1
en arrière. Montherlant est dur pour ses erreurs
plus
encore que pour celles de l’adversaire, ce qui est beaucoup dire. Il
2
la tourmente humaine ne la moleste ni ne l’avive
plus
, cruelle et désolée comme cette « flamme pensante » dans l’ossuaire d
3
eton à masquer la banalité de la pensée. D’autant
plus
que les rares passages où il expose directement les principes de sa «
4
jourd’hui concevable. Mais par quelles tricheries
plus
ou moins conscientes M. Breton peut-il préconiser l’existence d’une l
5
s. Mais elle risque bien de nous en rendre un peu
plus
esclaves. Car depuis Freud — dont ils se réclament imprudemment, — on
6
Philosophies laissent pressentir des révolutions
plus
réelles. On souhaite qu’après faillite faite, les surréalistes trouve
7
ridicule le cède ici à un ton de mage qui ne fera
plus
longtemps impression. C’est grand dommage pour les lettres françaises
8
des groupes dissidents. Le miracle, c’est que le
plus
sauvage génie ait choisi un être de cette espèce pour le tourmenter e
9
étique terrassant un corps minable, il ne restera
plus
que les flammes, les soleils et aussi les grimaces de douleur de ses
10
es et des négligences. Mais on ne demande pas non
plus
au puissant boxeur sur le ring d’être bien peigné. Rabevel, c’était
11
ing, les Guénon, qui les font entendre, autant et
plus
que les Tagore et les Gandhi, demi-européanisés. Ceci convenu, il fau
12
érons pourtant quelques-uns des points de vue les
plus
riches ou les mieux définis. Pour Valéry, la supériorité de l’Europe
13
t, tentant des amours nouvelles et les fuites les
plus
folles hors de la réalité, ils forment un cortège pittoresque et déso
14
s nous transportent au cœur de préoccupations des
plus
modernes, problème de la réalité littéraire, problème de la personnal
15
velles « sont réels, très réels, de la réalité la
plus
intime, de celle qu’ils se donnent eux-mêmes dans leur pure volonté d
16
d’action les possède, les exalte, les affole. Les
plus
beaux types créés par Unamuno sont ces femmes dures et passionnées, R
17
ante volonté. Car on imagine difficilement un art
plus
dépouillé de détail extérieur ou d’enjolivure. La lecture de ces troi
18
tantisme de Vinet ? Ne voit-il pas que rien n’est
plus
protestant qu’une telle attitude ? Mais ces réserves sont de peu d’im
19
e nous rend en réintroduisant dans l’actualité la
plus
brûlante les richesses intellectuelles et morales du grand vaudois. V
20
ationnel, dit M. Seillière — me paraît infiniment
plus
forte que celle d’un Maurras ou que celle d’un Maritain. Son unité es
21
Maurras ou que celle d’un Maritain. Son unité est
plus
réellement profonde, son point d’appui plus central. Pour notre époqu
22
é est plus réellement profonde, son point d’appui
plus
central. Pour notre époque déchirée entre un thomisme et un nihilisme
23
u mal du siècle, il n’est peut-être pas de pensée
plus
vivante, ni de plus tonique que celle de ce « Pascal protestant ».
