1
elent de barbarie, un assez malsain goût du sang.
Tout
cela s’est purifié dans le Chant funèbre. Et une phrase telle que « …
2
ères. « Il faut que la paix, ce soit vivre. » Par
tout
un livre libéré de souvenirs héroïques, peut-être trop grands pour la
3
e qui fut Rome ou la Grèce, revivre sa tradition.
Toute
son œuvre pourrait se définir : la lutte d’un tempérament avec la réa
4
phée d’une génération casquée. Feu consumateur de
toute
faiblesse, flamme d’une pureté si rare en notre siècle, qu’elle paraî
5
primer, soit verbalement, soit par écrit, soit de
toute
autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pens
6
de la pensée. Dictée de la pensée en l’absence de
tout
contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthé
7
tout contrôle exercé par la raison, en dehors de
toute
préoccupation esthétique ou morale. » (p. 42). Le surréalisme ne sera
8
orte de méthode des textes généralisée ? Point du
tout
! Il paraît qu’il est la seule attitude littéraire aujourd’hui concev
9
u Rêve autant de cellules isolées que de rêveurs.
Toute
poésie est incommunicable, le poète étant un simple sténographe de se
10
ison aux 75 pages où il voulut nous persuader que
tout
poème doit être une dictée non corrigée du Rêve. Je reconnais à chaqu
11
r Breton de préméditation… À quoi sert, dès lors,
tout
cet appareil psychologique si scolaire ? À donner le change sur la pa
12
e que c’est que la « liberté » d’un esprit pur de
tout
finalisme ! Surréalisme S.A., entreprise pour l’exploitation de matér
13
ons d’une anarchie dont les causes semblent avant
tout
morales. Les tendances encore un peu vagues d’un groupe tel que Philo
14
fournissent un meilleur motif à l’admiration que
tout
le lyrisme dont on a voulu charger la « vie héroïque » de Vincent. M.
15
git, et Jean Schlumberger le définit encore : « …
tout
ce qui est opposé à l’esprit occidental, tout ce qui peut servir d’an
16
« … tout ce qui est opposé à l’esprit occidental,
tout
ce qui peut servir d’antidote à sa fièvre et à sa logique. » On confo
17
on.) Il y a enfin ceux qui refondent et combinent
toutes
ces opinions ; et ceux qui avouent n’en point avoir, sincérité trop r
18
nt n’en point avoir, sincérité trop rare… Presque
toutes
les réponses, conclusions ou interrogations, ont le défaut de n’être
19
vost, en un saisissant raccourci psychologique. «
Tout
homme normal est fait de plusieurs fous qui s’annulent », écrit-il. C
20
veut être soi purement, qui veut éliminer de soi
tout
ce qui est déterminé par l’extérieur, — ce fou que nous portons tous
21
». L’expérience est terminée. Artificielle comme
toute
expérience, elle n’en est pas moins probante. Une œuvre d’art que ce
22
Une œuvre d’art que ce petit livre ? C’est avant
tout
une démonstration ; mais, puissante de sûreté et d’évidence, elle a c
23
ies de son dernier roman sans exposer et discuter
toutes
les idées qu’elles illustrent. Les personnages discutent certes, mais
24
par ailleurs Vinet déborde le « sellièrisme » de
tout
son mysticisme protestant. Et cela n’est pas sans gêner M. Seillière.
25
lectuelles et morales du grand vaudois. Vraiment,
tout
ce qui semble viable et humain dans la critique moderne du romantisme
26
’embrassaient comme des gens qui auraient eu faim
toute
leur vie… Markovitch, derrière sa vitre, tremblait si fort qu’il avai
27
pour l’exploitation des ruines. On sait le reste.
Tout
cela, Walpole ne le dit pas. Mais ses personnages le suggèrent de tou
28
le dit pas. Mais ses personnages le suggèrent de
toute
la force du trouble qu’ils créent en nous : Markovitch par exemple, o
29
devient frappant dans les générations nouvelles.
