1
sacrifices ne lui devra-t-il pas offrir ainsi les
romans
« intéressants » ou « curieux » ; le « grand lyrisme » à la Chateaubr
2
n province liquider des stocks américains. Et ses
romans
, c’est aussi une liquidation : les faits s’y pressent et s’y bouscule
3
, passionné, contraint de suivre jusqu’au bout un
roman
de 500 pages comme Rabevel. Car si la liquidation des questions trait
4
que Fabre, disciple de Valéry, puisse rédiger des
romans
si bouillonnants, si mal équarris. Certes, ce n’est pas lui qui se re
5
met d’autres qui le sont moins. On n’écrit pas un
roman
en trois volumes sans y laisser des maladresses et des négligences. M
6
a paix. M. Fabre avait là les éléments d’un grand
roman
: autour d’un sujet de vaste envergure, et brûlant, une intrigue puis
7
on a presque l’impression qu’il a réussi ce grand
roman
… Qu’y manque-t-il ? Un style ? L’absence de style, n’est-ce pas le me
8
première partie, qui est confuse. Non pas que le
roman
soit mal construit, au contraire. Mais le tissu des faits se relâche
9
, une entreprise bien téméraire de nos jours : un
roman
à thèse aussi intelligent que vivant. d. Rougemont Denis de, « [Co
10
résumer les nombreuses péripéties de son dernier
roman
sans exposer et discuter toutes les idées qu’elles illustrent. Les pe
11
La Révolution russe va-t-elle usurper dans le
roman
d’aventures le rôle de la mer Océane avec ses écumeurs ? Déjà un Mac
12
, voir Dostoïevski. M. Walpole, lui, commence son
roman
quelques mois avant que n’éclate le sinistre, et s’arrête au moment o
13
. M. Walpole, dont nous commençons aujourd’hui un
roman
bien différent, a vu la Révolution sans romantisme, dans le détail de
14
es ancêtres des nouvelles générations de héros de
roman
, lesquels sont tous éperdument égoïstes. Égoïstes avec une profonde c
15
in si général de s’incarner, dans le héros de son
roman
, de se voir vivre, dans son œuvre ? C’est ici la conception même de l
16
éalisme. De l’acte gratuit commis par un héros de
roman
, à la vie gratuite que prétendent mener les surréalistes, il n’a fall
17
emps pour une folie de s’emballer. La plupart des
romans
de jeunes qui se situent entre Gide et Aragon nous montrent le même p
18
ertinage. (NRF) 5. Détours de René Crevel ; les
romans
de Philippe Soupault ; l’Incertain de Maurice Betz ; certains personn
19
uve semble avoir hésité entre plusieurs styles de
roman
. Un chapitre d’observation psychologique ironique et minutieuse, à la
20
classique » et prévue, l’originalité foncière du
roman
de Jouve reste indéniable : c’est son mouvement purement lyrique, sa
21
tation à coups d’exemples vivants qu’un véritable
roman
. La profusion souvent facile des incidents et le style volontairement
22
rnandez dans un essai sur l’Autobiographie et le
Roman
, dont pour ma part je suis loin d’admettre plusieurs thèses beaucoup
23
t dans la plupart de ces essais : l’esthétique du
roman
. Fernandez en formule une théorie assez proche du cubisme littéraire,
24
Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)z Ce
roman
a le charme d’un automne, une amertume enveloppée, une atmosphère tro
25
ère (février 1927)ac « Quel admirable sujet de
roman
, écrit Gide, au bout de quinze ans, de vingt ans de vie conjugale, la
26
sa propre jeunesse. » C’est ici un autre sujet du
roman
, qui se mêle étroitement au premier… Mais combien cette analyse trahi
27
éros plus confiant et secrètement incertain de ce
roman
. À la veille de se marier, Jérôme Parseval, journaliste parisien, ren
28
vite le péril d’un réalisme trop amer et celui du
roman
lyrique, par l’équilibre qu’il maintient entre ces deux inconscients
29
tre deux êtres, personne, pas même eux ». Dans ce
roman
, comme dans l’Âge d’or, un désenchantement profond prend le masque d’
30
que d’un goût du malheur ? Le sujet profond de ce
roman
, où l’on voit comment Pierre en vient à sacrifier Diane, son apaiseme
31
es de Pierre ou de Diane, les gestes d’Arthur, le
roman
vit et nous touche par la force de ce tourment ou de ce sauvage égoïs
32
issertations lyriques à leur propos. Mais dans ce
roman
, il n’y a plus seulement la femme, avec le miracle perpétuel de sa se
33
a richesse. L’enfance de Catherine à Paris est du
roman
pur ; la tournée des cours de l’Europe centrale, qu’elle subit comme
34
ue l’auteur du Perroquet Vert. Mais là-dessus, le
roman
repart dans une troisième action (l’amour de Catherine pour un aviate
35
i la précède. Ces défaillances de la technique du
roman
sont sauvées par un style brillant, plein de trouvailles spirituelles
36
vre ne réalise pas une synthèse plus organique du
roman
et des mémoires. Mais si son début permet de croire que le Perroquet
37
ement passionnant de l’action, il se dégage de ce
roman
un désespoir sec, sans grimace. Cette intelligence et cette sensibili
38
coup de ces petites merveilles qui valent de gros
romans
« bien faits ». Car il y a toujours assez de vérité dans une histoire
39
ens de l’amour idéal — celui qui transfigure ? Le
roman
de M. Jullien de Breuil effleure un autre problème de non moindre val