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t du monde, dans une île de la côte Atlantique. J’
allai
m’y installer avec ma femme, au mois de novembre, et j’y restai jusqu
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ne préface. — « C’est une entreprise hardie que d’
aller
dire aux hommes qu’ils sont peu de chose », s’écrie Bossuet (Sermon s
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e nous avons infligés à la maison. Pas question d’
aller
quérir du renfort à A. Il faut encore boucler les valises, descendre
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né Journal livrait ma vie la plus intime ! Vous
allez
pouvoir en juger. Dans un grand quotidien de Bordeaux, il a paru tout
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autres ! Figurez-vous que j’ai eu la curiosité d’
aller
picorer parmi les dossiers de mon auteur, épars sur son bureau, sur s
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s ne les aviez jamais regardées qu’il vous faille
aller
en Vendée pour voir éclore des poussins ? Voilà ! « Par trop naïf »,
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semble tellement au bonheur ! Un cri dans le vent
va
tout détruire. Oui, c’est bien ça, c’est toujours ça, le bonheur : un
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ai écrit pendant deux jours ces conférences que j’
allais
faire, absurdement, dans un pays qui n’existait peut-être plus, qui é
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notre paix. f. Rougemont Denis de, « Billet d’
aller
et retour », Bulletin de la Guilde du livre, Lausanne, décembre 1939,
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ge Washington. (C’est une pièce de musée que nous
allons
voir, remisée sous la colonnade des écuries.) Nous pénétrons dans un
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whisky à la main. Deux femmes blondes entrent et
vont
s’asseoir un peu à l’écart de notre groupe. Un autre homme apporte un
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appétits ranimés et d’amertumes durables. Et Noël
va
tomber au milieu de l’An Un d’une ère de paix profonde sur la plus gr
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iversel leur tiendra lieu d’intimité… Pour moi, j’
irai
comme chaque année à la messe de minuit des protestants, dans la plus
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emont qui, constate le défenseur d’Oltramare, est
allé
se mettre au service de la BBO. Il se demande si, ce faisant, Denis d
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errier se voit chargé d’office de ma défense. Que
va-t
-il dire ? Il n’hésite pas : il dit que j’ai fait comme Oltramare, not
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Sur les lacs sinueux de la Prusse-Orientale, nous
allions
ramer vers minuit, heure où le crépuscule enfin se meurt dans l’aube,
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bien beau. Pourquoi l’ai-je quitté ? … Et nous n’
irons
jamais au lac d’Amatitlan, au pied du fabuleux volcan de Sant’Anna, m
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son saute et ride un moment le miroir… Non, je ne
vais
pas me suicider. Je mentirai ! Je suis assis sur un banc près du port
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sait quelle ardeur le pénètre… Mais il sent qu’il
va
dire les grands mots impossibles, dans un fol abandon, et ce sera vra