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sauvage conduit à celui du primitivisme dans les
arts
— de Gauguin aux masques nègres, aux Demoiselles d’Avignon, au Sacre
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s de l’idée même de culture, sur le divorce entre
art
et société, sur l’impuissance de la révolte en soi et la mise au pas
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e aspect du pessimisme européen apparaît dans les
arts
au xxe siècle : c’est le recours « au fond oublié, primitif et ances
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urs « au fond oublié, primitif et ancestral, d’un
art
européen archaïque ou de l’art pur, non médiatisé, de l’Afrique et de
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et ancestral, d’un art européen archaïque ou de l’
art
pur, non médiatisé, de l’Afrique et de l’Océanie » : années « nègres
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se ». À quoi s’ajoute bientôt l’engouement pour l’
art
enfantin : « Les chances de renouveau dont l’homme dépend pour retrou
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novation. Peut-être le seul vrai anti-Européen en
art
comme en littérature et en philosophie comme en morale, n’est-il tout
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xe de la modernité et de l’avant-garde : dans les
arts
et dans la politique, il s’agit de tendances inconciliables. En tant
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tiques, les avant-gardes du xxe siècle prônent l’
art
social, fait pour tous et « par tous » (selon l’oracle de Lautréamont