1
place modeste, si peu que ce soit pour la paix »,
c’est
une affirmation qui d’un coup condamne beaucoup d’antérieures protest
2
premiers ; il s’affirme aujourd’hui des seconds.
C’est
pour avoir contemplé Verdun, en tête à tête avec le génie de la mort.
3
t. Vers quels buts ? On verra plus tard. L’urgent
c’est
d’avancer. Et l’on atteindra peut-être ces régions élevées où les élé
4
unissent dans la grandeur. La paix qu’il appelle,
c’est
autre chose que l’absence de guerre, c’est une paix que travaillerait
5
pelle, c’est autre chose que l’absence de guerre,
c’est
une paix que travaillerait le levain des vertus guerrières. « Il faut
6
rs héroïques, peut-être trop grands pour la paix,
c’est
vers de plus sereines exaltations qu’il va porter son ardeur. Il va c
7
la lutte d’un tempérament avec la réalité. Tantôt
c’est
l’un qui veut plier l’autre à sa violence — le Paradis —, tantôt c’es
8
lier l’autre à sa violence — le Paradis —, tantôt
c’est
l’autre qui impose son absolu. Une soumission au réel durement consen
9
ernier agent de liaison de nos esprits, va périr.
C’est
du moins ce que proclame M. Breton en un manifeste dont la pseudo-nou
10
nge sur la pauvreté d’un art purement formel. Car
c’est
ici le tragique de cette mystification : la plupart des surréalistes
11
t ils se réclament imprudemment, — on sait ce que
c’est
que la « liberté » d’un esprit pur de tout finalisme ! Surréalisme S.
12
aine sympathie. L’agaçant, avec les surréalistes,
c’est
que — pour reprendre un mot de Cocteau — ils « embaument de vieilles
13
on de mage qui ne fera plus longtemps impression.
C’est
grand dommage pour les lettres françaises qui risquent d’y perdre au
14
tion, fondent des groupes dissidents. Le miracle,
c’est
que le plus sauvage génie ait choisi un être de cette espèce pour le
15
y a quelque chose au-dedans de moi. Qu’est-ce que
c’est
donc ? » Ses premiers dessins sont de gauches copies de Millet. Mais
16
ce liquider des stocks américains. Et ses romans,
c’est
aussi une liquidation : les faits s’y pressent et s’y bousculent ; de
17
du brasseur d’affaires. Le sujet du Tarramagnou,
c’est
« la nouvelle mise en servitude du peuple rustique de France ». En ef
18
à-vis du gouvernement, le libérateur va se lever.
C’est
un descendant de Roland le Camisard, ce « Tarramagnou », ce « petit h
19
’est-ce pas le meilleur style pour un romancier ?
C’est
plutôt, je crois, une certaine harmonie générale dans le récit et le
20
aissance de l’Orient, une conscience d’elle-même.
C’est
peut-être pour provoquer cette confrontation seulement qu’on a imagin
21
ue si le bouddhisme jouit un jour d’un renouveau,
c’est
à quelques savants européens qu’il le devra, tandis que d’un mouvemen
22
n’as qu’une valeur de symbole », a dit A. Breton.
C’est
de cet Orient qu’il s’agit, et Jean Schlumberger le définit encore :
23
autres nous imposent », dit un héros de Mauriac.
C’est
un « homme seul » qu’a peint « par le dedans » M. Jean Prévost, en un
24
ns probante. Une œuvre d’art que ce petit livre ?
C’est
avant tout une démonstration ; mais, puissante de sûreté et d’évidenc
25
ules l’écrivain ; et aussi quelques sentences : «
C’est
de la faiblesse de nos yeux que frissonnent les étoiles. » f. Roug
26
nt le « bon chemin » de la santé et de la raison.
C’est
à lui que va la sympathie de l’auteur et la nôtre. h. Rougemont De
27
onduit au crime. Et s’ils s’imposent comme types,
c’est
encore et uniquement par leur obsédante volonté. Car on imagine diffi
28
stant. Et cela n’est pas sans gêner M. Seillière.