24
e qu’il invente nous lasse quand elle ne l’étonne
plus
assez lui-même (pourtant l’autel et le surréalisme l’ont enrichie d’i
25
me trouble mieux que son lyrisme cosmique. On est
plus
près de l’infini au fond de soi qu’au fond du ciel. l. Rougemont D
26
ent où l’on est sûr que ça brûle bien. Quel sujet
plus
riche pouvait-on rêver pour un psychologue de la puissance de Walpole
27
l quitta sa fenêtre, se traîna jusqu’à l’angle le
plus
éloigné du réduit, et se blottit là, sur le sol, les yeux grands ouve
28
lte. Aucun cadre logique ne détermine l’avenir le
plus
proche. Il n’y a pas même des forces endormies dans l’âme russe : mai
29
er, un Bainville, quelques autres, sont parmi les
plus
conscients de ce temps ; mais si l’on songe aux bataillons de pâles o
30
onnaissent ne pas pouvoir les séparer. On n’écrit
plus
pour s’amuser : ni pour amuser un public. Un livre est une action, un
31
. Un livre est une action, une expérience. Et, le
plus
souvent, sur soi-même. On écrit pour cultiver son moi, pour l’éprouve
32
able de tout le « mal », le romantisme — et c’est
plus
que probable. Mais il en tirait une raison nouvelle de le condamner,
33
douleurs, plaisirs rares ; et les dissonances les
plus
aiguës prennent la place d’honneur dans des esthétiques construites e
34
sayé. Dégoût, parce qu’on se connaît trop, et que
plus
rien ne retient. (Or on ne crée que contre quelque chose, contre soi,
35
faire du pain ; et c’est très beau, Aragon, de ne
plus
rien attendre du monde, mais on voudrait que de moins de gloriole s’a
36
finir, l’un des derniers venus, Marcel Arland, —
plus
jeune, il n’a pas fait la guerre — c’est le même désenchantement préc
37
té par ceux qui le portent en eux qu’il en paraît
plus
incurable. Ces jeunes gens n’en finissent pas de peindre leur déséqui
38
os, etc. — Certes, aucune époque ne fut à la fois
plus
morale et plus immorale, parce qu’aucune ne s’est autant attachée à c
39
es, aucune époque ne fut à la fois plus morale et
plus
immorale, parce qu’aucune ne s’est autant attachée à chercher dans le
40
r que les tendances négatives l’emportent, il est
plus
facile et plus enivrant de se laisser glisser que de construire. Et l
41
nces négatives l’emportent, il est plus facile et
plus
enivrant de se laisser glisser que de construire. Et l’on y prend vit
42
s chaînons d’inquiétude, de malaises, de révoltes
plus
ou moins complètes au gré des tempéraments. Le geste de Lafcadio géné
43
orgueil, sachant une chose si forte, de me sentir
plus
fort encore et de la vaincre. — Mais la joie d’une si haute victoire
44
l’esprit qui n’utilise une borne que pour sauter
plus
loin. Ainsi, c’est par humilité qu’on renoncera à la vertu, sous prét
45
le sens des ensembles rationnels. Nous ne pensons
plus
par ensembles7 : symptôme de fatigue. Mais tout cela : dégoût univers
46
sommeil.) La fatigue devient un des éléments les
plus
importants de notre psychologie. Images des surréalistes — ils l’indi
47
matismes. En art, la fatigue est un des états les
plus
riches de visions nouvelles, et qui résiste le mieux à l’analyse. Seu
48
Aragon, de Drieu la Rochelle. Je ne cite que les
plus
significatifs. 6. Aragon, loc. cit. 7. Le « goût du désastre » qui
49
struire et de nous construire. Jamais l’on ne fut
plus
loin de l’idéal goethéen : au lieu de tout composer en soi, on veut t
50
ude. 8. « Certaines expériences littéraires sont
plus
dangereuses que des expériences réelles » (Marcel Arland). 9. Ce ser
51
ite l’âge de la pierre, à la condition d’homme la
plus
nue ; la plus éloignée de celle qui permet le surréalisme. 10. Une é
52
a pierre, à la condition d’homme la plus nue ; la
plus
