1
Verdun, en tête à tête avec le génie de la mort.
Mais
alors, à quoi sert d’exalter, d’une si émouvante sorte, les soldats d
2
iétude, un amer « à quoi bon » percèrent soudain…
Mais
Montherlant se redresse vite, frappe du pied et repart. Vers quels bu
3
seule attitude littéraire aujourd’hui concevable.
Mais
par quelles tricheries plus ou moins conscientes M. Breton peut-il pr
4
stification est dans la logique de ses principes,
mais
je lui conteste le droit de faire suivre son manifeste de proses — Po
5
: la plupart des surréalistes n’ont rien à dire,
mais
savent admirablement parler. Ils érigent donc en doctrine leur impuis
6
ne protestation contre nos poncifs intellectuels.
Mais
elle risque bien de nous en rendre un peu plus esclaves. Car depuis F
7
ontenté de narrer les faits de la vie de Vincent,
mais
d’une telle manière que des conclusions critiques s’en dégagent avec
8
remiers dessins sont de gauches copies de Millet.
Mais
son manque de talent ne le rebute pas. Une divine violence le travail
9
». Une telle platitude est presque indispensable,
mais
il s’en permet d’autres qui le sont moins. On n’écrit pas un roman en
10
ans y laisser des maladresses et des négligences.
Mais
on ne demande pas non plus au puissant boxeur sur le ring d’être bien
11
rfs des syndicats et des capitalistes des villes.
Mais
dans une de ces provinces du Midi où le souvenir des luttes religieus
12
succès grandit rapidement, le gouvernement cède.
Mais
la même inertie du peuple qui donnait tant de mal lorsqu’il fallait l
13
as que le roman soit mal construit, au contraire.
Mais
le tissu des faits se relâche parfois, et les arêtes de la constructi
14
odique, son universelle et inépuisable curiosité.
Mais
, de même que la France interrogeant l’Europe du xviiie prenait surto
15
n ne se pose pas, puisque nous sommes chrétiens. (
Mais
le christianisme, religion missionnaire, ne peut nous donner qu’une s
16
l’Orient ou chercher la guérison de nos fièvres.
Mais
nous aurons entrevu peut-être pour la première fois le rôle de l’Euro
17
etit livre ? C’est avant tout une démonstration ;
mais
, puissante de sûreté et d’évidence, elle a cette beauté froide et mas
18
les illustrent. Les personnages discutent certes,
mais
leurs actions sont les meilleurs arguments. Et peu à peu surgissent d
19
ns leur pure volonté d’être ou de ne pas être… ».
Mais
les héros de Pirandello, s’ils veulent être, subissent, une fois qu’i
20
de ces trois tragédies, d’une classique sobriété
mais
d’une brutalité et d’une ironie romantiques, laisse la même impressio
21
même impression de grandeur désolée qu’un Greco.
Mais
il n’y a pas les couleurs, ni l’amère volupté des formes. Une sensati
22
t pour lui ajuster sa terminologie particulière ?
Mais
par ailleurs Vinet déborde le « sellièrisme » de tout son mysticisme
23
ien n’est plus protestant qu’une telle attitude ?
Mais
ces réserves sont de peu d’importance si l’on songe au service que M.
24
ique moderne du romantisme, Vinet l’avait trouvé.
Mais
sa position purement chrétienne — un mysticisme de cadre solidement m
25
oésie d’une époque tourmentée dans sa profondeur,
mais
qui se penche sans vertige sur ses abîmes. Simplicité de notre temps
26
aits et ses commentaires parfois un peu copieux ;
mais
elle a la vertu de rendre contagieuse la curiosité de l’auteur à l’en
27
ue violant sa patrie. Une effroyable acceptation,
mais
elle peut se muer instantanément en révolte. Aucun cadre logique ne d
28
pas même des forces endormies dans l’âme russe :
mais
des possibilités, à chaque instant, d’explosion. Le géant russe est u
29
sait le reste. Tout cela, Walpole ne le dit pas.
Mais
ses personnages le suggèrent de toute la force du trouble qu’ils crée
30
ore entre un ressaisissement profond et la ruine.
Mais
certes, il est temps qu’une lueur de conscience inquiète quelques che
31
industriels. Il y a encore les hommes politiques,
mais
on a si souvent l’impression qu’ils battent la mesure devant un orche
32
res, sont parmi les plus conscients de ce temps ;
mais
si l’on songe aux bataillons de pâles opportunistes sans culture qui
33
it du siècle, hors un certain « confusionnisme ».
