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t le Midi : là encore une maison abandonnée qu’on
nous
prêtait. Il y en a comme cela des centaines, des milliers, dans toute
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romantiques, aux partisans, aux « enfermés » que
nous
sommes tous plus ou moins. Peu à peu, les feuillets s’entassaient… Si
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t (Sermon sur la mort, 22 mars 1662). Que dirions-
nous
alors du sort fait à celui qui doit se montrer aux hommes tel qu’il e
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de se comparer aux seuls humains que le métier ou
notre
rang social nous met en mesure d’approcher. L’épreuve décisive est ce
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seuls humains que le métier ou notre rang social
nous
met en mesure d’approcher. L’épreuve décisive est celle que l’on subi
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que l’on subit au contact de voisins que rien en
nous
, que rien dans notre vie n’attendait et ne prévoyait. Ce n’est qu’au
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ontact de voisins que rien en nous, que rien dans
notre
vie n’attendait et ne prévoyait. Ce n’est qu’au prix d’un désordre so
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ans une symétrie impeccable. Mais tout l’effet de
notre
labeur risque d’être détruit par une odieuse malice du sort. Nous avi
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ue d’être détruit par une odieuse malice du sort.
Nous
avions descendu du deuxième un lourd sommier, pour en faire un divan.
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descente s’était opérée sans trop de mal, lors de
notre
arrivée. Mais nous n’avions pas prévu la remontée ! Épuisés par une d
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rée sans trop de mal, lors de notre arrivée. Mais
nous
n’avions pas prévu la remontée ! Épuisés par une demi-heure d’efforts
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a cage d’escalier — au surplus fortement rayées —
nous
avons couru implorer l’aide de Simard. « Ce cochon-là » refuse, préte
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s l’escalier comme témoin des bouleversements que
nous
avons infligés à la maison. Pas question d’aller quérir du renfort à
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ant de mauvaises raisons qui sont plus fortes que
nous
tous. — Et alors, dira-t-on : « Faire la révolution ! » — Ce substitu
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roire à un rapprochement absurde. Il fait erreur.
Nous
sommes dans le Midi, où un sentiment obscur de latinité a survécu. Et
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une poule. C’est une poule noire, triste et digne
nous
dit-on, dont nous faisons connaissance page 92. L’auteur habite avec
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ne poule noire, triste et digne nous dit-on, dont
nous
faisons connaissance page 92. L’auteur habite avec sa femme une maiso
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met à couver. On regrette que M. de Rougemont ne
nous
ait pas présenté le coq, même par la plus discrète allusion. Puis on
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ui qui ne connaît rien aux mœurs des poules ! Que
nous
n’avons pas besoin d’un coq pour pondre un œuf quand cela nous chante
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pas besoin d’un coq pour pondre un œuf quand cela
nous
chante3 ; que nous ne couvons jamais nos propres œufs dans ce bon pay
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pour pondre un œuf quand cela nous chante3 ; que
nous
ne couvons jamais nos propres œufs dans ce bon pays des Charentes, ma
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nd cela nous chante3 ; que nous ne couvons jamais
nos
propres œufs dans ce bon pays des Charentes, mais bien des œufs « gar
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tes, mais bien des œufs « garantis fécondés » que
nos
maîtres achètent à cet effet : que je n’avais donc pas eu à fabriquer
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le croit. Ne passait-il pas des heures entières à
nous
regarder amoureusement, moi et mes poussins ? Je sais bien que je sui
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’auteur du Journal d’un intellectuel en chômage
nous
remet ces pages qu’il prétend avoir été écrites (ou, comme on dit, po
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lle poule noire mise en scène p. 92 de son livre.
