1
Henry de Montherlant, Chant funèbre
pour
les morts de Verdun (mars 1925)a Henry de Montherlant, héritier d’
2
e, adieu à la guerre et aux jeux, avant de partir
pour
de nouvelles conquêtes. Terriblement lucide, ce regard en arrière. Mo
3
lucide, ce regard en arrière. Montherlant est dur
pour
ses erreurs plus encore que pour celles de l’adversaire, ce qui est b
4
therlant est dur pour ses erreurs plus encore que
pour
celles de l’adversaire, ce qui est beaucoup dire. Il y avait dans le
5
faire, à notre place modeste, si peu que ce soit
pour
la paix », c’est une affirmation qui d’un coup condamne beaucoup d’an
6
ers ; il s’affirme aujourd’hui des seconds. C’est
pour
avoir contemplé Verdun, en tête à tête avec le génie de la mort. Mais
7
, il justifie son livre : « Ranimons ces horreurs
pour
les vouloir éviter, et ces grandeurs pour n’en pas trop descendre ».
8
orreurs pour les vouloir éviter, et ces grandeurs
pour
n’en pas trop descendre ». N’est-ce pas une éclatante mise au point ?
9
éré de souvenirs héroïques, peut-être trop grands
pour
la paix, c’est vers de plus sereines exaltations qu’il va porter son
10
Compte rendu] Henry de Montherlant, Chant funèbre
pour
les morts de Verdun », Bibliothèque universelle et Revue de Genève,
11
duellement ? » Que M. Breton donne des « recettes
pour
faire un poème » cette mystification est dans la logique de ses princ
12
lerie poétique » qui, avoue Rimbaud, entre encore
pour
une grande part dans l’« alchimie du verbe » ; et je ne puis m’empêch
13
de tout finalisme ! Surréalisme S.A., entreprise
pour
l’exploitation de matériaux de démolition abandonnés par Dada S.A. Ce
14
ie. L’agaçant, avec les surréalistes, c’est que —
pour
reprendre un mot de Cocteau — ils « embaument de vieilles anarchies »
15
ra plus longtemps impression. C’est grand dommage
pour
les lettres françaises qui risquent d’y perdre au moins deux grands a
16
sauvage génie ait choisi un être de cette espèce
pour
le tourmenter et le transfigurer. Vincent s’en effraie lui-même : « I
17
’absence de style, n’est-ce pas le meilleur style
pour
un romancier ? C’est plutôt, je crois, une certaine harmonie générale
18
l’Europe intellectuelle. Grand siècle de critique
pour
lequel nos contemporains accumulent les documents. La littérature de
19
ient, une conscience d’elle-même. C’est peut-être
pour
provoquer cette confrontation seulement qu’on a imaginé un péril orie
20
guisement gréco-latin retournera vers ses sources
pour
s’y retremper. Les appels de l’Orient, ce sont les Keyserling, les Gu
21
ints de vue les plus riches ou les mieux définis.
Pour
Valéry, la supériorité de l’Europe réside dans sa « puissance de choi
22
isamment motivées par des faits et des documents.
Pour
beaucoup, l’Orient n’est qu’un prétexte à variations sur le thème fav
23
e nos fièvres. Mais nous aurons entrevu peut-être
pour
la première fois le rôle de l’Europe « conscience du monde », entre u
24
echerche d’un absolu qui se trouve être le néant.
Pour
finir il « l’écrabouille ». L’expérience est terminée. Artificielle c
25
ion, la nouvelle maison d’édition Fischer passait
pour
« la centrale où l’on avait concentré la dynamite internationale qu’I
26
t placer sous les arches de la vieille société »,
pour
reprendre la pittoresque définition de M. A. Eloesser dans l’Almanach
27
. Valéry Larbaud est vraiment un étonnant esprit.
Pour
présenter au public français cette œuvre « d’importance européenne »,
28
ctobre 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard
pour
parler du Vinet de M. Seillière, de ce nouveau chapitre qu’il vient d
29
ées dont lui-même s’est fait le moderne champion.
Pour
ce qui concerne le Vinet juge des romantiques, il n’a pas eu trop de
30
ciemment, à gauchir légèrement la pensée de Vinet
pour
lui ajuster sa terminologie particulière ? Mais par ailleurs Vinet dé
31
llement profonde, son point d’appui plus central.
