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lesquels on se voit contraint de vivre sans avoir
pu
les choisir à son goût. J’ai traité ces deux grandes questions de la
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ar exemple, mes comptes, ou quelques chiffres qui
peuvent
être utiles à ceux qui voudraient vivre cette vie-là. Mon livre est v
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nt qu’on ne s’est pas avoué devant les autres, on
peut
toujours s’estimer singulier, c’est-à-dire supérieur à la masse. Et c
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n minimum de confort ou d’aisance matérielle pour
pouvoir
réfléchir, se poser des problèmes nouveaux, créer… D’où résulterait q
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’ont rien, il faut donner du confort, afin qu’ils
puissent
concevoir d’autres buts à leur existence que la recherche d’un gain p
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l’amour, parce que rien ne s’est produit, rien ne
peut
se produire, pour tant de mauvaises raisons qui sont plus fortes que
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e au mépris de soi-même et de l’utilité. Car elle
peut
devenir le fait dominateur. En vérité, il n’y a pas de faits grands o
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remarquable. » (Merci au correcteur ! Mais on ne
pouvait
plus modifier la mise en pages.) 1. Kierkegaard avait déposé sa for
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ui que dépend, après tout, mon existence. Ont-ils
pu
se moquer de mon aventure, tous les feuilletonistes indiscrets auxque
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urnal livrait ma vie la plus intime ! Vous allez
pouvoir
en juger. Dans un grand quotidien de Bordeaux, il a paru tout un arti
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ce à mon égard : le critique prétend que ce livre
peut
introduire le lecteur « dans un monde où l’on pardonnera aux poules d
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el, et qui a tenté de fort bons auteurs. Ce qu’on
peut
critiquer chez vous, ce n’est pas le sujet, c’est votre manière par t
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i « malmène les mots » à tel point que Mme Meylan
peut
écrire de son livre : « Il est difficile d’accumuler plus d’âneries e
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génie seul a les yeux si perçants, le génie seul
pouvait
déjouer la ruse infâme de mon auteur. Car, sous prétexte de décrire u
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. Brasillach). Ils disaient qu’un intellectuel ne
peut
chômer totalement, puisqu’il pense, et donc travaille toujours. Mais
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la volée, c’est tout ce que l’homme dans le rang
peut
constater, si toutefois la fatigue lui laisse la faculté de constater
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, qui n’a pas sa photo dans les feuilles et qu’on
peut
seulement ressentir quand on a les pieds dans la boue, vers quatre he
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« à terre » prolongé à la lisière d’un bois, cela
peut
être un des plus beaux moments de notre furtive existence. Surtout qu
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oude droit. Il sait que, d’une seconde à l’autre,
peut
venir l’ordre de bondir. Ça ne l’empêche pas de s’installer comme s’i
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meilleur maire de New York. Tammany reviendra au
pouvoir
. Et Roosevelt n’est pas remplacé… Et toutes les utopies prévues par l
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e Buffalo ouvrent des guichets extérieurs où l’on
peut
déposer de l’argent sans descendre de sa voiture. Déjà les biches et
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des couloirs hauts et profonds où deux personnes
peuvent
à peine se croiser. L’angoisse me prend chaque fois que j’y pénètre.
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iques, des fenêtres s’allument et s’éteignent. On
peut
vivre ici comme ailleurs, mais dans un cadre strictement rectangulair
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nce entre les Accusations et les Calomnies. On ne
peut
donner aux gardiens de la liberté d’un État un droit plus utile et pl
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droit plus utile et plus nécessaire que celui de
pouvoir
accuser, soit devant le peuple, soit devant un magistrat ou tribunal
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VII. Une accusation Le 13 novembre 1947, on
pouvait
lire dans notre presse de copieux comptes rendus de la plaidoirie pro
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a face. 2. Mais où est l’homme sain d’esprit qui
peut
admettre que j’aie vraiment agi comme Oltramare ? Nous avons tous les
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t se prononcent de même, mais par ce procédé l’on
pourrait
accuser la ville de Lyon des méfaits d’un lion du désert, et Malherbe
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l orageux. Oui, c’est bien cela qu’il sent, il ne
peut
s’y tromper : la brûlure douce au cœur, le sang plus vite, le soulève