éloignée de celle qui permet le surréalisme. 10. Une équipe d’hommes
53
es qui donnent à tous les actes une signification
plus
profonde. (Il serait aisé de montrer quel parti Jouve a su tirer des
54
e l’auteur l’ait alourdi d’une idéologie, souvent
plus
généreuse que neuve, et qui eût gagné à être mise en action plutôt qu
55
s fatigant. « Le paon dédaigne encor mais ne fait
plus
sa roue. » Ce poète — qui fut aussi le prosateur charmant du Pédagogu
56
Rappel à l’ordre (mai 1926)t Sous ce titre, le
plus
étonnant peut-être qu’il ait trouvé, Jean Cocteau a réuni ce qui me p
57
le poète. Il ne l’est jamais moins qu’en vers. Sa
plus
incontestable réussite à ce jour est le Secret professionnel, petit c
58
intelligence, et dont l’audace est de se vouloir
plus
juste que bizarre. Il sait bien d’ailleurs que les miracles les plus
59
rre. Il sait bien d’ailleurs que les miracles les
plus
étonnants sont ceux de la lumière. « Le mystère se passe en plein jou
60
qu’ils en disent, « artistiqués », — ils n’osent
plus
le mensonge de l’art, et pas encore la vérité pure — Crevel décrit sa
61
a génération. Terrible aveu d’impuissance, il n’a
plus
même la force de l’hypocrisie. Isolé dans un hôtel perdu, avec son co
62
dévoile cyniquement René Crevel. Il en est peu de
plus
effrayants. Ah ! Seigneur, donnez-nous la force et le courage de con
63
’usure des milliers d’êtres humains ». Elle n’est
plus
adaptée aux conditions nouvelles de travail ou de repos, ni dans son
64
atière. Si Le Corbusier réalise son plan, ce sera
plus
fort que Mussolini (lequel s’est d’ailleurs inspiré de lui dans son f
65
odernes. Voici sans aucun doute un des livres les
plus
représentatifs de l’époque de Lénine, du fascisme, du ciment armé. «
66
à l’heure des autos. Les maisons habitées ne sont
plus
que des enceintes transparentes, et minces en regard de leur hauteur,
67
is aux lois de l’esprit et de la vie sociale, non
plus
à un opportunisme anarchique. Tirer des lignes droites, est le propre
68
ernandez aborde par ce biais l’œuvre de Gide, qui
plus
qu’aucune autre me paraît liée à cette confusion. Mais s’il est bien
69
en train d’ôter sa valeur littéraire au genre le
plus
encombré et le plus impur qui soit. On n’a pas ménagé les critiques à
70
valeur littéraire au genre le plus encombré et le
plus
impur qui soit. On n’a pas ménagé les critiques à cette œuvre. Cela t
71
tome des mémoires de Montherlant : dans ce récit
plus
encore que dans les œuvres précédentes, on voit beaucoup moins l’œuvr
72
sent. C’est dire que le livre vaut par son allure
plus
que par des qualités de composition ou de perfection formelle. Pour q
73
’il saura fonder sa gloire future sur des valeurs
plus
humaines. x. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Henry de Monther
74
ce cœur fatigué se reprend à souffrir, il ne sait
plus
de quels souvenirs ; jusqu’au soir où la douleur nette d’un amour rév
75
renait pas comment on pouvait tant souffrir et ne
plus
aimer ». Closain se tue pour finir le livre. Livre charmant et bizarr
76
ue qui lui convient, mais ici mêlée à une émotion
plus
grave, qui transparaît parfois et nous fait regretter que l’auteur ne
77
l avec nos rêves de puissance : notre ambition la
plus
haute échoue. La tristesse règne sur nos villes. (Neurasthénie, ce ma
78
dieux ? — nous prenons chaque jour une conscience
plus
claire de la vanité de nos buts, « capables d’agir jusqu’au sacrifice
79
re race… ». Et peut-être n’est-il pas de position
plus
périlleuse, puisqu’elle risque de ne laisser subsister en nous qu’un
80
pas de le dire, Aragon possède le tempérament le
plus
hardi et le plus original de la jeune littérature française. Il le pr
81
