1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
1 ent, mais d’une telle manière que des conclusions critiques s’en dégagent avec évidence. Van Gogh fut une proie du génie. L’homme
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
2 onde par l’Europe intellectuelle. Grand siècle de critique pour lequel nos contemporains accumulent les documents. La littératur
3 , Indes et Chine sous une dénomination qui n’a de sens que par rapport à l’Europe. Il serait vain de tenter un classement pa
4 e jugements contradictoires, et de termes dont le sens change avec l’échelle de valeurs de l’écrivain. Énumérons pourtant qu
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
5 notation suggestive, telles sont les vertus de sa critique . Ce n’est que dans sa discrétion à louer une grande œuvre qu’on trouv
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
6 peine à l’annexer à son propre corps de doctrines critiques . Dirai-je pourtant que je crains qu’il n’ait été incité parfois, et p
7 ment, tout ce qui semble viable et humain dans la critique moderne du romantisme, Vinet l’avait trouvé. Mais sa position puremen
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
8 place ? Nos penseurs, nos écrivains ont perdu le sens social. Cela devient frappant dans les générations nouvelles. Toute l
9 nce3. Ingénieux équilibres entre la raison et les sens , entre le moi et le monde : l’ennui est venu avant l’épuisement des c
10 re leur déséquilibre. Il serait temps de faire la critique des méthodes et des façons de vivre autant que de penser qui les ont
11 s niions toute vérité, nous étions dominés par le sens d’une réalité morale absolue que certains d’entre nous eussent acheté
12 dernières conséquences suppose qu’on ait perdu le sens des ensembles rationnels. Nous ne pensons plus par ensembles7 : sympt
13 ecréer une conscience individuelle ; retrouver le sens social, le sens des ensembles et des proportions ; rééduquer les inst
14 ience individuelle ; retrouver le sens social, le sens des ensembles et des proportions ; rééduquer les instincts du corps e
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
15 eu aidée par l’auteur — lui révèlera peu à peu le sens divin de la destinée. Ce livre à thèse est plutôt une argumentation à
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
16 e paraît le meilleur de son œuvre : ses récits de critique et d’esthétique (Le Coq et l’Arlequin, la Noce massacrée, le Secret p
17 ites de cette école, et qu’il eut le tort à notre sens de vouloir illustrer de pédants exercices poétiques. Mais quelle inte
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
18 ine chez les jeunes écrivains d’aujourd’hui. La «  critique philosophique » qu’il voudrait inaugurer « ne se contenterait pas d’é
19 lui faire acquérir droit de cité. Voici enfin un critique qui sait tirer une leçon constructive des expériences entreprises par
20 te couronne une série d’expériences négatives. La critique de ces expériences négatives est contenue surtout dans ses essais sur
21 intermittences du cœur » dont Fernandez donne une critique décisive. Et c’est justement par opposition à la conception proustien
22 et le plus impur qui soit. On n’a pas ménagé les critiques à cette œuvre. Cela tient surtout à sa forme : il est parfois agaçant
23 e inhérent, dans une certaine mesure, au genre de critique pratiqué par Fernandez. Périlleuse situation que la sienne, en effet,
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
24 le Chinois s’étonne non sans quelque aigreur, et critique avec un mépris tranquille ; le Français riposte sans conviction, et s
25 intelligence européenne libre peut souscrire aux critiques du Chinois et sympathiser avec son idéal de culture. Il n’y a pas là
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
26 re moi et vous, c’est la guerre. » Voilà pour les critiques , « punaises glabres et poux barbus », qui perdraient leur temps à rec
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
27 orains, et qu’il vient appuyer de son autorité de critique et surtout de son expérience déjà riche de romancier. Son regard se p
28 aujourd’hui un réalisme discret mais précis et le sens de ce qu’il y a en nous d’essentiel, de ce qui détermine nos actes av
29 s, des histoires dont on ne sait pas la fin ni le sens véritable, mais seulement qu’elles ont fait souffrir. Rendez-vous man
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
30 nouvelle » avec une intelligente sympathie et un sens rare des directions générales. « Hamlétisme », pouvoir aigu d’analyse
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
31 âtive. Mais il y a dans l’œuvre de René Crevel un sens de la douleur et un sérieux humain qui forcent la sympathie. ai. R
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
32 écrivains français un homme qui ait à ce point le sens de l’époque, une vision si claire et si tragique de la civilisation d
