera ce que nous
voudrons
qu’elle soit, c’est-à-dire à la fois une manière d’y croire et une ma
105
fois une manière d’y croire et une manière de la
vouloir
, notre vocation et notre conquête. » cc. Rougemont Denis de, « [Co
106
r des méthodes et détecter des responsables. Nous
voulions
expérimenter. Notre manière fut celle d’un jardinier, qui donne des s
107
et par sa force de rayonnement. L’Europe que nous
voulons
doit être à la mesure de cette force de rayonnement. Son découpage ac
108
ence neuve de ses buts généraux, et de ce qu’elle
veut
de l’homme. C’est le problème de l’Éducation qui se pose ici dans son
109
même, et a fortiori, toute méthode éducative. Qui
veut
la fin veut les moyens, dit le proverbe. Inversement, qui veut certai
110
ortiori, toute méthode éducative. Qui veut la fin
veut
les moyens, dit le proverbe. Inversement, qui veut certains moyens se
111
eut les moyens, dit le proverbe. Inversement, qui
veut
certains moyens sert, consciemment ou non, certaines fins. Derrière l
112
lieu de le forcer à devenir comme les autres, on
veut
l’aider à devenir lui-même. Au lieu de le diriger dès sa naissance da
113
tre inscrive au bas d’une rédaction d’élève qu’il
veut
louer : « Bon travail, idées originales et style personnel. » Le vrai
114
ont souffre en premier lieu l’élite virtuelle. On
voulait
faire des individus libres, et les amener à la liberté sans contraint
115
’un ne va pas sans l’autre. En fait la règle d’or
veut
que les contraintes soient conçues comme une préparation à la liberté
116
nnelle, dans le cadre du Plan de production : ils
veulent
des techniciens efficaces. Les Américains au contraire sacrifient tou
117
ient tout à la préparation à la vie sociale : ils
veulent
des citoyens bien adaptés. Nous voulons plus : nous voulons les deux
118
ale : ils veulent des citoyens bien adaptés. Nous
voulons
plus : nous voulons les deux choses à la fois et une troisième en plu
119
s citoyens bien adaptés. Nous voulons plus : nous
voulons
les deux choses à la fois et une troisième en plus. Nous voulons à la
120
x choses à la fois et une troisième en plus. Nous
voulons
à la fois préparer de bons citoyens, de bons professionnels, et des h
121
ndant, vint m’observer. « Vous tirez mal, dit-il,
voulez
-vous apprendre ? » — « Oh oui, mon lieutenant ! » — « C’est très simp
122
rmer et à former des citoyens. Si maintenant nous
voulons
faire l’Europe, c’est-à-dire fédérer nos peuples et les doter d’insti
123
êmes exigences que la démocratie : elle doit être
voulue
et comprise par la majorité des habitants de l’Europe. Sinon, il est
124
ondres en 1941) et grâce aux précisions qu’à bien
voulu
me fournir Jan Pomian, qui fut longtemps son secrétaire, je tenterai
125
ur avenir, et soudain Joseph s’écrie : « Comme je
voudrais
que la Pologne ait enfin son indépendance ! Parce qu’alors je ne sera
126
oute beaucoup plus occupé par les femmes qu’il ne
veut
le laisser entendre, mais sa carrière de « politicien privé » lui par
127
ns la partie prussienne, les enfants polonais qui
voudraient
parler leur langue se trouvent privés d’instruction publique, la Prus
128
ais, mais en français, et lui dit hardiment qu’il
veut
aller en France. Interrogé sur son identité, ses qualités, Joseph se
129
Suisse. C’est un premier résultat, mais Retinger
veut
davantage. Il donne à son taxi l’adresse de l’ambassade d’Allemagne.
130
années apparaît et demande à Retinger pourquoi il
veut
absolument aller en France. « J’ai certains devoirs à accomplir là-ba
131
nous laisse ignorer) a cessé de le soutenir. « Il
veut
votre peau », lui dit Philippe Berthelot. Mais sûr de lui et de son b
132
ogant comme j’étais, ma rage éclata et je dis : —
Voulez
-vous faire venir votre chef de cabinet. Lorsqu’il fut là, je le priai
133
pareil à ces personnages de Conrad, dont il avait
voulu
, sept ans auparavant, faire les héros d’une pièce de théâtre… Ils par
134
ministre, passait par là, se rendant à Moscou, et
voulait
prendre connaissance de toute urgence de la situation en Pologne.
