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qui est en effet parmi les plus souvent citées de
Mme de Staël
, sait-on qu’elle ne figure que tout incidemment, à titre d’amicale mi
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, pourrait se définir assez bien, dans l’œuvre de
Mme de Staël
, comme le contraire de tous ces esprits-là. Tout au long de ses deux
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n eût été l’inspiratrice et la présidente idéale,
Germaine de Staël
. 2. Au principe dynamique et structurant de l’esprit européen, Madam
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pe dynamique et structurant de l’esprit européen,
Madame de Staël
retrouve le secret de la complémentarité des différences, voire des a
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nglais, français, italien et allemand, conduisent
Mme de Staël
par un mouvement qu’on dirait simplement de sensibilité, à épouser et
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nos nations dans on ne sait quel magma informe ».
Mme de Staël
conçoit l’esprit européen comme un tableau dont les contrastes mêmes
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ir tout à l’heure, que le problème ainsi posé par
Mme de Staël
aux débuts du xixe siècle est devenu le problème économique le plus
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réformé, Sud catholique et orthodoxe ? Réponse de
Mme de Staël
: Le protestantisme et le catholicisme ne viennent point de ce qu’il
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nels, mais sur les intérêts publics et nationaux.
Mme de Staël
précise : L’intérêt national lui-même doit être subordonné aux pensé
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ui est déjà bien assez scandaleuse pour l’époque,
Mme de Staël
ajoute une exigence encore plus neuve, et qui prend de nos jours sa p
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viens à la critique de la nation. Après Rousseau,
Mme de Staël
a très bien vu que plus la nation sera grande, plus grande sera la te
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lus moderne et le plus large du mot « culture » —
Mme de Staël
n’ait pu donner pour suite une Politique déduite de la culture. Un te
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ontemporain sur la fédération européenne. Certes,
Mme de Staël
n’a pas prévu que l’économie, au xxe siècle prendrait le pas non seu
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ident, dictatures et famines dans le tiers-monde.
Mme de Staël
, de nos jours, n’eût pas préconisé l’union de l’Europe sur la base d’
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de l’enthousiasme ! Il était temps, je crois, que
Mme de Staël
vienne nous rappeler ce que cela pourrait bien être : — une tâche pou
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Op. cit., Tome XI, De l’Allemagne, p. 537. 57.
Mme de Staël
, Sur les traductions, 1814, Œuvres complètes, Tome XVII, et Goethe :
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(zu Mickiewicz), 1829. o. Rougemont Denis de, «
Madame de Staël
et “l’esprit européen” », Cadmos, Genève, été 1980, p. 5-11.