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« la vie ordinaire des hommes ». Cas plus rare qu’
on
ne le pense pour un intellectuel. À Paris, on fréquente et on ignore
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qu’on ne le pense pour un intellectuel. À Paris,
on
fréquente et on ignore qui l’on veut. On se fait très facilement sa v
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se pour un intellectuel. À Paris, on fréquente et
on
ignore qui l’on veut. On se fait très facilement sa vie et son milieu
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lectuel. À Paris, on fréquente et on ignore qui l’
on
veut. On se fait très facilement sa vie et son milieu parmi des gens
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À Paris, on fréquente et on ignore qui l’on veut.
On
se fait très facilement sa vie et son milieu parmi des gens qui écriv
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aris. J’eus l’idée de demander autour de moi si l’
on
ne connaissait pas une maison vide quelque part… On me la trouva bien
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ne connaissait pas une maison vide quelque part…
On
me la trouva bien vite : au bout du monde, dans une île de la côte At
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fut le Midi : là encore une maison abandonnée qu’
on
nous prêtait. Il y en a comme cela des centaines, des milliers, dans
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est-à-dire des voisins, des autres, avec lesquels
on
se voit contraint de vivre sans avoir pu les choisir à son goût. J’ai
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n livre. Et pourtant ce n’était pas du tout ce qu’
on
nomme un « journal intime ». Je n’y parlais pas de mes sentiments, ma
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leur vie et ils l’ignorent le plus souvent. Quand
on
s’en aperçoit, on commence à comprendre la portée infinie de cette pa
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ignorent le plus souvent. Quand on s’en aperçoit,
on
commence à comprendre la portée infinie de cette parole si simple : «
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nie de cette parole si simple : « Ne jugez pas. »
On
est déjà tout près de l’amour. On touche la vie, le grain de l’existe
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Ne jugez pas. » On est déjà tout près de l’amour.
On
touche la vie, le grain de l’existence. Et c’est cela que je voudrais
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sent : « C’est mort ici ! » Phrase si courante qu’
on
a cessé de sentir le drame immense qu’elle trahit. Province morte, et
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t. Province morte, et villes mortelles ! C’est qu’
on
ne sait plus y trouver son prochain, mais seulement des « voisins iné
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uette où rôdent les grandes menaces originelles !
On
l’avait oubliée dans les villes. ⁂ Là où l’on a coutume de placer dan
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s ! On l’avait oubliée dans les villes. ⁂ Là où l’
on
a coutume de placer dans un « journal » des effusions lyriques, des a
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onc pas fâché qu’au lieu de le juger bien ou mal,
on
le considère tout simplement comme une « recette pour vivre de peu ».
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image de soi composée dans la solitude : tant qu’
on
ne s’est pas avoué devant les autres, on peut toujours s’estimer sing
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tant qu’on ne s’est pas avoué devant les autres,
on
peut toujours s’estimer singulier, c’est-à-dire supérieur à la masse.
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e d’approcher. L’épreuve décisive est celle que l’
on
subit au contact de voisins que rien en nous, que rien dans notre vie
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en vérité et rejoindre l’humanité. ⁂ Chômage. —
On
dit souvent qu’il faut à l’homme un minimum de confort ou d’aisance m
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inférieure ? La question paraît insoluble dès qu’
on
la pose dans le concret d’une vie connue. Prenons deux hommes qui fur
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gles détachés violemment au bas de l’énorme nuit.
