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. Et voici le Chant funèbre, adieu à la guerre et
aux
jeux, avant de partir pour de nouvelles conquêtes. Terriblement lucid
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urieux poète s’il ne s’efforçait de donner raison
aux
75 pages où il voulut nous persuader que tout poème doit être une dic
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icularisé pourtant, à l’usage des Latins…). Quant
aux
orientalistes, qui, eux, apportent des documents, savent de quoi ils
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es des types d’après-guerre d’une étrange vérité.
Aux
prises avec les problèmes sociaux et le luxe le moins apaisant, tourn
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’âme fait des signes solennels ? » Une voix lente
aux
méandres songeurs, une simplicité qui n’est pas familière. C’est bien
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pervielle parlent avec des mots de tous les jours
aux
vivants et aux morts : Mère, je sais très mal comme l’on cherche les
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nt avec des mots de tous les jours aux vivants et
aux
morts : Mère, je sais très mal comme l’on cherche les morts… « … Cett
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, sans eux, jouerait aussi bien, aussi mal. Quant
aux
meneurs de l’opinion publique, il est trop tard pour les éduquer, il
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plus conscients de ce temps ; mais si l’on songe
aux
bataillons de pâles opportunistes sans culture qui se chargent de gav
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a littérature moderne. Il n’a pas fallu longtemps
aux
Français pour pousser à bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entr
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de vivre autant que de penser qui les ont amenés
aux
positions qu’on vient d’esquisser. Mais on trouve tout dans les livre
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risie accompli par des générations qui ne lèguent
aux
suivantes que leur lassitude : sachons au contraire profiter des démo
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et, qu’il n’y a de liberté que dans la soumission
aux
lois naturelles ; et leur effort est de retrouver ces lois ; ils ne c
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quelques autres plaisirs pour civils : mettez-le
aux
prises avec une petite cité patricienne dont il devra portraiturer le
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à presque toutes les femmes auteur, et qui plaît
aux
lectrices — m’agace un peu ? C’est une vétille. s. Rougemont Denis
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sier, Urbanisme (juin 1926)v Nous disons adieu
aux
charmes troubles et inhumains de la nature. Il s’agit de créer à notr
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lliers d’êtres humains ». Elle n’est plus adaptée
aux
conditions nouvelles de travail ou de repos, ni dans son plan ni dans
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’ailleurs inspiré de lui dans son fameux discours
aux
édiles de Rome). Urbanisme est une étude technique et un pamphlet do
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moyens matériels formidables des ensembles soumis
aux
lois de l’esprit et de la vie sociale, non plus à un opportunisme ana
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ourt le double risque de paraître trop littéraire
aux
philosophes, et trop philosophe aux littérateurs. Il manque à M. Fern
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op littéraire aux philosophes, et trop philosophe
aux
littérateurs. Il manque à M. Fernandez un certain recul par rapport à
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ributions à l’établissement d’une éthique adaptée
aux
besoins modernes. w. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Ramon Fe
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et trop pittoresque. « Honneur et longue fidélité
aux
taureaux braves et simplets d’esprit ! Qu’ils paissent éternellement
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ries célestes, pour avoir donné une grande gloire
aux
jeunes hommes ! » Mais ce jeune homme qui écrivit naguère sur les Fon
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oute intelligence européenne libre peut souscrire
aux
critiques du Chinois et sympathiser avec son idéal de culture. Il n’y
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cœur ne ressent plus, il suffit de quelques mois
aux
jeunes époux de la Maladère pour se déprendre de leurs rêves. Un male
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’il parvient à une certaine puissance de l’effet,
aux
dernières pages. Il règne dans la Maladère une étrange harmonie entre
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e ce journal bientôt les rejoindra dans l’armoire
aux
souvenirs. Cette façon de ne pas y tenir, qu’il manifeste en toute oc
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s deux solutions les plus parfaites qui s’offrent
aux
jeunes gens d’aujourd’hui. Il constate que l’une (celle de Gide) ne f
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Capitale de la douleur (mai 1927)aj Nocturnes
aux
caresses coupantes comme certaines herbes. Capitale de la douleurak,
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exte d’une flânerie de saison, vous vous attardez
aux
terrasses des cafés. Peut-être va-t-elle revenir avec son Johannes la
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est Un vieil été. Cette nouvelle, très supérieure
aux
deux autres, est une réussite rare par la justesse de l’observation a
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s’opère l’expérience. On ne prouve la religion qu’
aux
convertis — qui n’ont plus besoin de preuves. Il reste qu’un livre co
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réquente dans la production actuelle. On retrouve
aux
premiers chapitres de Catherine-Paris cette magie des sensations et d
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poète avant tout — et ce livre le fera bien voir
aux
sceptiques. Il a aimé la science parce qu’elle ouvre des perspectives
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iste ni psychologue ? Laisserons-nous Jules Verne
aux
enfants ? J’allais oublier que la littérature enfantine est le dernie
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’en sais plus dépourvu si possible. Je ne demande
aux
écrivains que des révélations, ou mieux, qu’ils les favorisent par le
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ne qui s’éveille au sein même de la lutte qui met
aux
prises l’Europe et le monde du Pacifique. On retrouvera ici beaucoup
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u silence et cet ensemble idéal d’étudiant assidu
aux
sociétés de musique… » Barrès cherchait dans ses châteaux en Espagne
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ui fournissent deux tons fermes dont le jeu donne
aux
nuances assez troubles du personnage central une résonance plus profo
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gnes qu’il nous propose. Une telle poésie n’offre
aux
sens que peu d’images (à peine quelques « motifs », objets usuels et
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itte, redevient minéral, statue dans le silence «
aux
yeux gelés de rêverie », il se confond avec l’ombre du monde. Et l’âm
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é. Mais ils ne sont jamais méchants, et seulement
aux
dernières pages du livre, un peu amers… On voudrait un livre de Casso
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et extrémisme de la pensée intemporelle, en butte
