1
t dans le pays, dans les champs anonymes, sous la
pluie
, dans les vergers où l’on écrase des pommes mal mûres, dans des cuisi
2
réveillés vers des attentes inexplicables sous la
pluie
. Mangeailles, arrêts, ahans, monotonie, ignorance des ensembles, obje
3
tre furtive existence. Surtout quand il tombe une
pluie
fine. Ce n’est pas seulement à cause de la saison qu’il convient de p
4
cause de la saison qu’il convient de parler de la
pluie
. C’est à cause d’une profonde affinité entre la vie en uniforme et ce
5
ue l’on nomme par convention le mauvais temps. La
pluie
en ville et la pluie « en campagne » sont deux phénomènes bien distin
6
vention le mauvais temps. La pluie en ville et la
pluie
« en campagne » sont deux phénomènes bien distincts, aussi distincts
7
la vie civile et la vie militaire en général. La
pluie
civile n’est guère qu’un embêtement dont on se préserve comme sans y
8
ole avec soin, avec dédain, des éléments. Mais la
pluie
militaire, comment dire, c’est quelque chose d’immense et de sérieux.