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u surréalisme (juin 1925)b Sous une « vague de
rêves
», la logique, dernier agent de liaison de nos esprits, va périr. C’e
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une littérature fondée sur de tels principes ? Le
Rêve
est la seule matière poétique. Dans le monde du Rêve autant de cellul
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e est la seule matière poétique. Dans le monde du
Rêve
autant de cellules isolées que de rêveurs. Toute poésie est incommuni
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able, le poète étant un simple sténographe de ses
rêves
. Soit. De ces faits, je tire cette conclusion pratique : inutile de p
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e tout poème doit être une dictée non corrigée du
Rêve
. Je reconnais à chaque ligne de Poisson soluble cette « vieillerie po
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ssants de l’Asie sauront encore éveiller de beaux
rêves
. Il y a ceux qui repoussent une Asie ignorante du thomisme et ceux qu
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ur, ni le remords, ni le respect de moi ni de mes
rêves
, ni toi, triste mort, ni l’effroi d’après-tombe qui m’empêcheront de
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de violences, gratuité des pensées et des actes,
rêves
éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense. Nous vo
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ombre. Ôter la pédale à la poésie. (« Le poète ne
rêve
pas, il compte. ») Six projecteurs convergent sur une machine luisant
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de formes sous la lumière ». Cristallisation d’un
rêve
de joie et de raison où de grandes ordonnances élèvent leur chant. Ut
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à nos cadres — perpétuel conflit du réel avec nos
rêves
de puissance : notre ambition la plus haute échoue. La tristesse règn
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s époux de la Maladère pour se déprendre de leurs
rêves
. Un malentendu grandit entre eux dans leur isolement, inexplicable et
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mouvements de nos passions à nous-mêmes inavoués,
rêves
éveillés. Tout un système de valeurs lyriques et sentimentales que la
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le plus dangereusement gracieux des noctambules.
Rêves
éveillés, entre deux gorgées d’un élixir dont il voudrait bien nous f
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ne en sa nostalgie, de la jeune étrangère dont on
rêve
à 15 ans ; et voici ce je ne sais quoi, ce délice furtif, ce que l’au
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allemands parce qu’il partage avec eux ce goût du
rêve
préféré à la vie, — à ce qu’on appelle la vie. Jaloux, qui a rencontr
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ur rire), des difficultés, hésitations, paresses,
rêves
, réactions physiques, etc., qui accompagnent une création littéraire.
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Catherine-Paris cette magie des sensations et des
rêves
de l’enfance et cette féminité du sentiment, du tour de pensée même,
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ne l’ait point trompé : « Avec son beau regard de
rêve
, — lit-on dans l’Ennemi des Lois — son expression amoureuse du silenc
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is un prince rêveur n’est pas forcément prince du
rêve
; et par ailleurs ce livre sait bien le laisser voir. La qualité de l
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un branle-bas d’évocations hautes en couleur, de
rêves
, de visages, tandis que ç[à] et là s’ouvrent des perspectives saisiss
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ent le couplet humanitariste, lui s’en va dans un
rêve
, ou dans un autre souvenir. Qui parmi nous sait encore parler de sa m
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ndignée, une mère qui souffre, un jeune frère qui
rêve
. Le livre se résout dans une amertume vague. Ceux qui ont lu la Mort
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oissé, bienheureux : il se lève, il reconnaît son
rêve
. Huit heures aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière
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os, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et
rêve
qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un pe
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aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le
rêve
de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’e
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ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le
rêve
pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
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r le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un
rêve
au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pu
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e refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un
rêve
? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perd
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n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes
rêves
, ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours
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racle imminent… ou moins encore : l’image, née en
rêve
, d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre p
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dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos
rêves
sont instantanés — que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,