1
ontraire du sens que les personnalistes donnèrent
au
terme dans les années 1930. À l’occasion du colloque qui nous réunitb
2
e d’aversion naturelle. L’aveu paraîtra maladroit
au
seuil du livre que voici. Mais faut-il aimer davantage l’espèce d’adr
3
. Mais faut-il aimer davantage l’espèce d’adresse
au
jour le jour qui tient lieu de vertu politique à ce siècle débile et
4
le en effet la pensée, si petite qu’elle se fasse
au
réduit intérieur, l’État moderne a su trouver les moyens de venir la
5
tout ce que l’on écrit contribue en quelque façon
au
bien ou au mal de beaucoup. Lorsque l’intelligence, dégoûtée, déserte
6
l’on écrit contribue en quelque façon au bien ou
au
mal de beaucoup. Lorsque l’intelligence, dégoûtée, déserte le Forum,
7
versel des institutions. Cette politique s’oppose
au
gigantisme américain, soviétique et capitaliste ; elle s’oppose à l’é
8
duire — comme elle le fera chez Sartre, en 1948 —
au
service inconditionnel d’une classe ouvrière omnisciente mais de tout
9
ser ne doit pas signifier que la pensée est libre
au
sens idéaliste, qu’on lui donne vacance, ou qu’elle n’a plus de condi
10
jamais séparable de sa création qui la sanctionne
au
double sens du mot. Les clercs défendent et définissent une liberté d
11
et définissent une liberté de la pensée qui n’est
au
vrai qu’une assurance contre toute espèce de sanction. Il est clair q
12
u scandale ; enfin qu’il évoque surtout la « mise
au
pas » des dictatures. Mais ce sont là brimades extérieures, dont l’in
13
ar une double opposition : d’une part il opposera
au
conformisme la loi personnelle de l’homme, d’autre part, il opposera
14
mittences de la foi que l’ironie chez lui jaillit
au
point précis où soudain la joie cesse de soutenir son grand lyrisme ;
15
e, dénoncée en tant que complot germano-américain
au
service des ploutocrates internationaux et des démocraties de l’Ouest
16
— car tout arrive — contre l’Allemagne fédérale,
au
bénéfice de la démocratie « enfin concrète », qui règne à l’est de l’
17
in aux masques nègres, aux Demoiselles d’Avignon,
au
Sacre du Printemps. Et tout débouche au xxe siècle sur une crise non
18
’Avignon, au Sacre du Printemps. Et tout débouche
au
xxe siècle sur une crise non seulement de la culture mais de l’idée
19
sur l’impuissance de la révolte en soi et la mise
au
pas de l’artiste dans la moitié du monde non européen… L’essai témoig
20
t, André Reszler observe qu’historiquement, c’est
au
mythe du Progrès inévitable que ne tardera pas à répondre le mythe du
21
ard venus de l’humanité » s’exclame J. Burckhardt
au
moment même — relève l’auteur — « où Verlaine et les poètes du mouvem
22
ect du pessimisme européen apparaît dans les arts
au
xxe siècle : c’est le recours « au fond oublié, primitif et ancestra
23
dans les arts au xxe siècle : c’est le recours «
au
fond oublié, primitif et ancestral, d’un art européen archaïque ou de
24
t acte même il s’insère ? Peut-être n’est-il rien
au
monde de plus difficile à rejeter qu’une culture faite depuis des siè
25
à la grande tradition de l’ésotérisme renaissant,
au
romantisme allemand et à la pensée libertaire, de Pélage à Fourier en
26
rs projetés sur les Barbares, que je veux opposer
au
schéma de l’État-nation, celui que toute la terre copie au xxe siècl
27
de l’État-nation, celui que toute la terre copie
au
xxe siècle. Et je ne cesserai de dresser cette image comme celle du
28
ssai, André Reszler se livre à la malice de citer
au
sujet du colonialisme tant décrié par les antieuropéens de gauche, l’
29
r8 : « Pour Marx et Engels, la colonisation n’est
au
fond que l’épiphénomène ou le corollaire d’un processus historico-éco
30
ique de la planète ». 5. Reste alors l’engagement
au
service de l’Europe, par quoi j’entends : au service de la vocation m
31
ment au service de l’Europe, par quoi j’entends :
au
service de la vocation mondiale qu’elle s’est donnée dès la Renaissan
32
dépendent désormais de notre capacité à présenter
au
monde — sans chercher à le vendre et encore moins à l’imposer — un mo
33
mme régénéré. Il s’agit pour l’Europe de proposer
au
Monde et d’illustrer d’une manière convaincante, par une économie éco
34
n renouveau (automne 1978)f I Si l’homme,
au
sens de la personne, est mort ou doit mourir bientôt, il n’y aura plu
35
ou pour des exercices de mandarins en Sorbonne et
au
Collège de France, nous avons vu dans le succès qu’elles eurent un te
36
’une manière systématique et polémique par Sartre
au
