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ontre nos poncifs intellectuels. Mais elle risque
bien
de nous en rendre un peu plus esclaves. Car depuis Freud — dont ils s
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nt Paul Colin, est peu intéressant. On en a connu
bien
d’autres de ces jeunes gens prétentieux et sincères qui se croient un
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as non plus au puissant boxeur sur le ring d’être
bien
peigné. Rabevel, c’était un portrait balzacien du brasseur d’affaire
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abre a tenté, et en somme, réussi, une entreprise
bien
téméraire de nos jours : un roman à thèse aussi intelligent que vivan
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ersonnalité. Leur Prologue pourrait presque aussi
bien
être celui d’une pièce de Pirandello. N’annonce-t-il pas que les pers
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rs, une simplicité qui n’est pas familière. C’est
bien
la poésie d’une époque tourmentée dans sa profondeur, mais qui se pen
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5)m L’Irlande contemporaine offre un spectacle
bien
passionnant : celui de la renaissance d’une littérature nationale à l
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mener à chef cette libération, un Yeats, un A.E.,
bien
d’autres, ont su payer de leur personne. Effet, puisque l’héroïsme d’
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t s’arrête au moment où l’on est sûr que ça brûle
bien
. Quel sujet plus riche pouvait-on rêver pour un psychologue de la pui
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alpole, dont nous commençons aujourd’hui un roman
bien
différent, a vu la Révolution sans romantisme, dans le détail de la v
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écit doit sauter quelques semaines. Qu’on veuille
bien
ne voir autre chose dans ces « procédés », d’ailleurs assez peu choqu
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devant un orchestre qui, sans eux, jouerait aussi
bien
, aussi mal. Quant aux meneurs de l’opinion publique, il est trop tard
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à la culture et à la libération du moi paraissent
bien
les ancêtres des nouvelles générations de héros de roman, lesquels so
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Dieu », disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra
bien
se remettre à manger, tout de même nous avons un corps, et c’est très
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nos jeunes moralistes. Le mot de paradoxe serait
bien
pauvre pour expliquer ce besoin de porter à son excès toute chose, au
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le des écrivains ? Peut-être. En tout cas je vois
bien
le mal qu’ils ont fait et qu’au fond, leur refus d’agir sur l’époque,
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sse en plein jour et à toute vitesse. » Telle est
bien
la nouveauté de son théâtre et de l’art qu’il défend en peinture, en
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e me paraît liée à cette confusion. Mais s’il est
bien
établi que les lois de la vie sont essentiellement différentes des lo
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sez proche du cubisme littéraire, et qu’il serait
bien
utile d’adopter, si l’on veut éviter les confusions qui sont en train
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l sera pardonné à Montherlant beaucoup de défauts
bien
agaçants pour sa souveraine désinvolture. Elle est tonique comme le s
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rire, on le sent ; pourtant l’on sourit : il faut
bien
croire qu’il y a là un talent, charmant, glacé, spirituellement « poé
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sulter de cette confrontation, s’évanouit : c’est
bien
plutôt une unité supérieure de l’esprit humain que nous découvrons, e
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tal qui l’empêtre de réticences, et le fait jouer
bien
maladroitement son rôle d’homme… « Captif de sa propre jeunesse. » C’
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. « Officiellement comblé, et par dedans… comment
bien
dire ? inquiet ? aride ? heureux ? » pour lui, comme pour Barnabooth,
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absolu à la fois mystique et anarchique : ce sont
bien
les grands traits de notre inquiétude. (Mais peut-être M. Rops a-t-il
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, entre deux gorgées d’un élixir dont il voudrait
bien
nous faire croire que le diable est l’auteur. Beaucoup d’oiseaux volè
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ue chose, tout de même, de laqué, d’élégant, de «
bien
français » ; et le mot sang n’évoque ici qu’une tache de couleur, plu
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me cette violence de redressement où je distingue
bien
autre chose que les « éclats de l’impuissance ». Un plus délicat eut
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morceaux très divers qui composent ce livre sont
bien
mauvais, à côté d’autres magnifiquement jetés. Mais cette imperfectio
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a rend sympathique. Et puis, tout de même, on est
bien
heureux de rencontrer chez les jeunes écrivains français un homme qui
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z en chantonnant le titre sur un air sentimental,
bien
décidé au fond, à retrouver Patsy, l’Irlandaise perdue par cet improb
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cherche. Vous voilà même tenté de l’en féliciter.
