1
ance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la
plaine
, avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous
2
ocre éclatante, immense et froide, dominant cette
plaine
onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
3
ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la
plaine
à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
4
n les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de
plaine
, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un
5
et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la
plaine
, avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulemen
6
llimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette
plaine
. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûl
7
man, s’il a du cœur, n’en revient plus. 15. La
plaine
et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de
8
au sortir de la gare de Budapest, devient avec la
plaine
une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est imputable qu
9
ent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La
plaine
hongroise n’est pas monotone, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rie
10
sis16. Il y a une grande ville, un grand lac, une
plaine
et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits dépri
11
ère égyptienne. Mais que dire des pouvoirs de la
plaine
qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — t
12
lle indescriptible, à demi mêlée aux sables de la
plaine
du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour
13
ée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande
Plaine
, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du c
14
ve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la
plaine
… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique se
15
, je voyais la Lune faire des bonds courts sur la
plaine
inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné d
16
om, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
plaine
à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous l
17
res de la ville de Debrecen, au bord de la Grande
Plaine
encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flâ
18
nt… ou moins encore : l’image, née en rêve, d’une
plaine
, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que