135
membres suisses du Conseil, il ajouta : « Vous ne
voulez
pas faire de politique internationale, mais vous en avez fait avec la
136
chuchotait : il me pria de laisser entendre à qui
voudrait
que c’était vrai, mais incomplet ! Ce qui était vrai, en fait, et ce
137
accompli sa tâche et d’avoir fait ce qu’il avait
voulu
faire (sauf d’écrire ses mémoires). Il n’avait plus de « responsabili
138
uter ces problèmes dans le présent papier, qui ne
veut
qu’introduire le sujet. Le colloque de Genève doit permettre aux repr
139
ans, de réunir en vue de tâches communes ceux qui
veulent
agir et parler en tant qu’Européens, membres d’un même ensemble cultu
140
ition de notre colloque d’aujourd’hui. Nous avons
voulu
ce colloque restreint, et il l’est. Permettez-moi, à ce propos, quelq
141
t à la nécessité du dialogue. Et tout d’abord, je
voudrais
que ceci soit bien clair ! Il s’agit ici d’un dialogue des cultures,
142
ts encore plus graves, à long terme. Si donc nous
voulons
contribuer à une meilleure entente politique —· et même économique —
143
ammés soient-ils. Voilà pourquoi nous n’avons pas
voulu
convoquer aujourd’hui un grand congrès de plus. Dans un congrès, on n
144
, on parle au public, qui n’est personne. Si nous
voulons
un vrai dialogue entre nos cultures, commençons donc nous-mêmes, ici
145
ici. Et nos objectifs nous y invitent : car nous
voudrions
1° que ce colloque aboutisse à une publication (par les soins du CEC)
146
es motifs du dialogue et de ses méthodes. Et nous
voudrions
2° que ce colloque aboutisse à une résolution tendant à la création d
147
es participants au colloque] En résumé Je
voudrais
essayer de rassembler les différents arguments qui ont été discutés,
148
ces cultures soient différenciées mais si l’on ne
veut
pas aboutir à des ruptures, comme il y en eut tant entre les nations
149
é et les branches connexes de la culture. Nous ne
voulons
pas donner des notes, bonnes ou mauvaises, mais nous tâcherons d’indi
150
at ses idées, ses critiques, ses panacées, qui se
veulent
toutes « fondées sur le terrain solide des réalités ». Leur unanimité
151
se un autre problème, et c’est aux éditeurs qu’on
voudrait
demander de se montrer plus difficiles. Trop d’ouvrages de seconde ma
152
écrivions notamment en 1960 : Si maintenant nous
voulons
faire l’Europe, c’est-à-dire fédérer nos peuples et les doter d’insti
153
êmes exigences que la démocratie : elle doit être
voulue
et comprise par la majorité des habitants de l’Europe. Sinon, il est
154
cours de cette première partie de nos débats, je
voudrais
répondre en quelques mots à la question très pertinente qui m’a été p
155
indispensable au développement de la culture, je
voudrais
simplement faire un très bref rappel historique. L’évolution en Europ
156
chütz, etc. Je ne vais pas élaborer davantage, je
voulais
simplement souligner le lien vital entre l’évolution culturelle et l’
157
e. Car l’Europe fait des citoyens pour ce qu’elle
veut
. Elle est chargée par nos États de faire des citoyens pour la nation.
158
xtes et des résumés de quelques stages déjà tenus
voudra
bien garder dans l’esprit le fait qu’il ne s’agit que d’un départ, et
159
étent pour introduire le stage d’aujourd’hui : je
voudrais
seulement vous dire, à vous professeurs de géographie, ce que je voud
160
dire, à vous professeurs de géographie, ce que je
voudrais
que l’on m’enseigne si j’avais le bonheur de retourner à l’école, et
161
le, et d’être enseigné plutôt que d’enseigner. Je
voudrais
qu’on m’apprenne que la géographie précède l’histoire, mais ne la dét
162
ues Beaujeu-Garnier, professeur à la Sorbonne. Je
voudrais
aussi qu’on m’enseigne les faits géographiques qui définissent l’unit
163
nations « éternelles » est souvent arbitraire. Je
voudrais
qu’on me dise que l’Europe est un pays de grande densité humaine : 20
164
km2 en moyenne dans le monde, 57,85 en Europe. Je
voudrais
qu’on me démolisse l’absurde théorie des « frontières naturelles » qu
165
conquis par des rois ou des États différents. Je
voudrais
enfin qu’on me montre comment, dans une Europe politiquement unie, le
166
os universités. Tout le monde sait ici de quoi je
veux
parler : nous assistons en fait à une double explosion au sein des in
167
occidentale ? Quel type d’homme a-t-elle en vue,
veut
-elle former ? Je crains bien que si l’on tentait de le déduire d’une
168
eur de son temps de méditation. Si les Européens
voulaient
vraiment répondre aux Asiatiques, aux Africains, ou aux Arabes, qui l
169
n concrète que nous pourrions préconiser, si nous
voulons
tenter de faire face au problème posé par l’accroissement babélique d
170
s. La conférence de Bâle sur l’Europe et le monde
veut
marquer la prise de conscience de ce nouveau motif, le motif planétai
171
établir une liste idéale des participants. On en
voulait
environ 150. On en a invité plus de 300. Près de 200 ont accepté, et
172
alisme ; mais aussi de l’usage que le tiers-monde
voudrait
faire de notre socialisme plutôt que de notre libéralisme et du droit
173
t peut même aggraver rapidement la famine qu’elle
voulait
prévenir à n’importe quel prix, fût-ce au prix de l’âme des peuples.