lendemain de la guerre et par Camus, puis par Malraux qui en déduisit
37
d’un comportement de l’intelligentsia européenne
au
sujet des valeurs qui l’ont constituée, qu’elle a propagées au monde
38
valeurs qui l’ont constituée, qu’elle a propagées
au
monde entier, et qui se retournent aujourd’hui contre elle. On l’a di
39
ans l’ensemble des conditions physico-chimiques «
au
sein desquelles — ajoute Michel Foucault — elle se perdra rapidement
40
vois un rejet non pas de la religion en général,
au
sens sociologique du terme, mais bien du christianisme et de son anth
41
heur, corrompu. C’est notre donné empirique livré
au
déterminisme biologique et à celui du péché. Un exemplaire de l’espèc
42
le tragique ou comique), puis avait été transféré
au
citoyen, à son rôle dans la cité. Ils décidèrent que Dieu était une s
43
ivre Les Mots et les Choses, explique que l’homme
au
sens moderne ne peut être pensé que depuis le xviiie siècle. Avant c
44
r… Et c’est aussi le résultat qu’obtient Foucault
au
terme (c’est à voir) de ses recherches sur l’archéologie du savoir. V
45
s paraissent motivés par un profond ressentiment (
au
sens nietzschéen et schelerien) contre tout ce qui peut ressembler à
46
s colonnes ? Ou plutôt que l’Europe qui intéresse
au
sens fort les Européens d’aujourd’hui n’est pas d’abord celle de l’éc
47
uces, annonce ">Le Figaro du 6 novembre. Mais
au
fond, la grande question que se posent les états-majors des partis es
48
fait que des séparatistes ! »14 (Mot qu’il exècre
au
point d’aller se faire élire en l’île de la Réunion !) Et il ajoute :
49
ilement évitable, dans la mesure où seraient pris
au
sérieux les propos de l’ancien Premier ministre.) M. Debré poursuit :
50
tionaliste L’adjectif m’a d’abord fait penser
au
mot de Talleyrand : « tout ce qui est exagéré est insignifiant ». Mai
51
d’infamie est un procédé typiquement terroriste,
au
sens précis de la Terreur exercée par l’État jacobin, ses dignitaires
52
approche que nous avons préconisée dès nos débuts
au
Centre européen de la culture16. Et nous ne sommes heureusement plus
53
m »17. (Cette connaissance mutuelle n’aboutit pas
au
triomphe de l’un des partis, mais à l’entente, peut-être, pour laquel
54
on, limitation des droits sacrés à l’insolence et
au
mensonge en service commandé par la Raison d’État et la Défense. Il n
55
son d’État et la Défense. Il n’y a plus de limite
au
vice, à l’anarchie, à l’infamie : « Dans le faux, tout est possible »
56
storique (via l’École) à toutes ses nationalités,
au
mépris déclaré de leurs identités. Les héritiers de cette France jaco
57
endu. Pas plus d’ailleurs que je n’en avais donné
au
Nouvel Observateur qui, quelques mois auparavant, affichait dans Pari
58
rce que trop nombreuses et déformables à souhait,
au
gré de l’ignorance ou de la malveillance. La définition la plus facil
59
ue du colonialisme durera de 1878 à 1938 environ.
Au
triple alignement des esprits par l’École, des corps par la Caserne,
60
a fin principale paraît être « d’enlever des voix
au
parti socialiste » ou de défendre les privilèges et le confort des ri
61
souci écologique, qui s’est manifesté avec force
au
lendemain d’Hiroshima et s’est constitué en mouvement de plus en plus
62
es. L’Agression s’est produite d’abord en Europe,
au
xixe siècle puis aux USA. Elle s’étend à toutes les parties de la Te
63
contre la volonté de profit) et que le phénomène,
au
lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, a pris soudain des proporti
64
a civilisation industrielle correspond exactement
au
développement du cancer, le souci écologique correspond lui à la créa
65
développer sur une tabula rasa — qu’elle a créée
au
besoin — d’où ses liens de complicité essentielle avec la désertifica
66
e les deux réalités. Il y en a d’autres. a) C’est
au
niveau régional que les mesures d’écologie concrètes peuvent et doive
67
çois que je devrais préciser le sens que je donne
au
mot région. Il y a des régions ethniques qui ne correspondent à aucun
68
r la carte qu’avait dressée pour le colloque tenu
au
Conseil de l’Europe en 1972, V. von Malchus, et qui chevauchent parfo
69
s : il consiste à situer les pouvoirs de décision
au
niveau communautaire le mieux accordé aux dimensions de la tâche cons
70
laire, petites entreprises, compost, alimentation
au
détail, banques locales, les communes (neighborhoods) commencent à re
71
des conclusions politiques d’importance décisive
au
seuil de la campagne pour la première élection du Parlement européen.
