1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 ant est dur pour ses erreurs plus encore que pour celles de l’adversaire, ce qui est beaucoup dire. Il y avait dans le Paradis
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
2 ental, en sorte que cette enquête rejoint parfois celle qu’ouvrit la Revue de Genève sur « l’Avenir de l’Europe. » (Cf. les
3 ie sauront encore éveiller de beaux rêves. Il y a ceux qui repoussent une Asie ignorante du thomisme et ceux qui pensent iné
4 qui repoussent une Asie ignorante du thomisme et ceux qui pensent inévitable le choc de deux mondes, et que seule une intim
5 e intime connaissance mutuelle l’adoucira. Il y a ceux qui à la suite de Claudel estiment que la question ne se pose pas, pu
6 rincipe le germe de sa destruction.) Il y a enfin ceux qui refondent et combinent toutes ces opinions ; et ceux qui avouent
7 i refondent et combinent toutes ces opinions ; et ceux qui avouent n’en point avoir, sincérité trop rare… Presque toutes les
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
8 la littérature européenne d’avant-guerre mêlés à ceux des maîtres du renouveau idéaliste allemand et viennois, Hesse, Hofma
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
9 ils forment un cortège pittoresque et désolant à celui qui, revenu de l’étranger dans le désordre de son pays, suivra obstin
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
10 é. Leur Prologue pourrait presque aussi bien être celui d’une pièce de Pirandello. N’annonce-t-il pas que les personnages des
11 els, très réels, de la réalité la plus intime, de celle qu’ils se donnent eux-mêmes dans leur pure volonté d’être ou de ne pa
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
12 . Seillière — me paraît infiniment plus forte que celle d’un Maurras ou que celle d’un Maritain. Son unité est plus réellemen
13 finiment plus forte que celle d’un Maurras ou que celle d’un Maritain. Son unité est plus réellement profonde, son point d’ap
14 as de pensée plus vivante, ni de plus tonique que celle de ce « Pascal protestant ». k. Rougemont Denis de, « [Compte rend
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
15 ntemporaine offre un spectacle bien passionnant : celui de la renaissance d’une littérature nationale à la fois cause et effe
16 forme et traditionaliste d’inspiration, comme fut celle des Yeats, Synge, Joyce même… Trois noms qui permettent, je crois, de
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
17 ès mal défini, et l’on court après sans fin. Même ceux qui ont perdu la croyance en un bonheur possible ou désirable subisse
18 ocial, glorifie une morale résolument anarchiste. Ceux qui s’essaient à l’action, c’est encore pour cultiver leur moi. Ils y
19 lle apparaît chez les émules de Barrès comme chez ceux de Gide, qu’il faut préciser. L’éthique et l’esthétique convergent da
20 Et le mal est si cruellement isolé, commenté par ceux qui le portent en eux qu’il en paraît plus incurable. Ces jeunes gens
21 nos psychologues est cet état presque inhumain de celui qui n’a pas dormi et qui « assiste » à sa vie, à ses sensations, à se
22 morale de demain sera en réaction complète contre celle d’aujourd’hui, parce que nous sommes à bout. Il ne s’agit pas, encore
23 risent pas la culture ; sans autre parti pris que celui de vivre, c’est-à-dire de construire ; sobres de langage et maîtres d
24 et dans la connaissance de leur misère. Pareils à ceux dont Vinet disait qu’ils s’en vont « épiant toutes les émotions de l’
25 ndition d’homme la plus nue ; la plus éloignée de celle qui permet le surréalisme. 10. Une équipe d’hommes solides suffirait
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
26 ement purement lyrique, sa progression accordée à celle des événements inconscients. Certaines proses mystiques de Paulina au
10 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
27 ailleurs que les miracles les plus étonnants sont ceux de la lumière. « Le mystère se passe en plein jour et à toute vitesse
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
28 ivement ordonnée, où l’idée de la civilisation et celle de l’ordre sont chaque jour confondues ». Nous cherchons à conquérir
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
29 ohérences pittoresques de ce petit livre. Quant à ceux que certaines envolées magnifiques et hagardes pourraient enthousiasm
30 mbéciles », ricane-t-il ; et sans rire : « À mort ceux qui paraphrasent ce que je dis ». Il y a chez Aragon une folie de la
31 nades dont la composition n’est pas sans rappeler celle des Nuits d’octobre de Nerval ; forme qui permet à l’auteur de divagu
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
32 trange harmonie entre le climat des sentiments et celui des campagnes désolées où ils se développent. Paysages tristes et san
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
33 Si quelques-uns de ses bijoux sont taillés comme ceux de Giraudoux, j’y vois un signe charmant d’amitié de l’aîné au plus j
34 Jaloux évite le péril d’un réalisme trop amer et celui du roman lyrique, par l’équilibre qu’il maintient entre ces deux inco
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
35 tions nouvelles et leurs maîtres soit lu par tous ceux qui cherchent à s’orienter dans la crise moderne. M. Daniel-Rops unit
36 jeunes gens d’aujourd’hui. Il constate que l’une ( celle de Gide) ne fait que différer notre inquiétude, tandis que l’autre « 
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
37 Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)ao À ceux qui se contentent du mot fumeux pour caractériser tout lyrisme german
17 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
38 uvre (juin 1928)ar Livre passionnant pour tous ceux que Jules Verne passionne. Pour les autres, divertissant et spirituel
39 seul écrivain dont l’influence soit comparable à celle du cinéma ! Claretie raconte que les détenus des maisons de correctio
18 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