Toute
la jeune littérature décrit un type d’homme profondément antisocial,
30
ses derniers articles2. Il rendait responsable de
tout
le « mal », le romantisme — et c’est plus que probable. Mais il en ti
31
et culture de soi, telle peut être l’épigraphe de
toute
la littérature moderne. Il n’a pas fallu longtemps aux Français pour
32
sage de sensibilités surmenées. Dégoût, parce que
tout
a été essayé. Dégoût, parce qu’on se connaît trop, et que plus rien n
33
positions qu’on vient d’esquisser. Mais on trouve
tout
dans les livres des jeunes, dites-vous, le pire et le meilleur, toute
34
s des jeunes, dites-vous, le pire et le meilleur,
toutes
les vieilleries morales et immorales, tous les paradoxes, le chaos, e
35
hoix parmi les éléments mêlés de la personnalité.
Toute
tendance qu’ils découvrent en eux est non seulement légitime à leurs
36
tourne alors en passion de détruire, en haine de
toute
stabilité, de toute forme. Attitude parfaitement folle, mais c’est ju
37
sion de détruire, en haine de toute stabilité, de
toute
forme. Attitude parfaitement folle, mais c’est justement de quoi se g
38
e commettre enfin l’acte vraiment indéfendable de
tout
point de vue… J’avais goûté à l’alcool singulièrement perfide de perd
39
ors enviées, et une nuit, nous fîmes le procès de
toutes
les jouissances humaines. L’espèce de sincérité terroriste dans laque
40
ous menait naturellement à repousser avec horreur
tout
argument d’utilité, et bien que nous niions toute vérité, nous étions
41
tout argument d’utilité, et bien que nous niions
toute
vérité, nous étions dominés par le sens d’une réalité morale absolue
42
faire abstraction du plan intellectuel sur lequel
tout
apparaît inutile et vain ? Je cite ces phrases, tirées d’un récit d’a
43
merci des circonstances extérieures qu’il méprise
toutes
également ; n’attendant rien que de ses impulsions et contemplant ave
44
re pour expliquer ce besoin de porter à son excès
toute
chose, au-delà de toutes limites. « Il n’y a que les excès qui mérite
45
oin de porter à son excès toute chose, au-delà de
toutes
limites. « Il n’y a que les excès qui méritent notre enthousiasme ».
46
s plus par ensembles7 : symptôme de fatigue. Mais
tout
cela : dégoût universel, désir de violences, gratuité des pensées et
47
ratuité des pensées et des actes, rêves éveillés,
tout
cela ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense. Nous voyons se fausser
48
stincts, la conscience de nos limites naturelles,
tout
ce qui servirait de frein à notre glissade vers des folies. ⁂ Recréer
49
ir parmi leurs instincts, ni de les améliorer 10.
Tout
ceci est assez nouveau. (Après tant de cocktails, quelle saveur a l’e
50
ceux dont Vinet disait qu’ils s’en vont « épiant
toutes
les émotions de l’âme, et lui multipliant ses douleurs en les lui nom
51
méthode de l’Évangile qui, prenant à plein poing
toutes
ces petites misères, en compose d’un seul coup une grande misère, et
52
coup une grande misère, et par ce moyen nous met
tout
d’abord en présence, non de nous-mêmes, mais de Dieu. » 1. Il ne s’
53
à l’action sociale des écrivains ? Peut-être. En
tout
cas je vois bien le mal qu’ils ont fait et qu’au fond, leur refus d’a
54
de l’expérience humaine. » (Aragon) 4. « Lorsque
tout
est fini » dans Libertinage. (NRF) 5. Détours de René Crevel ; les
55
ne fut plus loin de l’idéal goethéen : au lieu de
tout
composer en soi, on veut tout cultiver, et en fait l’on se contente d
56
ethéen : au lieu de tout composer en soi, on veut
tout
cultiver, et en fait l’on se contente d’une violence, d’un vice, d’un
57
etantes ou à une relation cinématographique. Mais
tout
cela baigne dans le même lyrisme et s’agite sur un fond sombre et ric
58
diens, ou d’analyses de démences mystiques ; mais
tout
cela est sublimé dans un monde poétique où il paraît inconvenant d’in
59
dans l’athéisme. Invraisemblablement ignorante de
toute
religion jusqu’à 20 ans, Denise s’abandonne à « la vie », laquelle —
60
des points d’exclamation — trait commun à presque
toutes
les femmes auteur, et qui plaît aux lectrices — m’agace un peu ? C’es
61
lumière. « Le mystère se passe en plein jour et à
toute
vitesse. » Telle est bien la nouveauté de son théâtre et de l’art qu’
62
aître catholique.) Certes, il bannit le charme et
toute
grâce vaporeuse. Mais ses fleurs de cristal, si elles sont sans parfu
63
e qu’il nomme « élan mortel ». Cette inversion de
tout
ce qui est constructif et créateur, voilà je pense le véritable désor
64
rer des lignes droites, est le propre de l’homme.
