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ette conclusion pratique : inutile de publier des
poèmes
. Éluard le comprenait, qui écrivit : « Quand les livres se liront-ils
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Que M. Breton donne des « recettes pour faire un
poème
» cette mystification est dans la logique de ses principes, mais je l
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et le mien ? Je comprends trop de choses dans ces
poèmes
qui devraient m’être parfaitement impénétrables. Je crois même voir q
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aux 75 pages où il voulut nous persuader que tout
poème
doit être une dictée non corrigée du Rêve. Je reconnais à chaque lign
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des travaux de précision : il calcule un plan, un
poème
. Il écrit un livre sur Einstein, des articles sur Valéry, St John Per
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tiques de Paulina au couvent valent les meilleurs
poèmes
de l’auteur de Tragiques et de Vous êtes des hommes. p. Rougemont
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vielle, Saisir (juin 1929)ay Ce petit livre de
poèmes
est comme une initiation au silence. Il faut s’en approcher avec une
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e. Il invente aussi des mots et en fait de courts
poèmes
d’une divertissante et parfois émouvante bizarrerie (Mort d’un Page).
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et qu’il composa vers sa vingtième année un vaste
poème
en prose intitulé Les Chants de Maldoror. De 1870 jusqu’à la guerre s
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Hölderlin, La Mort d’Empédocle et
Poèmes
de la folie (octobre 1930)bi L’année du centenaire du romantisme s
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lderlin par la France. La Mort d’Empédocle et les
Poèmes
de la folie ont paru simultanément, et l’on annonce Hypérion. Il ne m
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nonce Hypérion. Il ne manquera plus que les longs
poèmes
de la maturité — mais ceux-là difficilement traduisibles — pour que n
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ed d’œuvre et jamais achevée, donne moins que les
Poèmes
cette impression bizarre d’être d’aujourd’hui. C’est qu’elle est de d
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ntes. Ce sont les quatrains du temps de la folie,
poèmes
véritablement « posthumes », que Pierre Jean Jouve a traduits dans la
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t voudrais l’établir plus longuement, le sens des
poèmes
de la maturité de Hölderlin est à chercher dans leur rythme seulement
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n et Jouve ont choisis et traduits à la suite des
poèmes
, ils ne sont pas ce que ce petit livre contient de moins bouleversant
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[Compte rendu] Hölderlin, La Mort d’Empédocle et
Poèmes
de la folie », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève,