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convergence miraculeuse d’Athènes, de Rome et de
Jérusalem
révélant une sorte d’idée platonicienne de l’Europe, comme on le répè
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Cieux », à la « Nouvelle Terre », à la « Nouvelle
Jérusalem
» des deux derniers chapitres de l’Apocalypse. Cependant, intervient
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ent ici une différence fondamentale : la Nouvelle
Jérusalem
est à la fin des temps, bien plus : sa venue marque la fin des temps,
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tue. 4. Le passage, le glissement de la Nouvelle
Jérusalem
post-historique à l’utopie selon Thomas More constitue en fait une sé
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inspirée du non-lieu transcendant de la Nouvelle
Jérusalem
, anticipant ainsi sur ce qui doit se révéler et avoir lieu le temps v
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exécré. Mais l’utopie spirituelle de la Nouvelle
Jérusalem
(Apoc. ch. III et XXII) est la promesse, acceptée par la foi, de ce q
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histoire primitive de l’homme ; tantôt ils vont à
Jérusalem
pour faire sortir des ruines saintes une étincelle qui ranime la reli
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r de sources au moins diverses : Athènes, Rome et
Jérusalem
, bien sûr, mais aussi les apports germaniques, celtiques, plus tard a
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ou formé par ces trois sources : Athènes, Rome et
Jérusalem
, autrement dit, la philosophie grecque, les institutions romaines, et
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ond incompatible avec Athènes et encore plus avec
Jérusalem
. Mais ce n’est pas tout. Il y a en plus des trois sources selon Valér
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communes qui nous viennent de Rome, d’Athènes, de
Jérusalem
, de la Germanie, des Celtes et plus tard des Arabes, et à partir du x