C’est
peut-être pourquoi il insiste sur le fait que Vinet se déclarait « un
29
songeurs, une simplicité qui n’est pas familière.
C’est
bien la poésie d’une époque tourmentée dans sa profondeur, mais qui s
30
ans l’admiration son sens critique de Parisienne.
C’est
une sympathie malicieuse qui anime ses amusants portraits et ses comm
31
oule suffisent pour en préciser les conséquences.
C’est
ainsi qu’interviennent les trois Anglais mêlés au drame. M. Walpole l
32
de trébucher et de faire du bruit. Il songea : —
C’est
la fin pour moi. Puis : — Quelle imprudence ! Avec la lumière et peut
33
Il sent autour de lui quelque chose qui le gêne.
C’est
l’empire. Il le renverse, pour voir. Pendant qu’il est encore ébahi d
34
ument anarchiste. Ceux qui s’essaient à l’action,
c’est
encore pour cultiver leur moi. Ils y cherchent un fortifiant, je ne s
35
elle excitation, quelle révélation ou quel oubli.
C’est
un dilettantisme qu’ils ont peut-être appris dans Barrès. Il leur man
36
itude foncière, une foi en la valeur de l’action.
C’est
pourquoi ils ne peuvent prétendre à l’action sociale que l’époque réc
37
tendre à l’action sociale que l’époque réclame 1.
C’est
aussi pourquoi l’on ne saurait accorder trop d’importance à leurs ten
38
iduelle à recréer. Nous y employer, pour l’heure,
c’est
la seule façon efficace de servir. ⁂ On se complaît à répéter que nou
39
mpête. L’unité de notre temps est en profondeur :
c’est
une unité d’inquiétude. Barrès et Gide : ils ont construit des édific
40
de son roman, de se voir vivre, dans son œuvre ?
C’est
ici la conception même de la littérature, telle qu’elle apparaît chez
41
esponsable de tout le « mal », le romantisme — et
c’est
plus que probable. Mais il en tirait une raison nouvelle de le condam
42
re à manger, tout de même nous avons un corps, et
c’est
très beau, Breton, de crier « Révolution toujours » — tant qu’il y a
43
t qu’il y a des gens pour vous faire du pain ; et
c’est
très beau, Aragon, de ne plus rien attendre du monde, mais on voudrai
44
buche, oscille entre la violence et le désespoir (
c’est
l’amour), et, déchiré de contradictions, tire du désordre de ses cert
45
Arland, — plus jeune, il n’a pas fait la guerre —
c’est
le même désenchantement précoce, sans la brusquerie de ses aînés. Enc
46
de Dieu, mais il attend en vain sa Révélation : «
C’est
peut-être que je suis médiocre entre les hommes ». C’est plutôt qu’il
47
eut-être que je suis médiocre entre les hommes ».
C’est
plutôt qu’il est trop attaché encore à se regarder chercher, absorban
48
lement légitime à leurs yeux, mais « tabou » ; et
c’est
vertu que de favoriser son expansion. — Mais je trouve en moi ordre e
49
de toute forme. Attitude parfaitement folle, mais
c’est
justement de quoi se glorifient ses tenants, ils y voient la suprême
50
s tempéraments. Le geste de Lafcadio généralisé :
c’est
le surréalisme. De l’acte gratuit commis par un héros de roman, à la
51
ilise une borne que pour sauter plus loin. Ainsi,
c’est
par humilité qu’on renoncera à la vertu, sous prétexte qu’elle pousse
52
vertu, sous prétexte qu’elle pousse à l’orgueil ;
c’est
par sincérité qu’on mentira, puisque parfois nous sommes spontanément
53
, qui lui faisait mépriser son propre intérêt6… »
c’est
proprement la perversion d’une vertu qui se brûle elle-même. Je ne va
54
it et qu’au fond, leur refus d’agir sur l’époque,
c’est
une manière d’agir contre elle. 2. « La crise du concept de littérat
55
ité foncière du roman de Jouve reste indéniable :
c’est
son mouvement purement lyrique, sa progression accordée à celle des é
56
1926)r Un léger flirt avec la muse, parce que
c’est
dimanche, parce qu’il pleut et qu’on s’ennuie. Si la vie est bête à p
57
Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)s
C’est
le récit de la découverte de Dieu par une jeune fille élevée dans l’a
58
ur, et qui plaît aux lectrices — m’agace un peu ?
