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. Et l’on atteindra peut-être ces régions élevées
où
les éléments contraires s’unissent dans la grandeur. La paix qu’il ap
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sa soumission. Périlleuse carrière de la grandeur
où
Montherlant est entré de plain-pied, en même temps que dans la guerre
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e la pensée. D’autant plus que les rares passages
où
il expose directement les principes de sa « révolution » semblent au
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s’il ne s’efforçait de donner raison aux 75 pages
où
il voulut nous persuader que tout poème doit être une dictée non corr
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nfin, dans l’éblouissement d’Arles, jusqu’au jour
où
cette consomption frénétique terrassant un corps minable, il ne reste
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es villes. Mais dans une de ces provinces du Midi
où
le souvenir des luttes religieuses encore vivace fait que les paysans
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ison d’édition Fischer passait pour « la centrale
où
l’on avait concentré la dynamite internationale qu’Ibsen voulait plac
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eg (septembre 1925)h Dans l’atmosphère trouble
où
s’agite l’Allemagne nouvelle — et peut-être parce qu’il sait en sorti
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ance » avec ce visage d’entre la vie et la mort «
où
se reflète le passage incessant d’oiseaux de la mer ? » « Quel est ce
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la manière dont ils tentent de fuir l’inquiétude
où
ils baignent. Celui-ci vient à peine de quitter l’air dur des pampas.
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dans les étoiles. J’avoue que l’univers intérieur
où
il lui arrive de graviter me trouble mieux que son lyrisme cosmique.
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’une société affolée et ridiculement opportuniste
où
mène la pente de notre civilisation. Meneurs et chefs : des économist
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r d’action qui empêtrait Barrès dans des dilemmes
où
l’art trouvait mal sa nourriture. Drieu la Rochelle tente la même fui
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nde. Mais il a touché certains bas-fonds de l’âme
où
s’éveille un désenchantement qui l’amène au besoin d’une mystique. Et
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mais tout cela est sublimé dans un monde poétique
où
il paraît inconvenant d’introduire le jargon de la science moderne.)
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s longueurs, on ne lira pas sans plaisir ce livre
où
l’on voit un homme appeler en vain le vent du large, parmi des gens q
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able désordre. Une intelligence parvenue au point
où
elle « ne semble avoir rien d’autre à faire que son propre procès »,
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». Cristallisation d’un rêve de joie et de raison
où
de grandes ordonnances élèvent leur chant. Utopie ! Oui, si notre civ
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propre théorie de la « garantie des sentiments »,
où
l’on est en droit de voir le germe d’un moralisme nouveau qui se fond
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ez. Périlleuse situation que la sienne, en effet,
où
l’on court le double risque de paraître trop littéraire aux philosoph
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e amertume enveloppée, une atmosphère trop claire
où
les cris se font un peu aigres et les couleurs fluides. Toute la tend
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oi, Henri de Closain, quitter le domaine enchanté
où
des amis très fins, précieux poètes, dissertent sur leurs fantaisies
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l ne sait plus de quels souvenirs ; jusqu’au soir
où
la douleur nette d’un amour réveillé l’envahit. Et Closain rencontre,
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e pour finir le livre. Livre charmant et bizarre,
où
la sentimentalité moderne trouve l’expression ironique qui lui convie
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s l’Europe « une barbarie attentivement ordonnée,
où
l’idée de la civilisation et celle de l’ordre sont chaque jour confon
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at des sentiments et celui des campagnes désolées
où
ils se développent. Paysages tristes et sans violence, autour de ces
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e son analyse pour n’évoquer plus que des visions
où
se condense le sentiment du récit. Dans le Cœur gros, c’était un parc
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ntclar et Ameline, un amour se noue, qui commence
où
souvent l’on finit. Et peut-être l’amour n’est-il possible qu’entre d
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omancier. Son regard se promène sur le même monde
où
se plaisent nos jeunes poètes cosmopolites, mais il garde une certain
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là un sujet qui convient admirablement à son art,
où
s’unissent aujourd’hui un réalisme discret mais précis et le sens de