On
ne voit que ces figures géométriques, dominées par le clocher à toit
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e décoration des trois chambres du premier étage,
on
ne sait jamais… Les vingt-deux pièces du dessus de cheminée ont été r
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t par hasard, comme il m’arrive à moi aussi, mais
on
se juge tout de même là-dessus… Je sors, je pense à autre chose, à qu
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ont plus fortes que nous tous. — Et alors, dira-t-
on
: « Faire la révolution ! » — Ce substitut, ce renvoi aux calendes de
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ausses. « Fric », « bagnoles », « Paris-Soir », «
on
se défend… » La grosse petite bonne qui tire sa robe à fleurs sur le
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de parvenir à les ignorer avec force, une fois qu’
on
les a bien connus, dans leur réalité sordide. Un petit fait vrai vaut
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esprit remarquable. » (Merci au correcteur ! Mais
on
ne pouvait plus modifier la mise en pages.) 1. Kierkegaard avait dé
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imitive. Il donnait à qui voulait. Après sa mort,
on
s’aperçut qu’il ne restait que 250 fr. dans le coffre. 2. Voir la pa
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. C’est une poule noire, triste et digne nous dit-
on
, dont nous faisons connaissance page 92. L’auteur habite avec sa femm
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s œufs, que sans désemparer elle se met à couver.
On
regrette que M. de Rougemont ne nous ait pas présenté le coq, même pa
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le coq, même par la plus discrète allusion. Puis
on
attend. M. de Rougemont écrit des pages pénétrantes à propos de Goeth
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e peut introduire le lecteur « dans un monde où l’
on
pardonnera aux poules d’avoir des mœurs un peu bizarres, parce que le
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nfin, mon innocence éclate à tous les yeux. Ce qu’
on
me reproche n’est imputable en vérité qu’à l’ignorance presque toucha
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de manque de critiques très qualifiés, mais quand
on
a l’aubaine de publier des pages signées V. Meylan-Malécot, il convie
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ntiel, et qui a tenté de fort bons auteurs. Ce qu’
on
peut critiquer chez vous, ce n’est pas le sujet, c’est votre manière
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rop naïf », c’est le mot qu’il fallait dire. Et l’
on
reconnaît enfin que moi, poule noire, j’étais « un sujet substantiel,
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y reconnais : cette logique est celle de la race.
On
sent des siècles de cartésianisme derrière ce cri sublime et désintér
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! » Or, sacrilège veut dire : qui lèse le sacré.
On
en déduit que M. Porché tient la pauvreté pour sacrée. Là, j’avoue qu
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après mon expérience, qu’il est plus paresseux qu’
on
ne le croit. Ne passait-il pas des heures entières à nous regarder am
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onforme : Denis de Rougemont. 3. Me permettra-t-
on
d’ajouter ma petite remarque aux déclarations judicieuses de ma poule
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’idées fécondes dans ce monde. 4. Il est vrai qu’
on
la dit Lausannoise, mais enfin le journal Curieux a présenté sa lettr
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pages qu’il prétend avoir été écrites (ou, comme
on
dit, pondues) par la vieille poule noire mise en scène p. 92 de son l
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mpte ? dit un camarade. — Pas trop. Mais pour sûr
on
y est ! L’impression générale, c’est qu’on nous a « mis dedans ». (Je
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ur sûr on y est ! L’impression générale, c’est qu’
on
nous a « mis dedans ». (Je dis on, je ne sais pas qui c’est. Comme le
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érale, c’est qu’on nous a « mis dedans ». (Je dis
on
, je ne sais pas qui c’est. Comme le brave paysan vaudois, après la gr
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tail technique de ces grandes choses terribles qu’
on
imaginait, qu’on redoutait, qu’on croyait préparer, et qui nous trouv
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ces grandes choses terribles qu’on imaginait, qu’
on
redoutait, qu’on croyait préparer, et qui nous trouvent sans peur et
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es terribles qu’on imaginait, qu’on redoutait, qu’
on
croyait préparer, et qui nous trouvent sans peur et sans préparation
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res, des secteurs minuscules, comme au hasard, qu’
on
voit d’un coup avec une précision quasi absurde. Cette chambre paysan
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our les initiés, et cette mention si belle, quand
on
y pense, dans son élémentaire grandeur : En campagne. Entendez : quel
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ps anonymes, sous la pluie, dans les vergers où l’
on
écrase des pommes mal mûres, dans des cuisines de ferme, dans cette c
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ire, qui n’a pas sa photo dans les feuilles et qu’
on
peut seulement ressentir quand on a les pieds dans la boue, vers quat
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feuilles et qu’on peut seulement ressentir quand
on
a les pieds dans la boue, vers quatre heures du matin, après l’alarme
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le ressentent, presque aucun n’oserait l’avouer.