C’est
une vétille. s. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Cécile-Claire
59
e mécanique et de rapidité. Il lassera, parce que
c’est
toujours le même déclic. Cocteau le sait, et pour varier il tire tant
60
e, à me perdre. » Vouloir la vérité pure sur soi,
c’est
se refuser à l’élan vital qui nous crée sans cesse : l’analyse de sa
61
après avoir été créée par lui, — comme la poésie.
C’est
ainsi que le problème de l’Urbanisme se place au croisement des préoc
62
boutades mordantes, en brèves fusées de lyrisme.
C’est
d’une verve puissante jusque dans la statistique. On en sort convainc
63
eux et des parcs, la nature annexée à la ville. «
C’est
un spectacle organisé par l’Architecture avec les ressources de la pl
64
» dont Fernandez donne une critique décisive. Et
c’est
justement par opposition à la conception proustienne de la personnali
65
ns ce portrait de Montherlant toréador, à 16 ans,
c’est
surtout le Montherlant actuel que l’on sent. C’est dire que le livre
66
’est surtout le Montherlant actuel que l’on sent.
C’est
dire que le livre vaut par son allure plus que par des qualités de co
67
e est tonique comme le spectacle des athlètes. Et
c’est
elle avant tout que j’admire dans ces Bestiaires, presque malgré leur
68
ins, les tendances contradictoires d’un individu.
C’est
pour traiter ce sujet pirandellien qu’on s’embarque dans une croisièr
69
avire succombant sous les allégories. L’étonnant,
c’est
que le livre soit réellement amusant, et qu’il trouve une sorte d’uni
70
ction, et sous sa défense on devine une détresse.
C’est
encore une vision de l’Occident qui naît de ce petit livre si dense,
71
oir résulter de cette confrontation, s’évanouit :
c’est
bien plutôt une unité supérieure de l’esprit humain que nous découvro
72
es termes d’un traité de paix. Entre moi et vous,
c’est
la guerre. » Voilà pour les critiques, « punaises glabres et poux bar
73
ue aussi prétentieuse qu’incertaine. Son affaire,
c’est
l’amour, et certain désespoir vaste et profond comme l’époque. « Voul
74
n’est pas le meilleur livre de l’auteur d’Anicet.
C’est
pourtant un des plus significatifs du romantisme nouveau. J’ai nommé
75
êmes pour que ce mot, ce geste, soient possibles.
C’est
d’Armande surtout qu’on les attendrait, plus franche d’allure. On ne
76
n rôle d’homme… « Captif de sa propre jeunesse. »
C’est
ici un autre sujet du roman, qui se mêle étroitement au premier… Mais
77
commodité ». Mais plus voluptueux que philosophe,
c’est
à l’amour qu’il ira demander la souffrance indispensable au perfectio
78
vasion qui est la condition de son progrès moral.
C’est
ainsi qu’il consent, non sans une imperceptible satisfaction, l’aveu
79
profond prend le masque d’une aimable mélancolie.
C’est
la sourde tristesse des choses qui vous échappent, des amours impossi
80
ctères se résument dans son avidité de puissance.
C’est
par l’argent qu’on domine notre âge : il devient grand industriel, as
81
araît proprement inhumaine. Tout dire, vraiment ?