Mais
sous les épaves de tous les vieux bateaux, il y a une seule mer. Nos
34
r l’égoïsme est vertu cardinale pour le créateur.
Mais
quel est ce besoin si général de s’incarner, dans le héros de son rom
35
al », le romantisme — et c’est plus que probable.
Mais
il en tirait une raison nouvelle de le condamner, et nous ne pouvons
36
res cela fait à Dieu », disait Drieu la Rochelle.
Mais
il faudra bien se remettre à manger, tout de même nous avons un corps
37
beau, Aragon, de ne plus rien attendre du monde,
mais
on voudrait que de moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à
38
de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à Dieu.
Mais
, secouant son dégoût, un Montherlant s’abandonne au salut par la viol
39
ourriture. Drieu la Rochelle tente la même fuite.
Mais
trop lucide, hésite, trébuche, oscille entre la violence et le désesp
40
ques pamphlets par quoi il se raccroche au monde.
Mais
il a touché certains bas-fonds de l’âme où s’éveille un désenchanteme
41
nés. Encore un qui s’est complu dans son dégoût ;
mais
jusqu’au point d’y percevoir comme un appel du Dieu perdu. Il avoue e
42
dernes : la perte d’une foi. Il a besoin de Dieu,
mais
il attend en vain sa Révélation : « C’est peut-être que je suis médio
43
ont amenés aux positions qu’on vient d’esquisser.
Mais
on trouve tout dans les livres des jeunes, dites-vous, le pire et le
44
t en eux est non seulement légitime à leurs yeux,
mais
« tabou » ; et c’est vertu que de favoriser son expansion. — Mais je
45
et c’est vertu que de favoriser son expansion. —
Mais
je trouve en moi ordre et désordre, raison et folie, etc. Si je les c
46
ité, de toute forme. Attitude parfaitement folle,
mais
c’est justement de quoi se glorifient ses tenants, ils y voient la su
47
s on nommait blasé. Rien n’était émoussé en nous,
mais
pouvions-nous faire abstraction du plan intellectuel sur lequel tout
48
is douloureuse ses propres actes dont il s’étonne
mais
qu’il se garde de juger5. Il y a véritablement une littérature de l’a
49
it, qui restera caractéristique de notre époque.
Mais
Gide est responsable d’une autre méthode de culture de soi, « d’inten
50
de me sentir plus fort encore et de la vaincre. —
Mais
la joie d’une si haute victoire — n’est pas si douce encore, n’est pa
51
que les excès qui méritent notre enthousiasme ».
Mais
« cette fureur qui le soulevait contre lui-même, qui lui faisait mépr
52
ude par ailleurs si proche de certain mysticisme.
Mais
pousser une vertu particulière jusqu’à ses dernières conséquences sup
53
ensons plus par ensembles7 : symptôme de fatigue.
Mais
tout cela : dégoût universel, désir de violences, gratuité des pensée
54
re avec elle et dériver vers un Orient d’oubli — (
mais
avant de s’y perdre, quelles révolutions, quelles anarchies, quels Ni
55
ourment dont sortira peut-être une foi nouvelle ;
mais
qu’ils sachent, quand viendra le moment, détourner les yeux de leur r
56
met tout d’abord en présence, non de nous-mêmes,
mais
de Dieu. » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent
57
ger des poètes qu’ils écrivent des odes civiques.
Mais
que nos moralistes — presque tous les jeunes écrivains — se souvienne
58
s haletantes ou à une relation cinématographique.
Mais
tout cela baigne dans le même lyrisme et s’agite sur un fond sombre e
59
freudiens, ou d’analyses de démences mystiques ;
mais
tout cela est sublimé dans un monde poétique où il paraît inconvenant
60
rire est moins fatigant. « Le paon dédaigne encor
mais
ne fait plus sa roue. » Ce poète — qui fut aussi le prosateur charman
61
sion ni fatigue le développement un peu théorique
mais
intelligent d’un problème que l’on pressent trop complètement résolu
62
trop complètement résolu dès les premières pages,
mais
qu’il faut louer Mme Rivier d’avoir posé courageusement. Dirai-je que
63
vouloir illustrer de pédants exercices poétiques.