72
ue les organisations écologistes devraient entrer
au
plus vite en relation avec les organisations régionalistes et fédéral
73
te et du matérialisme qu’elle favorise, contraire
au
Coran ? 20. The Ecologist, special on the Future of America, Sept.
74
sion de la France dans une masse informe, modelée
au
gré des circonstances par les faucons ou les colombes du Pentagone. N
75
onale, et de l’élection de l’Assemblée européenne
au
suffrage universel, ils ont tout dit, et le contraire, et tout ce qu’
76
(884 p. et 972 p., Paris, 1967) : Sur l’élection
au
suffrage universel de l’Assemblée européenne, le général est positif
77
a rédigé le projet d’élection de cette assemblée
au
suffrage universel », mais il réitère ses conseils de prudence, en te
78
t cessé de proclamer que le régionalisme assimilé
au
séparatisme était l’une des formes les plus pernicieuses du « complot
79
Normandie aux Anglais ». Quelques mois plus tard,
au
printemps de 1969, contre l’avis de ses conseillers, de Gaulle lance
80
nterprétation, annoncée dès 1961, puis développée
au
lendemain de sa mort, en 197030, le problème des régions offrait au G
81
mort, en 197030, le problème des régions offrait
au
Général un point de chute idéal. Le paladin de l’Europe des nations e
82
méfiant ne saurait en exiger. Jean Mauriac a noté
au
jour le jour et parfois d’heure en heure, les propos spontanés du Gén
83
ine précédant le référendum sur les régions, fixé
au
27 avril 1969, puis aux lendemains de son retour définitif à Colombey
84
s, ce sera très bien aussi… (p. 19) Le 24 avril,
au
général Lalande, chef de son état-major particulier, il confie : Mêm
85
édiate dans la nuit même qui suit le rejet du oui
au
référendum, et la retraite à Colombey. Devant ses anciens collaborat
86
a plupart des régionalistes français s’opposèrent
au
projet gaullien, jugé par eux insuffisant. Mais ce qui éclate à l’évi
87
e dernier Grand Dessein du Général en se rangeant
au
parti jacobin, antifédéraliste et antieuropéen. V. État de l’évolu
88
’en 1970. Le régime régional a permis l’accession
au
pouvoir du parti communiste dans plusieurs provinces importantes de l
89
L’évolution de l’Espagne vers la régionalisation,
au
lendemain de la restauration de la monarchie libérale, est sans doute
90
spagne a restitué en fait et en droit l’autonomie
au
gouvernement de la Catalogne, la Generalitat. Elle a approuvé en 1978
91
créer — exact équivalent des régions préconisées
au
chapitre IV de ce Rapport. En Belgique, un projet de Constitution rév
92
iestine présente la caractéristique unique d’unir
au
niveau régional des ressortissants d’un pays de l’Est et de deux pays
93
découpage régional ne devra établir de frontière
au
travers d’une telle communauté. 3. La région doit bénéficier d’un rég
94
d’un régime démocratique, qui implique l’élection
au
suffrage universel d’une Assemblée régionale délibérante et l’existen
95
plique à tous les domaines essentiels à la vie et
au
développement de la communauté. 5. Les accords et les conflits entre
96
Sully à Aristide Briand ; enfin des intellectuels
au
sens moderne, de Vico, Montesquieu et Rousseau jusqu’aux grands écriv
97
a précédé de cinq ans l’élection d’Æneas Sylvius
au
pontificat. Une fois de plus, c’est l’angoisse, la menace et le désas
98
és et sa passion de la liberté, se poursuit jusqu’
au
xixe siècle romantique des Novalis d’abord (Die Christenheit oder Eu
99
un long tonnerre d’acclamations : Victor Hugo. Et
au
xxe siècle c’est encore un de nos plus grands poètes, Saint-John Per
100
opéens, des statuts du Conseil de l’Europe (1949)
au
traité de Rome (1957), en passant par le traité instituant la Communa
101
généalogie des philosophes qu’on voit s’annoncer
au
xviiie siècle le type de l’intellectuel au sens actuel du terme : ce
102
oncer au xviiie siècle le type de l’intellectuel
au
sens actuel du terme : cela se passe entre Leibniz et Kant — Leibniz,
103
a plus radicale lors de la substitution de l’État
au