Pour
notre époque déchirée entre un thomisme et un nihilisme exaspérés, po
32
irée entre un thomisme et un nihilisme exaspérés,
pour
notre nouveau mal du siècle, il n’est peut-être pas de pensée plus vi
33
Valéry, ce poète sait « des complicités étranges
pour
assembler un sourire ». Comme Max Jacob il lui arrive de situer une a
34
: y a-t-il influence ou seulement co-génération ?
Pour
peu qu’ils sortent des cafés littéraires, nos poètes respirent le mêm
35
effet de la libération politique. Cause, puisque
pour
mener à chef cette libération, un Yeats, un A.E., bien d’autres, ont
36
le fou. Belles étincelles échappées d’un brasier.
Pour
les causes de l’incendie, voir Dostoïevski. M. Walpole, lui, commence
37
rûle bien. Quel sujet plus riche pouvait-on rêver
pour
un psychologue de la puissance de Walpole, que l’âme russe — cette âm
38
de Walpole, que l’âme russe — cette âme russe qui
pour
le Parisien restera toujours « indéfinissable ». M. Walpole, dont nou
39
e privée, quelques regards sur la foule suffisent
pour
en préciser les conséquences. C’est ainsi qu’interviennent les trois
40
rer tantôt dans un foyer, tantôt dans une église,
pour
constater que la foule ne réagit pas autrement que les individus. L’a
41
ai tous les essais de M. de Voguë sur l’âme slave
pour
deux ou trois scènes de La Cité secrète. Pour celle-ci par exemple (c
42
ave pour deux ou trois scènes de La Cité secrète.
Pour
celle-ci par exemple (caché dans un réduit, Markovitch, l’idéaliste,
43
et de faire du bruit. Il songea : — C’est la fin
pour
moi. Puis : — Quelle imprudence ! Avec la lumière et peut-être du mon
44
hose qui le gêne. C’est l’empire. Il le renverse,
pour
voir. Pendant qu’il est encore ébahi du fracas, le juif survient avec
45
cas, le juif survient avec une méthode simplifiée
pour
l’exploitation des ruines. On sait le reste. Tout cela, Walpole ne le
46
x meneurs de l’opinion publique, il est trop tard
pour
les éduquer, il faudrait balayer. Je parle en général, sachant bien q
47
ste. Ceux qui s’essaient à l’action, c’est encore
pour
cultiver leur moi. Ils y cherchent un fortifiant, je ne sais quelle e
48
nscience individuelle à recréer. Nous y employer,
pour
l’heure, c’est la seule façon efficace de servir. ⁂ On se complaît à
49
e leurs auteurs. Or l’égoïsme est vertu cardinale
pour
le créateur. Mais quel est ce besoin si général de s’incarner, dans l
50
ssent ne pas pouvoir les séparer. On n’écrit plus
pour
s’amuser : ni pour amuser un public. Un livre est une action, une exp
51
r les séparer. On n’écrit plus pour s’amuser : ni
pour
amuser un public. Un livre est une action, une expérience. Et, le plu
52
ence. Et, le plus souvent, sur soi-même. On écrit
pour
cultiver son moi, pour l’éprouver et le prémunir, pour y découvrir de
53
nt, sur soi-même. On écrit pour cultiver son moi,
pour
l’éprouver et le prémunir, pour y découvrir des possibilités neuves,
54
cultiver son moi, pour l’éprouver et le prémunir,
pour
y découvrir des possibilités neuves, — pour le libérer. Il n’est pas
55
unir, pour y découvrir des possibilités neuves, —
pour
le libérer. Il n’est pas question de rechercher ici les origines hist
56
moderne. Il n’a pas fallu longtemps aux Français
pour
pousser à bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entre la raison et
57
c. « Révolution d’abord. Révolution toujours ». «
Pour
nous, le salut n’est nulle part… » « Je comprends la révolte des autr
58
« Révolution toujours » — tant qu’il y a des gens
pour
vous faire du pain ; et c’est très beau, Aragon, de ne plus rien atte
59
antement qui l’amène au besoin d’une mystique. Et
pour
finir, l’un des derniers venus, Marcel Arland, — plus jeune, il n’a p
60
’un récit d’ailleurs admirable4, de Louis Aragon,
pour
marquer l’aboutissement d’une évolution qui a son origine dans l’œuvr
61
stres, les Caves du Vatican et Dada, il y a place
pour
tous les chaînons d’inquiétude, de malaises, de révoltes plus ou moin
62
mener les surréalistes, il n’a fallu que le temps
pour
une folie de s’emballer. La plupart des romans de jeunes qui se situe
63
mouvement de l’esprit qui n’utilise une borne que