Mais
quelle intelligence, et dont l’audace est de se vouloir plus juste qu
64
es, il bannit le charme et toute grâce vaporeuse.
Mais
ses fleurs de cristal, si elles sont sans parfum, ne se faneront pas.
65
la détresse morale de la génération surréaliste.
Mais
tandis que la plupart en sont encore à des symboles équivoques et, qu
66
dans leur signification historique ou technique,
mais
tâcherait d’épouser le dynamisme spirituel qu’elle révèle, puis de le
67
ent » sans issue sinon vers le passé catholique ;
mais
tenant compte de leur effort, il puise dans l’échec même de leurs ana
68
qu’aucune autre me paraît liée à cette confusion.
Mais
s’il est bien établi que les lois de la vie sont essentiellement diff
69
à savoir se concevoir et s’essayer. » Fort bien,
mais
l’œuvre n’est-elle pas une façon particulière de s’essayer ? Je ne pu
70
u obscure, une richesse d’idées neuves et fortes,
mais
péniblement comprimées. Ce défaut de forme est peut-être inhérent, da
71
rait sans doute être né sous le signe du Taureau.
Mais
il sera pardonné à Montherlant beaucoup de défauts bien agaçants pour
72
oir donné une grande gloire aux jeunes hommes ! »
Mais
ce jeune homme qui écrivit naguère sur les Fontaines du désir certain
73
? Ç’aurait été si délicieusement invraisemblable…
Mais
ce cœur fatigué se reprend à souffrir, il ne sait plus de quels souve
74
ne trouve l’expression ironique qui lui convient,
mais
ici mêlée à une émotion plus grave, qui transparaît parfois et nous f
75
ndues ». Nous cherchons à conquérir non le monde,
mais
son ordre. Nous humilions sans trêve notre sensibilité au profit de c
76
utes nos catégories artificielles et nécessaires.
Mais
le monde échappe toujours à nos cadres — perpétuel conflit du réel av
77
a comparaison de l’idéal asiatique avec le nôtre.
Mais
je crois que toute intelligence européenne libre peut souscrire aux c
78
e nos buts, « capables d’agir jusqu’au sacrifice,
mais
pleins de dégoût devant la volonté d’action qui tord aujourd’hui notr
79
sme nouveau. J’ai nommé Rousseau, Nerval Musset :
mais
voyez un Rousseau sans tendresse, un Nerval sans pudeur, un Musset iv
80
pudeur, un Musset ivre non plus de vin de France,
mais
d’alcools pleins de démons, de drogues peut-être mortelles. ab. Ro
81
ui orne de beautés illusoires l’objet de l’amour.
Mais
les jeunes gens de ce temps ne cultivent point cette fièvre. Et comme
82
t à dissiper le charme perfide qui les tourmente.
Mais
il faudrait d’abord qu’ils se soient délivrés d’eux-mêmes pour que ce
83
jet du roman, qui se mêle étroitement au premier…
Mais
combien cette analyse trahit Barbey : son art est justement de voiler
84
s’agit de « déjouer le complot de la commodité ».
Mais
plus voluptueux que philosophe, c’est à l’amour qu’il ira demander la
85
cœurs que l’épreuve du plaisir n’a pas exténués.
Mais
alors quelle avidité cruelle, et peut-être tendre, à se faire souffri
86
de où se plaisent nos jeunes poètes cosmopolites,
mais
il garde une certaine discrétion, cet air de rêverie d’un homme qui e
87
a comtesse Rezzovitch a rencontré M. Paul Morand,
mais
elle a dû le trouver un peu froid, n’aura pas été tentée de lui faire
88
ne la reverra jamais. Il aime encore sa femme, «
mais
comme on aime une petite maison de province quand on a failli hériter
89
rt, où s’unissent aujourd’hui un réalisme discret
mais
précis et le sens de ce qu’il y a en nous d’essentiel, de ce qui déte
90
dont on ne sait pas la fin ni le sens véritable,
mais
seulement qu’elles ont fait souffrir. Rendez-vous manqués, lettres pe
91
de Sylvie : « Là était le bonheur, peut-être… »).