Roi en 1793, est expressément dénoncé comme « absence de légalité » e
104
ngagement de l’écrivain ou du créateur de culture
au
service de la cité en général et de la Cité européenne plus particuli
105
, sera l’union fédérale de nos peuples. À Genève,
au
début de septembre 1946, se produit quelque chose qu’on n’avait pas v
106
eux va naître le Congrès de l’Europe qui se tient
au
début de mai 1948 à La Haye, sous la présidence d’honneur de Churchil
107
’on me donne une preuve que l’on prend la culture
au
sérieux, qu’elle n’est pas un simple ornement. J’ai proposé que la co
108
est la moins nombreuse du congrès (150 personnes
au
plus, contre 300 et 400 aux deux autres) et c’est normal. Mais elle c
109
ires, dénonçant des scandales lointains, appelant
au
soutien de causes lointaines, comme le Vietnam. Ils abandonnent les p
110
’elle « fait eau de toutes parts », qu’elle est «
au
plus bas », que « c’est la fin » et que nous voici tous « enchaînés,
111
a crise actuelle de civilisation, et qu’elle doit
au
monde de lui montrer un autre modèle de civilisation que celui de la
112
ttéraires qui entretiennent un dialogue permanent
au
plus haut niveau : La Revista de Occidente (Madrid) d’Ortega y Gasset
113
). Mais dès les débuts du xive siècle et surtout
au
xve siècle se multiplient les cartes dites portulans, qui délimitent
114
e s’édifier et doit l’être. Elle s’est constituée
au
cours des siècles par la composition sans préméditation de valeurs re
115
ntes sont des communes. Qu’est-ce qu’une commune,
au
xiiie siècle ? C’est le corps des habitants d’une ville, d’un bourg
116
ommandent les abords du col du Gothard, reçoivent
au
xiiie siècle des chartes « d’immédiateté impériale » : en effet, le
117
: en effet, le Gothard est le seul col qui relie
au
croisement des deux principales chaînes alpestres, la moitié nord et
118
nes du savoir, autogérées, n’ont rien de national
au
sens actuel. La Sorbonne, qui sera le collège le plus célèbre de l’Un
119
déralisme empirique pratiqué dans le Saint-Empire
au
totalitarisme obtus imposé par Napoléon ; le moteur de cette involuti
120
aux « Facultés » Tout cela nous mène à la mise
au
pas napoléonienne des écoles, c’est-à-dire à la suppression des unive
121
es, c’est-à-dire à la suppression des universités
au
sens médiéval, au regroupement par l’État central des trois degrés de
122
la suppression des universités au sens médiéval,
au
regroupement par l’État central des trois degrés de l’enseignement of
123
e d’État43. Le 21 mars 1810, l’empereur s’adresse
au
Conseil d’État : Si mes espérances se réalisent, je veux trouver dan
124
ciers supérieurs. »44 Le terme même d’Université
au
sens classique disparaîtra en France durant la plus grande partie du
125
t surtout de totalité, c’est-à-dire d’universitas
au
sens premier. Séparées les unes des autres, les Facultés ne sont plus
126
ltés ne sont plus que des écoles professionnelles
au
service de l’État-nation et de certaines industries. Elles préparent
127
es finalités. IV. Retour aux petites unités
Au
lendemain de l’agitation des étudiants en mai 1968, une sorte de loi-
128
», alors qu’il ne s’agit en fait que de Facultés
au
sens qu’a gardé le terme dans le reste du monde. Chacune de ces Facul
129
, mais surtout des colloques restreints, groupant
au
maximum vingt personnes, à l’optimum une douzaine. Si quelqu’un désir
130
du monde : on la cherche en commun, sans relâche.
Au
sein des colloques règne une liberté spontanément disciplinée par la
131
ne peuvent appartenir à la même spécialité. Quant
au
contenu : seuls sont portés au programme les sujets par essence inter
132
spécialité. Quant au contenu : seuls sont portés
au
programme les sujets par essence interdisciplinaires. J’entends par l
133
uccédant à nos misères. J’essaierai de m’en tenir
au
sens étymologique, littéral, d’ou-topos, ou-topéia, qui signifie non-
134
rien. Il est le Réalisé, en complète indifférence
au
monde et aux affaires du monde, en parfait détachement de tous liens.