C’est
l’exigence d’une détresse cachée ; elle fait bientôt considérer toute
82
ane, son apaisement, pour Arthur, sa « maladie »,
c’est
encore l’« élan mortel » que décrivait Mon Corps et Moi. Quand l’anal
83
sentimental que cruel. « J’ai la beauté facile et
c’est
heureux. » Il y a aussi un certain tragique, mais au filet si acéré q
84
acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure. Mais
c’est
ici qu’il s’agit de ne pas confondre inexplicable avec incompréhensib
85
alité à notre civilisation, — et je sais bien que
c’est
là un des signes de sa décadence. Il y a du chirurgien chez ce soldat
86
lyrisme des noms géographiques vous fatigue ; que
c’est
une vraie manie de nommer à tout propos d’Annunzio, Pola Negri, Charl
87
ordez que s’il force un peu la dose de fantaisie,
c’est
plutôt par excès de facilité que par recherche. Vous voilà même tenté
88
a Bible de ne pas entrer dans les cafés. Et puis,
c’est
égal, ce soir, tout cela est sans importance, car voici « l’heure des
89
’ils ont aimé tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien
c’est
le récit d’un été de vacances, quand les premières inquiétudes du dés
90
troubler de ravissantes amours d’adolescents. Et
c’est
Un vieil été. Cette nouvelle, très supérieure aux deux autres, est un
91
pplication du souvenir, d’une séduction certaine.
C’est
un art de détails ; mais si délicat et d’une si subtile convenance av
92
opposer l’excellent petit livre d’Edmond Jaloux.
C’est
un recueil de divers articles et essais, dont certains — le Message d
93
i accompagnent une création littéraire. Bien sûr,
c’est
cela, le malaise d’écrire. Bopp est très intelligent. Et plein de ver
94
t leur facilité même est une réussite. Léon Bopp,
c’est
le combat d’un tempérament avec l’esprit de géométrie. Un scientisme
95
esse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)aq
C’est
un livre sympathique ; et il vaut la peine de le dire car la chose n’
96
vasion — où seuls les poètes savent se perdre. Et
c’est
bien sa plus grande ruse que d’avoir emprunté le véhicule à la mode p
97
ui qui mène 60 parties d’échecs simultanément, et
c’est
naturel : je m’en avoue plus éloigné et m’en sais plus dépourvu si po
98
les jeunes qui ait vraiment donné quelque chose.
C’est
pourquoi j’ai lu ce livre, malgré son premier chapitre, variation sur
99
à Goethe, traité de clown, cela ne va pas loin.)
C’est
une belle rage (ô combien partagée !) vainement passée (quitte à rena
100
cer ! Mais il reste à portée de voix du troupeau.
C’est
sans doute son rôle. Il le tient magnifiquement. Mais qu’on nous lais
101
es ambitions. Écoutons Garine, l’un de ces chefs (
c’est
lui qui parle au nom de l’auteur, je pense) : « Il me semble que je l
102
Expérience faite, l’absurde retrouve ses droits.
C’est
ainsi que, masqué par l’enchaînement passionnant de l’action, il se d
103
de moyens d’action puissants : s’il les a gâchés,
c’est
qu’il a eu peur, et s’il a eu peur c’est qu’il n’a pas su aimer. Le s
104
gâchés, c’est qu’il a eu peur, et s’il a eu peur
c’est
qu’il n’a pas su aimer. Le sujet de Liszt et de Chopin, c’était l’amo
105
e Chopin, c’était l’amour, donc la douleur ; ici,
c’est
l’absence d’amour, par refus de souffrir. Mais chez un être raffiné,
106
ssièreté de lui répondre d’un air connaisseur que
c’est
bien composé. J’avoue prendre cette autobiographie tellement au série
107
mère avec cette virile et religieuse tendresse ?
C’est
un Chinois, c’est un Américain qui viennent nous rapprendre que les s
108
irile et religieuse tendresse ? C’est un Chinois,
c’est
un Américain qui viennent nous rapprendre que les sources de la poési
109
selle conspiration pour insister sur la laideur. “
C’est
une frasque de gosses à laquelle nous nous livrons, voilà tout, moi e
110
le grand tueur de son époque ? Rendre impuissant
c’est
à coup sûr tuer. Or on parle de l’élever à la présidence de la Républ
111
oprement « saisissante » ? Mais le plus émouvant,
c’est
ici l’approche d’un silence partout pressenti, qui s’impose, qui apai
112
nifient plus de désespoir qu’ils ne s’en doutent…
C’est
un dévergondage sentimental, plein de malices et d’envies de pleurer.
