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mes, gagnant son pain par un métier quelconque. »
C’est
le contraire qui m’est arrivé : j’ai perdu mon « métier quelconque »,
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arrivé : j’ai perdu mon « métier quelconque », et
c’est
cela justement qui m’a permis de partager, pendant deux ans, « la vie
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qui savent du moins — ou croient savoir — ce que
c’est
que d’écrire des livres. Ce simple fait suffit à distinguer un tel mi
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’agit du réel que tout le monde vit. Je crois que
c’est
là seulement que les idées deviennent graves. Il m’a paru aussi que l
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ur. On touche la vie, le grain de l’existence. Et
c’est
cela que je voudrais faire toucher. J’ai tenté d’échapper aux villes
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état présent. Partout les jeunes vous disent : «
C’est
mort ici ! » Phrase si courante qu’on a cessé de sentir le drame imme
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lle trahit. Province morte, et villes mortelles !
C’est
qu’on ne sait plus y trouver son prochain, mais seulement des « voisi
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erling). En relisant mes notes, je m’aperçois que
c’est
la nostalgie d’une vraie communauté qui constitue leur trame profonde
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ge (octobre 1937)b Note pour une préface. — «
C’est
une entreprise hardie que d’aller dire aux hommes qu’ils sont peu de
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ent possibles, se multiplient : se « déclasser »,
c’est
à la fois se reconnaître en vérité et rejoindre l’humanité. ⁂ Chômag
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ns. La rumeur de la mer arrive par bouffées. Puis
c’est
de nouveau cet étrange écho des pas, si proche dans les rues vides, e
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cevoir ? Il me semble maintenant que j’écris, que
c’est
profondément le même mouvement, l’amour. La même déception de l’amour
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vaut mieux que de les ignorer. Mais l’excellent,
c’est
de parvenir à les ignorer avec force, une fois qu’on les a bien connu
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ute éternité pour aujourd’hui et de toi seul — et
c’est
ta foi. ⁂ Post-scriptum. — En même temps que les épreuves de mon jou
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a petite histoire ! Je vivais ignorée et sereine.
C’est
par la faute de mon auteur que j’ai paru dans toutes les feuilles, et
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d’un intellectuel en chômage , il y a une poule.
C’est
une poule noire, triste et digne nous dit-on, dont nous faisons conna
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er, dérange la poule, aperçoit enfin un poulet… «
C’est
beau. C’est fascinant. C’est grave et mystérieux… » Cette poule qui m
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la poule, aperçoit enfin un poulet… « C’est beau.
C’est
fascinant. C’est grave et mystérieux… » Cette poule qui met trente-hu
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t enfin un poulet… « C’est beau. C’est fascinant.
C’est
grave et mystérieux… » Cette poule qui met trente-huit jours à une tâ
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Quel toupet ! Et le plus révoltant de l’affaire,
c’est
que mon auteur a ri très fort de cet article et s’est lâchement refus
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ile de répliquer à mon calomniateur bordelais que
c’est
lui qui ne connaît rien aux mœurs des poules ! Que nous n’avons pas b
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compte guère aux yeux d’une poule. Ce qui compte,
c’est
l’énorme étude de neuf colonnes parue, pour ma vengeance, dans Curieu
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peut critiquer chez vous, ce n’est pas le sujet,
c’est
votre manière par trop naïve et enfantine de le traiter. Est-ce que,
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éclore des poussins ? Voilà ! « Par trop naïf »,
c’est
le mot qu’il fallait dire. Et l’on reconnaît enfin que moi, poule noi
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ccumuler plus d’âneries en moins de phrases. » Ça
c’est
tapé ! Je n’aurais pas dit mieux. Mais la dame critique de Romorantin
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vérité à la petite épargne, aux petits rentiers !
C’est
ce que personne n’avait su deviner, avant Mme Malécot. « Mais vous ne
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édition Albin Michel que nous avons mis en ligne,
c’est
en pages 98-99 qu’est mise en scène la poule noire.
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. Mais pour sûr on y est ! L’impression générale,
c’est
qu’on nous a « mis dedans ». (Je dis on, je ne sais pas qui c’est. Co
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a « mis dedans ». (Je dis on, je ne sais pas qui
c’est
. Comme le brave paysan vaudois, après la grêle, qui désignait d’un do
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t le ciel coupable : « Je n’accuse personne, mais
c’est
dégoûtant ! ») Nous voilà faits, refaits par l’événement, plongés d’u
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ans contrevenir aux ordres les plus stricts, mais
c’est
très bien ainsi, Denis de Rougemont et le directeur de la Guilde « en
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s-nous l’hiver ici ? Plus rien ne dépend de nous.
C’est
notre liberté. Pendant que Mermoud compose son Bulletin de guerre, j’
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ne mobilisation. Les dames croient volontiers que
c’est
parades et bottes, fanfares, rythmes virils, flatteuses géométries ga
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les que « sous les drapeaux ». En vérité, l’armée
c’est
tout d’abord un cliquetis de casques et d’ustensiles grossiers ; des
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, objets numérotés, perdus, récupérés à la volée,
c’est
tout ce que l’homme dans le rang peut constater, si toutefois la fati
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e la saison qu’il convient de parler de la pluie.