135
nt le chrétien résisterait-il toujours et partout
au
glissement de sens et d’attitude de la mystique à l’histoire, de « ce
136
sécrète son architecture, comment résisterait-il
au
glissement surtout — symbole de tous les autres — du spirituel vécu à
137
à l’orthodoxie imposée, du personnel irréductible
au
collectif terroriste, bref : de la conversion à la Révolution ? Après
138
’effet de l’incorruptibilité de l’environnement :
au
lieu du bois, des feuilles, de la paille et du lin, elle nous compose
139
ssu vivant des attachements locaux — patriotiques
au
sens premier — des réalités régionales et des libertés provinciales,
140
va se concrétiser, dramatiquement, se précipiter
au
sens chimique, lorsque le 20 avril 1792 la Convention déclare la guer
141
e, le contrôle préfectoral et la levée des impôts
au
nom et au profit de la seule capitale et des seuls intérêts du parti
142
rôle préfectoral et la levée des impôts au nom et
au
profit de la seule capitale et des seuls intérêts du parti qui s’est
143
n’y a pas deux régions pareilles, ceci nous force
au
réalisme. Et il n’y a pas une seule région réelle qui soit assez gran
144
pour déclencher une guerre atomique, mettant fin
au
genre humain. Ceci nous permet d’espérer. 7. Mon propos dans tout ce
145
ogique. Il est proprement spirituel. Toute utopie
au
sens de Thomas More, de Campanella, de Fourier, est projection dans u
146
toute espérance de progrès futur. » Toute utopie,
au
sens politique du terme, est projection à terme indéfini de nos refus
147
unte tout cela — hélas, beaucoup trop simplifié —
au
très haut et profond chef-d’œuvre d’Henry Corbin, En islam iranien, 4
148
, En islam iranien, 4 vol., Gallimard, Paris. Ici
au
tome II, p. 187 à 189. Voir aussi : Au « pays » de l’Imâm caché, Eran
149
Paris. Ici au tome II, p. 187 à 189. Voir aussi :
Au
« pays » de l’Imâm caché, Eranos Jahrbuch, Zürich, 1964. 46. Voir pl
150
r la médaille que la Monnaie, en 1966, consacrait
au
deuxième centenaire de son auteur. « L’esprit européen », ce fut le t
151
, comme le contraire de tous ces esprits-là. Tout
au
long de ses deux grands livres, De la Littérature et De l’Allemagne,
152
it. Tantôt, comme les mineurs, ils creusent jusqu’
au
fond de la terre, pour pénétrer, au sein de l’éternelle nuit, les mys
153
ystères du monde ténébreux ; tantôt ils s’élèvent
au
sommet du Chimboraço, pour découvrir au point le plus élevé du globe,
154
s’élèvent au sommet du Chimboraço, pour découvrir
au
point le plus élevé du globe, quelques phénomènes inconnus ; tantôt i
155
e et la présidente idéale, Germaine de Staël. 2.
Au
principe dynamique et structurant de l’esprit européen, Madame de Sta
156
ui est plus profond encore que les racines, étant
au
principe même de notre histoire, par le christianisme, — et je cite :
157
e respecter mutuellement.51 Nous voici renvoyés
au
respect absolu de la différence en tant que telle, à la coïncidentia
158
s mots très durs contre le phénomène de la nation
au
nouveau sens, au sens politique du terme, qui est en train de se form
159
contre le phénomène de la nation au nouveau sens,
au
sens politique du terme, qui est en train de se former sous ses yeux
160
alité, un grand traité de la culture européenne —
au
sens le plus moderne et le plus large du mot « culture » — Mme de Sta
161
ertes, Mme de Staël n’a pas prévu que l’économie,
au
xxe siècle prendrait le pas non seulement sur la culture, mais sur l
162
responsable. L’homme européen, tel que l’ont fait
au
cours des siècles ses religions, ses lois et sa culture, le sens grec
163
nom de l’Europe, une culture commune se constitue
au
cours des siècles, à partir de sources au moins diverses : Athènes, R
164
s des apports de l’Est, ce qu’ils sont pour moi —
au
sens où esse est percipi (être, c’est être perçu) — je ne l’ai connu
165
ues et les poètes, et cela d’Hésiode à nos jours,
au
cours des 28 derniers siècles. Demandons-nous d’abord quel est le plu
166
age commun de Rome, par Wittenberg ou par Genève.