Toutes
les civilisations fortes l’ont osé. Créer un espace architectural lum
65
iomphe de l’homme sur la Nature. Architecture : «
tout
ce qui est au-delà du calcul… Ce sera la passion du siècle ». v. R
66
es situer dans l’univers humain ». M. Fernandez a
tout
le talent qu’il faut pour lui faire acquérir droit de cité. Voici enf
67
il ne s’en suit pas forcément que l’on doit nier
toute
communication directe entre l’œuvre et le moi, comme le fait M. Ferna
68
me le spectacle des athlètes. Et c’est elle avant
tout
que j’admire dans ces Bestiaires, presque malgré leur sujet trop pitt
69
is se font un peu aigres et les couleurs fluides.
Toute
la tendresse que ranime un soleil lointain va tourner en cruelle méla
70
on ; notre individualisme en naît logiquement, et
toutes
nos catégories artificielles et nécessaires. Mais le monde échappe to
71
’idéal asiatique avec le nôtre. Mais je crois que
toute
intelligence européenne libre peut souscrire aux critiques du Chinois
72
Cette façon de ne pas y tenir, qu’il manifeste en
toute
occasion de sa vie est peut-être ce qui nous le rend le plus sympathi
73
nous appelions les âmes à la vie après seulement
toutes
les morts du plaisir », car elle sait « qu’entre les êtres, le bonheu
74
ncontre une femme qui incarne aussitôt à ses yeux
tout
ce qu’il attend de l’amour. Une confidence, un baiser, et il ne la re
75
s passions à nous-mêmes inavoués, rêves éveillés.
Tout
un système de valeurs lyriques et sentimentales que la raison ignore
76
essé notre orgueilleuse raison à nous tromper sur
tout
ce qui est profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir sacré
77
onnages spirituellement dessinés un de ces drames
tout
intérieurs dont il dit : « Personne ne peut juger du drame qui se jou
78
n autant qu’à l’approfondissement du moi, soif de
tout
et pourtant mépris de tout, procédant d’un goût de l’absolu à la fois
79
sement du moi, soif de tout et pourtant mépris de
tout
, procédant d’un goût de l’absolu à la fois mystique et anarchique : c
80
evel, La Mort difficile (mai 1927)ai Le jeu de
tout
dire est une des plus tragiques inventions de l’inquiétude actuelle.
81
la sincérité qui me paraît proprement inhumaine.