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ourd’hui faire éclater dans un cadre très moderne
où
s’agitent des personnages spirituellement dessinés un de ces drames t
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voue préférer à une certitude trop vite atteinte,
où
sa jeunesse ne verrait qu’une abdication. Il décrit la « génération n
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n goût du malheur ? Le sujet profond de ce roman,
où
l’on voit comment Pierre en vient à sacrifier Diane, son apaisement,
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uthentique. J’aime cette violence de redressement
où
je distingue bien autre chose que les « éclats de l’impuissance ». Un
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s son voyage « est arrivé à un endroit de l’éther
où
il y a du bonheur ». Vous reconnaissez que Pierre Girard est un peu r
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ici « l’heure des petits arbres pourpres, l’heure
où
dans les bibliothèques désertes glisse un grand souffle oblique plein
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parce qu’elle ouvre des perspectives d’évasion —
où
seuls les poètes savent se perdre. Et c’est bien sa plus grande ruse
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ns de lecteurs dans un monde purement fantaisiste
où
les équations tyranniques deviennent de merveilleux calembours, où le
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tyranniques deviennent de merveilleux calembours,
où
les savants sont réellement dans la lune, ou bien descendent au fond
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n nous laisse chercher plus loin, dans ce silence
où
l’on accède à des objets qui enfin valent le respect. as. Rougemon
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térateurs. Rien d’étonnant à cela dans une époque
où
les valeurs de l’esprit sont en pratique universellement méprisées. M
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chinoises, Malraux fait preuve d’un art du détail
où
se révèle le vrai romancier. On serait parfois tenté de le rapprocher
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ourtalès de ce qu’il préfère parler d’illusion là
où
nos psychiatres proposeraient de moins jolis mots ; mais ce n’est pas
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nt au sérieux que j’ai été bien étonné du passage
où
il rappelle qu’il écrit la vie d’un homme de lettres. En réalité, on
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tre sous cet aspect dans ces deux premiers tomes,
où
il décrit des scènes de son enfance et de sa jeunesse comme ouvrier.
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, plein de verdeur et souvent d’amertume. Mais là
où
d’autres placeraient le couplet humanitariste, lui s’en va dans un rê
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sont dans notre maison. Voici un de ces passages
où
il sait être, avec sa verve doucement comique, si émouvant : « À cett
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, me disais-je parfois, et il y avait des moments
où
j’arrivais presque à me convaincre que si je m’approchais tout à coup
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de fous qui n’ont plus que leur raison, ce monde
où
l’on ne sait plus créer avec joie des formes belles, ce monde qui dev
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peu plus léger, un peu plus profond que le vrai,
où
l’Éloge de la folie nous entraînait naguère. Jean Cassou vagabonde à
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re parfois dans les maisons des grands bourgeois,
où
tout, soudain, devient plus terne. Mais bien vite un intermède bouffo
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e poésie nous replonge dans une atmosphère autre,
où
les personnages ont cet air un peu ivre et capable de n’importe quoi,
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il y a toujours assez de vérité dans une histoire
où
il y a de la poésie. az. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Jean
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s l’heure de venir prendre position dans un débat
où
les voix les mieux écoutées ont dit ce qu’elles avaient à dire. Et d’
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ort désintéressé de Julien Benda, et l’obligation
où
nous sommes tous désormais de répondre pour nous-mêmes à sa mise en d
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Benda, sur le plan philosophique en particulier,
où
je me sens bien plus près de M. Gabriel Marcel, qu’il attaque. (M. Be
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Celle-là même qui paraît anarchique dans un monde
où
tout est bon à quelque chose, où rien plus n’est tenu pour vrai que r
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ue dans un monde où tout est bon à quelque chose,
où
rien plus n’est tenu pour vrai que relativement à un rendement. Rien,
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Logan Pearsall Smith — je n’avais pas lu de livre
où
s’exprimât avec une pareille sécurité dans l’insolite, ce qu’il y a e
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ion physique, parée d’une sorte de poésie fatale,
où
se mêle, selon l’auteur un peu ou pas mal de littérature. Et c’est à