Mais
le ton reste si léger, spirituel, fantaisiste (cette touche pour pein
92
s ont poussées à l’extrême avec moins de prudence
mais
aussi de lucidité. Séduit par Gide ; admirant Maurras sans l’aimer ;
93
s l’aimer ; saluant en Valéry une réussite unique
mais
presque inhumaine ; secrètement attiré par les thèses extrémistes mai
94
e ; secrètement attiré par les thèses extrémistes
mais
non dépourvues d’une sombre grandeur, des surréalistes, et en même te
95
sont bien les grands traits de notre inquiétude. (
Mais
peut-être M. Rops a-t-il trop négligé le rôle extérieur, que je crois
96
impossible, notre incertitude paraît sans remède.
Mais
, ici, M. Daniel-Rops n’a-t-il pas cédé à la tentation de créer des di
97
ur. « On vend de l’étoffe… eux ils se vendent ! »
Mais
Jacob a renié ses parents, non leurs ambitions. Surmontant son dégoût
98
ois entendre Jacob qui se retourne, méprisant : «
Mais
oui, je ne nie rien, je suis sans scrupules, on connaît mon orgueil :
99
a force de ce tourment ou de ce sauvage égoïsme ;
mais
qu’elle s’acharne sur le détail dégoûtant et mesquin de certain milie
100
en tirer une œuvre d’art. La sincérité audacieuse
mais
sans bravade qui donne à ce livre sa valeur de document humain, nuit
101
toutes faites qui trahissent une écriture hâtive.
Mais
il y a dans l’œuvre de René Crevel un sens de la douleur et un sérieu
102
’est heureux. » Il y a aussi un certain tragique,
mais
au filet si acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure. Mais c’est i
103
t si acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure.
Mais
c’est ici qu’il s’agit de ne pas confondre inexplicable avec incompré
104
onné à mal » (Calvin). Le tableau n’est pas beau,
mais
on y sent une « patte » qui révèle encore dans le fond quelque chose
105
en mauvais, à côté d’autres magnifiquement jetés.
Mais
cette imperfection, s’il ne peut encore s’en tirer, du moins l’avoue-
106
est que le triomphe de la littérature sur la vie,
mais
d’avoir su en garder une passion pour la pureté, un « jusqu’au boutis
107
exaspère. Souvent maladroit, incertain, brutal :
mais
faisons-lui confiance, voici un homme d’aujourd’hui, presque sans pos
108
rre Girard : lui seul connaît l’adresse de Patsy,
mais
il ne veut pas vous la donner. Alors pour vous venger, vous lui dites
109
ses fantoches une malicieuse et fine psychologie.
Mais
à ce mot, son visage s’assombrit un peu. « Tous nos ennuis nous serai
110
Piquedon de Buibuis, qui parle toujours de Weber…
Mais
au fait, si vous n’aviez pas lu ce livre ? Ah ! sans hésiter, je vous
111
une séduction certaine. C’est un art de détails ;
mais
si délicat et d’une si subtile convenance avec son objet qu’il en sai
112
« interprété ». Non pas une photographie morale,
mais
une sorte de synthèse de l’homme et de l’homme dans son œuvre, qui es
113
vers dont je rêvais n’était pas un objet de songe
mais
d’expérience ». Mais une telle « expérience », je crois, ne peut être
114
’était pas un objet de songe mais d’expérience ».
Mais
une telle « expérience », je crois, ne peut être sensible qu’à des êt
115
(un brin pédant et un brin vulgaire par endroits,
mais
pour rire), des difficultés, hésitations, paresses, rêves, réactions
116
« lyrique », histoire de n’avoir pas l’air dupe.
Mais
il a des façons parfois bien désobligeantes de voir juste. Et quand s
117
il était de taille à affronter d’autres dédales !
Mais
il a su mettre plus de choses qu’il n’y paraît d’abord dans ces 50 pa
118
fèrent » en lui. Et aussi (presque imperceptible,
mais
ici décisive), une secrète complaisance à se regarder vivre qui est b
119
s et non de dissertations lyriques à leur propos.
Mais
dans ce roman, il n’y a plus seulement la femme, avec le miracle perp
120
femme aussi femme que l’auteur du Perroquet Vert.
Mais
là-dessus, le roman repart dans une troisième action (l’amour de Cath
121
uelque préciosité ou quelques « pointes » faciles
mais
cela même ne manque pas de naturel… On peut regretter que ce livre ne
122
synthèse plus organique du roman et des mémoires.
Mais
si son début permet de croire que le Perroquet Vert ne restera pas un
123
e. Ce ne sont pas les savants qui sont prophètes,
mais
les poètes. Or Jules Verne fut poète avant tout — et ce livre le fera
124
atteints par ces épithètes drôles ou quelconques.
