1
ueuses. Il nous montre « des Français qui pensent
ces
carnages inévitables, avec un bref soupir s’y résignent, puis tablent
2
tiennent qu’une telle attitude est responsable de
ces
carnages ». Naguère il était des premiers ; il s’affirme aujourd’hui
3
D’une phrase, il justifie son livre : « Ranimons
ces
horreurs pour les vouloir éviter, et ces grandeurs pour n’en pas trop
4
Ranimons ces horreurs pour les vouloir éviter, et
ces
grandeurs pour n’en pas trop descendre ». N’est-ce pas une éclatante
5
u point ? Et venant de l’auteur du Songe, d’un de
ces
hommes qui « descendirent » du front dans notre paix lassée, ne prend
6
gent c’est d’avancer. Et l’on atteindra peut-être
ces
régions élevées où les éléments contraires s’unissent dans la grandeu
7
e terne manuel de philosophie ou de psychanalyse.
Ces
principes ? Ils se laissent hélas résumer en un court article de dict
8
tant un simple sténographe de ses rêves. Soit. De
ces
faits, je tire cette conclusion pratique : inutile de publier des poè
9
ète et le mien ? Je comprends trop de choses dans
ces
poèmes qui devraient m’être parfaitement impénétrables. Je crois même
10
t peu intéressant. On en a connu bien d’autres de
ces
jeunes gens prétentieux et sincères qui se croient une vocation, végè
11
et des capitalistes des villes. Mais dans une de
ces
provinces du Midi où le souvenir des luttes religieuses encore vivace
12
rains accumulent les documents. La littérature de
ces
dernières années n’est qu’une forme de reportage international. L’Eur
13
y a enfin ceux qui refondent et combinent toutes
ces
opinions ; et ceux qui avouent n’en point avoir, sincérité trop rare…
14
et viennois, Hesse, Hofmannsthal… Les extraits de
ces
auteurs qui composent l’Almanach Fischer donnent une juste idée de ce
15
fole. Les plus beaux types créés par Unamuno sont
ces
femmes dures et passionnées, Raquel et Catherine, ou cet Alexandro Go
16
e détail extérieur ou d’enjolivure. La lecture de
ces
trois tragédies, d’une classique sobriété mais d’une brutalité et d’u
17
’est plus protestant qu’une telle attitude ? Mais
ces
réserves sont de peu d’importance si l’on songe au service que M. Sei
18
ment que les individus. L’auteur, qui est l’un de
ces
Anglais, tombe malade avec à-propos et perd connaissance chaque fois
19
ines. Qu’on veuille bien ne voir autre chose dans
ces
« procédés », d’ailleurs assez peu choquants, que le revers de grande
20
de famille entre Art et Morale, Pensée et Action…
Ces
deux moralistes adonnés à la culture et à la libération du moi parais
21
le portent en eux qu’il en paraît plus incurable.
Ces
jeunes gens n’en finissent pas de peindre leur déséquilibre. Il serai
22
ur lequel tout apparaît inutile et vain ? Je cite
ces
phrases, tirées d’un récit d’ailleurs admirable4, de Louis Aragon, po
23
lois naturelles ; et leur effort est de retrouver
ces
lois ; ils ne craignent pas de choisir parmi leurs instincts, ni de l
24
e de l’Évangile qui, prenant à plein poing toutes
ces
petites misères, en compose d’un seul coup une grande misère, et par
25
une série d’expériences négatives. La critique de
ces
expériences négatives est contenue surtout dans ses essais sur Proust
26
ssayer ? Je ne puis amorcer ici une discussion de
ces
thèses subtiles, d’autant que la position de l’auteur dans cet essai
27
er encore un thème qui revient dans la plupart de
ces
essais : l’esthétique du roman. Fernandez en formule une théorie asse
28
n ou de perfection formelle. Pour quelques-uns de
ces
traits d’énergie ou de savante sensualité, pour ces insolences jolies
29
s traits d’énergie ou de savante sensualité, pour
ces
insolences jolies et les subites violences, qui composent la séductio
30
lètes. Et c’est elle avant tout que j’admire dans
ces
Bestiaires, presque malgré leur sujet trop pittoresque. « Honneur et
31
ent. Paysages tristes et sans violence, autour de
ces
êtres dont la détresse est d’autant plus cruelle qu’elle est contenue
32
blesses qu’il recherche secrètement, parce que de
ces
« ratages » naît le perpétuel besoin d’évasion qui est la condition d
33
re, à se faire souffrir rejette l’un vers l’autre
ces
êtres égoïstes, et fonde lentement leur amour, à force de petites ble
34
un peu froid, n’aura pas été tentée de lui faire
ces
confidences qu’elle livre si facilement au héros plus confiant et sec
35
an lyrique, par l’équilibre qu’il maintient entre
ces
deux inconscients : l’époque et l’être secret du héros. Il sait mieux
36
nt des personnages spirituellement dessinés un de
ces
drames tout intérieurs dont il dit : « Personne ne peut juger du dram
37
consciente ruse d’un inquiet qui veut le rester ?