174
on civique, et l’on nous soupçonnera peut-être de
vouloir
soumettre l’esthétique à quelque doctrine sociale et politique dictan
175
reprendre la définition de ces deux réalités. Je
voudrais
vous montrer comment, si elles sont bien comprises, elles convergent
176
mutuellement dans l’optique de l’Europe que nous
voulons
unir, cette Europe qu’il s’agit de faire vivre tout d’abord dans l’es
177
t que citoyen à la fois libre et responsable. Je
voudrais
insister sur ces deux derniers termes, et sur leur liaison nécessaire
178
ou communion. Un peintre, un poète, un musicien,
veut
d’abord dire ce qu’il est seul à pouvoir dire (surtout à partir du ro
179
s plus spécifiques de l’enseignement des arts, je
voudrais
formuler quelques propositions méthodologiques, déduites des considér
180
iéter sur le domaine de MM. Weidlé et Sittner, je
voudrais
proposer ici un seul exemple : celui de l’évolution de la musique en
181
l’artiste » de la masse de ceux qui auraient bien
voulu
mais n’ont pas pu (ou l’inverse) et des amateurs qui se contentent d’
182
l’enseignement littéraire devrait se guérir s’il
veut
se conformer à la vérité et à la réalité de son objet. Quand il faut
183
donc bien nettement souligné : notre campagne ne
veut
à aucun prix faire de l’enseignement un moyen de propagande pour l’un
184
n, autre chose est d’affirmer qu’on ne peut ni ne
veut
rien y changer, que c’est là-dessus qu’il faut bâtir, et qu’on doit a
185
me de Berne au nom d’une ethnie différente qui se
veut
nation, cependant que tout près de là, Bâle devient le centre d’une R
186
ni le caractère d’universalité. Il se rêve et se
veut
fermé, complet, suffisant en soi tant pour sa culture que pour son éc
187
de ceux des autres. C’est donc une partie qui se
veut
aussi grande que le tout. L’État-nation moderne, unitaire et absolu n
188
oit pour dominer et absorber les voisins. Si l’on
veut
unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses facteurs de di
189
ort d’union, et votre effort qu’on soupçonnera de
vouloir
la division, peuvent sembler logiquement contradictoires. Mais en fai
190
s. Mutations de pensée et de vocabulaire Je
voudrais
indiquer quelques exemples de ces mutations de concepts et de catégor
191
, soit d’un groupe ou d’une région. L’État-nation
voulait
tout faire coïncider dans les mêmes limites spatiales : culture, ethn
192
cent régions, qui est encore hypothétique. Je ne
voudrais
indiquer dans cette première esquisse que le principe des réponses au
193
réant ses moyens. Si l’on ne déclare pas ce qu’on
veut
, il n’est pas très intéressant de chercher à deviner ce qui sera : «
194
s régions sont encore à naître ». « Les gens n’en
veulent
pas, de vos régions autonomes. Ils préfèrent mendier des subventions
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mesquins que les conflits entre nos nations. » «
Voulez
-vous donc balkaniser l’Europe ? » (Ces réflexes passionnels, étourder
196
structures de l’État. L’espagnole et la russe se
veulent
hostiles à mort, et par quelles différences cela s’est-il traduit dan
197
Aujourd’hui, il faut faire une révolution si l’on
veut
« faire l’Europe, non la guerre ». Il faut défaire et dépasser l’État
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ir de l’humanité, mais les énervés de Nanterre ne
veulent
pas en entendre parler : ils discutent avec une rage froide des moyen
199
alitatif. Il faudra bien que cela change, si l’on
veut
que la vie continue, mais ce ne sera qu’au prix d’une révolution dont
200
les élections libres. Et quand un philosophe qui
veut
parler aux masses monte sur un tonneau devant les usines Renault, il
201
pourquoi tenez-vous tant à la lutte des classes ?
Voulez
-vous entretenir la haine qui pousse à la révolte ? Voulez-vous la des
202
ous entretenir la haine qui pousse à la révolte ?