Aragon possède le tempérament le plus hardi et le
plus
original de la jeune littérature française. Il le proclame « J’appart
82
uteur de divaguer de la philosophie au lyrisme le
plus
échevelé en passant par la description réaliste ou imaginée d’une boî
83
livre de l’auteur d’Anicet. C’est pourtant un des
plus
significatifs du romantisme nouveau. J’ai nommé Rousseau, Nerval Muss
84
dresse, un Nerval sans pudeur, un Musset ivre non
plus
de vin de France, mais d’alcools pleins de démons, de drogues peut-êt
85
nt point cette fièvre. Et comme la morale ne sait
plus
leur imposer de feindre encore ce que le cœur ne ressent plus, il suf
86
poser de feindre encore ce que le cœur ne ressent
plus
, il suffit de quelques mois aux jeunes époux de la Maladère pour se d
87
es. C’est d’Armande surtout qu’on les attendrait,
plus
franche d’allure. On ne sait ce qui la retient : son amour ? son manq
88
autour de ces êtres dont la détresse est d’autant
plus
cruelle qu’elle est contenue sous des dehors trop polis. Une fois fer
89
oublie la justesse de son analyse pour n’évoquer
plus
que des visions où se condense le sentiment du récit. Dans le Cœur gr
90
on de sa vie est peut-être ce qui nous le rend le
plus
sympathique. « Officiellement comblé, et par dedans… comment bien dir
91
t de « déjouer le complot de la commodité ». Mais
plus
voluptueux que philosophe, c’est à l’amour qu’il ira demander la souf
92
qui, fréquente sontae, pour notre plaisir, un peu
plus
viennois que naturel s’il parle de choses d’art comme on fait dans Pr
93
téressée si elle n’avait pour effet de souligner,
plus
que ses succès, certaines faiblesses qu’il recherche secrètement, par
94
dans le temps que sévit l’inflation littéraire la
plus
ridicule. Pourtant, qu’elle ne laisse point oublier que ce livre d’un
95
j’y vois un signe charmant d’amitié de l’aîné au
plus
jeune, lequel envoie l’un de ses personnages pour remercier ; (pouvai
96
confidences qu’elle livre si facilement au héros
plus
confiant et secrètement incertain de ce roman. À la veille de se mari
97
étude », M. Rops considère les deux solutions les
plus
parfaites qui s’offrent aux jeunes gens d’aujourd’hui. Il constate qu
98
nnaît mon orgueil : osez donc me condamner d’être
plus
fort que cette bourgeoisie fatiguée, et de suivre le destin que vous
99
e (mai 1927)ai Le jeu de tout dire est une des
plus
tragiques inventions de l’inquiétude actuelle. Sous couleur de démasq
100
abes sereines, et dans cette ville, Éluard est le
plus
séduisant, le plus dangereusement gracieux des noctambules. Rêves éve
101
ans cette ville, Éluard est le plus séduisant, le
plus
dangereusement gracieux des noctambules. Rêves éveillés, entre deux g
102
le mot sang n’évoque ici qu’une tache de couleur,
plus
sentimental que cruel. « J’ai la beauté facile et c’est heureux. » Il
103
e aimés qui faussaient leurs voix pour les rendre
plus
touchantes. Celui-ci bat sa coulpe avec une saine rudesse. « Il s’exa
104
tre chose que les « éclats de l’impuissance ». Un
plus
délicat eut compris que certains des morceaux très divers qui compose
105
de « procédés lassants ». Pierre Girard n’écoute
plus
: il pense à des Vénézuéliennes ou à Gérard de Nerval. Bientôt vous v
106
able de cette douceur de vivre. Déjà vous ne niez
plus
sa drôlerie, son aisance. Vous accordez que s’il force un peu la dose
107
he. Vous voilà même tenté de l’en féliciter. Bien
plus
, vous découvrez dans ses fantoches une malicieuse et fine psychologie
108
e et de l’homme dans son œuvre, qui est peut-être
plus
vraie que le vrai, je veux dire, plus rilkienne que ne fut Rilke. Ril
109
t peut-être plus vraie que le vrai, je veux dire,
plus