Mais
la seconde partie du livre est admirable ; il suffit. Le titre ne men
125
s antilittéraires, ces « Messieurs les Nymphes ».
Mais
donner l’air bête à ceux qui le sont en créant une belle œuvre serait
126
sse pour crier : Lâches, vous refusez d’avancer !
Mais
il reste à portée de voix du troupeau. C’est sans doute son rôle. Il
127
sans doute son rôle. Il le tient magnifiquement.
Mais
qu’on nous laisse chercher plus loin, dans ce silence où l’on accède
128
la question de savoir s’ils vont se taire ou non.
Mais
leur silence ne doit pas entraîner, à leur point de vue, celui d’autr
129
sprit sont en pratique universellement méprisées.
Mais
les surréalistes ont leur responsabilité là-dedans ; leur défense de
130
lante contre un état de choses justement détesté,
mais
dont ils participent plus qu’ils ne le croient. Certes il était urgen
131
pêche de bouger », comme dit fort bien M. Breton.
Mais
à condition d’aller plus loin et de prendre une connaissance positive
132
t exprimait sous une forme abstraite et poétique.
Mais
cette fois tout est concrétisé en hommes, en meurtres, en décrets. Qu
133
serait parfois tenté de le rapprocher de Morand,
mais
il est plus nerveux, sans doute aussi plus sensible. Et il ne se born
134
oré et précis, admirablement objectif, est aussi,
mais
à coups de faits, une discussion d’idées. Il est surtout la descripti
135
ité ont quelque chose de trop aigu, de dangereux.
Mais
qu’elles s’appliquent à distinguer les forces déterminantes de l’heur
136
. On comprend que ce doux-amer ait séduit Barrès,
mais
ne l’ait point trompé : « Avec son beau regard de rêve, — lit-on dans
137
héros « prince de l’illusion et de la solitude ».
Mais
un prince rêveur n’est pas forcément prince du rêve ; et par ailleurs
138
ffre ainsi l’image d’un romantisme assez morose ;
mais
à grande échelle. M. de Pourtalès a su rehausser le tableau avec beau
139
, c’est l’absence d’amour, par refus de souffrir.
Mais
chez un être raffiné, la peur d’étreindre aboutit à l’amour de soi da
140
s psychiatres proposeraient de moins jolis mots ;
mais
ce n’est pas la moindre habileté du biographe. D’ailleurs, réussir un
141
de Pourtalès l’a résolu d’une façon fort adroite
mais
non moins franche. av. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Guy de
142
évocations et l’espèce de fièvre qu’il y apporte.
Mais
plusieurs incidents éveillent les soupçons du « petit-bourgeois » qu’
143
éalité détestée. Le mythomane brouille les cartes
mais
reste dans le jeu. Jusque dans la ruse que ses mensonges exigent, il
144
sque considérée comme une revanche de la poésie —
mais
à Chicago on doit appeler ça du bluff — fait de lui sans doute le plu
145
réalisme, plein de verdeur et souvent d’amertume.
Mais
là où d’autres placeraient le couplet humanitariste, lui s’en va dans
146
de tout le reste, nous amusant comme des fous ».
Mais
non, on ne le secouera pas, ce cauchemar, ce monde moderne, ce monde
147
rsonnage précis pour lui faire endosser le blâme,
mais
comme l’homme nommé Ford, de Détroit, a contribué davantage que n’imp
148
la spécialité était l’assassinat du corps humain,
mais
qui raconte dans son autobiographie que son désir constant était que
149
y gagne en densité, en émotion. Des mots simples,
mais
chacun dans sa mûre saveur ; une phrase naturellement grave ; une voi
150
table n’est-elle pas proprement « saisissante » ?
Mais
le plus émouvant, c’est ici l’approche d’un silence partout pressenti
151
bourgeois, où tout, soudain, devient plus terne.
Mais
bien vite un intermède bouffon, impossible et d’une désopilante poési
152
eux et tendre que prennent les hommes en liberté.
Mais
ils ne sont jamais méchants, et seulement aux dernières pages du livr
153
e que le monde actuel n’est pas un cas désespéré.