Au
binôme Byzance à l’Est, Rome à l’Ouest, jusqu’à 1453, répond dès le x
167
u côté polonais, après quelques dizaines d’années
au
xvie siècle où l’on put croire un moment que le passage à la Réforme
168
’homologie des structures de réactions politiques
au
xvie et au xixe siècle, par exemple entre le Gdansk réformé des bou
169
es structures de réactions politiques au xvie et
au
xixe siècle, par exemple entre le Gdansk réformé des bourgeois progr
170
ci à la période post-stalinienne. Mais c’est déjà
au
xve siècle, dans la période de pré-Réformation, que sur ce fond reli
171
nes au sein de l’Église du Christ, et par exemple
au
xve siècle l’Église hussite de Bohême contre l’Église catholique de
172
er à parler de l’Europe comme de « notre patrie »
au
roi de Bohême Georges Podiebrad, qui est le premier à parler de l’Eur
173
Bohême et la seigneurie de Venise, pour résister
au
Turc. (Byzance est tombée quatre ans plus tôt.) L’ouvrage est offert
174
ifférence de Louis XI et la résistance de Pie II,
au
pouvoir duquel il entendait faire pièce, le projet de Podiebrad marqu
175
ant de victoires, si tu devais si vite être menée
au
triomphe de tes vainqueurs ? À quoi bon avoir résisté à la puissance
176
multiplication des êtres, correspond la remontée
au
niveau du travail humain, et cette remontée préparant le retour millé
177
, idée qui ne trouvera son expression positive qu’
au
cours du xixe siècle, mais que Comenius a entrevue dans la perspecti
178
hique (« Pansophie » est un terme parfois utilisé
au
xviie siècle pour désigner l’ensemble des savoirs philosophiques, th
179
Pologne, d’où l’invasion suédoise le chassera, et
au
passage brûlera sa bibliothèque et beaucoup de ses manuscrits. Enfin,
180
sse, dans une demeure paysanne, devenu professeur
au
Collège de France et mort en Grèce, Mickiewicz a lutté toute sa vie p
181
ri prophétique des victimes d’un Munich perpétuel
au
xxe siècle. Le texte dont je vais citer une phrase date de 1833. Mic
182
estera pas pierre sur pierre. […] Et vous crierez
au
despotisme étranger comme à une enclume sourde : Ô despotisme, nous t
183
uère. Une théologie rudimentaire, qui nous ramène
au
Dieu plus abstrait que transcendant de Léon Brunschwicg ou de Julien
184
s œuvres de ceux qui l’ont combattu les premiers,
au
face à face, quand il paraissait invincible. Ni les causes historique
185
n que ces amis ne soient plus impunément « livrés
au
caprice d’un gamin, jetés en proie à des méchants », comme on lit au
186
in, jetés en proie à des méchants », comme on lit
au
Livre de Job58. Douze citations Dans son Idéologie française M.
187
me à railler les uniformes ». Je lis cela, monte
au
grenier, y cherche en vain la revue citée. En admettant que j’aie vra
188
it exactement (ce souci de précision, ici, touche
au
sublime !) : « Il semble que toutes les tentatives de résistance au c
189
Il semble que toutes les tentatives de résistance
au
conformisme social aient été paralysées après guerre par le double ca
190
tre la démocratie libérale et parlementaire, mais
au
profit d’un conformisme traditionaliste compromis avec une conception
191
se que ce que l’on a cité entre guillemets p. 19.
Au
surplus, il n’est pas de moi, étant signé E. M. et non D. R. (Je n’av
192
xact » cité en note ne la corrobore nullement ; —
au
surplus, inventé ou pas, rien n’est de moi dans ce cafouillage. Ci
193
ts parangons du fascisme sont aussi des fascistes
au
rabais. Les révolutions triomphantes sont aussi et d’abord des “révol
194
» (Auschwitz ? Goulag ?), mais des fins dernières
au
nom desquelles les totalitaires prétendent justifier ces crimes. Un a
195
able de saisir la distinction entre la sommation (
au
double sens d’ordonner et de totaliser) que Dieu adresse à l’homme, d
196
appelle capitaliste, est, en réalité, pour qui va
au
fond des choses, matérialiste et abstraite à la fois. Elle donne la p
197
arisme marxiste et du national-socialisme chinois
au
capitalisme libéral et à la défense de l’Argent comme symbole de la d
198
ment, il l’a raté62. L’idéologie personnaliste
au
pouvoir ? Tout cela ne serait presque rien si, dans L’Express n° 1
199
de l’intelligentsia parisienne. Elles ont accédé
au
pouvoir à la faveur d’une catastrophe nationale. Là encore elles sont
200
dieu, d’Alexandre Marc, de moi-même, ont « accédé