On
croit que la poésie n’existe qu’héroïque ou sentimentale, et l’on ne
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poésie n’existe qu’héroïque ou sentimentale, et l’
on
ne sait plus la reconnaître au ras du sol, au niveau des choses brute
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nde affinité entre la vie en uniforme et ce que l’
on
nomme par convention le mauvais temps. La pluie en ville et la pluie
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La pluie civile n’est guère qu’un embêtement dont
on
se préserve comme sans y penser. On ouvre un parapluie, on enfile un
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bêtement dont on se préserve comme sans y penser.
On
ouvre un parapluie, on enfile un « imper », on s’isole avec soin, ave
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serve comme sans y penser. On ouvre un parapluie,
on
enfile un « imper », on s’isole avec soin, avec dédain, des éléments.
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r. On ouvre un parapluie, on enfile un « imper »,
on
s’isole avec soin, avec dédain, des éléments. Mais la pluie militaire
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ire, c’est quelque chose d’immense et de sérieux.
On
y pénètre de tout son corps, de tout son sentiment charnel, on l’acce
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de tout son corps, de tout son sentiment charnel,
on
l’accepte avec toute la nature, sans préjugés ni fausse pudeur. Couch
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la visière glissent d’un coup sur la gauche quand
on
lève un peu le nez pour voir si rien ne vient. Non, rien ne vient. Gr
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nheur : un instant de répit sous la menace. Alors
on
vit à plein. On sent le goût des choses. Et l’on est prêt à tout aban
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nt de répit sous la menace. Alors on vit à plein.
On
sent le goût des choses. Et l’on est prêt à tout abandonner au premie
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on vit à plein. On sent le goût des choses. Et l’
on
est prêt à tout abandonner au premier signe du destin, parce qu’on vi
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t abandonner au premier signe du destin, parce qu’
on
vient de remplir les limites du réel et d’accomplir un seul instant p
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air de lune, sans arbres et sans abois lointains.
On
y rôde en frôlant les murs, heurtant des corps, guettant des phares s
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endre par le suicide, la Hollande inondée, disait-
on
. ⁂ Et voici sous la pluie et la brume, à l’horizon des marécages, une
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ne connaissance intime et personnelle de ce que l’
on
appellera l’âme hollandaise, je doute qu’elle en apprenne au voyageur
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s de toutes ces choses. Et de la Suisse, telle qu’
on
la voit de loin, dans sa vérité séculaire. La déprimante architecture
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s notes de voyage — me décourage un peu, ce soir.
On
dirait une école primaire démesurée. C’est le contraire de ce qui fon
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t est fait de main d’homme, sauf les mouettes. Qu’
on
ne me parle plus des lois économiques et de leurs fatales réalités :
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ois, mais deux radios martèlent ce Tchaïkovski qu’
on
entend siffler dans la rue… Je me souviens de ce que j’ai sous les ye
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haies, le ciel se couvre. « C’est là-haut, me dit-
on
, à mi-pente des coteaux. » On ne distingue pas encore cette maison cé
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est là-haut, me dit-on, à mi-pente des coteaux. »
On
ne distingue pas encore cette maison célèbre, cachée dans les bosquet
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hautes colonnes blanches et ces ifs dramatiques,
on
domine un paysage de pluies lointaines et de prairies dorées. Soudain
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Par la charmille, où il fait presque nuit — mais
on
devine encore quelques statues décapitées ou renversées dans les bran
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jaune, suivie d’un homme. Comme ils s’approchent,
on
voit qu’elle tient la bride d’une main et de l’autre porte à sa bouch
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notre groupe. Un autre homme apporte un plateau.
On
le renvoie chercher des verres et des bouteilles. Qui sont ces gens ?
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oscou, seront-ils plus adroits dans ce même jeu ?
On
ne le croirait pas, à les voir. Curieux trio : un loup déguisé en mou
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e entreront dans la voie des réalisations. Déjà l’
on
met en vente la « bicyclette du ciel », un petit avion de 1000 dollar
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s de Buffalo ouvrent des guichets extérieurs où l’
on
peut déposer de l’argent sans descendre de sa voiture. Déjà les biche
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tail », qualités préférées de l’Américain. Déjà l’
on
nous annonce de Hollywood un superfilm sur la bombe atomique, où le l
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nter sur une chaise pour y entrer. De la cuisine,
on
passe par une baie sans porte dans le front room, qui donne sur la ru
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algiques, des fenêtres s’allument et s’éteignent.
On
peut vivre ici comme ailleurs, mais dans un cadre strictement rectang
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dre strictement rectangulaire. Tous les objets qu’
on
voit sont des rectangles, à part les chiffons et les chats. Les façad
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ences pour les directeurs de bureaux. C’est ce qu’
on
en voit de l’étranger. k. Rougemont Denis de, « Slums », Bulletin
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ifférence entre les Accusations et les Calomnies.
On
ne peut donner aux gardiens de la liberté d’un État un droit plus uti
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utant les calomnies sont dangereuses et sans but…
On
accuse les citoyens devant les magistrats, on les calomnie sur les pl
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ut… On accuse les citoyens devant les magistrats,
on
les calomnie sur les places publiques, dans les assemblées particuliè
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p. VII. Une accusation Le 13 novembre 1947,
on
pouvait lire dans notre presse de copieux comptes rendus de la plaido
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is sommé de répondre Lorsque j’ai lu de quoi l’
on
accusait Georges Oltramare, quelques jours avant son procès, je me su
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affaire… » Il joint l’extrait de la Gazette qu’
on
vient de lire et m’enjoint de « saisir l’occasion d’un papier ». Si j
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est pas un, mais combine deux absurdités. 1. Si l’
on
admet avec cet avocat que j’ai vraiment agi comme son client, l’alter
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t et se prononcent de même, mais par ce procédé l’
on
pourrait accuser la ville de Lyon des méfaits d’un lion du désert, et
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nazis ont occupé la Suisse. Voilà ce que c’est !
On
m’y ramène sous bonne escorte. Le Gauleiter, un nommé Oltramare, me f
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comme Oltramare, notre infaillible führer suisse.
On
lui répond que ça ne prend pas, que j’ai fait exactement le contraire
103
prend pas, que j’ai fait exactement le contraire.
On
me fusille et on le pend d’office. Fin de la douleur de Duperrier.
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ai fait exactement le contraire. On me fusille et
on
le pend d’office. Fin de la douleur de Duperrier. Mais voilà… L
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la guerre. La Suisse subsiste, intacte et libre.
On
n’a pas fusillé Oltramare, on s’est borné à le punir un peu. Son avoc
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, intacte et libre. On n’a pas fusillé Oltramare,
on
s’est borné à le punir un peu. Son avocat garde le droit de me dénonc
107
cet agrément, et pourquoi dans le monde lacustre
on
ressent la vie mieux qu’ailleurs, plus savoureuse et plus présente, j
108
s yeux, de comparer, de contempler sans fin, où l’
on
a reconnu l’amour, comme il aime à s’y retrouver. Je nage à Baveno da
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ntes, bordent la rive. (Elles furent élevées, dit-
on
, par un ministre fou.) Cyprès au pied des Alpes, tendresse des collin
110
t la coutume, l’histoire de mes Premières Amours.
On
m’a conspué. J’ai 16 ans. C’est horrible. Mon seul amour doit rester
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aiment, à cet âge, elle me l’a bien rendu. (Quand
on
revient la voir à deux, plus tard, aux mêmes lieux, elle se réserve…
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s Alpes déployées au fond du ciel. Sommets d’où l’
on
voit l’Italie… Et le rêve s’éteint, guirlande morte, un peu de temps
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’une vingtaine d’années, se dirige vers le lac qu’
on
aperçoit entre les peupliers, et dont les longues vagues limoneuses a
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et magnifique, entre haut mal et bien suprême, qu’
on
nomme si légèrement l’amour. n. Rougemont Denis de, « Lacs », Bull