Mais
voici déjà dans l’œuvre de Jean Cassou, et singulièrement dans ce liv
154
es réflexions sur le génie « poétique » français…
Mais
non, nous préférons voir ici l’un de ces signes qui de toutes parts a
155
u didactique, trop attentif à sa propre démarche,
mais
inspiré par cet enthousiasme sacré que requiert l’œuvre de Rimbaud. R
156
un phénomène exactement aussi vieux que le monde.
Mais
M. Benda distinguera, et ils seront confondus. Car il y a un sophiste
157
catégories « rationnelles », c’est-à-dire fausses
mais
claires, qui lui permettent de triompher syllogistiquement de l’adver
158
e l’adversaire, sinon de la difficulté elle-même.
Mais
pour gênante que soit souvent son adresse de logicien, elle ne doit p
159
vé pour qu’on y puisse vivre, c’est l’impossible.
Mais
justement, la gloire de M. Benda sera d’avoir soutenu que l’humanité
160
prend que « le petit Benda est un fameux serin ».
Mais
ces affirmations sont exactement celles qu’il fallait attendre de ces
161
’on aime à ménager dans un jardin à la française.
Mais
vous ne tarderez pas à remarquer que tout, ici, est original, indigèn
162
el à son gré. Seule compte la réalité intérieure,
mais
elle apparaît toujours sous forme d’objets. Ce comique triste, ces im
163
s. Ce comique triste, ces imaginations délirantes
mais
parfaitement concrètes, ces tours de phrases d’une familiarité bourru
164
s, ces tours de phrases d’une familiarité bourrue
mais
raffinée, cette ivresse verbale jugulée par une constante mauvaise hu
165
à les parodier, les grands thèmes du romantisme.
Mais
il les a poussés à un paroxysme verbal qui induit à croire qu’il les
166
ie que la révolte rend moins sympathique, certes,
mais
plus réellement dangereuse. On sent bien ici que le critique a dominé
167
sent bien ici que le critique a dominé son sujet.
Mais
pourquoi se refuse-t-il à tirer de ces remarques fort justes les conc
168
éclats de voix sarcastiques, émouvants comme 93,
mais
où certaine bêtise trouve assez bien son compte. Et quant à l’orthodo
169
je chercherai sans doute jusqu’à la fin des fins…
Mais
voici mes amis. Et la question terrible, tout de suite : « Mais qui,
170
amis. Et la question terrible, tout de suite : «
Mais
qui, mais qu’êtes-vous venu chercher jusque chez nous ? » On me deman
171
la question terrible, tout de suite : « Mais qui,
mais
qu’êtes-vous venu chercher jusque chez nous ? » On me demandera donc
172
er, ne tarde pas à devenir notre raison de vivre.
Mais
combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vous au
173
l savait ce qu’il avait perdu, c’était son ombre.
Mais
moi qui cherche un Objet Inconnu ! — Ô Destin sans repos et qui me vo
174
teur de troubles distingués. Peu de sens du réel.
Mais
nous vous montrerons notre Hongrie, ou tout au moins ce qu’il en rest
175
nd pont vibrant et nous sommes rentrés en Europe.
Mais
dès le lendemain, m’échappant du programme, il a bien fallu que je re
176
e vide que personne n’a plus l’idée de visiter. »
Mais
comment ne pas voir qu’un lieu qui porte un nom pareil est par là mêm
177
la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ;
mais
celui-là est véritablement voyageur qui n’a pas renoncé à convaincre
178
ont l’un est peut-être la façade d’une chapelle ;
mais
la porte est fermée. Par une ouverture étroite on passe ensuite à une
179
hète Chauve est devenu le jardinier du Rozsadomb…
Mais
qu’eussè-je pu contempler de plus « objectivement » étrange que ce li
180
nt une réalité vivante à une duperie commerciale.
Mais
vous pensez que tant de mots pour une simple question de sentiment… C
181
s, si l’on ose dire, à assurer cette mastication.
Mais
je m’égare, laissons-là ces moutons. 5. Café amer En Hongrie l’
182
En Hongrie l’on est assailli par le pittoresque,
mais
il s’agit de le déjouer au moyen de toutes sortes de ruses et de scep
183
je trouve ce raisonnement fin, encore que juste,
mais
si je me défends du pittoresque, ce n’est qu’amour jaloux du merveill
184
ndant dire quelque chose d’une scène pittoresque.