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
33 e qu’ils possèdent déjà, au moins obscurément, le sens des réalités sur lesquelles s’opère l’expérience. On ne prouve la rel
16 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
34 les favorisent par leurs écrits. Aragon, qui a le sens de l’amour, a dit conséquemment beaucoup de choses vraies (belles). I
17 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
35 ne le croient. Certes il était urgent de faire la critique de « cette réalité de premier plan qui nous empêche de bouger », comm
18 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
36 et moi et Je suis un homme (janvier 1929)ax Le critique se sent désarmé et légèrement absurde en face d’un récit comme celui
19 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
37 qu’il nous propose. Une telle poésie n’offre aux sens que peu d’images (à peine quelques « motifs », objets usuels et usés,
38 perceptions de l’âme plus que de l’esprit ou des sens . « Reste immobile et sache attendre que ton cœur se détache de toi co
20 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
39 ur le plan philosophique en particulier, où je me sens bien plus près de M. Gabriel Marcel, qu’il attaque. (M. Benda trahit
21 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
40 nre de livres — ils se multiplient — vient, à mon sens , de quelque chose qu’ils expriment sans doute inconsciemment et qui n
41 lques obsessions sexuelles. Qui viendra rendre le sens de l’amour idéal — celui qui transfigure ? Le roman de M. Jullien de
22 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
42 us réellement dangereuse. On sent bien ici que le critique a dominé son sujet. Mais pourquoi se refuse-t-il à tirer de ces remar
23 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
43 dit-on, un amateur de troubles distingués. Peu de sens du réel. Mais nous vous montrerons notre Hongrie, ou tout au moins ce
44 t pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens  ; mais celui-là est véritablement voyageur qui n’a pas renoncé à conv
45 ut mon temps, si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde, — j’entends : leur monde, avec leurs « pr
24 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
46 e crois et voudrais l’établir plus longuement, le sens des poèmes de la maturité de Hölderlin est à chercher dans leur rythm
25 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
47 lonner, pousser de grands cris ; tourbillonner en sens inverse ; frapper des talons toujours plus vite, mains à la nuque, ma
48 e son épigramme, jette son petit caillou. Ici, le sens des mots et des choses est celui d’un courant musical qui domine l’en
49 ssion, et c’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’env
50 t de même a quelque chose de « moderne », dans un sens vaste et mystique, elle le doit au charme égyptien du peuple errant q
51 ue la ligne est droite. Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’aime ces heures désorientées ; le sentiment du « non-sens
52 tête.) — On ne voyage jamais que dans son propre sens  ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce sens ! — Qu’as-tu vu que t
53 e sens ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce sens  ! — Qu’as-tu vu que tu n’étais prêt à voir ? — Mais il fallait aller
54 s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je sais seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon
26 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
55 le livre le plus significatif de son tempérament critique . Le style d’abord : on y retrouve, appliqué aux mots, ce même sens à
56 abord : on y retrouve, appliqué aux mots, ce même sens à la fois scrupuleux et assuré de la qualité, qui est ce qu’avant tou
57 défaut qui relève de la nature même d’un esprit «  critique  » dans l’exercice de sa probité ? Défaut combien plus précieux que l’
58 érite aujourd’hui l’un des premiers rangs dans la critique européenne, l’ampleur du champ qui lui est naturellement nécessaire s
59 en profondeur. Il la possède. On peut dire de sa critique qu’elle pose le problème de l’homme dans sa totalité, et c’est je cro
60 e par des voies si subtiles qu’il ne doit qu’à un sens exceptionnel de l’orientation dans le monde de l’esprit la sécurité d
61 qu’elle « approche » : on pourrait l’appeler une critique des obstacles. Je veux dire par là que M. Du Bos parvient à recréer c
62 créateur. Car une telle conscience appartient au critique avant tout, et c’est pourquoi il fait de la critique en présence des
63 tique avant tout, et c’est pourquoi il fait de la critique en présence des obstacles qu’il rencontre, là où le créateur, supposa
64 ifier jamais l’éthique à l’esthétique, et dans ce sens chez tant d’autres émoussé, et qu’il exerce avec une intelligence et
65 ce et une autorité aujourd’hui sans secondes : le sens de la responsabilité de l’écrivain. bk. Rougemont Denis de, « [Com