rilkienne que ne fut Rilke. Rilke y apparaît comme une de ces âmes my
110
cience ou au nom de l’esprit. « Pour moi qui aime
plus
que tout la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je compr
111
e prouve la religion qu’aux convertis — qui n’ont
plus
besoin de preuves. Il reste qu’un livre comme celui-ci tend un mervei
112
la raison raisonnante. Et qu’il nous mène un peu
plus
loin que la sempiternelle « stratégie littéraire », de gazetiers ; au
113
affronter d’autres dédales ! Mais il a su mettre
plus
de choses qu’il n’y paraît d’abord dans ces 50 pages. Beaucoup sont e
114
iques à leur propos. Mais dans ce roman, il n’y a
plus
seulement la femme, avec le miracle perpétuel de sa sensibilité. Il y
115
egretter que ce livre ne réalise pas une synthèse
plus
organique du roman et des mémoires. Mais si son début permet de croir
116
uls les poètes savent se perdre. Et c’est bien sa
plus
grande ruse que d’avoir emprunté le véhicule à la mode pour conduire
117
ir que jolis livres d’étrennes dans les œuvres du
plus
grand créateur de mythes modernes, du seul écrivain dont l’influence
118
a littérature si pédante qu’elle exclut un de nos
plus
grands conteurs sous prétexte qu’il n’est styliste ni psychologue ? L
119
s simultanément, et c’est naturel : je m’en avoue
plus
éloigné et m’en sais plus dépourvu si possible. Je ne demande aux écr
120
naturel : je m’en avoue plus éloigné et m’en sais
plus
dépourvu si possible. Je ne demande aux écrivains que des révélations
121
nt en créant une belle œuvre serait, par exemple,
plus
efficace. Aragon se retourne sans cesse pour crier : Lâches, vous ref
122
t magnifiquement. Mais qu’on nous laisse chercher
plus
loin, dans ce silence où l’on accède à des objets qui enfin valent le
123
oses justement détesté, mais dont ils participent
plus
qu’ils ne le croient. Certes il était urgent de faire la critique de
124
dit fort bien M. Breton. Mais à condition d’aller
plus
loin et de prendre une connaissance positive de ce qu’il y a sous cet
125
ois tenté de le rapprocher de Morand, mais il est
plus
nerveux, sans doute aussi plus sensible. Et il ne se borne pas à des
126
orand, mais il est plus nerveux, sans doute aussi
plus
sensible. Et il ne se borne pas à des effets pittoresques : ce récit
127
ssez troubles du personnage central une résonance
plus
profonde. Louis II, ce chimérique, disposait par hasard de moyens d’a
128
it prince russe et entretient autour de sa vie le
plus
grand mystère. Cependant il aime à raconter certaines scènes terrifia
129
une tentation pour tous les poètes. Le désir de «
plus
vrai que le vrai » surexcité par l’insolence d’une psychologie qui ra
130
t appeler ça du bluff — fait de lui sans doute le
plus
méridional des conteurs américains. Avec cela, un réalisme, plein de
131
mar, ce monde moderne, ce monde de fous qui n’ont
plus
que leur raison, ce monde où l’on ne sait plus créer avec joie des fo
132
nt plus que leur raison, ce monde où l’on ne sait
plus
créer avec joie des formes belles, ce monde qui devient impuissant. I
133
qu’elle décrit, ce sont des perceptions de l’âme
plus
que de l’esprit ou des sens. « Reste immobile et sache attendre que t
134
ard. » Le poète des Gravitations est ici descendu
plus
profond en soi-même ; son art y gagne en densité, en émotion. Des mot
135
est-elle pas proprement « saisissante » ? Mais le
plus
émouvant, c’est ici l’approche d’un silence partout pressenti, qui s’
136
uveau une dérive fantaisiste dans ce monde un peu
plus
léger, un peu plus profond que le vrai, où l’Éloge de la folie nous e
137
ntaisiste dans ce monde un peu plus léger, un peu
plus
profond que le vrai, où l’Éloge de la folie nous entraînait naguère.
138
ent, comme des souvenirs, et l’on retrouve un peu
plus
loin d’autres souvenirs attristés par le temps, des visages qui ne so
139
s attristés par le temps, des visages qui ne sont
plus
tout à fait les mêmes, des bonheurs qui signifient plus de désespoir
140
out à fait les mêmes, des bonheurs qui signifient
plus
de désespoir qu’ils ne s’en doutent… C’est un dévergondage sentimenta
141
s des grands bourgeois, où tout, soudain, devient
plus
terne. Mais bien vite un intermède bouffon, impossible et d’une désop
142
oétique de Rimbaud, l’on s’étonne qu’il ait fallu
plus
d’un demi-siècle pour qu’une telle interprétation voie le jour. Cela
143
ncent une rentrée de l’âme dans la littérature la
plus
spirituelle du monde. La thèse que défend l’auteur de cet essai — la
144
te, de leur indifférence à l’endroit de l’être le
plus
monstrueusement pur qui se soit révélé par le truchement de la poésie
145
mbaud. Regrettons seulement qu’il n’élargisse pas
plus
une question aussi centrale — qui est, si l’on veut, la question d’Or
146
uvage », un catholique qui s’ignore, il n’est pas
plus
admissible d’inférer du mépris de Rimbaud pour le catholicisme à son
147
La Fin de l’Éternel (novembre 1929)bc Ce n’est
plus
l’heure de venir prendre position dans un débat où les voix les mieux
148
philosophique en particulier, où je me sens bien
plus
près de M. Gabriel Marcel, qu’il attaque. (M. Benda trahit à son tour
149
ible. Et quand bien même elle croirait n’en avoir
plus
besoin. Cet extrémisme de la pensée intemporelle, en butte aux sarcas
150
émistes de droite et de gauche, n’en apparaît que
plus
pur. « Noms de clowns qui me viennent l’esprit : Julien Benda… », écr
151
un monde où tout est bon à quelque chose, où rien
plus
n’est tenu pour vrai que relativement à un rendement. Rien, pas même
152
vous mènent tranquillement aux points de vue les
plus
cocasses, que la forme des fleurs, que les animaux qui circulent. Un
153
oit qu’il se décrive comme un lieu de miracles le
plus
souvent malencontreux, ou qu’il invente des animaux dont la complexit
154
ne le cède en rien à celle de l’introspection la
plus
poussée. Il invente aussi des mots et en fait de courts poèmes d’une
155
ge). Cependant je préfère ses proses : il y a ici
plus
qu’une manière et qu’un ton, il y a une vision du monde véritablement
156
e de lithographies de Meili. Ce peintre se montre
plus
occidental dans les beaux volumes pleins de ces paysages, que dans se
157
ue ses devanciers. Son sadisme n’est pas beaucoup
plus
« horrible » que celui des rêveries de certaines pubertés ; quant à l
158
se pour les adolescents. Ce qui le caractérise le
plus
fortement, c’est sa « révolte absolue », forcenée, jusqu’au rire déme
159
térateur. Dans un chapitre excellent et peut-être
plus
audacieux que les autres, M. Pierre-Quint montre en quoi cette révolt
160
e la révolte rend moins sympathique, certes, mais
plus
réellement dangereuse. On sent bien ici que le critique a dominé son
161
Et on me regarde. J’ai beau feindre l’intérêt le
plus
singulier pour ce château sur la rive, ils en ont tant vu ! Ils aimen
162
ntre soi l’eau de ce beau Danube jaune qui est le
plus
inodore des fleuves. Dormir. Sans avoir pu retrouver cette mélodie de
163
nt nous savons seulement que tout y a son écho le
plus
pur. Le voyage trompe un temps cette angoisse. J’irai chercher moi-mê
164
me suis-je dit, je ferai toutes les avances, les
plus
exténuantes, et qui sait si tant d’erreurs ne composeront pas un jour
165
qui me voue à toutes les magies ! Les désirs les
plus
incompréhensibles s’emparent de moi comme des superstitions. Tout mon
166
babouches dans une mosquée vide que personne n’a
plus
l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui porte un
167
t charmantes. (Vue sur des maisons pauvres un peu
plus
bas, avec du linge dans des courettes poussiéreuses.) On aboutit à un
168
e étroite on passe ensuite à une seconde terrasse
plus
vaste, où il y a quelques arbres devant une sorte de tour peu élevée,
169
d’ailleurs mensongers. Alors que dans ce domaine,
plus
visiblement qu’en tout autre, un non-conformisme intransigeant serait
170
erme ces pages et vaque à ses devoirs. Nous voici
plus
à l’aise. Eh bien oui : je me ferai un mérite de perdre tout mon temp
171
j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du