au
pouvoir » à Vichy, à la faveur d’une catastrophe nationale. (On veut
201
o ? Et comment nos idées auraient-elles « accédé
au
pouvoir » à Vichy ? Un politicien combinard comme Laval, un vieux mil
202
Aron, que nos idées personnalistes aient « accédé
au
pouvoir » à Vichy et cela « à la faveur » de la « catastrophe nationa
203
dées dont L’Express nous apprend qu’elles étaient
au
pouvoir à Vichy, donc en accord avec les nazis triomphants. Tragique
204
me, le « chrétien », l’« homme de gauche », cède
au
grand vertige et reconnaisse aux fascismes un « élément de santé », u
205
, janvier 1934, p. 533.) Mais si l’on se reporte
au
texte de Mounier, on lit ceci : On ne combat pas l’explosion fascis
206
ité les « éloges » adressés par L’Ordre nouveau
au
« dynamisme » de la jeunesse allemande, mais il a oublié, dans sa hât
207
t opposer sa mission spécifique, qui est d’offrir
au
monde un modèle d’ordre : « Chacun, sans renoncer à ses espérances, d
208
e » où je me reportais à notre rencontre décisive
au
congrès des jeunesses révolutionnaires d’Europe, à Francfort, en 1932
209
l’invitation de Bataille, je venais de présenter
au
Collège de sociologie le chapitre de L’Amour et l’Occident traitant
210
: tandis que le pluriel nationes, dès Tertullien,
au
iie siècle, va s’appliquer aux nations en général, aux « gentils »,
211
ils », aux païens plus spécialement. Le mot natio
au
xiie siècle prend un sens très précis, désignant au sein et autour d
212
xiie siècle prend un sens très précis, désignant
au
sein et autour des universités où l’enseignement et les discussions s
213
retrouve cette quadripartition des nationes jusqu’
au
xviie siècle, quand Mazarin fonde le « collège des Quatre-Nations »
214
les dialectes parlés, des convergences s’opèrent
au
profit de quelques-unes : langue d’oïl des pays du Nord de la France
215
jusqu’au milieu du xve siècle, de ce que Pie II,
au
lendemain de la chute de Byzance, sera le premier à nommer « l’Europe
216
a été la civilisation de l’État » et que « c’est
au
xviie siècle que l’État moderne se constitue ». Mais sur quelles bas
217
essentiel, le contrôle des hommes, l’enracinement
au
sol. » Faut-il en conclure que la double fonction de l’État serait do
218
l’écrasante défaite subie par Soubise à Rossbach
au
sommet de cette ascension : 1757. C’est que « l’État, malheureusement
219
ent, s’écrit mieux encore dans l’Europe classique
au
pluriel qu’au singulier » (p. 69). Mais quoi ? Sans pluralité des Éta
220
ieux encore dans l’Europe classique au pluriel qu’
au
singulier » (p. 69). Mais quoi ? Sans pluralité des États, comment fe
221
irable qu’est L’Essor de la philosophie politique
au
xvie siècle, Pierre Mesnard écrit que le problème dont Bodin nous pr
222
rpétuelle d’une république », qui n’appartient qu’
au
prince et non aux magistrats élus pour un temps déterminé. Le citoyen
223
e partie a la souveraineté en corps, et donne loy
au
reste du peuple ». Et de montrer longuement que tous les mixtes de ce
224
nc incitée, régulée, protégée, humanisée par rien
au
monde contre l’arbitraire du souverain : orgueil ou folie d’un monarq
225
nation française. » Nous rejoignons le sens donné
au
mot nation par la Révolution française. 4. Naissance de l’État-nat
226
I. Chronologie La Convention nationale, élue
au
suffrage universel, destitue le roi en 1792, et proclame la Républiqu
227
veraineté a été transférée de la personne sociale
au
petit groupe des détenteurs du pouvoir exécutif, c’est-à-dire à l’Éta
228
., p. 57) : « L’État classique exerce son pouvoir
au
profit du groupe qui est l’État. Bien savoir qui est l’État, c’est sa
229
l’État. Bien savoir qui est l’État, c’est savoir
au
profit de qui travaille l’État. […] L’État administratif centralisate
230
C’est pourquoi l’État préclassique est toujours,
au
départ, révolutionnaire ». On a bien lu : « Bien savoir qui est l’Éta
231
n lu : « Bien savoir qui est l’État, c’est savoir
au
profit de qui travaille l’État. » Qu’il soit royal au xviie siècle,
232
rofit de qui travaille l’État. » Qu’il soit royal
au
xviie siècle, bourgeois dès 1793, ou prétendument « ouvrier » à part
233
ion stato-nationaliste. d) La nation n’était rien
au
départ de la Révolution, que la devise des révolutionnaires : le Vive
234
nationalité ! », écrit-il, de l’École de Brienne,
au
