1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 sacrifices ne lui devra-t-il pas offrir ainsi les romans « intéressants » ou « curieux » ; le « grand lyrisme » à la Chateaubr
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
2 n province liquider des stocks américains. Et ses romans , c’est aussi une liquidation : les faits s’y pressent et s’y bouscule
3 , passionné, contraint de suivre jusqu’au bout un roman de 500 pages comme Rabevel. Car si la liquidation des questions trait
4 que Fabre, disciple de Valéry, puisse rédiger des romans si bouillonnants, si mal équarris. Certes, ce n’est pas lui qui se re
5 met d’autres qui le sont moins. On n’écrit pas un roman en trois volumes sans y laisser des maladresses et des négligences. M
6 a paix. M. Fabre avait là les éléments d’un grand roman  : autour d’un sujet de vaste envergure, et brûlant, une intrigue puis
7 on a presque l’impression qu’il a réussi ce grand roman … Qu’y manque-t-il ? Un style ? L’absence de style, n’est-ce pas le me
8 première partie, qui est confuse. Non pas que le roman soit mal construit, au contraire. Mais le tissu des faits se relâche
9 , une entreprise bien téméraire de nos jours : un roman à thèse aussi intelligent que vivant. d. Rougemont Denis de, « [Co
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
10 résumer les nombreuses péripéties de son dernier roman sans exposer et discuter toutes les idées qu’elles illustrent. Les pe
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
11 La Révolution russe va-t-elle usurper dans le roman d’aventures le rôle de la mer Océane avec ses écumeurs ? Déjà un Mac
12 , voir Dostoïevski. M. Walpole, lui, commence son roman quelques mois avant que n’éclate le sinistre, et s’arrête au moment o
13 . M. Walpole, dont nous commençons aujourd’hui un roman bien différent, a vu la Révolution sans romantisme, dans le détail de
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
14 es ancêtres des nouvelles générations de héros de roman , lesquels sont tous éperdument égoïstes. Égoïstes avec une profonde c
15 in si général de s’incarner, dans le héros de son roman , de se voir vivre, dans son œuvre ? C’est ici la conception même de l
16 éalisme. De l’acte gratuit commis par un héros de roman , à la vie gratuite que prétendent mener les surréalistes, il n’a fall
17 emps pour une folie de s’emballer. La plupart des romans de jeunes qui se situent entre Gide et Aragon nous montrent le même p
18 ertinage. (NRF) 5. Détours de René Crevel ; les romans de Philippe Soupault ; l’Incertain de Maurice Betz ; certains personn
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
19 uve semble avoir hésité entre plusieurs styles de roman . Un chapitre d’observation psychologique ironique et minutieuse, à la
20  classique » et prévue, l’originalité foncière du roman de Jouve reste indéniable : c’est son mouvement purement lyrique, sa
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
21 tation à coups d’exemples vivants qu’un véritable roman . La profusion souvent facile des incidents et le style volontairement
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
22 rnandez dans un essai sur l’Autobiographie et le Roman , dont pour ma part je suis loin d’admettre plusieurs thèses beaucoup
23 t dans la plupart de ces essais : l’esthétique du roman . Fernandez en formule une théorie assez proche du cubisme littéraire,
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
24 Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)z Ce roman a le charme d’un automne, une amertume enveloppée, une atmosphère tro
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
25 ère (février 1927)ac « Quel admirable sujet de roman , écrit Gide, au bout de quinze ans, de vingt ans de vie conjugale, la
26 sa propre jeunesse. » C’est ici un autre sujet du roman , qui se mêle étroitement au premier… Mais combien cette analyse trahi
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
27 éros plus confiant et secrètement incertain de ce roman . À la veille de se marier, Jérôme Parseval, journaliste parisien, ren
28 vite le péril d’un réalisme trop amer et celui du roman lyrique, par l’équilibre qu’il maintient entre ces deux inconscients 
29 tre deux êtres, personne, pas même eux ». Dans ce roman , comme dans l’Âge d’or, un désenchantement profond prend le masque d’
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
30 que d’un goût du malheur ? Le sujet profond de ce roman , où l’on voit comment Pierre en vient à sacrifier Diane, son apaiseme
31 es de Pierre ou de Diane, les gestes d’Arthur, le roman vit et nous touche par la force de ce tourment ou de ce sauvage égoïs
13 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
32 issertations lyriques à leur propos. Mais dans ce roman , il n’y a plus seulement la femme, avec le miracle perpétuel de sa se
33 a richesse. L’enfance de Catherine à Paris est du roman pur ; la tournée des cours de l’Europe centrale, qu’elle subit comme
34 ue l’auteur du Perroquet Vert. Mais là-dessus, le roman repart dans une troisième action (l’amour de Catherine pour un aviate
35 i la précède. Ces défaillances de la technique du roman sont sauvées par un style brillant, plein de trouvailles spirituelles
36 vre ne réalise pas une synthèse plus organique du roman et des mémoires. Mais si son début permet de croire que le Perroquet
14 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
37 ement passionnant de l’action, il se dégage de ce roman un désespoir sec, sans grimace. Cette intelligence et cette sensibili
15 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
38 coup de ces petites merveilles qui valent de gros romans « bien faits ». Car il y a toujours assez de vérité dans une histoire
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
39 ens de l’amour idéal — celui qui transfigure ? Le roman de M. Jullien de Breuil effleure un autre problème de non moindre val