113
radicalement antimoderne, parce que désintéressé.
C’est
un extrême, un pic trop élevé pour qu’on y puisse vivre, c’est l’impo
114
ême, un pic trop élevé pour qu’on y puisse vivre,
c’est
l’impossible. Mais justement, la gloire de M. Benda sera d’avoir sout
115
urs. Ce qu’on ne viendra pas disputer à M. Benda,
c’est
son dur amour de la vérité tout court. Celle-là même qui paraît anarc
116
e goût des esprits singuliers, si vous croyez que
c’est
par l’extrême pointe du singulier que l’esprit pénètre dans la poésie
117
lon l’auteur un peu ou pas mal de littérature. Et
c’est
à un tel amour qu’on va demander sa revanche contre la mesquinerie mo
118
escents. Ce qui le caractérise le plus fortement,
c’est
sa « révolte absolue », forcenée, jusqu’au rire dément, — ses injures
119
licieux de réaliser une idée fixe injustifiable :
c’est
le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma vision d’Orient et j
120
couverte, on tourne dans un escalier compliqué :
c’est
plein de colonnettes et de statues dégradées et charmantes. (Vue sur
121
ible de situer dans l’ensemble des constructions.
C’est
là qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert
122
rne apparaît ici sous un aspect bien inquiétant :
c’est
à la sensibilité même qu’on impose une livrée. — « Je comprends, me d
123
omprends, me dit-on. Vous êtes pour la fantaisie,
c’est
bien joli !… » — Non, Monsieur, ce n’est pas joli, ce n’est pas fanta
124
nt de mots pour une simple question de sentiment…
C’est
que vous êtes déjà bien malade. Il perd le sentiment, disait-on, du
125
n est trop souvent tenté de confondre le bizarre.
C’est
le faux merveilleux qui a discrédité le vrai, lequel est quotidien, c
126
dire quelque chose d’une scène pittoresque. Mais
c’est
une autre fois que je l’ai vue, à Pest, lors d’un autre séjour, dans
127
iterait à chercher après coup des transitions, et
c’est
alors que l’on est tenté de mentir, si fort tenté que l’on cède à cou
128
té que l’on cède à coup sûr, en se persuadant que
c’est
pour des raisons techniques. (Est-ce que cela ne devrait pas, au cont
129
ition de lui ressembler, ne fût-ce que de loin, —
c’est
alors ce qu’on appelait un paradoxe, du temps des petites manières. C
130
prendre au sérieux ce que je vois. Ruse connue :
c’est
l’histoire du mot que vous avez sous la langue ; je vous conseille de
131
s d’hommes d’affaires. Ce qu’on prétend défendre,
c’est
son droit, ses intérêts. Mais, en Hongrie, le nationalisme est une pa
132
âce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. («
C’est
Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de
133
n vide trois verres d’un trait en guise de salut.
C’est
alors que se déplient les cartes de « la Hongrie mutilée ». — « Savez
134
de la surproduction des machines et des enfants.
C’est
parce que les Hongrois n’ont pas perdu le sentiment qu’ils sont en sc
135
raies, n’est-ce point le climat de la passion ? —
C’est
celui de la Hongrie14. 9. Une lettre de Matthias Corvin « Matth
136
laint de ce qu’il y a peu de poètes par le monde.
C’est
dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu de sel
137
Hongrie. Attila, me dit-on, y régna. Aujourd’hui
c’est
la résidence du Prince Primat. Au-dessus du palais de l’archevêché, s
138
hez les Tchèques déjà… Nous allons aux bains, car
c’est
dans la piscine que nous devons rencontrer le poète. Cheveux noirs d’
139
es cette impression bizarre d’être d’aujourd’hui.