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ts de voix sarcastiques, émouvants comme 93, mais
où
certaine bêtise trouve assez bien son compte. Et quant à l’orthodoxie
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ert Gyergyai. 1. Le dormeur au fil de l’eau
Où
s’asseoir ? Le pont est encombré de jambes de dormeuses ; il faudrait
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on visage gris ; leurs yeux stupides me demandent
où
je n’ai pas dormi. Le seul refuge est à l’avant, parmi des cordages,
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pu retrouver cette mélodie descendue d’un balcon
où
chantait la Schumann ; sans avoir pu retrouver le nom de qui l’on a r
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province, dans les combles d’un château prussien
où
tissaient d’incroyables araignées, partout où le désordre naturel des
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ien où tissaient d’incroyables araignées, partout
où
le désordre naturel des choses pouvait offrir asile à l’objet inconnu
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passe ensuite à une seconde terrasse plus vaste,
où
il y a quelques arbres devant une sorte de tour peu élevée, à demi re
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teilles sont placées au hasard dans l’espace vide
où
tourne la fumée des cigares. Assis sur la banquette, quelques bougres
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les ai rêvées sur un divan, à cause d’un coussin
où
s’étalait le sourire optimiste de Lord Rothermere, en soie blanche su
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peut croire bien près d’être comblé dans ce pays
où
les courtiers ne donnent pas encore le ton. La littérature hongroise
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de file. Des amis m’emmènent le voir à Esztergóm,
où
il passe ses étés. Esztergóm est la plus vieille capitale de la Hongr
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chambres boisées entourées d’une large galerie d’
où
l’on voit le Danube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite ville
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’exercera la réflexion consciente. (Vers l’époque
où
il ébauche son Empédocle, note M. Babelon, Hölderlin écrit de nombreu
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me trop grande pour son support. Reste une cendre
où
longtemps encore palpiteront de pâles lueurs réminiscentes. Ce sont l
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oppose au ciel qui retire ses lueurs. Ciel blanc,
où
très peu d’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysa
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serve de tout amour pour quelque bien particulier
où
je serais tenté de me complaire. Oh ! je sais ! — Je ne sais plus. —
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choir enfin dans une vaste culbute sur les divans
où
l’ivresse les lâche, affalés, tandis que les danseuses secouent leurs
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vauchées sous le soleil, des campements nocturnes
où
le souvenir des pays désertés enfièvre encore un désir de perdition i
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c lui vers le désert et ses mirages. On ne sait d’
où
tu viens, tu ne sais où tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu,
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ses mirages. On ne sait d’où tu viens, tu ne sais
où
tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi, c’est
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ls l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un monde
où
si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le vent
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venue d’une joie inconnue. Joie d’être n’importe
où
… évadé ? Mais soudain, c’est au silence que je me heurte, comme révei
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comme réveillé dans l’absurdité d’être n’importe
où
. Une panique balaye la nuit déserte jusqu’à l’horizon. Où vas-tu, les
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panique balaye la nuit déserte jusqu’à l’horizon.
Où
vas-tu, les mains vides, faiblement ? Ah ! toutes les actions précise
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ce qui t’appelle là-bas, maintenant, maintenant,
où
tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un train dormait devant la gare
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traper, comme un pan de la nuit fuyante, un songe
où
j’ai dû voir l’objet pour la première fois — ou bien était-ce un être
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n de transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais
où
cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus que
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e m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers
où
la présence de l’Objet deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je su
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ule, de la solitude, de l’extase. 16. Expression
où
va se réfugier le dernier vestige de la sensualité des érudits. 17.
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que en présence des obstacles qu’il rencontre, là
où
le créateur, supposant le problème résolu (Racine), fait une œuvre d’