1 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
1 ance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine , avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous
2 ocre éclatante, immense et froide, dominant cette plaine onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
3 ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
2 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
4 n les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de plaine , comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un
5 et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la plaine , avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulemen
6 llimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plaine . Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûl
7 man, s’il a du cœur, n’en revient plus. 15. La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de
8 au sortir de la gare de Budapest, devient avec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est imputable qu
9 ent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La plaine hongroise n’est pas monotone, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rie
10 sis16. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits dépri
11 ère égyptienne. Mais que dire des pouvoirs de la plaine qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — t
12 lle indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour
13 ée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine , et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du c
14 ve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine … Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique se
15 , je voyais la Lune faire des bonds courts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné d
16 om, petite gare frontière arrêtée au milieu de la plaine à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous l
17 res de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flâ
18 nt… ou moins encore : l’image, née en rêve, d’une plaine , d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que