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sûrs de ne pas nous tromper en nous inquiétant de
faire
, à notre place modeste, si peu que ce soit pour la paix », c’est une
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ement ? » Que M. Breton donne des « recettes pour
faire
un poème » cette mystification est dans la logique de ses principes,
3
e ses principes, mais je lui conteste le droit de
faire
suivre son manifeste de proses — Poisson soluble — qui servent d’illu
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vois ne me seraient-elles perceptibles que par le
fait
d’une fortuite coïncidence entre l’univers du poète et le mien ? Je c
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tions plus réelles. On souhaite qu’après faillite
faite
, les surréalistes trouvent à montrer leur talent en des jeux moins la
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a du ridicule le cède ici à un ton de mage qui ne
fera
plus longtemps impression. C’est grand dommage pour les lettres franç
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est pas lui qui se refuserait à écrire — comme le
fait
son maître : « La marquise sortit à cinq heures ». Une telle platitud
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le souvenir des luttes religieuses encore vivace
fait
que les paysans gardent une méfiance frondeuse vis-à-vis du gouvernem
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ient, ce sont les Keyserling, les Guénon, qui les
font
entendre, autant et plus que les Tagore et les Gandhi, demi-européani
10
e en particulier). Car la plupart des enquêtés se
font
de l’Orient une représentation vague et poétique. « Orient…, toi qui
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raccourci psychologique. « Tout homme normal est
fait
de plusieurs fous qui s’annulent », écrit-il. Ce fou qui veut être so
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anach du 25e anniversaire. Les révolutionnaires y
faisaient
pourtant bon ménage avec les derniers champions du naturalisme puisqu
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inale de la plupart des idées dont lui-même s’est
fait
le moderne champion. Pour ce qui concerne le Vinet juge des romantiqu
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lière. C’est peut-être pourquoi il insiste sur le
fait
que Vinet se déclarait « un chrétien sans épithète ». Croit-il éluder
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aux de la mer ? » « Quel est cet homme dont l’âme
fait
des signes solennels ? » Une voix lente aux méandres songeurs, une si
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irlandais ; ce que d’ailleurs Mlle Simone Téry ne
fait
pas. Car elle veut éviter l’emballement et conserver dans l’admiratio
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blait si fort qu’il avait peur de trébucher et de
faire
du bruit. Il songea : — C’est la fin pour moi. Puis : — Quelle imprud
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nds la révolte des autres et quelles prières cela
fait
à Dieu », disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remettre à
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on toujours » — tant qu’il y a des gens pour vous
faire
du pain ; et c’est très beau, Aragon, de ne plus rien attendre du mon
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rs venus, Marcel Arland, — plus jeune, il n’a pas
fait
la guerre — c’est le même désenchantement précoce, sans la brusquerie
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de peindre leur déséquilibre. Il serait temps de
faire
la critique des méthodes et des façons de vivre autant que de penser
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ous avions jusqu’alors enviées, et une nuit, nous
fîmes
le procès de toutes les jouissances humaines. L’espèce de sincérité t
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fureur qui le soulevait contre lui-même, qui lui
faisait
mépriser son propre intérêt6… » c’est proprement la perversion d’une
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erche pour contempler un absolu ; qu’ils osent se
faire
violence pour se hisser dans la lumière. « Il vaut mieux, dit encore
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-être. En tout cas je vois bien le mal qu’ils ont
fait
et qu’au fond, leur refus d’agir sur l’époque, c’est une manière d’ag
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out composer en soi, on veut tout cultiver, et en
fait
l’on se contente d’une violence, d’un vice, d’une inquiétude. 8. « C
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q Un artiste de grand talent à qui la guerre a
fait
perdre le goût des théories d’écoles et de quelques autres plaisirs p
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moins fatigant. « Le paon dédaigne encor mais ne
fait
plus sa roue. » Ce poète — qui fut aussi le prosateur charmant du Péd
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au point où elle « ne semble avoir rien d’autre à
faire
que son propre procès », une intelligence qui se dégoûte, tel est le
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M. Fernandez a tout le talent qu’il faut pour lui
faire
acquérir droit de cité. Voici enfin un critique qui sait tirer une le
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ication directe entre l’œuvre et le moi, comme le
fait
M. Fernandez dans un essai sur l’Autobiographie et le Roman, dont po
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e personnelle. Après quoi il écrit : « II y a, en
fait
, deux manières de se connaître, à savoir se concevoir et s’essayer. »
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l, qui ont su « penser dans le train de l’action,
faire
de la psychologie à la volée », et donc connaître l’homme dans l’élan
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olée », et donc connaître l’homme dans l’élan qui
fait
sa véritable unité. Je me borne à signaler encore un thème qui revien
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imultanés de ses petits héros. M. Spitz cherche à
faire
sourire, on le sent ; pourtant l’on sourit : il faut bien croire qu’i