Tout
dire, vraiment ? C’est l’exigence d’une détresse cachée ; elle fait b
82
ne détresse cachée ; elle fait bientôt considérer
toute
joie comme illusoire et livre l’individu pieds et poings liés à l’obs
83
style abstrait, semé de redites et d’expressions
toutes
faites qui trahissent une écriture hâtive. Mais il y a dans l’œuvre d
84
s fatigue ; que c’est une vraie manie de nommer à
tout
propos d’Annunzio, Pola Negri, Charly Clerc, Mrs. Balfour. Vous parle
85
rer dans les cafés. Et puis, c’est égal, ce soir,
tout
cela est sans importance, car voici « l’heure des petits arbres pourp
86
rémissent encore les ailes intactes ; l’évocation
toute
nervalienne en sa nostalgie, de la jeune étrangère dont on rêve à 15
87
qui se contentent du mot fumeux pour caractériser
tout
lyrisme germanique, il faudra opposer l’excellent petit livre d’Edmon
88
au nom de l’esprit. « Pour moi qui aime plus que
tout
la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je compris que ce
89
elligent. Et plein de verve, et pas embarrassé du
tout
pour vous lâcher un beau pavé mathématique au milieu d’une effusion «
90
, mais les poètes. Or Jules Verne fut poète avant
tout
— et ce livre le fera bien voir aux sceptiques. Il a aimé la science
91
en France — vers la politique. Or ces ennemis de
toute
littérature voient leurs avances dédaignées par les communistes, gens
92
émeuvent les masses de coolies, d’ouvriers armés,
toute
cette Chine qui s’éveille au sein même de la lutte qui met aux prises
93
une forme abstraite et poétique. Mais cette fois
tout
est concrétisé en hommes, en meurtres, en décrets. Qu’il décrive la v
94
cet aveu de Garine est décisif : « La Révolution…
tout
ce qui n’est pas elle est pire qu’elle… » Expérience faite, l’absurde
95
té par l’insolence d’une psychologie qui rabaisse
tout
, peut conduire à préférer un mensonge qui n’est, hélas, qu’une déform
96
t tranquille, anglo-saxonne et peu à peu entraîne
tout
un branle-bas d’évocations hautes en couleur, de rêves, de visages, t
97
ves saisissantes sur l’époque. Anderson est avant
tout
un poète, un homme qui aime inventer et que cela console des nécessit
98
que de gosses à laquelle nous nous livrons, voilà
tout
, moi et les autres”, me disais-je parfois, et il y avait des moments
99
is presque à me convaincre que si je m’approchais
tout
à coup par-derrière d’un homme ou d’une femme quelconque, et disais “
100
dessus, bras dessous en riant de nous-mêmes et de
tout
le reste, nous amusant comme des fous ». Mais non, on ne le secouera
101
égagée et qu’elle voit dans une autre lumière : «
Tout
semblait vivre au fond d’un insistant regard. » Le poète des Gravitat
102
» n’est-ce point l’acte essentiel de la poésie ?
Toute
poésie véritable n’est-elle pas proprement « saisissante » ? Mais le
103
ristés par le temps, des visages qui ne sont plus
tout
à fait les mêmes, des bonheurs qui signifient plus de désespoir qu’il
104
parfois dans les maisons des grands bourgeois, où
tout
, soudain, devient plus terne. Mais bien vite un intermède bouffon, im
105
qui ne serait fait que de ces intermèdes ; pur de
tout
souci de vraisemblance extérieure ; qui ne serait qu’invention, qui i
106
es à sa mise en demeure. Je suis loin de partager
toutes
les idées de M. Benda, sur le plan philosophique en particulier, où j
107
, un polémiste qui joue de la raison ratiocinante
tout
comme si elle n’était pas le contraire de la Raison de Spinoza. Nul m
108
uter à M. Benda, c’est son dur amour de la vérité
tout
court. Celle-là même qui paraît anarchique dans un monde où tout est
109
le-là même qui paraît anarchique dans un monde où
tout
est bon à quelque chose, où rien plus n’est tenu pour vrai que relati
110
nçaise. Mais vous ne tarderez pas à remarquer que
tout
, ici, est original, indigène, tant l’allure des sentiers qui vous mèn
111
erbale jugulée par une constante mauvaise humeur,
tout
cela compose une atmosphère poétique très dense et active. Depuis lon
112
té ingénue et précieuse, toujours prête à épouser
tout
le sensible d’un paysage pour peu qu’elle y découvre une secrète pare
113
’avec un jeu de noirs et de gris l’on pût recréer
toute
la ferveur d’un coucher de soleil. Des formes purifiées, un relief ne
114
ns sous de hauts ponts sonores, au long d’un quai
tout
fleuri de terrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musique
115
e n’a mon adresse, je n’attends rien d’ailleurs ;
tout
à ma chance hongroise en ce premier réveil — délivré. Chez moi je sui
116
voir jamais vu, et dont nous savons seulement que
tout
y a son écho le plus pur. Le voyage trompe un temps cette angoisse. J
117
’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je ferai
toutes
les avances, les plus exténuantes, et qui sait si tant d’erreurs ne c
118
Inconnu ! — Ô Destin sans repos et qui me voue à
toutes
les magies ! Les désirs les plus incompréhensibles s’emparent de moi
119
sibles s’emparent de moi comme des superstitions.