Nos
lecteurs jugeront eux-mêmes s’il faut voir là une preuve nouvelle d’u
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re supercherie. » Dans l’édition Albin Michel que
nous
avons mis en ligne, c’est en pages 98-99 qu’est mise en scène la poul
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sûr on y est ! L’impression générale, c’est qu’on
nous
a « mis dedans ». (Je dis on, je ne sais pas qui c’est. Comme le brav
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« Je n’accuse personne, mais c’est dégoûtant ! »)
Nous
voilà faits, refaits par l’événement, plongés d’un coup dans le détai
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, qu’on redoutait, qu’on croyait préparer, et qui
nous
trouvent sans peur et sans préparation dès l’instant qu’elles devienn
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es grandes lignes de la guerre, et çà et là, dans
nos
frontières, des secteurs minuscules, comme au hasard, qu’on voit d’un
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et le directeur de la Guilde « en campagne », car
nous
sommes n’importe où, sans raison raisonnable ou prévisible. J’aime be
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ambre boisée… Confort paysan, seul authentique en
nos
pays. Aux parois, des versets bibliques, lettres d’argent et myosotis
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ne et de paquetages alignés au cordeau. Partirons-
nous
au milieu de la nuit ? Ou passerons-nous l’hiver ici ? Plus rien ne d
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artirons-nous au milieu de la nuit ? Ou passerons-
nous
l’hiver ici ? Plus rien ne dépend de nous. C’est notre liberté. Penda
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sserons-nous l’hiver ici ? Plus rien ne dépend de
nous
. C’est notre liberté. Pendant que Mermoud compose son Bulletin de gue
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l’hiver ici ? Plus rien ne dépend de nous. C’est
notre
liberté. Pendant que Mermoud compose son Bulletin de guerre, j’ai bie
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bois, cela peut être un des plus beaux moments de
notre
furtive existence. Surtout quand il tombe une pluie fine. Ce n’est pa
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débraillés, de musettes et de masques à gaz. Déjà
nous
roulons lourdement. Le nom de cette gare — comme de toutes les autres
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andes conceptions de « l’ordre » qui se partagent
notre
Europe : harmonie intérieure ou uniformité géométrique et militaire —
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x. Ils ont la charge de tout le xxe siècle. Mais
nous
reparlerons de toutes ces choses. Et de la Suisse, telle qu’on la voi
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a vérité séculaire. La déprimante architecture de
notre
Palais fédéral — où je termine ces notes de voyage — me décourage un
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ire démesurée. C’est le contraire de ce qui fonde
nos
vraies valeurs et notre raison d’être ; c’est l’image même en pierre
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e contraire de ce qui fonde nos vraies valeurs et
notre
raison d’être ; c’est l’image même en pierre verdâtre, de ce qu’il no
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’est l’image même en pierre verdâtre, de ce qu’il
nous
faut combattre impitoyablement si nous voulons mériter notre paix.
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e ce qu’il nous faut combattre impitoyablement si
nous
voulons mériter notre paix. f. Rougemont Denis de, « Billet d’alle
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combattre impitoyablement si nous voulons mériter
notre
paix. f. Rougemont Denis de, « Billet d’aller et retour », Bulleti
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sont les réalités d’un monde tout artificiel que
nous
, les hommes, avons bâti selon nos caprices, nos passions et nos raiso
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artificiel que nous, les hommes, avons bâti selon
nos
caprices, nos passions et nos raisons folles. Si nous changions un jo
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nous, les hommes, avons bâti selon nos caprices,
nos
passions et nos raisons folles. Si nous changions un jour de goûts et
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s, avons bâti selon nos caprices, nos passions et
nos
raisons folles. Si nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce
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caprices, nos passions et nos raisons folles. Si
nous
changions un jour de goûts et d’ambition, ce paysage se transformerai
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usqu’à l’horizon bleu des Appalaches. Pendant que
nous
roulons sur une route de campagne, au creux des haies, le ciel se cou
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nt de la porte dont un battant s’entrouvre devant
nous
. Trois grands longs chiens sortent, le museau bas, et l’un vient vomi
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ens sortent, le museau bas, et l’un vient vomir à
nos
pieds des morceaux de cire mal mâchés. Une servante les poursuit armé
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George Washington. (C’est une pièce de musée que
nous
allons voir, remisée sous la colonnade des écuries.) Nous pénétrons d
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ons voir, remisée sous la colonnade des écuries.)
Nous
pénétrons dans un vestibule sombre. La maîtresse de maison est sortie
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aîtresse de maison est sortie à cheval. Promenons-
nous
en l’attendant. L’odeur des chiens imprègne les corridors. Dans un fu
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s blondes boivent des whiskies, sans se déranger.
Nous
traversons toute la maison, puis une large galerie ouverte, encombrée
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ceaux, les coussins de velours rouge sont moisis.
Nous
redescendons. Le ciel est devenu noir. Du portique, entre les hautes
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n coup de vent violent a jeté contre la façade et
nos
visages un tourbillon de feuilles et de grosses gouttes obliques. Ent
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es décapitées ou renversées dans les branchages —
nous
arrivons au coin d’un bâtiment de ferme. C’est le chenil. Le parc s’a
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s loin, en silhouette sur la crête d’une colline,
nous
voyons deux chevaux au galop. Ils disparaissent dans un vallonnement,
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ans un vallonnement, et maintenant remontent vers
nous
sans ralentir. Une femme en jaune, suivie d’un homme. Comme ils s’app
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n fin sweater jaune. Elle rit, jette la pomme, et
nous
salue de la main. Le jeune homme mince, immobile sur son cheval, nous
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n. Le jeune homme mince, immobile sur son cheval,
nous
considère avec hostilité. Il a les yeux d’un bleu très pâle et dur. I
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u très pâle et dur. Il n’a pas salué. Son silence
nous
supprime. C’est sans doute le nouvel intendant. « Je vous retrouve à
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des entrent et vont s’asseoir un peu à l’écart de
notre
groupe. Un autre homme apporte un plateau. On le renvoie chercher des
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bien ? m’ont demandé mes amis dans la voiture qui
nous
emporte sous la pluie, qu’en pensez-vous ? — J’ai pensé que, pour la
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nt officiellement le Yuletide, la saison de Noël.
Nous
sommes le 15 et les rayons de jouets sont déjà presque vides à New Yo
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istoire de l’hôtel — à partir de $ 20 la place ».
Nous
fûmes hier chez Schwartz, grand magasin de jouets de la Cinquième Ave
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puis ses yeux s’écarquillèrent largement : devant
nous
venait d’apparaître une jeune femme au visage anguleux et couvert de
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, dit-elle en lui pinçant la joue, et la vendeuse
nous
planta là. Il neigeait sur la Cinquième Avenue, sur les paquets enru
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d meeting. Sur le coup de minuit, le 31 décembre,
nous
perdrons le meilleur maire de New York. Tammany reviendra au pouvoir.
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l », qualités préférées de l’Américain. Déjà l’on
nous
annonce de Hollywood un superfilm sur la bombe atomique, où le love i
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e, et de l’antiaméricanisme de l’Europe, pour que
nous
comprenions que les hommes ont fort peu de bonne volonté ? La plupart
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e.) Les boîtes à lettres portent des noms en cek,
nous
sommes dans le quartier slovaque. Je gravis l’escalier jusqu’au trois
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tion Le 13 novembre 1947, on pouvait lire dans
notre
presse de copieux comptes rendus de la plaidoirie prononcée par Me Du
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e faussement le titre de correspondant attitré de
notre
journal, il lit à la cour l’admirable morceau que de Rougemont a dédi
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mare. Ces deux griefs s’accordant mal, qui devons-
nous
croire ? Remarquez que Me Duperrier, en me dénonçant devant un tribun
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matin sur mon bureau une de ces lettres-éclair de
notre
directeur : « Les journalistes, dit-il, m’accablent de téléphones et
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les Américains. Pendant qu’il administre, amusons-
nous
. Où je réponds Voici le raisonnement qu’a tenu devant la cour l
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me dénoncer, tout ce discours retombe à plat, et
notre
avocat perd la face. 2. Mais où est l’homme sain d’esprit qui peut a
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admettre que j’aie vraiment agi comme Oltramare ?
Nous
avons tous les deux écrit pour la radio, hors de Suisse, sur la polit
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procès. La seule question sérieuse qui se posait,
notre
avocat s’est bien gardé de la formuler : c’est celle du contenu des é
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ésite pas : il dit que j’ai fait comme Oltramare,
notre
infaillible führer suisse. On lui répond que ça ne prend pas, que j’a
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atie du monde. Jugez donc ! et dites avec moi que
nous
l’avons échappé belle ! Et que le désordre tolérable et tolérant où n
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lle ! Et que le désordre tolérable et tolérant où
nous
voici tout de même encore vivants et libres, vaut mieux que leur « or
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vants et libres, vaut mieux que leur « ordre » où
nous
serions des morts, ou je ne sais quels esclaves honteux de vivre. À F
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loneux du village viennent donner la sérénade. Et
nous
montons à ce balcon sur l’eau, accroché aux très hautes murailles qui
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one… Sur les lacs sinueux de la Prusse-Orientale,
nous
allions ramer vers minuit, heure où le crépuscule enfin se meurt dans
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rouvais bien beau. Pourquoi l’ai-je quitté ? … Et
nous
n’irons jamais au lac d’Amatitlan, au pied du fabuleux volcan de Sant
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es jeunes filles sortant de l’école des Terreaux.
Nous
, les garçons, tenons notre « colloque » sur la place de l’Hôtel-de-Vi
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e l’école des Terreaux. Nous, les garçons, tenons
notre
« colloque » sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Nous parlons entre nou
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re « colloque » sur la place de l’Hôtel-de-Ville.
Nous
parlons entre nous d’un air grave, d’un air de ne pas regarder les fi
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la place de l’Hôtel-de-Ville. Nous parlons entre
nous
d’un air grave, d’un air de ne pas regarder les filles qui passent, m
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t contre un vent impétueux. L’orage est imminent.
Notre
héros, qui paraît âgé d’une vingtaine d’années, se dirige vers le lac