Ces
deux solutions peuvent se résumer en deux mots : inquiétude ou foi. D
38
cœur d’une femme qui va les étrangler doucement.
Ces
vers sont de jolies flèches empoisonnées. Quelque chose, tout de même
39
’agit-il ? de détruire ou de rafistoler ? » Entre
ces
deux tentations, cédant à l’une autant qu’à l’autre, Drieu s’examine.
40
Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)an
Ces
trois nouvelles n’ont guère de commun entre elles que la forme : ce s
41
presque de la nonchalance. M. Vaudoyer ressuscite
ces
adolescences avec une tendre minutie, avec une sorte d’amoureuse appl
42
… » Sachons gré à M. Vaudoyer d’avoir su donner à
ces
œuvrettes une si exquise humanité : par lui le « charme » reprend que
43
e que ne fut Rilke. Rilke y apparaît comme une de
ces
âmes mystiques et raffinées telles qu’on en découvre chez certaines f
44
stratégie littéraire », de gazetiers ; au cœur de
ces
sujets qui paraît-il, ne sont pas d’actualité : la solitude, la malad
45
ttre plus de choses qu’il n’y paraît d’abord dans
ces
50 pages. Beaucoup sont excellentes et leur facilité même est une réu
46
’elle n’est pas à l’échelle de ce qui la précède.
Ces
défaillances de la technique du roman sont sauvées par un style brill
47
détenus des maisons de correction se jetaient sur
ces
volumes « au travers desquels ils respiraient l’air du monde ». N’en
48
éressent pas ou bien qui ne sont pas atteints par
ces
épithètes drôles ou quelconques. Mais la seconde partie du livre est
49
e l’être. Et l’on voit bien ici qu’Aragon dépasse
ces
surréalistes, ces orthodoxes de l’absurde confondu avec le poétique,
50
voit bien ici qu’Aragon dépasse ces surréalistes,
ces
orthodoxes de l’absurde confondu avec le poétique, ou ces disciples d
51
odoxes de l’absurde confondu avec le poétique, ou
ces
disciples de Rimbaud, ou enfin ces littérateurs antilittéraires, ces
52
e poétique, ou ces disciples de Rimbaud, ou enfin
ces
littérateurs antilittéraires, ces « Messieurs les Nymphes ». Mais don
53
mbaud, ou enfin ces littérateurs antilittéraires,
ces
« Messieurs les Nymphes ». Mais donner l’air bête à ceux qui le sont
54
e — nous sommes en France — vers la politique. Or
ces
ennemis de toute littérature voient leurs avances dédaignées par les
55
y découvre le jeu des tempéraments qui fait opter
ces
chefs pour l’une ou l’autre de ces attitudes. (Elles ne sont pas esse
56
qui fait opter ces chefs pour l’une ou l’autre de
ces
attitudes. (Elles ne sont pas essentiellement contradictoires : elles
57
l’unité d’une époque obsédée d’action.) Autour de
ces
individus — Chinois nationalistes ou terroristes, Européens expérimen
58
urdité de ses ambitions. Écoutons Garine, l’un de
ces
chefs (c’est lui qui parle au nom de l’auteur, je pense) : « Il me se
59
e à Paris même… Il subjugue le jeune Français par
ces
évocations et l’espèce de fièvre qu’il y apporte. Mais plusieurs inci
60
e voit pas encore apparaître sous cet aspect dans
ces
deux premiers tomes, où il décrit des scènes de son enfance et de sa
61
de la poésie sont dans notre maison. Voici un de
ces
passages où il sait être, avec sa verve doucement comique, si émouvan
62
rait un livre de Cassou qui ne serait fait que de
ces
intermèdes ; pur de tout souci de vraisemblance extérieure ; qui ne s
63
ntion, qui inventerait sa vérité. Ce serait un de
ces
miracles de liberté dont nous avons besoin pour croire que le monde a
64
sou, et singulièrement dans ce livre, beaucoup de
ces
petites merveilles qui valent de gros romans « bien faits ». Car il y
65
ançais… Mais non, nous préférons voir ici l’un de
ces
signes qui de toutes parts annoncent une rentrée de l’âme dans la lit
66
de cet essai — la voyance de Rimbaud — est une de
ces
évidences qu’il est bon de proposer à la réflexion de notre temps, ne
67
que « le petit Benda est un fameux serin ». Mais
ces
affirmations sont exactement celles qu’il fallait attendre de ces aut
68
sont exactement celles qu’il fallait attendre de
ces
auteurs. Ce qu’on ne viendra pas disputer à M. Benda, c’est son dur a
69
riantes, au premier coup d’œil, assez dénuées de
