1 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
1 acilement sa vie et son milieu parmi des gens qui écrivent ou qui lisent des livres, ou qui savent du moins — ou croient savoir
2 du moins — ou croient savoir — ce que c’est que d’ écrire des livres. Ce simple fait suffit à distinguer un tel milieu de « la
3 ndant rendu à mon travail le plus réel, qui est d’ écrire . Cette situation paradoxale m’a fait découvrir tout un monde. Elle m’
2 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
4 digieux producteurs d’idées ; deux hommes qui ont écrit chacun une vingtaine de volumes en l’espace de dix ans : Kierkegaard
5 pter1. Le second était si pauvre, au moment où il écrivit ses plus grandes œuvres, qu’il ne lui restait plus même une chemise e
6 er ou de recevoir ? Il me semble maintenant que j’ écris , que c’est profondément le même mouvement, l’amour. La même déception
3 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
7 iscrète allusion. Puis on attend. M. de Rougemont écrit des pages pénétrantes à propos de Goethe. La poule couve, la poule co
8 almène les mots » à tel point que Mme Meylan peut écrire de son livre : « Il est difficile d’accumuler plus d’âneries en moins
9 r d’avoir usurpé le « titre » de chômeur (comme l’ écrit curieusement M. Brasillach). Ils disaient qu’un intellectuel ne peut
10 age nous remet ces pages qu’il prétend avoir été écrites (ou, comme on dit, pondues) par la vieille poule noire mise en scène
4 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
11 cision quasi absurde. Cette chambre paysanne ou j’ écris maintenant, sur un bon papier quadrillé, tandis qu’Albert Mermoud, en
5 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
12 e me suis enfermé dans ma chambre d’hôtel et j’ai écrit pendant deux jours ces conférences que j’allais faire, absurdement, d
6 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
13 ur la première fois de ma vie, je me sens tenté d’ écrire la suite du roman. i. Rougemont Denis de, « Souvenir d’un orage en
7 1947, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (décembre 1947)
14 nt agi comme Oltramare ? Nous avons tous les deux écrit pour la radio, hors de Suisse, sur la politique. Soit. Mais un avocat
15 s jurés de toute démocratie, donc de la Suisse. J’ écrivais contre les nazis, pour les démocraties, donc pour la Suisse. Il en ré
8 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
16 e lacustre. « Odeur de l’eau pour toute la vie », écrivait un Paysan du Danube , et vingt ans ne l’ont pas démenti. Je dénombre