Tout
mon avoir se fond dans une loterie qui peut-être n’a pas de gros lot,
120
réel. Mais nous vous montrerons notre Hongrie, ou
tout
au moins ce qu’il en reste. Sur quoi l’on m’entraîna dans un musée sa
121
ards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie,
tout
d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exemple, — non sans ang
122
Alors que dans ce domaine, plus visiblement qu’en
tout
autre, un non-conformisme intransigeant serait la seule conduite féco
123
se. Eh bien oui : je me ferai un mérite de perdre
tout
mon temps, si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans
124
et provoquer une crise, bref, sans le payer cher.
Tout
cela est langage de bourse. Pour moi, je poursuivrai mon discours en
125
oresque, mais il s’agit de le déjouer au moyen de
toutes
sortes de ruses et de scepticismes, dont le plus simple consiste à tr
126
nnantes, dans une gloire de dorures, — et massées
tout
autour, frileuses dans leurs dessous roses, les filles qui chantent u
127
car on ne choisit pas un sujet : on est sujet. Et
tout
ceci n’est rien que le voyage du Sujet à la recherche de son Objet, —
128
, est une place vraiment royale. Vide, elle prend
toute
sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais du Rég
129
, et quelques gardes. Traversant dans sa longueur
toute
l’immense place, les automobiles passèrent lentement, l’une après l’a
130
r leurs idées sociales, pareils aux chauffeurs de
toutes
les villes, conduisent dans la cour d’honneur ces reliques incroyable
131
spectateurs. Reliques ? Elles conservent du moins
toute
leur efficace. Voici le Prince Primat, les doigts levés. On se signe.
132
igne. Et voici venir à pied de son palais proche,
tout
seul, un archiduc. On salue profondément, en silence (cliquetis des r
133
Mais, en Hongrie, le nationalisme est une passion
toute
nue, qui exprime l’être profond de la race. On ne discute pas cet amo
134
ue qu’efficace. Et sans lendemain. Ce mélange, en
toutes
choses, d’enfantillage et de grandeur, d’imaginations absurdes et de
135
cerisier sauvage, derrière la maison, un peintre
tout
en blanc arrive par les vignes, ah ! qu’il fait beau temps, l’horizon
136
ps, l’horizon est aussi lointain qu’on l’imagine,
tout
a de belles couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance
137
ujourd’hui. C’est qu’elle est de demain plutôt, —
tout
comme Nietzsche qui en fut obsédé. Empédocle est de ces mythes tels q
138
nel ; Empédocle, au contraire est celui qui passe
toutes
les mesures de l’esprit humain, parle aux dieux avec orgueil, et fini
139
oin qu’il le veut. On peut tomber dans la hauteur
tout
comme dans la profondeur ». Comment ne point songer ici au génie qui,
140
aresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage,
tout
enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est de la
141
t enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues…
Tout
ce qui est de la terre renonce à s’affirmer en détails précis, se mas
142
e toujours — et moi, parmi les reflets fuyants de
toutes
sortes de faces et de paysages soudainement invisibles, je distingue
143
t de couleurs, mais aussi une forme symbolique de
tout
… Enfin, tellement inconnu et tellement fascinant à la fois, qu’il me
144
llement fascinant à la fois, qu’il me préserve de
tout
amour pour quelque bien particulier où je serais tenté de me complair
145
. Je ne pense plus qu’ « au souffle »… Mais alors
tout
s’allume et voici la nuit des faubourgs de Pest, au-dessous de nous.
