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ifie son livre : « Ranimons ces horreurs pour les
vouloir
éviter, et ces grandeurs pour n’en pas trop descendre ». N’est-ce pas
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empérament avec la réalité. Tantôt c’est l’un qui
veut
plier l’autre à sa violence — le Paradis —, tantôt c’est l’autre qui
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érité » qui brûle dans son temple intérieur, s’il
veut
rester digne de son rôle et vraiment le coryphée d’une génération cas
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e s’efforçait de donner raison aux 75 pages où il
voulut
nous persuader que tout poème doit être une dictée non corrigée du Rê
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otif à l’admiration que tout le lyrisme dont on a
voulu
charger la « vie héroïque » de Vincent. M. Colin n’a pas cherché à ex
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ieurs fous qui s’annulent », écrit-il. Ce fou qui
veut
être soi purement, qui veut éliminer de soi tout ce qui est déterminé
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écrit-il. Ce fou qui veut être soi purement, qui
veut
éliminer de soi tout ce qui est déterminé par l’extérieur, — ce fou q
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ait concentré la dynamite internationale qu’Ibsen
voulait
placer sous les arches de la vieille société », pour reprendre la pit
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pas être… ». Mais les héros de Pirandello, s’ils
veulent
être, subissent, une fois qu’ils sont, le grand malentendu de la pers
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d’ailleurs Mlle Simone Téry ne fait pas. Car elle
veut
éviter l’emballement et conserver dans l’admiration son sens critique
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que le récit doit sauter quelques semaines. Qu’on
veuille
bien ne voir autre chose dans ces « procédés », d’ailleurs assez peu
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ragon, de ne plus rien attendre du monde, mais on
voudrait
que de moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à Dieu. Mais,
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er, absorbant son attention dans une sincérité si
voulue
qu’elle va parfois à l’encontre de son dessein. ⁂ Décidément nous som
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; rééduquer les instincts du corps et de l’âme ;
vouloir
une foi… La morale de demain sera en réaction complète contre celle d
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penser en fonction du temps présent, soit qu’ils
veuillent
en améliorer les conditions, ou les transformer totalement. — Alors,
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al goethéen : au lieu de tout composer en soi, on
veut
tout cultiver, et en fait l’on se contente d’une violence, d’un vice,
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ers du Mois, et peut-être Drieu la Rochelle, s’il
voulait
…) o. Rougemont Denis de, « Adieu, beau désordre… (Notes sur la jeun
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peut tirer. L[e] malheur de Cocteau est qu’il se
veuille
poète. Il ne l’est jamais moins qu’en vers. Sa plus incontestable réu
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cette école, et qu’il eut le tort à notre sens de
vouloir
illustrer de pédants exercices poétiques. Mais quelle intelligence, e
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s quelle intelligence, et dont l’audace est de se
vouloir
plus juste que bizarre. Il sait bien d’ailleurs que les miracles les
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s furent prétextes à me dissoudre, à me perdre. »
Vouloir
la vérité pure sur soi, c’est se refuser à l’élan vital qui nous crée
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’aujourd’hui. La « critique philosophique » qu’il
voudrait
inaugurer « ne se contenterait pas d’étudier les œuvres pour elles-mê
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re, et qu’il serait bien utile d’adopter, si l’on
veut
éviter les confusions qui sont en train d’ôter sa valeur littéraire a
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a Croisière indécise (décembre 1926)y L’auteur
veut
amuser en nous quelques idées graves en leur présentant les miroirs d
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tain désespoir vaste et profond comme l’époque. «
Voulez
-vous des douleurs, la mort ou des chansons ? » On a l’hallucination d
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agesse un peu sombre qui s’en dégage, sagesse qui
veut
« que nous appelions les âmes à la vie après seulement toutes les mor
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es, suprême et inconsciente ruse d’un inquiet qui
veut
le rester ? Ces deux solutions peuvent se résumer en deux mots : inqu
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individu pieds et poings liés à l’obsession qu’il
voulait
avouer pour s’en délivrer peut-être. Cette sincérité ne serait-elle à
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éveillés, entre deux gorgées d’un élixir dont il
voudrait
bien nous faire croire que le diable est l’auteur. Beaucoup d’oiseaux
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: lui seul connaît l’adresse de Patsy, mais il ne
veut
pas vous la donner. Alors pour vous venger, vous lui dites que, « d’a
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es autres, divertissant et spirituel. Pourquoi ne
veut
-on voir en Jules Verne qu’un précurseur ? Jules Verne est un créateur
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blement soumis la science à la poésie. Et l’on ne
veut
voir que jolis livres d’étrennes dans les œuvres du plus grand créate
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ion d’une angoisse que le nihilisme de M. Malraux
veut
sans issues : l’angoisse que fait naître au cœur du monde contemporai
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Louis II n’est ni aussi pure ni aussi rare qu’on
voudrait
l’imaginer. Il reste qu’il a voulu la vivre et qu’il l’a pu, étant ro
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rare qu’on voudrait l’imaginer. Il reste qu’il a
voulu
la vivre et qu’il l’a pu, étant roi. Il offre ainsi l’image d’un roma
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nt aux dernières pages du livre, un peu amers… On
voudrait
un livre de Cassou qui ne serait fait que de ces intermèdes ; pur de
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us une question aussi centrale — qui est, si l’on
veut
, la question d’Orient-Occident. Et pourquoi cette hostilité de sectai
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défense contre ses adversaires de tous bords. Je
voudrais
souligner seulement la beauté de l’effort désintéressé de Julien Bend
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pas l’être ? Mais je crois que les pacifistes qui
veulent
assurer la paix par la mutilation des passions sont disciples d’Origè
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-dessus de lui-même, s’élever aussi loin qu’il le
veut
. On peut tomber dans la hauteur tout comme dans la profondeur ». Comm
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’élever au-dessus de lui-même aussi loin qu’il le
veut
». Mais Hölderlin est sans doute d’une constitution trop faible pour
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es bribes de phrases… Or, si comme je le crois et
voudrais
l’établir plus longuement, le sens des poèmes de la maturité de Hölde
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n monde, au bord extrême de l’Europe. Le hasard a
voulu
que j’y entende, un soir, une présentation de musiques hongroises, tu
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et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne
veut
pas de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me croit triste. I