C’est
qu’elle est de demain plutôt, — tout comme Nietzsche qui en fut obséd
140
in diffère le plus peut-être des poètes français,
c’est
que son lyrisme est l’expression d’une philosophie à l’état naissant
141
essais philosophiques.) Le tragique de Hölderlin,
c’est
qu’il parviendra de moins en moins à « réfléchir » sa création. De là
142
image d’un bibelot d’une sorte bizarre. Alors que
c’est
plutôt un certain arrangement des choses qui rende un certain son spi
143
ront toujours raison, mais n’auront que cela, car
c’est
l’ivresse15 seulement qui permet à l’esprit de passer d’une forme dan
144
’esprit de passer d’une forme dans d’autres, — et
c’est
même en ce passage qu’elle consiste — ô Danses ! avènement de l’âme a
145
Hongrois se sont arrêtés dans cette plaine. Mais
c’est
le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûlante, des on
146
ondulations longues… Mais un cheval se cabre ; et
c’est
la danse qui se lève, et des tambours et des cris modulés, et toute l
147
le confusion de sentimentalisme et de passion, et
c’est
là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelqu
148
est d’un seul tenant. Rien qui fasse répétition.
C’est
ici le premier pays que je n’ai pas envie d’élaguer ; dont je ne me c
149
dersen assure qu’elles parlent en égyptien, « car
c’est
la langue qu’elles apprennent de leurs mères ». Combien j’aime ces sœ
150
si les nomma-t-on gipsys. Pour leur nom allemand,
c’est
: Zigeuner ; hongrois : cigány ; mien : cigognes. D’ailleurs ces Égyp
151
comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant,
c’est
de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette vil
152
st de devenir une grande personne. On me l’a dit,
c’est
vrai : cette ville historique est aussi l’autre « Rome protestante ».
153
ute que profonde ne fut l’attente, et lâche tout.
C’est
l’âme qui joue aux montagnes russes, mais voici que le petit train en
154
vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais
c’est
toi, c’est toi qui l’as caché dans une roulotte sous des chiffons bar
155
e de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi,
c’est
toi qui l’as caché dans une roulotte sous des chiffons bariolés et de
156
à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées,
c’est
pourquoi je nageais à brasses prudentes avec, aux jambes, l’impercept
157
ciles. Ô tristesse des crèmeries et des jardins !
C’est
devant une glace panachée qu’il m’arrive de douter de la vie, comme d
158
. Joie d’être n’importe où… évadé ? Mais soudain,
c’est
au silence que je me heurte, comme réveillé dans l’absurdité d’être n
159
l ? La Lune se tient assez bien depuis un moment,
c’est
que la ligne est droite. Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’a
160
si. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie.
C’est
la même angoisse au départ, le même dépaysement au retour. « Il revie
161
. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène,
c’est
une aventure qui relève de la métaphysique plus que de la psychologie
162
igue avec son jeu des définitions)… pas de but. —
C’est
vous qui le dites ! — Vous, naturellement… (Encore un qui se réveille
163
tais presque infiniment variable, indéterminé. Et
c’est
le voyage qui me fixe. Je rayonnais, on me dessine. Mais en même temp
164
probable. On a dû voir sur moi que je le cherche,
c’est
pourquoi l’œil est implacable… Pas de clefs dans mes onze poches. Seu
165
rose n’indique que les choses les plus évidentes.
C’est
bien pourquoi l’Objet n’a pas de nom. Parfois je me suis demandé s’il
166
ut-il d’abord les découvrir tous par soi-même. Et
c’est
alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent désirer de la voir, ap
167
t à d’autres semblables, en voyage, je me dis que
c’est
de là que j’ai tiré le sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive
168
ne voit que ce qui est de soi-même, et conscient…
C’est
à cause d’un pari peut-être fou, et qui porte sur des sentiments indé
169
ternationale — comme on dirait en style sportif —
c’est
l’aisance avec laquelle il aborde un Pater, un George non pas autreme
170
pose le problème de l’homme dans sa totalité, et
c’est
je crois l’éloge de choix. Mais de ce problème central, qui déborde l
171
à produire son œuvre. Le danger de cette méthode,
c’est
que, donnant un nom à chaque problème, l’« hypostasiant » en quelque
172
conscience appartient au critique avant tout, et
c’est
pourquoi il fait de la critique en présence des obstacles qu’il renco