1 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
1 pas une maison vide quelque part… On me la trouva bien vite : au bout du monde, dans une île de la côte Atlantique. J’allai
2 ulement des « voisins inévitables » (comme l’a si bien dit Keyserling). En relisant mes notes, je m’aperçois que c’est la no
3 e ne serais donc pas fâché qu’au lieu de le juger bien ou mal, on le considère tout simplement comme une « recette pour vivr
2 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
4 peu pour toucher davantage à l’assurance !) Il a bien fallu se rendre à l’évidence : ce sommier implacable restera dans l’e
5 doute vécues, adolescent — et sûrement ce serait bien autre chose… La femme descend sans se retourner ; l’homme déplie un j
6 ir à les ignorer avec force, une fois qu’on les a bien connus, dans leur réalité sordide. Un petit fait vrai vaut plus que d
7 estes incongrus et mécaniques des autres ; écoute bien ce qu’ils disent à travers les paroles qu’ils croient dire ; essaie d
3 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
8 ts d’une vieille poule noire (août 1938)c d Eh bien  ! en ont-ils fait des histoires sur ma petite histoire ! Je vivais ig
9 paru dans toutes les feuilles, et je me vengerais bien si ce n’était de lui que dépend, après tout, mon existence. Ont-ils p
10 tuels sont sans pitié et par surcroît ne sont pas bien malins ! Il était si facile de répliquer à mon calomniateur bordelais
11 propres œufs dans ce bon pays des Charentes, mais bien des œufs « garantis fécondés » que nos maîtres achètent à cet effet :
12 strophe dans ces termes : Il y a d’autres choses bien instructives — (« instructives » est ironique) — dans votre expérienc
13 r finir, je vous confierai un renseignement qui a bien son prix. Beaucoup de critiques ont accusé mon auteur d’avoir usurpé
4 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
14 1939)e Puisque je suis un militaire, Il faut bien faire mon état. Chanson du xviiie siècle. — Tu te rends compte ? di
15 enir aux ordres les plus stricts, mais c’est très bien ainsi, Denis de Rougemont et le directeur de la Guilde « en campagne 
16 que Mermoud compose son Bulletin de guerre, j’ai bien envie de vous dire un peu de quoi se fait la vie à l’armée, dans les
17 soit, hors l’envie de boire et de se coucher. Eh bien  ! de tout cela se dégage un lyrisme. De cela précisément qui n’a pas
18 et la pluie « en campagne » sont deux phénomènes bien distincts, aussi distincts que la vie civile et la vie militaire en g
19 heures. (Est-ce une parabole de la vie ?) Il est bien . Merveilleusement bien. Libéré. Sans passé, sans avenir. Tout le prés
20 rabole de la vie ?) Il est bien. Merveilleusement bien . Libéré. Sans passé, sans avenir. Tout le présent limité par ces herb
21 Un cri dans le vent va tout détruire. Oui, c’est bien ça, c’est toujours ça, le bonheur : un instant de répit sous la menac
5 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
22 jamais si j’ai rêvé. Mais au matin, oui, c’était bien Paris, et les sirènes d’une fin d’alerte. ⁂ Imaginez un Paris englout
6 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
23 ue jaune et rose dans un chaos géométrique, c’est bien New York… Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspect
7 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
24 ? Pour faire croire que je n’ai pas peur… » — Eh bien  ? m’ont demandé mes amis dans la voiture qui nous emporte sous la plu
8 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Noël à New York (décembre 1946)
25 Et je me dirai que l’Amérique n’a pas encore très bien compris les traditions, parce qu’elle les respecte un peu trop… Times
9 1947, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (décembre 1947)
26 brandi du tout, ni rien prouvé, et il en eût été bien empêché, car si quelqu’un n’a pas cessé d’être publié sous Vichy, c’e
27 ’ont plus laissé le loisir d’y penser, ni même de bien lire les journaux. Mais voici ce matin sur mon bureau une de ces lett
28  saisir l’occasion d’un papier ». Si je comprends bien , il veut sa paix, et me laisse le soin de répondre aux téléphones. OK
29 estion sérieuse qui se posait, notre avocat s’est bien gardé de la formuler : c’est celle du contenu des émissions. Oltramar
30 lairer par une fable. Fable J’ai tant et si bien parlé à la radio américaine, qu’à la fin les nazis ont occupé la Suis
10 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
31 is des oiseaux dans la brume s’occupent d’une vie bien différente… Enfin la variété des objets, des lumières, des premiers p
32 rnier des Mohicans de mon enfance. Je le trouvais bien beau. Pourquoi l’ai-je quitté ? … Et nous n’irons jamais au lac d’Ama
33 de avec elle. Et vraiment, à cet âge, elle me l’a bien rendu. (Quand on revient la voir à deux, plus tard, aux mêmes lieux,
34 inconnue, qu’il se flattait de n’éprouver jamais, bien au contraire, avant un rendez-vous ? Cette envie de crier : « J’accou
35 ’attente du pays sous le ciel orageux. Oui, c’est bien cela qu’il sent, il ne peut s’y tromper : la brûlure douce au cœur, l
36 te chose absurde et magnifique, entre haut mal et bien suprême, qu’on nomme si légèrement l’amour. n. Rougemont Denis de,