pour
sauter plus loin. Ainsi, c’est par humilité qu’on renoncera à la vert
64
moralistes. Le mot de paradoxe serait bien pauvre
pour
expliquer ce besoin de porter à son excès toute chose, au-delà de tou
65
pas, encore une fois, de renier l’immense effort
pour
se libérer de l’universelle hypocrisie accompli par des générations q
66
— ne s’isolant pas de la Société ; ils savent que
pour
lutter il faut des armes et ne méprisent pas la culture ; sans autre
67
a le moment, détourner les yeux de leur recherche
pour
contempler un absolu ; qu’ils osent se faire violence pour se hisser
68
empler un absolu ; qu’ils osent se faire violence
pour
se hisser dans la lumière. « Il vaut mieux, dit encore Vinet, ne voir
69
ment d’une chambre bleue qui est le mystère même,
pour
suivre la naissance et l’embrasement de la passion de Paulina. Le Péc
70
théories d’écoles et de quelques autres plaisirs
pour
civils : mettez-le aux prises avec une petite cité patricienne dont i
71
cet ordre l’écarte de Dada, il ne le conduit pas
pour
autant à l’Académie. Disons pour aller vite que sa recherche de l’ord
72
e le conduit pas pour autant à l’Académie. Disons
pour
aller vite que sa recherche de l’ordre révèle simplement une volonté
73
de construire jusque dans le grabuge, qu’il aime
pour
les matériaux qu’on en peut tirer. L[e] malheur de Cocteau est qu’il
74
’est toujours le même déclic. Cocteau le sait, et
pour
varier il tire tantôt à gauche tantôt à droite, sur Barrès, sur Wagne
75
ur le public. (Bientôt sur lui-même je le crains,
pour
renaître catholique.) Certes, il bannit le charme et toute grâce vapo
76
vement, est aujourd’hui une catastrophe menaçante
pour
n’avoir pas été animée de l’esprit de géométrie… Elle use et conduit
77
ccupations esthétiques et sociales d’aujourd’hui.
Pour
résoudre la crise de notre civilisation sous cet aspect comme sous le
78
Oui, si notre civilisation s’avoue trop fatiguée
pour
créer avec ses moyens matériels formidables des ensembles soumis aux
79
rer « ne se contenterait pas d’étudier les œuvres
pour
elles-mêmes dans leur signification historique ou technique, mais tâc
80
umain ». M. Fernandez a tout le talent qu’il faut
pour
lui faire acquérir droit de cité. Voici enfin un critique qui sait ti
81
modernes de la psychologie et de la philosophie.
Pour
nous prémunir contre le pouvoir d’analyse — une analyse qui retient l
82
ualités de composition ou de perfection formelle.
Pour
quelques-uns de ces traits d’énergie ou de savante sensualité, pour c
83
de ces traits d’énergie ou de savante sensualité,
pour
ces insolences jolies et les subites violences, qui composent la sédu
84
la séduction de cet « homme de la Renaissance »,
pour
quelques descriptions des prairies espagnoles pleines de simple grand
85
iques et des délires taurologiques avec lesquels,
pour
communier, il faudrait sans doute être né sous le signe du Taureau. M
86
é à Montherlant beaucoup de défauts bien agaçants
pour
sa souveraine désinvolture. Elle est tonique comme le spectacle des a
87
aissent éternellement dans les prairies célestes,
pour
avoir donné une grande gloire aux jeunes hommes ! » Mais ce jeune hom
88
es tendances contradictoires d’un individu. C’est
pour
traiter ce sujet pirandellien qu’on s’embarque dans une croisière de
89
tant souffrir et ne plus aimer ». Closain se tue
pour
finir le livre. Livre charmant et bizarre, où la sentimentalité moder
90
dis que M. Ford expose victorieusement sa méthode
pour
« réussir » — à quoi, grands dieux ? — nous prenons chaque jour une c
91
paix. Entre moi et vous, c’est la guerre. » Voilà
pour
les critiques, « punaises glabres et poux barbus », qui perdraient le
92
he partout des prétextes, et une passion farouche
pour
la liberté, qui font de cet ombrageux personnage une manière de Rouss
93
mes. Il faut remonter loin dans notre littérature
pour
trouver semblable domination de la langue. Et parmi les modernes, il
94
de quelques mois aux jeunes époux de la Maladère
pour
se déprendre de leurs rêves. Un malentendu grandit entre eux dans leu
95
qui la retient : son amour ? son manque d’amour ?