plus
haut intérêt », le « prix de l’action » et leur morale qui ne parle q
172
gère se débarrasser sans courir les risques12 les
plus
graves et provoquer une crise, bref, sans le payer cher. Tout cela es
173
outes sortes de ruses et de scepticismes, dont le
plus
simple consiste à traduire ce que l’on voit. Cette banque à la façade
174
autre séjour, dans la semaine qui suit Noël, — la
plus
sombre de l’année par les rues vides sous la pluie étrangère. Une por
175
ent vite, et devient extrêmement exigeant, car le
plus
beau mensonge atteint à peine le degré d’intérêt d’une vérité banale,
176
geur de ma sorte sous ses modalités sentimentales
plus
que documentaires, peut-être serait-il bon que je parsème ce texte de
177
us avez sous la langue ; je vous conseille de n’y
plus
penser quelque temps… Car on ne trouve vraiment que ce qu’on a consen
178
, la minorité hongroise y comptait cependant pour
plus
; elle était seule active et créatrice. Le reste : des porteurs d’eau
179
etenir autour d’une action certes méritoire, mais
plus
symbolique qu’efficace. Et sans lendemain. Ce mélange, en toutes chos
180
ia » serait assez hongroise… Mais l’expression la
plus
libre et la plus vivante du génie littéraire de cette race me paraît
181
hongroise… Mais l’expression la plus libre et la
plus
vivante du génie littéraire de cette race me paraît bien avoir été do
182
Esztergóm, où il passe ses étés. Esztergóm est la
plus
vieille capitale de la Hongrie. Attila, me dit-on, y régna. Aujourd’h
183
anément, et l’on annonce Hypérion. Il ne manquera
plus
que les longs poèmes de la maturité — mais ceux-là difficilement trad
184
et de Hegel, le précurseur de Nietzsche, l’un des
plus
admirables et des plus mystérieux génies poétiques de notre ère. On d
185
eur de Nietzsche, l’un des plus admirables et des
plus
mystérieux génies poétiques de notre ère. On doit beaucoup de reconna
186
l n’est peut-être pas donné à une race d’en créer
plus
d’un, c’est-à-dire de s’en libérer. Ainsi la France conçut l’homme ra
187
nt messianiques… Ce par quoi Hölderlin diffère le
plus
peut-être des poètes français, c’est que son lyrisme est l’expression
188
garde encore la connaissance au sein d’une flamme
plus
grande, l’autre seulement d’une plus faible… Le grand poète n’est jam
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d’une flamme plus grande, l’autre seulement d’une
plus
faible… Le grand poète n’est jamais abandonné par lui-même ; il peut
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bstraite qui est celle de ses Noces. Jouve est le
plus
« germanique » des poètes français d’aujourd’hui ; ce sont les harmon
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s… Or, si comme je le crois et voudrais l’établir
plus
longuement, le sens des poèmes de la maturité de Hölderlin est à cher
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ans un de ces paysages de nulle part qui sont les
plus
émouvants, entre des collines basses grattées par les vents, aux arbr
193
e soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir
plus
infime, à cause de l’éloignement en nous-mêmes. À l’entrée d’un tunne
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enté de me complaire. Oh ! je sais ! — Je ne sais
plus
. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité
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ne lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense
plus
qu’ « au souffle »… Mais alors tout s’allume et voici la nuit des fau
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e considérée comme un des beaux-arts Ils n’ont
plus
de noms, ils ne sont qu’une ivresse aux cent visages, lorsque j’entre
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ner en sens inverse ; frapper des talons toujours
plus
vite, mains à la nuque, mains à la hanche, mains à la danseuse ; part
198
’à produire un roulement continu, marteler encore
plus
vite en tourbillonnant, choir enfin dans une vaste culbute sur les di
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e les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’y a
plus
qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en
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ace, mais tout se met à fuir, alors il faut voler
plus
vite pour rattraper ces apparences adorables… Si je « lâchais » un in