Mais
c’est une autre fois que je l’ai vue, à Pest, lors d’un autre séjour,
185
de voyage ne réside pas dans sa vérité générale,
mais
bien se réfugie dans sa particulière véracité, vertu décevante comme
186
rche de son Objet, — en passant par la Hongrie. —
Mais
puisqu’enfin nous y voici, en cette Hongrie… Le tombeau de Gül Baba e
187
ujours instable des huit reflets de leur dignité.
Mais
je n’oublierai pas le sourire de ce vieux prince : un vrai sourire, a
188
poils, richesse lourde, significative, séculaire.
Mais
, ô pathétique dissonance, tangible absurdité de notre époque, beaucou
189
ables et les encensent à la benzine industrielle.
Mais
quelle gravité parmi les spectateurs. Reliques ? Elles conservent du
190
prétend défendre, c’est son droit, ses intérêts.
Mais
, en Hongrie, le nationalisme est une passion toute nue, qui exprime l
191
— et sa douleur aussi, douleur d’orgueil blessé,
mais
qui emporte la sympathie car l’orgueil hongrois n’est point de ce que
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rois n’est point de ce que l’on gagne sur autrui,
mais
de ce que l’on est ; non point d’un parvenu, mais d’un aristocrate. T
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mais de ce que l’on est ; non point d’un parvenu,
mais
d’un aristocrate. Tous dangers égaux d’ailleurs, préférons cet impéri
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, pour ce qui est du moins, de mentir à soi-même.
Mais
les Hongrois ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche prendrai
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entretenir autour d’une action certes méritoire,
mais
plus symbolique qu’efficace. Et sans lendemain. Ce mélange, en toutes
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sel pour rendre mangeables beaucoup de nouilles.
Mais
voici, par exemple, ce qu’il faudrait essayer d’obtenir : que la gran
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poésie dans l’air. Espoir sans doute chimérique,
mais
qu’on peut croire bien près d’être comblé dans ce pays où les courtie
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ste, et dont la « furia » serait assez hongroise…
Mais
l’expression la plus libre et la plus vivante du génie littéraire de
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Ady, le sombre et pathétique, est mort à 35 ans,
mais
sa ferveur anime encore ces écrivains profondément magyars de sensibi
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ux. Or je suis pacifiste. Comment ne pas l’être ?
Mais
je crois que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutila
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nquera plus que les longs poèmes de la maturité —
mais
ceux-là difficilement traduisibles — pour que nous puissions contempl
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ieux communier avec la divine Nature. Mythe grec,
mais
devenu, par excellence, germanique ; mythe païen, mais il est bien tr
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devenu, par excellence, germanique ; mythe païen,
mais
il est bien troublant de le voir se mêler, dans la troisième version
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au-dessus de lui-même aussi loin qu’il le veut ».
Mais
Hölderlin est sans doute d’une constitution trop faible pour pouvoir
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ierre Jean Jouve a traduits dans la langue fluide
mais
jamais abstraite qui est celle de ses Noces. Jouve est le plus « germ
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basses grattées par les vents, aux arbres rares,
mais
aux replis si doucement intimes qu’à cette heure on sent bien que pou
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on spirituel… Un objet de musique et de couleurs,
mais
aussi une forme symbolique de tout… Enfin, tellement inconnu et telle
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ent l’enfer. Je ne pense plus qu’ « au souffle »…
Mais
alors tout s’allume et voici la nuit des faubourgs de Pest, au-dessou
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ancoliques. Souvent laids — sauf les demi-juifs —
mais
laids comme des paysans, beaux hommes aux traits lourds. Dans l’ivres
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re. Graves entre leurs éclats de rire tournoyants
mais
non pas désordonnés, et des gestes tendres des bras en balançant vive
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pouvoir de s’enivrer, ils auront toujours raison,
mais
n’auront que cela, car c’est l’ivresse15 seulement qui permet à l’esp
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silence au-dessus du gouffre. Je vole sur place,
mais
tout se met à fuir, alors il faut voler plus vite pour rattraper ces
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ux, le verrai-je naître à mon désir ? Rejoindre !
Mais
vous, derrière ma tête, Sans Noms, ça ne sera pas encore pour cette f
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immobiles, les yeux fixes, le visage impassible.
Mais
rien dans la chanson hongroise ne rappelle la nostalgie traînante des
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… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plaine.