Pour
Jacques, il souffre d’une incurable adolescence, d’un défaitisme sent
96
e de Barbey, on oublie la justesse de son analyse
pour
n’évoquer plus que des visions où se condense le sentiment du récit.
97
alès, Montclar (février 1927)ad L’on aime que,
pour
certains hommes, écrire ne soit que le recensement passionné de leur
98
comment bien dire ? inquiet ? aride ? heureux ? »
pour
lui, comme pour Barnabooth, il s’agit de « déjouer le complot de la c
99
e ? inquiet ? aride ? heureux ? » pour lui, comme
pour
Barnabooth, il s’agit de « déjouer le complot de la commodité ». Mais
100
u’importe si les Allemands qui, fréquente sontae,
pour
notre plaisir, un peu plus viennois que naturel s’il parle de choses
101
peu russes, et là, gidiennes. Il se connaît assez
pour
savoir ce qui est en lui de l’homme même, ou de l’amateur distingué,
102
eur que l’on dirait désintéressée si elle n’avait
pour
effet de souligner, plus que ses succès, certaines faiblesses qu’il r
103
n sait long… Et, certes, il faut être un peu mage
pour
porter tant de richesses avec cette mélancolique grâce. Si quelques-u
104
plus jeune, lequel envoie l’un de ses personnages
pour
remercier ; (pouvait-il mieux trouver qu’un René Dubardeau pour cette
105
; (pouvait-il mieux trouver qu’un René Dubardeau
pour
cette ambassade). Parfois l’on se demande si l’Auber de Jean Cassou n
106
te si léger, spirituel, fantaisiste (cette touche
pour
peindre un personnage épisodique : « Il confondait la rose et la pivo
107
es, qui ne manque pas d’une beauté assez brutale,
pour
nous choquer et s’imposer pourtant. M. Lecache présente le problème j
108
iblique, austère et probe, qui n’a d’ambition que
pour
ses enfants. Jacob, l’aîné se révolte. Sensualité, intelligence, brut
109
ardonne bon nombre de platitudes et de vulgarités
pour
les derniers chapitres, denses, violents, et dont le profond ricaneme
110
et poings liés à l’obsession qu’il voulait avouer
pour
s’en délivrer peut-être. Cette sincérité ne serait-elle à son tour qu
111
ierre en vient à sacrifier Diane, son apaisement,
pour
Arthur, sa « maladie », c’est encore l’« élan mortel » que décrivait
112
e l’auteur n’est pas encore détaché de la matière
pour
en tirer une œuvre d’art. La sincérité audacieuse mais sans bravade q
113
un besoin d’être aimés qui faussaient leurs voix
pour
les rendre plus touchantes. Celui-ci bat sa coulpe avec une saine rud
114
sur la vie, mais d’avoir su en garder une passion
pour
la pureté, un « jusqu’au boutisine » qui seul peut redonner quelque v
115
Patsy, mais il ne veut pas vous la donner. Alors
pour
vous venger, vous lui dites que, « d’abord », son livre n’est pas sér
116
e regardions que les jambes des femmes », dit-il,
pour
vous apprendre ! — sans se douter que rien ne saurait vous ravir auta
117
n homme médite à côté du corps de son ami suicidé
pour
une femme qu’ils ont aimé tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien c’est l
118
servation autant que par la sympathie de l’auteur
pour
ses héros. Indulgence et regrets, un ton qui permet le tact dans la h
119
1927)ao À ceux qui se contentent du mot fumeux
pour
caractériser tout lyrisme germanique, il faudra opposer l’excellent p
120
uge au nom d’une science ou au nom de l’esprit. «
Pour
moi qui aime plus que tout la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je v
121
», je crois, ne peut être sensible qu’à des êtres
pour
qui elle est en somme inutile : parce qu’ils possèdent déjà, au moins
122
rin pédant et un brin vulgaire par endroits, mais
pour
rire), des difficultés, hésitations, paresses, rêves, réactions physi
123
ent. Et plein de verve, et pas embarrassé du tout
pour
vous lâcher un beau pavé mathématique au milieu d’une effusion « lyri
124
t dans une troisième action (l’amour de Catherine
pour
un aviateur français) assez peu intéressante à vrai dire, parce qu’el
125
vie, son œuvre (juin 1928)ar Livre passionnant
pour
tous ceux que Jules Verne passionne. Pour les autres, divertissant et
126
ionnant pour tous ceux que Jules Verne passionne.