Bien
plus, vous découvrez dans ses fantoches une malicieuse et fine psycho
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voir pas l’air dupe. Mais il a des façons parfois
bien
désobligeantes de voir juste. Et quand son bonhomme se plaint de ce q
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secrète complaisance à se regarder vivre qui est
bien
d’aujourd’hui — entre autres. ap. Rougemont Denis de, « [Compte re
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Verne fut poète avant tout — et ce livre le fera
bien
voir aux sceptiques. Il a aimé la science parce qu’elle ouvre des per
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— où seuls les poètes savent se perdre. Et c’est
bien
sa plus grande ruse que d’avoir emprunté le véhicule à la mode pour c
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malgré son premier chapitre, variation sur un mot
bien
français et ses applications faciles à cent célébrités locales. (Quan
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s d’exemples qui méritent de l’être. Et l’on voit
bien
ici qu’Aragon dépasse ces surréalistes, ces orthodoxes de l’absurde c
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e ». N’est-ce point trop demander à une existence
bien
indécise, que son échec même ne relève pas, et qui tire sa grandeur d
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té de lui répondre d’un air connaisseur que c’est
bien
composé. J’avoue prendre cette autobiographie tellement au sérieux qu
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autobiographie tellement au sérieux que j’ai été
bien
étonné du passage où il rappelle qu’il écrit la vie d’un homme de let
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geois, où tout, soudain, devient plus terne. Mais
bien
vite un intermède bouffon, impossible et d’une désopilante poésie nou
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es petites merveilles qui valent de gros romans «
bien
faits ». Car il y a toujours assez de vérité dans une histoire où il
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lique. Je ne vois là que l’indice d’une confusion
bien
française, hélas. ba. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] André R
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plan philosophique en particulier, où je me sens
bien
plus près de M. Gabriel Marcel, qu’il attaque. (M. Benda trahit à son
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a besoin qu’on lui demande l’impossible. Et quand
bien
même elle croirait n’en avoir plus besoin. Cet extrémisme de la pensé
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l’œuvre avec une intelligence que l’on rencontre
bien
rarement dans les essais consacrés jusqu’ici à Ducasse. Ce « précurse
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certes, mais plus réellement dangereuse. On sent
bien
ici que le critique a dominé son sujet. Mais pourquoi se refuse-t-il
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ts comme 93, mais où certaine bêtise trouve assez
bien
son compte. Et quant à l’orthodoxie instaurée par les surréalistes, e
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poirs aux jeunes Promesses nationales (on n’a pas
bien
compris les noms, on échange, à la dérobée, des coups d’œil, dans le
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pour tous les possibles, qu’on appelle, je crois
bien
, jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux voûtes
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ut-être n’a pas de gros lot, et jamais, je crains
bien
, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente et ce
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dès le lendemain, m’échappant du programme, il a
bien
fallu que je recherche le chemin du Rozsadomb. « Vous n’y verrez, m’a
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de de l’homme moderne apparaît ici sous un aspect
bien
inquiétant : c’est à la sensibilité même qu’on impose une livrée. — «
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ds, me dit-on. Vous êtes pour la fantaisie, c’est
bien
joli !… » — Non, Monsieur, ce n’est pas joli, ce n’est pas fantaisie.
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e question de sentiment… C’est que vous êtes déjà
bien
malade. Il perd le sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait f
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vaque à ses devoirs. Nous voici plus à l’aise. Eh
bien
oui : je me ferai un mérite de perdre tout mon temps, si toutefois pe
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les voir trépigner, je continuerai à chercher mon
bien
de midi à quatorze heures, temps qu’ils réservent à la mastication, e
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oyage ne réside pas dans sa vérité générale, mais
bien
se réfugie dans sa particulière véracité, vertu décevante comme ce qu
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oir sans doute chimérique, mais qu’on peut croire
bien
près d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas encor
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grois que l’auteur, d’ailleurs israélite. Il y a,
bien
entendu, une littérature officielle destinée à remplir les revues bie
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térature officielle destinée à remplir les revues
bien
pensantes. Elle traite de sujets « bien hongrois » dans un style acad
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es revues bien pensantes. Elle traite de sujets «
bien
hongrois » dans un style académique qui me paraît être le contraire d
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vante du génie littéraire de cette race me paraît
bien
avoir été donnée par le groupe important du Nyugât (l’Occident), revu
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excellence, germanique ; mythe païen, mais il est
bien
troublant de le voir se mêler, dans la troisième version de ce drame,
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ithèse de Hölderlin : l’« économie » d’un Goethe,
bien
superficiellement qualifiée de bourgeoise, est en réalité la garantie
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écédés de Fragments dont je me demande s’il était
bien
légitime de les traduire. On a respecté scrupuleusement les « blancs
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ois, qu’il me préserve de tout amour pour quelque
bien
particulier où je serais tenté de me complaire. Oh ! je sais ! — Je n
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intellectuels. Les Français aiment par goût d’en
bien
parler. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience.
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de la prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais
bien
pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assu
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étaient de Sénèque ou de Swift, et je voyais très
bien
ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe, mais, semblable à Gérard de N
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ce.) Quelle heure est-il ? La Lune se tient assez
bien
depuis un moment, c’est que la ligne est droite. Je ne sais plus dans
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psychologie. — Une vaste licence poétique… (Voici
bien
la fatigue avec son jeu des définitions)… pas de but. — C’est vous qu
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’indique que les choses les plus évidentes. C’est
bien
pourquoi l’Objet n’a pas de nom. Parfois je me suis demandé s’il n’ét
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quelle raison t’attirait donc ici, sinon l’espoir
bien
fou d’y retrouver l’émotion d’un miracle imminent… ou moins encore :
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qualité, une tendresse, quelque similitude… Oh !
bien
peu ! Mais qu’est-ce que ce voyage, si tu songes à tous les espaces à