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e à Paris. J’eus l’idée de demander autour de moi
si
l’on ne connaissait pas une maison vide quelque part… On me la trouva
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ou moins. Peu à peu, les feuillets s’entassaient…
Si
j’en publie une partie aujourd’hui, ce n’est pas sans quelques intent
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ce à comprendre la portée infinie de cette parole
si
simple : « Ne jugez pas. » On est déjà tout près de l’amour. On touch
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jeunes vous disent : « C’est mort ici ! » Phrase
si
courante qu’on a cessé de sentir le drame immense qu’elle trahit. Pro
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seulement des « voisins inévitables » (comme l’a
si
bien dit Keyserling). En relisant mes notes, je m’aperçois que c’est
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riche et dépensait sans compter1. Le second était
si
pauvre, au moment où il écrivit ses plus grandes œuvres, qu’il ne lui
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. Puis c’est de nouveau cet étrange écho des pas,
si
proche dans les rues vides, et ces mêmes chiens qui reviennent, et pa
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tre espèces” (épices). J’amenderais cette partie,
si
j’étais l’auteur, esprit remarquable. » (Merci au correcteur ! Mais o
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dans toutes les feuilles, et je me vengerais bien
si
ce n’était de lui que dépend, après tout, mon existence. Ont-ils pu s
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». Voici le début de ce libelle : Dans le livre
si
… si… et si… (je supprime des adjectifs élogieux, tout à fait déplacés
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Voici le début de ce libelle : Dans le livre si…
si
… et si… (je supprime des adjectifs élogieux, tout à fait déplacés à m
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e début de ce libelle : Dans le livre si… si… et
si
… (je supprime des adjectifs élogieux, tout à fait déplacés à mon avis
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après m’avoir livrée à la risée publique ! Comme
si
le ridicule jeté sur moi ne l’atteignait pas, lui aussi ! Mais, chôme
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t par surcroît ne sont pas bien malins ! Il était
si
facile de répliquer à mon calomniateur bordelais que c’est lui qui ne
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e qui est beau et noble. Le génie seul a les yeux
si
perçants, le génie seul pouvait déjouer la ruse infâme de mon auteur.
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pires utopies. Et mon auteur lui-même n’a pas été
si
loin : il s’est contenté de se débrouiller avec sa pauvreté et, loin
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trois chiffres pour les initiés, et cette mention
si
belle, quand on y pense, dans son élémentaire grandeur : En campagne.
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tout ce que l’homme dans le rang peut constater,
si
toutefois la fatigue lui laisse la faculté de constater quoi que ce s
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r la gauche quand on lève un peu le nez pour voir
si
rien ne vient. Non, rien ne vient. Grisaille, monotonie, envoûtement
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— était camouflé, illisible. Je ne saurai jamais
si
j’ai rêvé. Mais au matin, oui, c’était bien Paris, et les sirènes d’u
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rituel, des assises religieuses fondant une unité
si
intérieure à chaque individu qu’elle permet la plus grande diversité
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, de ce qu’il nous faut combattre impitoyablement
si
nous voulons mériter notre paix. f. Rougemont Denis de, « Billet d
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e dans un chaos géométrique, c’est bien New York…
Si
je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’East
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nos caprices, nos passions et nos raisons folles.
Si
nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce paysage se transfor
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oûts et d’ambition, ce paysage se transformerait.
Si
je me tourne vers le nord, je vois un monde de terrasses, du dixième
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V Day, une nouvelle victoire sur le temps, comme
si
ce n’était pas lui qui gagne à tous les coups. Qu’apportera cette fin
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à assimiler sa situation à celle de son client. «
Si
ces deux hommes ont pris ensuite des chemins opposés, le départ est l
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llé se mettre au service de la BBO. Il se demande
si
, ce faisant, Denis de Rougemont n’a pas mis la sécurité du pays en da
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ichy d’être publié en France », et il insinue que
si
j’attaque aujourd’hui le nationalisme, c’est pour mieux « passer sous
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i rien prouvé, et il en eût été bien empêché, car
si
quelqu’un n’a pas cessé d’être publié sous Vichy, c’est lui et non pa
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publié sous Vichy, c’est lui et non pas moi ; et
si
quelqu’un a vu ses livres censurés en Suisse, c’est moi et non pas lu
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t m’enjoint de « saisir l’occasion d’un papier ».
Si
je comprends bien, il veut sa paix, et me laisse le soin de répondre
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n’en est pas un, mais combine deux absurdités. 1.
Si
l’on admet avec cet avocat que j’ai vraiment agi comme son client, l’
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ique exactement le contraire d’Oltramare à Paris.
Si
Me Duperrier ne sent pas la différence, essayons de l’éclairer par un
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’éclairer par une fable. Fable J’ai tant et
si
bien parlé à la radio américaine, qu’à la fin les nazis ont occupé la
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e dis : c’est qu’un vrai lac est un univers clos,
si
grands soient les miroirs qu’il offre aux ciels changeants, et si pro
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les miroirs qu’il offre aux ciels changeants, et
si
profonds ses lointains de lumière. La pente derrière moi, l’horizon d
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llement des eaux sous la brume légère, tout était
si
pur et si frais qu’il semblait que le monde venait de s’éveiller, lui
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s eaux sous la brume légère, tout était si pur et
si
frais qu’il semblait que le monde venait de s’éveiller, luisant et ne
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nfiniment du troupeau bavardant de ses compagnes.
Si
je rencontrais ses yeux, que deviendrais-je, et si elle devinait mon
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i je rencontrais ses yeux, que deviendrais-je, et
si
elle devinait mon sentiment ? Pourtant la semaine prochaine, l’épreuv
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fé. Personne ne passe jamais, voilà la vie ! Mais
si
ce soir une femme venait à moi comme le miracle que j’attends, je lui
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ique, entre haut mal et bien suprême, qu’on nomme
si
légèrement l’amour. n. Rougemont Denis de, « Lacs », Bulletin de l