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loppée, une atmosphère trop claire où les cris se
font
un peu aigres et les couleurs fluides. Toute la tendresse que ranime
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otion plus grave, qui transparaît parfois et nous
fait
regretter que l’auteur ne se soit pas mieux abandonné à son sujet, d’
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oints de vue irréductibles, du moins M. Malraux a
fait
parler son Chinois de telle façon qu’ils ne le paraissent point. Et a
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ieux encore : après une kyrielle d’injures qui ne
font
pas honneur à l’imagination d’autres fois si prestigieuse du poète :
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tes, et une passion farouche pour la liberté, qui
font
de cet ombrageux personnage une manière de Rousseau surréaliste. Deva
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les Lèvres, à qui ses compagnons criaient : « Te
fais
-tu le bouffon de ta propre détresse ? » Tant d’insistance dans le mau
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oué. L’on songe à une fatalité intérieure qui les
ferait
se meurtrir l’un l’autre. Pourtant, jusqu’au bout, il semble qu’un mo
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me sentimental qui l’empêtre de réticences, et le
fait
jouer bien maladroitement son rôle d’homme… « Captif de sa propre jeu
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s que naturel s’il parle de choses d’art comme on
fait
dans Proust, si les passions qu’il nous peint sont ici tant soit peu
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quelle avidité cruelle, et peut-être tendre, à se
faire
souffrir rejette l’un vers l’autre ces êtres égoïstes, et fonde lente
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e soit assez facile et « artiste » on hésite à en
faire
reproche à l’auteur. Cette espèce de modestie de l’allure est rare au
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rouver un peu froid, n’aura pas été tentée de lui
faire
ces confidences qu’elle livre si facilement au héros plus confiant et
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du héros. Il sait mieux que quiconque aujourd’hui
faire
éclater dans un cadre très moderne où s’agitent des personnages spiri
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ni le sens véritable, mais seulement qu’elles ont
fait
souffrir. Rendez-vous manqués, lettres perdues, aveux incompris, et p
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le, la foi, il résume en lui cette inquiétude qui
fait
la grandeur et la misère de l’époque — et qu’il avoue préférer à une
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urd’hui. Il constate que l’une (celle de Gide) ne
fait
que différer notre inquiétude, tandis que l’autre « ne ruine notre an
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t ? C’est l’exigence d’une détresse cachée ; elle
fait
bientôt considérer toute joie comme illusoire et livre l’individu pie
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abstrait, semé de redites et d’expressions toutes
faites
qui trahissent une écriture hâtive. Mais il y a dans l’œuvre de René
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ux gorgées d’un élixir dont il voudrait bien nous
faire
croire que le diable est l’auteur. Beaucoup d’oiseaux volètent, se ba
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res, se posent sur les cordes d’une lyre dont ils
font
grésiller l’accord, une patte en l’air, becquètent le cœur d’une femm
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père. Souvent maladroit, incertain, brutal : mais
faisons
-lui confiance, voici un homme d’aujourd’hui, presque sans pose, et dé
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de Buibuis, qui parle toujours de Weber… Mais au
fait
, si vous n’aviez pas lu ce livre ? Ah ! sans hésiter, je vous ferais
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viez pas lu ce livre ? Ah ! sans hésiter, je vous
ferais
un devoir de ce plaisir. Un devoir !… Car hélas, l’on n’est pas impun
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de fumer le matin, de sortir la nuit, et qui lui
fait
jurer sur la Bible de ne pas entrer dans les cafés. Et puis, c’est ég
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éminité du sentiment, du tour de pensée même, qui
faisaient
déjà du Perroquet Vert un petit chef-d’œuvre de poésie proprement rom
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Jules Verne fut poète avant tout — et ce livre le
fera
bien voir aux sceptiques. Il a aimé la science parce qu’elle ouvre de
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s desquels ils respiraient l’air du monde ». N’en
ferons
-nous pas autant, emprisonnés que nous sommes dans une civilisation qu
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s qu’ils ne le croient. Certes il était urgent de
faire
la critique de « cette réalité de premier plan qui nous empêche de bo
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botage. On y découvre le jeu des tempéraments qui
fait
opter ces chefs pour l’une ou l’autre de ces attitudes. (Elles ne son
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itation inquiétante des villes chinoises, Malraux
fait
preuve d’un art du détail où se révèle le vrai romancier. On serait p
66
e de M. Malraux veut sans issues : l’angoisse que
fait
naître au cœur du monde contemporain l’absurdité de ses ambitions. Éc
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e semble que je lutte contre l’absurde humain, en
faisant
ce que je fais ici… » L’évasion dans l’action — révolutionnaire ou au
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tte contre l’absurde humain, en faisant ce que je
fais
ici… » L’évasion dans l’action — révolutionnaire ou autre — rêvée par
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qui n’est pas elle est pire qu’elle… » Expérience
faite
, l’absurde retrouve ses droits. C’est ainsi que, masqué par l’enchaîn
70
ie — mais à Chicago on doit appeler ça du bluff —
fait
de lui sans doute le plus méridional des conteurs américains. Avec ce
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mpossible d’évoquer un personnage précis pour lui
faire
endosser le blâme, mais comme l’homme nommé Ford, de Détroit, a contr
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davantage que n’importe quel autre de mon temps à
faire
aboutir la standardization à sa fin logique, ne pourrait-il pas être
73
it : « Car l’on pense beaucoup trop haut, et cela
fait
un vacarme terrible. » ay. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Ju
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dans la vie. Le hasard, complice des poètes, lui
fait
rencontrer des êtres bizarres avec lesquels il n’hésite pas à faire u
75
es êtres bizarres avec lesquels il n’hésite pas à
faire
un bout de chemin, Hans le gardeur d’oies, le gueux Joseph qui parle
76
par le temps, des visages qui ne sont plus tout à
fait
les mêmes, des bonheurs qui signifient plus de désespoir qu’ils ne s’
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ers… On voudrait un livre de Cassou qui ne serait
fait
que de ces intermèdes ; pur de tout souci de vraisemblance extérieure
78
à la réflexion de notre temps, ne fût-ce que pour
faite
honte à ceux qui sont encore capables d’une telle honte, de leur indi
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elle Rimbaud ? Si Claudel s’est montré partial en
faisant
de Rimbaud, « mystique à l’état sauvage », un catholique qui s’ignore
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des Clercs 11, thèse dont la Fin de l’Éternel ne
fait
que reprendre la défense contre ses adversaires de tous bords. Je vou
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de plus impertinents que moi ne manqueront pas de
faire
observer que la « fin de l’éternel », la chute de l’idée dans la mati
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la plus poussée. Il invente aussi des mots et en
fait
de courts poèmes d’une divertissante et parfois émouvante bizarrerie
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in plein de mouettes — « Un beau bruit d’ailes me
fait
un ciel » — la vaporeuse beauté du lac de Neuchâtel. Mlle Kikou Yamat
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e. Kikou Yamata peint la Suisse avec un pinceau «
fait
du poil de novembre des chamois ». On s’émerveille de le voir, dans s
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ux et de précision… À la dernière page, l’artiste
fait
une belle grimace : le lecteur ne l’imitera pas. be. Rougemont Den
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écurseur » d’une certaine littérature moderne n’a
fait
, en somme, que reprendre, quitte à les parodier, les grands thèmes du
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la rive, ils en ont tant vu ! Ils aiment mieux me
faire
honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me demandent où je n’a
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arrivées, premiers regards aux rues croisées qui
font
des signes pour demain, présentations de mes Espoirs aux jeunes Prome
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sse. J’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je
ferai
toutes les avances, les plus exténuantes, et qui sait si tant d’erreu
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vision d’Orient et je grimpais gravement comme je
ferai
, je pense, au jour de mon pèlerinage au Temple de l’Objet inconnu. On
91
r. Gül Baba est le dernier héros musulman qui ait
fait
parler de lui en Hongrie. Il s’appelait en vérité Kehl Baba, ce qui s
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Prophète chauve. Les Hongrois, par erreur, en ont
fait
Gül Baba, ce qui signifie le Père des roses. Moyennant cette naturali
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rs. Nous voici plus à l’aise. Eh bien oui : je me
ferai
un mérite de perdre tout mon temps, si toutefois perdre conserve ici
94
au. Si le conteur ment, — pendant qu’il y est, il
ferait
mieux de choisir un autre pays que la Hongrie archi-connue, — le lect
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malheur ce peuple turbulent et déchu, suffirent à
faire
d’un affairiste anglais l’idole du nationalisme magyar. Son portrait
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e tout en blanc arrive par les vignes, ah ! qu’il
fait
beau temps, l’horizon est aussi lointain qu’on l’imagine, tout a de b
97
lors ses mains sur les épaules du cavalier) et la
faire
pirouetter un quart de tour à droite, un quart de tour à gauche ; pir
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one, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rien qui
fasse
répétition. C’est ici le premier pays que je n’ai pas envie d’élaguer
99
, comme un appel à la rafale dont l’approche déjà
fait
grésiller les notes basses du cymbalum, — et maintenant ferme les yeu
100
tte sous des chiffons bariolés et des secrets qui
feraient
peur aux femmes, cet objet dont parfois, au comble de la turbulence d
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y plonger ; et ensuite, s’il vous a paru beau, en
faire
le tour, mais voilà qui est affaire de pur caprice, tandis que s’y ba
102
— vais-je pour vous m’arrêter quelques jours ? On
ferait
connaissance à table d’hôte, on irait ensemble à Tihany — elle a l’ai
103
l’heure. Par-dessous le store, je voyais la Lune
faire
des bonds courts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser
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plus en quel endroit du temps tu vis, — c’en est
fait
, toutes choses ont revêtu cet air inaccoutumé qui signale que tu es p
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tère… mais déjà l’œil s’éteint, le corps se plie,
fait
demi-tour et puis s’en va. Rien, rien à déclarer, quelle tristesse. M
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ient au critique avant tout, et c’est pourquoi il
fait
de la critique en présence des obstacles qu’il rencontre, là où le cr
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créateur, supposant le problème résolu (Racine),
fait
une œuvre d’art. Ou bien encore, l’artiste, usant de cette sorte de d