1 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
1 age, illuminées comme un décor blanc et vert. Des chiens surgissent des coins d’ombre, aboient horriblement, tournent autour d
2 pas, si proche dans les rues vides, et ces mêmes chiens qui reviennent, et pas une âme. — « Vallée de l’ombre de la mort… étr
2 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
3 ttant s’entrouvre devant nous. Trois grands longs chiens sortent, le museau bas, et l’un vient vomir à nos pieds des morceaux
4 heval. Promenons-nous en l’attendant. L’odeur des chiens imprègne les corridors. Dans un fumoir, à droite, en contrebas, deux
5 re partout. Çà et là, des statues de faunes et de chiens gisent le nez dans l’herbe, près d’un socle brisé. Le pré s’élève et
6 elle mord en galopant. Nouveaux éclairs. Tous les chiens du chenil se sont mis à hurler ensemble. Est-ce l’orage ou l’approche
7 le tunnel de la charmille, tandis qu’une meute de chiens de toutes les tailles s’élance sur ses traces en aboyant. Au fond d’u
8 du jeune homme silencieux de tout à l’heure. Des chiens se glissent entre les meubles, humides et tremblants. « Mais je ne sa