ces
effets faciles qu’on aime à ménager dans un jardin à la française. Ma
70
toujours sous forme d’objets. Ce comique triste,
ces
imaginations délirantes mais parfaitement concrètes, ces tours de phr
71
ginations délirantes mais parfaitement concrètes,
ces
tours de phrases d’une familiarité bourrue mais raffinée, cette ivres
72
plus occidental dans les beaux volumes pleins de
ces
paysages, que dans ses dessins, dont Kikou Yamata a dit ailleurs la p
73
on sujet. Mais pourquoi se refuse-t-il à tirer de
ces
remarques fort justes les conclusions qu’elles nécessitent ? Celle-ci
74
e demande une pensée forte et orientée plutôt que
ces
éclats de voix sarcastiques, émouvants comme 93, mais où certaine bêt
75
reconduit à sa villa, vers cinq heures à travers
ces
quartiers si clairs, arbres et jets d’eau ; sans avoir pu retrouver,
76
e terrasses ; on nous déverse dans cette foule et
ces
musiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arriv
77
silence de l’adoration comblée, j’en sortirais de
ces
objets sans nom, inutilisables, bouleversants de perfection, gages d’
78
t comme il est, lui, de l’autre école, il referme
ces
pages et vaque à ses devoirs. Nous voici plus à l’aise. Eh bien oui :
79
r cette mastication. Mais je m’égare, laissons-là
ces
moutons. 5. Café amer En Hongrie l’on est assailli par le pitto
80
age les Karolyi, les Festetics, les Esterházy, et
ces
comtes Szechenyi qui construisirent le premier pont sur le Danube, au
81
tes les villes, conduisent dans la cour d’honneur
ces
reliques incroyables et les encensent à la benzine industrielle. Mais
82
ne Carte du Tendre d’après le traité de Trianon !
Ces
choses, je les ai rêvées sur un divan, à cause d’un coussin où s’étal
83
, est mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore
ces
écrivains profondément magyars de sensibilité, bien que souvent europ
84
mme Nietzsche qui en fut obsédé. Empédocle est de
ces
mythes tels qu’il n’est peut-être pas donné à une race d’en créer plu
85
n est à chercher dans leur rythme seulement, — si
ces
mots séparés par des suites de points ne lui servaient qu’à noter des
86
est illusoire, car on ne peut songer à remplacer
ces
mots-notes par des syllabes de valeur rythmique équivalente. Quoi qu’
87
’il en soit, et tels qu’ils nous sont ici livrés,
ces
fragments sont capables d’éveiller le sentiment rare et grandiose que
88
’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de
ces
paysages de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des colline
89
uir, alors il faut voler plus vite pour rattraper
ces
apparences adorables… Si je « lâchais » un instant, toutes choses dis
90
t une seule vigne de véritable Tokay. Et point de
ces
endroits déprimants, à plusieurs milliers d’exemplaires, tels que ban
91
toutes choses, cette atmosphère de nomadisme, et
ces
vents vastes ; et cette passion de vivre au-dessus de ses moyens — c’
92
elles apprennent de leurs mères ». Combien j’aime
ces
sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par le n
93
; hongrois : cigány ; mien : cigognes. D’ailleurs
ces
Égyptiens venaient des Indes, qui nous apportèrent le tarot et la rou
94
grisé, je nageais dans les eaux fades du Balaton.
Ces
eaux, je crois, s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les
95
s professeurs entourés de leur famille, et toutes
ces
Magda, toutes ces Maritza rieuses et déjà presque belles dans leurs p
96
urés de leur famille, et toutes ces Magda, toutes
ces
Maritza rieuses et déjà presque belles dans leurs petits sweaters — v
97
. Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’aime
ces
heures désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la vie n’est-il
98
un rêve ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir
ces
valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des a
99
t pas une sorte de pierre philosophale. Peut-être
ces
deux mots suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en parle ? Tout en
100
fallait attendre pour aimer !… Je me souviens de
ces
terrains de sable noir, piqués de petits arbres et d’un désordre de m