aux
sarcasmes des extrémistes de droite et de gauche, n’en apparaît que p
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llure des sentiers qui vous mènent tranquillement
aux
points de vue les plus cocasses, que la forme des fleurs, que les ani
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n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est
aux
prises, et il n’a cure de cette littérature que Ducasse s’épuise à pa
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: il se lève, il reconnaît son rêve. Huit heures
aux
clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un soir
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Ô liberté aérienne des arrivées, premiers regards
aux
rues croisées qui font des signes pour demain, présentations de mes E
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signes pour demain, présentations de mes Espoirs
aux
jeunes Promesses nationales (on n’a pas bien compris les noms, on éch
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… Je me suis endormi dans une grande maison calme
aux
voûtes sombres, qui est un Collège célèbre. 2. La recherche de l’o
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le Hasard ? Ô décevantes chasses dans les bazars,
aux
étalages des fêtes populaires, au fond des boutiques de vieux en prov
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e et cette pitié à peine jalouse que l’on réserve
aux
égarements d’une jeunesse démodée se peignirent sur les traits de mes
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de Budapest enferme quelques paysages romantiques
aux
ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme
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. Cette banque à la façade violette, or et bleue,
aux
grandes lignes verticales peinturlurées — elle n’a rien d’étrange, si
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s voyons, au milieu de la salle, un arbre de Noël
aux
amples branches rayonnantes, dans une gloire de dorures, — et massées
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ette de travers sur leurs idées sociales, pareils
aux
chauffeurs de toutes les villes, conduisent dans la cour d’honneur ce
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rois n’ait point conservé une extrême sensibilité
aux
arguments de « droit » qui autorisèrent ce chaos. Il lui reste sa foi
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s les cafés, dans les halls universitaires, brodé
aux
devantures des magasins de mode, et son nom en lettres géantes sur un
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à l’horizon — chez les Tchèques déjà… Nous allons
aux
bains, car c’est dans la piscine que nous devons rencontrer le poète.
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logique. Nous sortons ensemble de la petite ville
aux
rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre,
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le de la petite ville aux rues de terre brûlante,
aux
maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, et nous montons
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ches, sentant bon, avec des livres sur des divans
aux
riches couleurs, des boissons préparées, l’ombre bourdonnante, — troi
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ondée sur la peur du risque. 13. Il faut ajouter
aux
autres causes de l’incompréhension des journalistes la ruse hongroise
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asse toutes les mesures de l’esprit humain, parle
aux
dieux avec orgueil, et finit par succomber à son « hybris » : il se j
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voir l’âme ? — Tu iras dans les flammes. » Quant
aux
documents sur la folie de Hölderlin que MM. Groethuysen et Jouve ont
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11. Le retour d’Esztergóm Il faut se pencher
aux
portières et laisser l’air furieux emmêler les cheveux, glacer le mas
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entre des collines basses grattées par les vents,
aux
arbres rares, mais aux replis si doucement intimes qu’à cette heure o
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es grattées par les vents, aux arbres rares, mais
aux
replis si doucement intimes qu’à cette heure on sent bien que poursui
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t péché. — Nous aurions une maison dans ce désert
aux
formes tendres et déjà familières, et le passage des trains chaque so
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ls n’ont plus de noms, ils ne sont qu’une ivresse
aux
cent visages, lorsque j’entre dans l’atelier du peintre. Je ne tarde
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uifs — mais laids comme des paysans, beaux hommes
aux
traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la dan
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qu’elle consiste — ô Danses ! avènement de l’âme
aux
gestes ! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouf
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t une sorte de ville indescriptible, à demi mêlée
aux
sables de la plaine du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensém
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demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy,
aux
longues maisons jaunes immensément alignées, autour d’une place recta
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oises, commentées et comparées par un folkloriste
aux
yeux ardents et au visage mongol. Il jouait des phrases simples, trag
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s la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais
aux
marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux terrasses des
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rches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré
aux
terrasses des hôtels, dans le grandiose bavardage des Tziganes. Qu’es
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ut l’attente, et lâche tout. C’est l’âme qui joue
aux
montagnes russes, mais voici que le petit train en rumeur depuis un m
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hiffons bariolés et des secrets qui feraient peur
aux
femmes, cet objet dont parfois, au comble de la turbulence de tes jeu
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est pourquoi je nageais à brasses prudentes avec,
aux
jambes, l’imperceptible angoisse de rencontrer une onde trop légère.
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quettes et de baigneuses ; quais de Balaton-Füred
aux
élégances bourgeoises et militaires, idylles de jardins publics à l’é
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u’il m’arrive de douter de la vie, comme d’autres
aux
approches du mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux co
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mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne
aux
collines basses, d’apparence rocheuse — ce sont des restes de volcans
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ai traversé l’angoisse lunaire des villages vides
aux
portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’ai s
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ôder à la recherche de Gérard par les rues noires
aux
palais vides mais hantés, et dans les grands cafés du centre… Quelle
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— laissant à l’approfondissement psychologique et
aux
inflexions variables du ton chaque fois adopté le soin de dégager com
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tique. Le style d’abord : on y retrouve, appliqué
aux
mots, ce même sens à la fois scrupuleux et assuré de la qualité, qui