Pour
les autres, divertissant et spirituel. Pourquoi ne veut-on voir en Ju
127
e ruse que d’avoir emprunté le véhicule à la mode
pour
conduire des millions de lecteurs dans un monde purement fantaisiste
128
e la littérature enfantine est le dernier bateau.
Pour
ce coup, voilà qui ne m’empêchera pas d’y monter, il suffit que cet o
129
ple, plus efficace. Aragon se retourne sans cesse
pour
crier : Lâches, vous refusez d’avancer ! Mais il reste à portée de vo
130
le jeu des tempéraments qui fait opter ces chefs
pour
l’une ou l’autre de ces attitudes. (Elles ne sont pas essentiellement
131
z tragique, parce qu’elle constitue une tentation
pour
tous les poètes. Le désir de « plus vrai que le vrai » surexcité par
132
de secrète et à peu près universelle conspiration
pour
insister sur la laideur. “C’est une frasque de gosses à laquelle nous
133
issant. Impossible d’évoquer un personnage précis
pour
lui faire endosser le blâme, mais comme l’homme nommé Ford, de Détroi
134
tait de son temps le souverain du monde. Tamerlan
pour
les anciens. Ford pour les modernes. Quelle décadence ! ax. Rouge
135
uverain du monde. Tamerlan pour les anciens. Ford
pour
les modernes. Quelle décadence ! ax. Rougemont Denis de, « [Compt
136
de ces miracles de liberté dont nous avons besoin
pour
croire que le monde actuel n’est pas un cas désespéré. Mais voici déj
137
oser à la réflexion de notre temps, ne fût-ce que
pour
faite honte à ceux qui sont encore capables d’une telle honte, de leu
138
as plus admissible d’inférer du mépris de Rimbaud
pour
le catholicisme à son mépris pour la révélation évangélique. Je ne vo
139
pris de Rimbaud pour le catholicisme à son mépris
pour
la révélation évangélique. Je ne vois là que l’indice d’une confusion
140
igation où nous sommes tous désormais de répondre
pour
nous-mêmes à sa mise en demeure. Je suis loin de partager toutes les
141
dversaire, sinon de la difficulté elle-même. Mais
pour
gênante que soit souvent son adresse de logicien, elle ne doit pas no
142
est bon à quelque chose, où rien plus n’est tenu
pour
vrai que relativement à un rendement. Rien, pas même la religion. 1
143
(mars 1930)be Peut-être faut-il venir du Japon
pour
accueillir du premier regard, dans un matin plein de mouettes — « Un
144
urs prête à épouser tout le sensible d’un paysage
pour
peu qu’elle y découvre une secrète parenté de l’âme. Kikou Yamata pei
145
assion d’une jeune fille de la grande bourgeoisie
pour
une gamine qui lui sert de modèle dans son atelier. Autour de cet inc
146
de taille à le concevoir au-delà de sa tendresse
pour
les adolescents. Ce qui le caractérise le plus fortement, c’est sa «
147
a cheville de Rimbaud. (Ce n’est pas avec un Dieu
pour
rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littérature
148
llait voir en Lautréamont « le maître des écluses
pour
la littérature de demain ». Concession un peu hâtive à une « jeunesse
149
il faudrait réveiller tant de beautés redoutables
pour
atteindre la dernière chaise libre. En bas, il y a juste autant de vi
150
de. J’ai beau feindre l’intérêt le plus singulier
pour
ce château sur la rive, ils en ont tant vu ! Ils aiment mieux me fair
151
ers regards aux rues croisées qui font des signes
pour
demain, présentations de mes Espoirs aux jeunes Promesses nationales
152
s d’avant le soir, — et cette espèce de tendresse
pour
tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien, jeunesse… Je me sui
153
trait d’un homme » devant lequel il faut se taire
pour
écouter ce qu’il entend. 3. Au tombeau de Gül Baba Dans Bude il
154
ne livrée. — « Je comprends, me dit-on. Vous êtes
pour
la fantaisie, c’est bien joli !… » — Non, Monsieur, ce n’est pas joli
155
ie commerciale. Mais vous pensez que tant de mots
pour
une simple question de sentiment… C’est que vous êtes déjà bien malad
156
expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et
pour
rien ni personne. Sur quoi : « Monsieur a du temps à perdre ! » s’écr
157
s le payer cher. Tout cela est langage de bourse.