Mais
c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûlante,
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tude de steppe brûlante, des ondulations longues…
Mais
un cheval se cabre ; et c’est la danse qui se lève, et des tambours e
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vent être à la fois cocasses et fades. En Italie…
Mais
l’amour hongrois t’emportera dans une inénarrable confusion de sentim
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ec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque,
mais
l’erreur n’est imputable qu’à mon instabilité rythmique. (Trop souven
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ins sages : nous entrons dans une ère égyptienne.
Mais
que dire des pouvoirs de la plaine qui s’agrandit pendant des heures
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istorique est aussi l’autre « Rome protestante ».
Mais
d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son quartier universitaire
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tout. C’est l’âme qui joue aux montagnes russes,
mais
voici que le petit train en rumeur depuis un moment ne redescend plus
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où tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, —
mais
c’est toi, c’est toi qui l’as caché dans une roulotte sous des chiffo
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oir qu’on le possède… Tout près d’ici, peut-être,
mais
invisible. Lève-toi, pars, et sans vider ton verre — il n’y a pure iv
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ible angoisse de rencontrer une onde trop légère.
Mais
pour connaître un lac, il faut d’abord s’y plonger ; et ensuite, s’il
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ensuite, s’il vous a paru beau, en faire le tour,
mais
voilà qui est affaire de pur caprice, tandis que s’y baigner est une
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joie inconnue. Joie d’être n’importe où… évadé ?
Mais
soudain, c’est au silence que je me heurte, comme réveillé dans l’abs
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lleuse me rendait compagnon d’une momie bleuâtre,
mais
peut-on se reposer vraiment à cent à l’heure. Par-dessous le store, j
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bousculade sur place qu’est un voyage en express.
Mais
je ne trouvais pas la pente de mon esprit, et tout en le parcourant a
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très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe,
mais
, semblable à Gérard de Nerval, je sentais qu’il s’agissait d’autre ch
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On ne voyage jamais que dans son propre sens ! —
Mais
il faut voyager pour découvrir ce sens ! — Qu’as-tu vu que tu n’étais
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ns ! — Qu’as-tu vu que tu n’étais prêt à voir ? —
Mais
il fallait aller le voir ! La vie est presque partout la même… — Mais
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r le voir ! La vie est presque partout la même… —
Mais
en voyage on la regarde mieux. — La vie… (une sorte de cauchemar de l
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voyage qui me fixe. Je rayonnais, on me dessine.
Mais
en même temps, j’ai découvert mes puissances d’évasion intérieure. Et
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lefs perdues Il faudrait sortir à l’air frais,
mais
chaque porte est obstruée par un douanier, tant qu’à la fin on me ref
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comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises,
mais
j’ai perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des aveux complets.
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seille des aveux complets. J’ai le feu à la tête,
mais
je suis innocent puisque enfin il n’est pas dans ma valise, ce n’est
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oches. Seulement ce papier timbré d’un ministère…
mais
déjà l’œil s’éteint, le corps se plie, fait demi-tour et puis s’en va
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s’en va. Rien, rien à déclarer, quelle tristesse.
Mais
qu’a-t-on jamais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais plus parler
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vit… Et certes un tel amour est un amour mineur.
Mais
qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre
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ion, non point de cet endroit, ni même par lui, —
mais
à cet endroit, en ce temps… Qui sait si tu ne l’as pas reçue ? Une qu
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ne tendresse, quelque similitude… Oh ! bien peu !
Mais
qu’est-ce que ce voyage, si tu songes à tous les espaces à parcourir
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un avec ce que tu sais de toi-même en cette vie ?
Mais
le voir, ce serait mourir dans la totalité du monde, effacer ta derni
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he de Gérard par les rues noires aux palais vides
mais
hantés, et dans les grands cafés du centre… Quelle autre rencontre es
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elle-ci le libère (le laisse aller chez Brahma) ;
mais
si un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur Terre en forme de
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m’était possible, non seulement au point de vue,
mais
à la complexion, à la nature même de l’auteur, — laissant à l’approfo
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-on les sentir moins insistants, moins concertés.
Mais
n’est-ce pas là un défaut qui relève de la nature même d’un esprit «
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naturellement nécessaire suffirait à l’indiquer.
Mais
ce qui l’établit sans conteste dans une classe internationale — comme
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sa totalité, et c’est je crois l’éloge de choix.
Mais
de ce problème central, qui déborde le plan esthétique, la littératur
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y échouent, il restera du moins des personnages !
Mais
la grandeur d’un Du Bos, n’est-elle pas précisément dans son refus de