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acilement sa vie et son milieu parmi des gens qui
écrivent
ou qui lisent des livres, ou qui savent du moins — ou croient savoir
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du moins — ou croient savoir — ce que c’est que d’
écrire
des livres. Ce simple fait suffit à distinguer un tel milieu de « la
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ndant rendu à mon travail le plus réel, qui est d’
écrire
. Cette situation paradoxale m’a fait découvrir tout un monde. Elle m’
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digieux producteurs d’idées ; deux hommes qui ont
écrit
chacun une vingtaine de volumes en l’espace de dix ans : Kierkegaard
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pter1. Le second était si pauvre, au moment où il
écrivit
ses plus grandes œuvres, qu’il ne lui restait plus même une chemise e
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er ou de recevoir ? Il me semble maintenant que j’
écris
, que c’est profondément le même mouvement, l’amour. La même déception
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iscrète allusion. Puis on attend. M. de Rougemont
écrit
des pages pénétrantes à propos de Goethe. La poule couve, la poule co
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almène les mots » à tel point que Mme Meylan peut
écrire
de son livre : « Il est difficile d’accumuler plus d’âneries en moins
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r d’avoir usurpé le « titre » de chômeur (comme l’
écrit
curieusement M. Brasillach). Ils disaient qu’un intellectuel ne peut
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age nous remet ces pages qu’il prétend avoir été
écrites
(ou, comme on dit, pondues) par la vieille poule noire mise en scène
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cision quasi absurde. Cette chambre paysanne ou j’
écris
maintenant, sur un bon papier quadrillé, tandis qu’Albert Mermoud, en
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e me suis enfermé dans ma chambre d’hôtel et j’ai
écrit
pendant deux jours ces conférences que j’allais faire, absurdement, d
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ur la première fois de ma vie, je me sens tenté d’
écrire
la suite du roman. i. Rougemont Denis de, « Souvenir d’un orage en
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nt agi comme Oltramare ? Nous avons tous les deux
écrit
pour la radio, hors de Suisse, sur la politique. Soit. Mais un avocat
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s jurés de toute démocratie, donc de la Suisse. J’
écrivais
contre les nazis, pour les démocraties, donc pour la Suisse. Il en ré
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e lacustre. « Odeur de l’eau pour toute la vie »,
écrivait
un Paysan du Danube , et vingt ans ne l’ont pas démenti. Je dénombre