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é par la raison, en dehors de toute préoccupation
esthétique
ou morale. » (p. 42). Le surréalisme ne serait-il donc qu’une sorte d
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ceux de Gide, qu’il faut préciser. L’éthique et l’
esthétique
convergent dans la littérature d’aujourd’hui, et plusieurs déjà recon
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plus aiguës prennent la place d’honneur dans des
esthétiques
construites en hâte à l’usage de sensibilités surmenées. Dégoût, parc
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illeur de son œuvre : ses récits de critique et d’
esthétique
(Le Coq et l’Arlequin, la Noce massacrée, le Secret professionnel, et
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banisme se place au croisement des préoccupations
esthétiques
et sociales d’aujourd’hui. Pour résoudre la crise de notre civilisati
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art avec la vie, qui empoisonne et la morale et l’
esthétique
modernes. Et à ce propos, il faut souhaiter que M. Fernandez aborde p
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ème qui revient dans la plupart de ces essais : l’
esthétique
du roman. Fernandez en formule une théorie assez proche du cubisme li
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Mais de ce problème central, qui déborde le plan
esthétique
, la littérature ne constitue pas moins un cas privilégié. Et parce qu
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e la soumettre à des contrôles éthiques autant qu’
esthétiques
, il lui rend l’humilité et la dignité qui tout ensemble lui convienne
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dans son refus de sacrifier jamais l’éthique à l’
esthétique
, et dans ce sens chez tant d’autres émoussé, et qu’il exerce avec une