40 x, de considération. J’admire autant le talent de celui qui mène 60 parties d’échecs simultanément, et c’est naturel : je m’e
41 Messieurs les Nymphes ». Mais donner l’air bête à ceux qui le sont en créant une belle œuvre serait, par exemple, plus effic
19 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
42 lence ne doit pas entraîner, à leur point de vue, celui d’autrui sur eux-mêmes. Ils se tournent donc naturellement vers l’act
20 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
43 ec même ne relève pas, et qui tire sa grandeur de celle du décor ? Guy de Pourtalès n’hésite pas à baptiser son héros « princ
21 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
44 va jusqu’à la mort, inclusivement, n’étonnera pas ceux qui ont connu de semblables mythomanes. Le cas méritait d’être exposé
45 épuise pas une question dont l’importance dépasse celle du cas pathologique. Il y a dans ce culte de la mythomanie qu’on a vu
22 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
46 mé et légèrement absurde en face d’un récit comme celui d’Anderson : voici un homme qui raconte sa vie avec une émouvante sim
23 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
47 de notre temps, ne fût-ce que pour faite honte à ceux qui sont encore capables d’une telle honte, de leur indifférence à l’
24 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
48 ux serin ». Mais ces affirmations sont exactement celles qu’il fallait attendre de ces auteurs. Ce qu’on ne viendra pas disput
25 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
49 s animaux dont la complexité ne le cède en rien à celle de l’introspection la plus poussée. Il invente aussi des mots et en f
26 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
50 rêve. Le livre se résout dans une amertume vague. Ceux qui ont lu la Mort difficile de René Crevel ne s’étonneront ni du suj
51 mesquinerie morale du milieu… Étrange misère que celle d’une génération qui, après tant de sarcasmes contre l’enfer bourgeoi
52 es. Qui viendra rendre le sens de l’amour idéal — celui qui transfigure ? Le roman de M. Jullien de Breuil effleure un autre
27 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
53 sadisme n’est pas beaucoup plus « horrible » que celui des rêveries de certaines pubertés ; quant à l’amour, Maldoror ne par
28 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
54 … Ah ! l’embarras de voyager n’est rien auprès de celui d’expliquer pourquoi l’on est parti. Cependant, mes regards errant su
55 rte un nom pareil est par là même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; m
56 ome qui constitue à leurs yeux ma condamnation et celle des minus habentes qui me ressemblent. Au risque de les voir trépigne
57 e sont pas des nonnes, bien que les voûtes soient celles d’un ancien couvent. Nous pénétrons dans une grande salle vivement éc
58 aussi qui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles -là ne chantant pas. Parmi elles, des Tziganes, dont l’une affreusemen
59 rire d’abord les chapitres qui en ont envie, puis ceux qui en auront envie : car cela m’inciterait à chercher après coup des
60 olennelle de nudité, entre le Palais du Régent et celui d’un des archiducs, quel décor à rêver le cortège d’un sacre ! J’y ai
61 d’ailleurs, préférons cet impérialisme de l’âme à celui de la surproduction des machines et des enfants. C’est parce que les
62 microcosme : la politique des peuples ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins, de mentir à soi-même. Mais l
63 n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la Hongrie14. 9. Une lettre de Matthias Corvin « Matthias, p
64 ment rusé, à la façon des passionnés, non point à celle des arrivistes. 14. Parce que j’« exalte les valeurs de passion » —
29 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
65 30)bi L’année du centenaire du romantisme sera celle aussi de la découverte de Hölderlin par la France. La Mort d’Empédocl
66 t l’homme rationnel ; Empédocle, au contraire est celui qui passe toutes les mesures de l’esprit humain, parle aux dieux avec
67 ns la langue fluide mais jamais abstraite qui est celle de ses Noces. Jouve est le plus « germanique » des poètes français d’
68 le sentiment rare et grandiose que j’appellerais celui du tragique de la pensée. « Insensé, — penses-tu de figure en figure
30 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
69 caillou. Ici, le sens des mots et des choses est celui d’un courant musical qui domine l’ensemble et le compose selon les lo
70 onnes manières et les belles manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le pouvoir de s’enivrer, ils auront toujours raison, ma
71 oir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque. Celui qui part pour la Hongrie sans talisman, s’il a du cœur, n’en revient
72 mme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du sommeil) — et me voici plus seul, avec une
73 t l’on élevait la Morale du domaine des actions à celui de la pensée, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulé
74 quand je m’en parle ? Tout en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des apparences positives. Ainsi donc, j’ai
75 nt elle n’existe plus, l’Hermétique Société18  de ceux qui ne désespèrent pas encore du Grand Œuvre ? Cela seul est certain 
76 soi-même. Et c’est alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent désirer de la voir, apparaît la « Loge » invisible. J’atte
77 ontre espérer — maintenant ?) 19. « Tous ceux qui quittent ce monde vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — 
78 a qui me rendrait acceptable ce monde…) Malheur à celui qui ne cherche pas. Malheur à celui qui ne trouve pas. Malheur à celu
79 e…) Malheur à celui qui ne cherche pas. Malheur à celui qui ne trouve pas. Malheur à celui qui se complaît dans ce qu’il trou
80 pas. Malheur à celui qui ne trouve pas. Malheur à celui qui se complaît dans ce qu’il trouve. 15. Toute l’échelle des ivre