1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 u surréalisme (juin 1925)b Sous une « vague de rêves  », la logique, dernier agent de liaison de nos esprits, va périr. C’e
2 une littérature fondée sur de tels principes ? Le Rêve est la seule matière poétique. Dans le monde du Rêve autant de cellul
3 e est la seule matière poétique. Dans le monde du Rêve autant de cellules isolées que de rêveurs. Toute poésie est incommuni
4 able, le poète étant un simple sténographe de ses rêves . Soit. De ces faits, je tire cette conclusion pratique : inutile de p
5 e tout poème doit être une dictée non corrigée du Rêve . Je reconnais à chaque ligne de Poisson soluble cette « vieillerie po
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
6 ssants de l’Asie sauront encore éveiller de beaux rêves . Il y a ceux qui repoussent une Asie ignorante du thomisme et ceux qu
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
7 ur, ni le remords, ni le respect de moi ni de mes rêves , ni toi, triste mort, ni l’effroi d’après-tombe qui m’empêcheront de
8 de violences, gratuité des pensées et des actes, rêves éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense. Nous vo
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
9 ombre. Ôter la pédale à la poésie. (« Le poète ne rêve pas, il compte. ») Six projecteurs convergent sur une machine luisant
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
10 de formes sous la lumière ». Cristallisation d’un rêve de joie et de raison où de grandes ordonnances élèvent leur chant. Ut
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
11 à nos cadres — perpétuel conflit du réel avec nos rêves de puissance : notre ambition la plus haute échoue. La tristesse règn
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
12 s époux de la Maladère pour se déprendre de leurs rêves . Un malentendu grandit entre eux dans leur isolement, inexplicable et
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
13 mouvements de nos passions à nous-mêmes inavoués, rêves éveillés. Tout un système de valeurs lyriques et sentimentales que la
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
14 le plus dangereusement gracieux des noctambules. Rêves éveillés, entre deux gorgées d’un élixir dont il voudrait bien nous f
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
15 ne en sa nostalgie, de la jeune étrangère dont on rêve à 15 ans ; et voici ce je ne sais quoi, ce délice furtif, ce que l’au
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
16 allemands parce qu’il partage avec eux ce goût du rêve préféré à la vie, — à ce qu’on appelle la vie. Jaloux, qui a rencontr
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
17 ur rire), des difficultés, hésitations, paresses, rêves , réactions physiques, etc., qui accompagnent une création littéraire.
13 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
18 Catherine-Paris cette magie des sensations et des rêves de l’enfance et cette féminité du sentiment, du tour de pensée même,
14 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
19 ne l’ait point trompé : « Avec son beau regard de rêve , — lit-on dans l’Ennemi des Lois — son expression amoureuse du silenc
20 is un prince rêveur n’est pas forcément prince du rêve  ; et par ailleurs ce livre sait bien le laisser voir. La qualité de l
15 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
21 un branle-bas d’évocations hautes en couleur, de rêves , de visages, tandis que ç[à] et là s’ouvrent des perspectives saisiss
22 ent le couplet humanitariste, lui s’en va dans un rêve , ou dans un autre souvenir. Qui parmi nous sait encore parler de sa m
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
23 ndignée, une mère qui souffre, un jeune frère qui rêve . Le livre se résout dans une amertume vague. Ceux qui ont lu la Mort
17 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
24 oissé, bienheureux : il se lève, il reconnaît son rêve . Huit heures aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière
25 os, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un pe
18 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
26 aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’e
27 ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
28 r le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pu
29 e refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un rêve  ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perd
30 n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes rêves , ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours
31 racle imminent… ou moins encore : l’image, née en rêve , d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre p
32 dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos rêves sont instantanés — que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,