C’est
à cause d’une profonde affinité entre la vie en uniforme et ce que l’
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éléments. Mais la pluie militaire, comment dire,
c’est
quelque chose d’immense et de sérieux. On y pénètre de tout son corps
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heur ! Un cri dans le vent va tout détruire. Oui,
c’est
bien ça, c’est toujours ça, le bonheur : un instant de répit sous la
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ans le vent va tout détruire. Oui, c’est bien ça,
c’est
toujours ça, le bonheur : un instant de répit sous la menace. Alors o
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aysanne, mais j’y suis pour peu que j’y pense, et
c’est
souvent. Faites le compte de vos heures et vous découvrirez que tout
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de faubourgs luisants de briques et de verreries.
C’est
Rotterdam. C’est le chaos d’une Renaissance américanisée ! Le train p
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ants de briques et de verreries. C’est Rotterdam.
C’est
le chaos d’une Renaissance américanisée ! Le train passe au-dessus de
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es façades à la fois patinées et toujours neuves,
c’est
la continuité d’une tradition et d’une volonté créatrice qui n’ont ja
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e. Je comprends et je vois le secret de la paix :
c’est
une victoire de tous les jours, et de chacun, sur l’esprit de laisser
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ce soir. On dirait une école primaire démesurée.
C’est
le contraire de ce qui fonde nos vraies valeurs et notre raison d’êtr
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fonde nos vraies valeurs et notre raison d’être ;
c’est
l’image même en pierre verdâtre, de ce qu’il nous faut combattre impi
47
e est un de ces lieux où l’exilé s’écrie : « Mais
c’est
l’Europe ! » parce qu’il y trouve un charme, simplement. Mais quand j
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e brique jaune et rose dans un chaos géométrique,
c’est
bien New York… Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la per
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ampagne, au creux des haies, le ciel se couvre. «
C’est
là-haut, me dit-on, à mi-pente des coteaux. » On ne distingue pas enc
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blanches. « Et vous verrez ce qu’elle en a fait !
C’est
sa manière de se venger de J. car c’était la maison de ses ancêtres,
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er les bougies du carrosse de George Washington. (
C’est
une pièce de musée que nous allons voir, remisée sous la colonnade de
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s — nous arrivons au coin d’un bâtiment de ferme.
C’est
le chenil. Le parc s’arrête ici, et s’ouvrent les espaces de pâturage
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son cheval, le portail cède et lui livre passage.
C’est
une grande femme bottée, sauvage et belle, qui mord une pomme, et son
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dur. Il n’a pas salué. Son silence nous supprime.
C’est
sans doute le nouvel intendant. « Je vous retrouve à la maison ! », c
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e soie rose feu. « Papa, me dit mon petit garçon,
c’est
Miss Hepburn ! » — « C’est moi ! », dit-elle en lui pinçant la joue,
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dit mon petit garçon, c’est Miss Hepburn ! » — «
C’est
moi ! », dit-elle en lui pinçant la joue, et la vendeuse nous planta
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eilles, fait voir en coupe la société américaine.
C’est
une coupe mégaloscopique — le contraire de microscopique — permettant
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ues de résidences pour les directeurs de bureaux.
C’est
ce qu’on en voit de l’étranger. k. Rougemont Denis de, « Slums »,
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nue que si j’attaque aujourd’hui le nationalisme,
c’est
pour mieux « passer sous silence l’hitlérisme ». Qui croire ? A
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quelqu’un n’a pas cessé d’être publié sous Vichy,
c’est
lui et non pas moi ; et si quelqu’un a vu ses livres censurés en Suis
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si quelqu’un a vu ses livres censurés en Suisse,
c’est
moi et non pas lui. Avec Tite-Live et son commentateur, je suis pour
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amare. Vous n’y comprenez rien ? Ni moi non plus.
C’est
que ce raisonnement n’en est pas un, mais combine deux absurdités. 1.
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t, notre avocat s’est bien gardé de la formuler :
c’est
celle du contenu des émissions. Oltramare a parlé en faveur des nazis
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fin les nazis ont occupé la Suisse. Voilà ce que
c’est
! On m’y ramène sous bonne escorte. Le Gauleiter, un nommé Oltramare,
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rs, plus savoureuse et plus présente, je me dis :
c’est
qu’un vrai lac est un univers clos, si grands soient les miroirs qu’i
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uver. Je nage à Baveno dans l’eau tiède et dorée,
c’est
la fin de l’après-midi, devant la proue de l’Isola Bella, vaisseau de
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es Premières Amours. On m’a conspué. J’ai 16 ans.
C’est
horrible. Mon seul amour doit rester mon secret. Je la guette à midi,
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i comme le miracle que j’attends, je lui dirais :
c’est
un malentendu. Je suis dépareillé, passons, passez, Madame… J’ai 19 a
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omme l’attente du pays sous le ciel orageux. Oui,
c’est
bien cela qu’il sent, il ne peut s’y tromper : la brûlure douce au cœ