146
s à oublier ce qui est lent ou fixe ou pas-à-pas.
Tout
s’épanouit dans un monde rythmé, fusant, tournoyant, sans frontières.
147
nce au-dessus du gouffre. Je vole sur place, mais
tout
se met à fuir, alors il faut voler plus vite pour rattraper ces appar
148
parences adorables… Si je « lâchais » un instant,
toutes
choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du vertige). Q
149
se lève, et des tambours et des cris modulés, et
toute
la frénésie d’un grand souffle qui se serait mis à tourbillonner sur
150
s supporterait difficilement l’ampleur qu’ont ici
toutes
choses, cette atmosphère de nomadisme, et ces vents vastes ; et cette
151
Ce qu’en raconte la musique — tu vas l’entendre à
toutes
les terrasses de Debrecen. Debrecen est une sorte de ville indescript
152
as ce faux confort que nous n’avons qu’au prix de
tout
ce qu’à Debrecen je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime
153
ondes bibliothèques et son quartier universitaire
tout
rajeuni dans des jardins luisants ne m’empêchera pas de m’y sentir au
154
lus haute que profonde ne fut l’attente, et lâche
tout
. C’est l’âme qui joue aux montagnes russes, mais voici que le petit t
155
nd d’une Inde. Ils l’ont égaré, comme ils égarent
tout
d’un monde où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effa
156
r qu’on ne doit même pas savoir qu’on le possède…
Tout
près d’ici, peut-être, mais invisible. Lève-toi, pars, et sans vider
157
de collines pointues, rives basses, verdoyantes,
toutes
fraîches de musiquettes et de baigneuses ; quais de Balaton-Füred aux
158
, petits professeurs entourés de leur famille, et
toutes
ces Magda, toutes ces Maritza rieuses et déjà presque belles dans leu
159
rs entourés de leur famille, et toutes ces Magda,
toutes
ces Maritza rieuses et déjà presque belles dans leurs petits sweaters
160
des restes de volcans — blanches sous la Lune et
toutes
lustrées de rêches végétations. J’ai traversé l’angoisse lunaire des
161
on. Où vas-tu, les mains vides, faiblement ? Ah !
toutes
les actions précises et courageuses, tout ce qui t’appelle là-bas, ma
162
Ah ! toutes les actions précises et courageuses,
tout
ce qui t’appelle là-bas, maintenant, maintenant, où tu n’es pas — et
163
ais je ne trouvais pas la pente de mon esprit, et
tout
en le parcourant avec une soif qui annonçait le désert, je traçais de
164
en quel endroit du temps tu vis, — c’en est fait,
toutes
choses ont revêtu cet air inaccoutumé qui signale que tu es parti. Vo
165
uffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en parle ?
Tout
en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des apparenc
166
la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là
tout
ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la prés
167
exions, pieux mensonges du cœur qui traduisent, à
tout
prendre, une vérité particulière plus importante que cette vérité gén
168
elui qui se complaît dans ce qu’il trouve. 15.
Toute
l’échelle des ivresses : ivresses de la faim, de l’alcool, de la foul
169
leux et assuré de la qualité, qui est ce qu’avant
tout
l’on doit admirer chez M. Du Bos. Et dans l’allure des phrases, le ry
170
étiques, il lui rend l’humilité et la dignité qui
tout
ensemble lui conviennent. On le conçoit, ce n’est pas là se rendre la
171
une telle conscience appartient au critique avant
tout
, et c’est pourquoi il fait de la critique en présence des obstacles q