Pour
moi, je poursuivrai mon discours en faveur de l’inutile, et ceci à la
158
ent les mains dans leurs vastes poches insulaires
pour
m’informer de cette irrécusable vérité : les affaires sont les affair
159
l’on cède à coup sûr, en se persuadant que c’est
pour
des raisons techniques. (Est-ce que cela ne devrait pas, au contraire
160
aques, la minorité hongroise y comptait cependant
pour
plus ; elle était seule active et créatrice. Le reste : des porteurs
161
ique des peuples ressemble à celle des individus,
pour
ce qui est du moins, de mentir à soi-même. Mais les Hongrois ne renie
162
ses, et l’on sait qu’il suffit de très peu de sel
pour
rendre mangeables beaucoup de nouilles. Mais voici, par exemple, ce q
163
. Parce que j’« exalte les valeurs de passion » —
pour
parler comme le seul Clerc qui n’ait pas trahi — qui me paraissent êt
164
andeur de la Hongrie, on m’expliquera que je suis
pour
la guerre, puisque enfin cet état d’esprit que j’admire est, entre au
165
oit beaucoup de reconnaissance à M. André Babelon
pour
avoir traduit et introduit avec tant de justesse, voire de profondeur
166
comber à son « hybris » : il se jette dans l’Etna
pour
mieux communier avec la divine Nature. Mythe grec, mais devenu, par e
167
lin est sans doute d’une constitution trop faible
pour
pouvoir longtemps maîtriser l’inspiration, qui peu à peu le « gagne »
168
uffle tempétueux arrache cette flamme trop grande
pour
son support. Reste une cendre où longtemps encore palpiteront de pâle
169
cinant à la fois, qu’il me préserve de tout amour
pour
quelque bien particulier où je serais tenté de me complaire. Oh ! je
170
r d’une certaine manière. En France, chacun parle
pour
son compte, paraphe son épigramme, jette son petit caillou. Ici, le s
171
tout se met à fuir, alors il faut voler plus vite
pour
rattraper ces apparences adorables… Si je « lâchais » un instant, tou
172
er. Sinon… je t’envierais presque. Celui qui part
pour
la Hongrie sans talisman, s’il a du cœur, n’en revient plus. 15. L
173
noir Duc d’Égypte ; aussi les nomma-t-on gipsys.
Pour
leur nom allemand, c’est : Zigeuner ; hongrois : cigány ; mien : cigo
174
angoisse de rencontrer une onde trop légère. Mais
pour
connaître un lac, il faut d’abord s’y plonger ; et ensuite, s’il vous
175
esque belles dans leurs petits sweaters — vais-je
pour
vous m’arrêter quelques jours ? On ferait connaissance à table d’hôte
176
la nuit fuyante, un songe où j’ai dû voir l’objet
pour
la première fois — ou bien était-ce un être ? 17. Insomnie J’ét
177
« déjà plus » et « pas encore »… Bon point de vue
pour
déconsidérer nos raisons de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressembl
178
que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager
pour
découvrir ce sens ! — Qu’as-tu vu que tu n’étais prêt à voir ? — Mais
179
on aimera. Et les uns disent qu’il faut connaître
pour
aimer ; les autres, aimer pour connaître, alors qu’au point de perfec
180
’il faut connaître pour aimer ; les autres, aimer
pour
connaître, alors qu’au point de perfection, aimer et connaître sont u
181
vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre
pour
aimer !… Je me souviens de ces terrains de sable noir, piqués de peti
182
s d’autres, dans cette vie et dans d’autres vies,
pour
approcher de tous côtés un But dont tu ne sais rien d’autre que sa fu
183
r le plan de la qualité pure, je persiste à tenir
pour
le plus efficace. Ce n’est peut-être pas fortuitement que M. Charles
184
ire par là que M. Du Bos parvient à recréer comme
pour
son compte, tant il y apporte de pressante intuition, les « problèmes