1 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
1 t dans le pays, dans les champs anonymes, sous la pluie , dans les vergers où l’on écrase des pommes mal mûres, dans des cuisi
2 réveillés vers des attentes inexplicables sous la pluie . Mangeailles, arrêts, ahans, monotonie, ignorance des ensembles, obje
3 tre furtive existence. Surtout quand il tombe une pluie fine. Ce n’est pas seulement à cause de la saison qu’il convient de p
4 cause de la saison qu’il convient de parler de la pluie . C’est à cause d’une profonde affinité entre la vie en uniforme et ce
5 ue l’on nomme par convention le mauvais temps. La pluie en ville et la pluie « en campagne » sont deux phénomènes bien distin
6 vention le mauvais temps. La pluie en ville et la pluie « en campagne » sont deux phénomènes bien distincts, aussi distincts
7 la vie civile et la vie militaire en général. La pluie civile n’est guère qu’un embêtement dont on se préserve comme sans y
8 ole avec soin, avec dédain, des éléments. Mais la pluie militaire, comment dire, c’est quelque chose d’immense et de sérieux.
2 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
9 a Hollande inondée, disait-on. ⁂ Et voici sous la pluie et la brume, à l’horizon des marécages, une confusion de silhouettes
3 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
10 s et ces ifs dramatiques, on domine un paysage de pluies lointaines et de prairies dorées. Soudain, un coup de vent violent a
11 mes amis dans la voiture qui nous emporte sous la pluie , qu’en pensez-vous ? — J’ai pensé que, pour la première fois de ma vi
4 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
12 Des nuées menaçantes courent très bas, tirant des pluies au large, et le cœur du jeune homme bondit dans sa poitrine, exalté p