1
droit. Il sait que, d’une seconde à l’autre, peut
venir
l’ordre de bondir. Ça ne l’empêche pas de s’installer comme s’il n’av
2
quand on lève un peu le nez pour voir si rien ne
vient
. Non, rien ne vient. Grisaille, monotonie, envoûtement de l’esprit pa
3
u le nez pour voir si rien ne vient. Non, rien ne
vient
. Grisaille, monotonie, envoûtement de l’esprit par le corps – pourvu
4
justent des lunettes noires… Quelques jeunes gens
viennent
boire un verre, le soir. Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur
5
pe. J’en connais par avance la nostalgie. Le soir
vient
dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argents et d’éclats d’or
6
enfin le peignoir, il fait trop chaud. Des rires
viennent
d’une terrasse obscure, un cliquetis de tiges de verre dans les highb
7
ant sur la rivière… Une langue de lumière orangée
vient
râper doucement le crépi des murs bas, sur la terrasse toute voisine.
8
ands longs chiens sortent, le museau bas, et l’un
vient
vomir à nos pieds des morceaux de cire mal mâchés. Une servante les p
9
s poursuit armée d’une cravache. Elle crie qu’ils
viennent
encore de manger les bougies du carrosse de George Washington. (C’est
10
bombes atomiques. Trois d’entre eux, à Brooklyn,
viennent
d’être blessés sérieusement, en jouant à faire sauter le monde. Les t
11
ses yeux s’écarquillèrent largement : devant nous
venait
d’apparaître une jeune femme au visage anguleux et couvert de taches
12
’est jamais sans quelque douceur ? Cherchant d’où
vient
cet agrément, et pourquoi dans le monde lacustre on ressent la vie mi
13
ucioles à la nuit, quand les violoneux du village
viennent
donner la sérénade. Et nous montons à ce balcon sur l’eau, accroché a
14
jamais, voilà la vie ! Mais si ce soir une femme
venait
à moi comme le miracle que j’attends, je lui dirais : c’est un malent
15
s l’ombre tiède et abritée d’un bois de pins. Que
vient
-il donc chercher sur ces rivages désertés par le crépuscule ? Quelle