1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 de barbarie, un assez malsain goût du sang. Tout cela s’est purifié dans le Chant funèbre. Et une phrase telle que « … Nous
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
2 llièrisme » de tout son mysticisme protestant. Et cela n’est pas sans gêner M. Seillière. C’est peut-être pourquoi il insist
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
3 l’exploitation des ruines. On sait le reste. Tout cela , Walpole ne le dit pas. Mais ses personnages le suggèrent de toute la
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
4 penseurs, nos écrivains ont perdu le sens social. Cela devient frappant dans les générations nouvelles. Toute la jeune litté
5 omprends la révolte des autres et quelles prières cela fait à Dieu », disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remet
6 er que de construire. Et l’on y prend vite goût. Cela tourne alors en passion de détruire, en haine de toute stabilité, de
7 s par ensembles7 : symptôme de fatigue. Mais tout cela  : dégoût universel, désir de violences, gratuité des pensées et des a
8 té des pensées et des actes, rêves éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense. Nous voyons se fausser le r
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
9 es ou à une relation cinématographique. Mais tout cela baigne dans le même lyrisme et s’agite sur un fond sombre et riche de
10 , ou d’analyses de démences mystiques ; mais tout cela est sublimé dans un monde poétique où il paraît inconvenant d’introdu
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
11 t. On n’a pas ménagé les critiques à cette œuvre. Cela tient surtout à sa forme : il est parfois agaçant de pressentir sous
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
12 ans les cafés. Et puis, c’est égal, ce soir, tout cela est sans importance, car voici « l’heure des petits arbres pourpres,
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
13 mpagnent une création littéraire. Bien sûr, c’est cela , le malaise d’écrire. Bopp est très intelligent. Et plein de verve, e
14 enade » du héros de Bopp est une sorte de pensum. Cela rend peut-être moins convaincantes certaines de ses remarques sur l’i
9 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
15 e préciosité ou quelques « pointes » faciles mais cela même ne manque pas de naturel… On peut regretter que ce livre ne réal
10 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
16 nécessité » (et dans la bouche de ce libertaire, cela constituait un jugement !) Serons-nous longtemps encore dupes d’une
11 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
17 brités locales. (Quant à Goethe, traité de clown, cela ne va pas loin.) C’est une belle rage (ô combien partagée !) vainemen
12 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
18 les trouvent trop littérateurs. Rien d’étonnant à cela dans une époque où les valeurs de l’esprit sont en pratique universel
13 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
19 tout un poète, un homme qui aime inventer et que cela console des nécessités modernes, dégradantes. Cet amour de l’inventio
20 le plus méridional des conteurs américains. Avec cela , un réalisme, plein de verdeur et souvent d’amertume. Mais là où d’au
14 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
21 esprit : « Car l’on pense beaucoup trop haut, et cela fait un vacarme terrible. » ay. Rougemont Denis de, « [Compte rend
15 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
22 le pour qu’une telle interprétation voie le jour. Cela pourrait donner lieu à de mélancoliques réflexions sur le génie « poé
16 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
23 ’elle « mène loin… dans l’ordre moral ». Et quand cela serait ! dirons-nous, — avec le Benda qui ne trahit pas.) D’autre par
17 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
24 e jugulée par une constante mauvaise humeur, tout cela compose une atmosphère poétique très dense et active. Depuis longtemp
18 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
25 ovoquer une crise, bref, sans le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi, je poursuivrai mon discours en faveu
26 en ont envie, puis ceux qui en auront envie : car cela m’inciterait à chercher après coup des transitions, et c’est alors qu
27 ue c’est pour des raisons techniques. (Est-ce que cela ne devrait pas, au contraire, aggraver le cas ?) Or l’intérêt d’un ré
19 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
28 er, ils auront toujours raison, mais n’auront que cela , car c’est l’ivresse15 seulement qui permet à l’esprit de passer d’un
29 on dit. (L’imprudence de penser dans l’insomnie ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre liberté de penser est absur
30 e transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus que de la
31 oi, j’entrerais en plein Moi… Une clef ? Plutôt «  cela  » qui me permettrait de combler l’écart entre moi et Moi qui est la s
32  rien à déclarer » après des semaines de voyage ? Cela va paraître improbable. On a dû voir sur moi que je le cherche, c’est
33 ux qui ne désespèrent pas encore du Grand Œuvre ? Cela seul est certain : qu’il existe des signes. Peut-être faut-il d’abord
34 des mains, — tu perds les clefs de tes valises… ( Cela encore : m’arrêter à Vienne à cause des serrures… Peut-être y passer
35 (Aussitôt je commence à comprendre ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce monde…) Malheur à celui qui ne cherche