Voulez
-vous la destruction physique ou morale des bourgeois ? ou la dictatur
203
ous êtes sérieux, disciplinés et réalistes : vous
voulez
ce que veut le Parti, et qu’il appelle dictature du Prolétariat. C’es
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ux, disciplinés et réalistes : vous voulez ce que
veut
le Parti, et qu’il appelle dictature du Prolétariat. C’est vouloir qu
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et qu’il appelle dictature du Prolétariat. C’est
vouloir
quelque chose d’impossible, car ce slogan est le type même de l’énonc
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mutuellement exclusifs. Ce qui existe et que l’on
veut
cacher derrière l’écran de ce pseudo-concept, c’est la réalité de la
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la première génération européenne103. f) « Vous
voulez
donc dépolitiser les problèmes ? » Oui, si la politique est le jeu de
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élargir la CEE pour englober la politique », que
veut
-on dire ? Que l’économie, qui est le domaine propre des Communautés,
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a cité, et non pas le service de la cité comme le
voulaient
Platon, Maurras, Staline, Hitler et le Duce. D’où l’on voit que le «
210
n voit que le « politique d’abord » de Maurras ne
veut
rien dire, car il n’y a pas de politique à priori, ni de stratégie da
211
90 % des parents répondent oui à la question : «
Voulez
-vous que l’allemand soit enseigné à vos enfants dès l’école primaire
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sions drastiques, de sacrifices à imposer si l’on
veut
que notre espèce tout simplement survive. Et alors, la question qui v
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liqueuse, et dès lors baptisés la nation. Si l’on
veut
faire l’Europe, que tout ordonne de faire, il faut défaire et dépasse
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pté, nous les fédéralistes, un compromis que nous
voulions
purement tactique avec les grands hommes politiques groupés autour du
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ien animer, si l’on peut tout bloquer… Si donc on
veut
unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que des obstacles à toute
216
eté sans limites, amènent à constater que si l’on
veut
faire l’Europe, il faut dissoudre le cadre stato-national et dépasser
217
termes philosophiques et moraux, cela signifie :
voulons
-nous à tout prix un certain niveau de vie, avec les disciplines socia
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rmes et dépersonnalisantes que cela signifie ? Ou
voulons
-nous accéder à notre mode de vie propre, avec ses exigences exaltante
219
gion ne sera jamais une réalité pour celui qui ne
veut
pas la faire ; ou pour celui qui n’accepterait qu’on se soucie de la
220
c sur l’argumentation du problème régional que je
voudrais
centrer mes réflexions. À la question Pourquoi des régions ? je vois
221
u impossibles du simple fait que l’État-nation se
veut
souverain unique, indivisible et absolu, dans tous les domaines (sauf
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faut défaire et dépasser l’État-nation si l’on ne
veut
pas aller irréversiblement vers une guerre atomique. Et pour cela, il
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irrémédiablement perdu. Et il a raison. Si l’on
veut
refaire une communauté humaine (et non pas une termitière) il faut do
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ai rien dit de neuf et ce n’était pas mon but. Je
voulais
seulement grouper des arguments — les regrouper en vue d’une action i
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sonnelle, éphémère et pourtant décisive, que l’on
voudrait
tellement être en état de prévoir, mais qu’il faut faire, à tous risq
226
e, il n’y a qu’une attitude raisonnable : si l’on
veut
faire mentir ce modèle (comme l’espèrent sans nul doute ses auteurs)
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éguise en données scientifiques à des fins qui ne
veulent
pas s’avouer (décrocher un contrat, pousser les ventes) des prévision
228
t irresponsable que j’entends ici dénoncer : elle
voudrait
nous faire croire que la société, la civilisation, leur crise et le s
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des volontés humaines. « On n’y peut rien. » Elle
voudrait
substituer au sentiment de sourde culpabilité qui accompagne nécessai
230
plus que tout autre de l’expansion à outrance, je
veux
parler de la menace de guerre. Elle est de nature à modifier tous nos
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issions ou que nous laissions courir, que nous le
voulions
ou non, l’avenir est notre affaire. Et non pas celle des lois mythiqu
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tes européens, américains et russes ont été et se
veulent
aujourd’hui encore des tenants de la tradition, qu’elle soit chrétien
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montrer que l’on tient pour vraiment sérieux). Je
voudrais
inverser cette échelle des valeurs, et proposer la thèse suivante : —
234
e140, puis en se retirant en quelques années : je
veux
parler du stato-nationalisme. Il semble bien que Mao en ait vu le dan
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ollinaire dans Zone : Tu marches vers Auteuil tu
veux
aller chez toi à pied Dormir parmi tes fétiches d’Océanie et de Guiné