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lonté de construire jusque dans le grabuge, qu’il
aime
pour les matériaux qu’on en peut tirer. L[e] malheur de Cocteau est q
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t pas comment on pouvait tant souffrir et ne plus
aimer
». Closain se tue pour finir le livre. Livre charmant et bizarre, où
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y de Pourtalès, Montclar (février 1927)ad L’on
aime
que, pour certains hommes, écrire ne soit que le recensement passionn
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Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse
aimée
… (mars 1927)af M. Edmond Jaloux offre l’exemple rare d’un homme qu
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idence, un baiser, et il ne la reverra jamais. Il
aime
encore sa femme, « mais comme on aime une petite maison de province q
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jamais. Il aime encore sa femme, « mais comme on
aime
une petite maison de province quand on a failli hériter de Chenonceau
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Il apprend sa mort, et qu’elle l’aurait peut-être
aimé
. Enfin, divorcé, seul, il la revoit dans une vision prestigieuse et d
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« [Compte rendu] Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse
aimée
… », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, mars 1927,
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cidité. Séduit par Gide ; admirant Maurras sans l’
aimer
; saluant en Valéry une réussite unique mais presque inhumaine ; secr
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ocument humain, nuit à sa valeur littéraire. Je n’
aime
guère ce style abstrait, semé de redites et d’expressions toutes fait
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e d’apologie, ou même simplement un besoin d’être
aimés
qui faussaient leurs voix pour les rendre plus touchantes. Celui-ci b
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le fond quelque chose de solide, d’authentique. J’
aime
cette violence de redressement où je distingue bien autre chose que l
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orps de son ami suicidé pour une femme qu’ils ont
aimé
tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien c’est le récit d’un été de vacanc
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une science ou au nom de l’esprit. « Pour moi qui
aime
plus que tout la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je
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t ce livre le fera bien voir aux sceptiques. Il a
aimé
la science parce qu’elle ouvre des perspectives d’évasion — où seuls
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eu peur, et s’il a eu peur c’est qu’il n’a pas su
aimer
. Le sujet de Liszt et de Chopin, c’était l’amour, donc la douleur ; i
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our de sa vie le plus grand mystère. Cependant il
aime
à raconter certaines scènes terrifiantes de la révolution : il a été
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e. Anderson est avant tout un poète, un homme qui
aime
inventer et que cela console des nécessités modernes, dégradantes. Ce
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d’œil, assez dénuées de ces effets faciles qu’on
aime
à ménager dans un jardin à la française. Mais vous ne tarderez pas à
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ce château sur la rive, ils en ont tant vu ! Ils
aiment
mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me dema
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tyle dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on
aime
l’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en scène, qu’on sauve
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L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands
aiment
les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon
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tés) Les Allemands aiment les femmes comme ils
aiment
les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont techniciens ou i
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s sont techniciens ou intellectuels. Les Français
aiment
par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne ou une m
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ais aiment par goût d’en bien parler. Les Suisses
aiment
avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des coupl
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artiste de la prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’
aimerais
bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen
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e qu’elles apprennent de leurs mères ». Combien j’
aime
ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par
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rix de tout ce qu’à Debrecen je viens admirer. On
aime
les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est
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n je viens admirer. On aime les Hongrois comme on
aime
l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande perso
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roite. Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’
aime
ces heures désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la vie n’es
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l’on connaît depuis toujours ce qu’une fois l’on
aimera
. Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aime
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mera. Et les uns disent qu’il faut connaître pour
aimer
; les autres, aimer pour connaître, alors qu’au point de perfection,
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ent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres,
aimer
pour connaître, alors qu’au point de perfection, aimer et connaître s
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pour connaître, alors qu’au point de perfection,
aimer
et connaître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
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ître sont un seul et même acte. Peut-être l’ai-je
aimée
d’un amour égoïste, comme un être dont on a besoin et en qui l’on ché
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té sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour
aimer
!… Je me souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arb
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un peu gêné par la lenteur de certains méandres,
aimerait
-on les sentir moins insistants, moins concertés. Mais n’est-ce pas là