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ngrie sans talisman, s’il a du cœur, n’en revient
plus
. 15. La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée
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l’enroule et d’un coup la subtilise, ne laissant
plus
qu’un long silence soutenu, comme un appel à la rafale dont l’approch
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nant ferme les yeux sous la vague toujours un peu
plus
haute que profonde ne fut l’attente, et lâche tout. C’est l’âme qui j
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tit train en rumeur depuis un moment ne redescend
plus
: il gouverne avec une vertigineuse docilité dans les voies d’un amou
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qui succombe à l’excès du sommeil) — et me voici
plus
seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la romance à mon oreille
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moment, c’est que la ligne est droite. Je ne sais
plus
dans quel sens je roule. J’aime ces heures désorientées ; le sentimen
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rser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà
plus
» et « pas encore »… Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons d
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r, tu t’éveilles dans une lueur jaune, ne sachant
plus
en quel endroit du temps tu vis, — c’en est fait, toutes choses ont r
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c’est une aventure qui relève de la métaphysique
plus
que de la psychologie. — Une vaste licence poétique… (Voici bien la f
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(une sorte de cauchemar de la pensée, qui ne peut
plus
s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je
211
n jamais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais
plus
parler en vers et la prose n’indique que les choses les plus évidente
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en vers et la prose n’indique que les choses les
plus
évidentes. C’est bien pourquoi l’Objet n’a pas de nom. Parfois je me
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cherchent. Et qui sait si vraiment elle n’existe
plus
, l’Hermétique Société18 de ceux qui ne désespèrent pas encore du Gra
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it-ce là tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion
plus
vive d’un univers où la présence de l’Objet deviendrait plus probable
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’un univers où la présence de l’Objet deviendrait
plus
probable ? Ou bien n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes
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aduisent, à tout prendre, une vérité particulière
plus
importante que cette vérité générale dont tout le monde se réclame et
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réelle… Comme j’ai peine à m’imaginer que jamais
plus
je ne la reverrai, cette lumière en ce lieu, secrète et familière. So
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l’image, née en rêve, d’une plaine, d’un couchant
plus
grandiose au ciel et sur la terre plus secret que dans ton pays. Tu a
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n couchant plus grandiose au ciel et sur la terre
plus
secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation, non point de c
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n de la qualité pure, je persiste à tenir pour le
plus
efficace. Ce n’est peut-être pas fortuitement que M. Charles Du Bos a
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s que par le style des « approches », le livre le
plus
significatif de son tempérament critique. Le style d’abord : on y ret
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» dans l’exercice de sa probité ? Défaut combien
plus
précieux que l’élégance à bon marché qu’on nous prodigue dans la pres
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entre d’une œuvre. La méthode de M. Du Bos est la
plus
propre à dégager l’élément spécifique des génies qu’elle « approche »
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, elle risque de nous laisser l’image d’un auteur
plus
conscient de ses propres difficultés que ne saurait l’être le créateu