grand chef corse Paoli73. Quant à Lénine, il détruisit en fait le pou
235
ères confisquées pendant la Révolution et vendues
au
profit de la nation. » C’est ce qu’on nomme aujourd’hui les nationali
236
ure, et moins encore de ce qu’on nommera tourisme
au
xxe siècle. d) Le développement des communications centralisées favo
237
biologiques… 6. Programmation de l’État-nation
au
xixe siècle Industrie, technique et centralisation administrative
238
itoyen. Napoléon l’avait prévue dès son accession
au
pouvoir : il entendait tout mettre en uniforme, élèves des trois degr
239
in (moralement), les lecteurs de journaux réduits
au
seul Moniteur officiel. Ce système, imposé à la France d’abord, a mis
240
agé va se dépenser en Afrique noire, en Éthiopie,
au
Maroc et au Proche-Orient où Français, Britanniques et Allemands s’af
241
penser en Afrique noire, en Éthiopie, au Maroc et
au
Proche-Orient où Français, Britanniques et Allemands s’affrontent ave
242
la terre et dans les cieux. Mais loin de conférer
au
président le pouvoir le plus grand jamais détenu par un seul homme, l
243
ses pires excès. Du temps de la montée de Hitler
au
pouvoir et du règne incontesté de Staline, un jeune mouvement personn
244
p petits dans le domaine économique pour répondre
au
« défi américain », mais aussi pour répondre au défi du tiers-monde…
245
e au « défi américain », mais aussi pour répondre
au
défi du tiers-monde… Enfin, ils sont trop petits pour agir politiquem
246
fin, ils sont trop petits pour agir politiquement
au
niveau des empires véritables qui dominent notre monde, et surtout po
247
fleuves et des mers océanes ; — ni venir en aide
au
tiers-monde dans sa lutte contre la famine et sa passion de copier et
248
i, finalement, tirer parti des ressources propres
au
continent en capitaux, équipements, technologie, compétence et créati
249
rs souverainetés nationales, ne pourront échapper
au
cours des prochaines décennies aux dangers énumérés, dont certains so
250
ans un même pot-pourri conceptuel, c’est vouloir,
au
fait et au prendre, l’une des trois solutions que voici : — une amica
251
pot-pourri conceptuel, c’est vouloir, au fait et
au
prendre, l’une des trois solutions que voici : — une amicale des misa
252
il compare cette situation avec celle de l’Europe
au
lendemain de la Deuxième Guerre mondiale : Le principe de structure
253
faites électorales, économiques, voire militaires
au
loin. Elle est déterminée par ces prises de conscience imprévisibles,
254
’un triangle dont la base allait de Saint-Étienne
au
Val d’Aoste inclus, en passant au sud de Grenoble, le sommet se situa
255
e Saint-Étienne au Val d’Aoste inclus, en passant
au
sud de Grenoble, le sommet se situant au nord de Besançon. Étaient en
256
passant au sud de Grenoble, le sommet se situant
au
nord de Besançon. Étaient englobées la Franche-Comté, la Suisse roman
257
par G. Olivier et R. Mousnier, t. I, Des origines
au
début du xive siècle, Paris, PUF, 1980. 70. Voir plus bas, chapitre
258
rai contre le « désordre établi ». 76. Rapport
au
peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe , Stock, Paris, 197
259
e, le sentiment moyen de ses compatriotes, lorsqu’
au
début de février de cette année, interrogé sur l’élection du Parlemen
260
ne pour 1983 ». Et elle exige le maintien du veto
au
Conseil des ministres de la CEE, veto « qui nous donne une grande pui
261
gé, lui, « le rapatriement » des pouvoirs « ravis
au
Parlement britannique par la CEE ». Là, vraiment, pas d’ambiguïté (au
262
ique par la CEE ». Là, vraiment, pas d’ambiguïté (
au
sens courant de l’expression) : le Labour est franchement contre la C
263
tés absolues sont formulées dans un tract diffusé
au
début de mars : L’Europe de la qualité de la vie : de cette contrée,
264
. « La prééminence des États-nations est un frein
au
développement des régions de l’Europe. » Signe des temps : les verts
265
écologistes luxembourgeois. Cette absence est due
au
refus de l’alliance d’accueillir en son sein des communistes, alors q
266
possibilité pour chacun de « vivre et travailler
au
pays » ; — le droit pour tous les citoyens de s’exprimer clairement s
267
e Petrilli, écrit dans la revue Europe (1/2 1984)
au
lendemain de l’échec d’Athènes : Les citoyens ne peuvent comprendre
268
bres et leurs représentants, après s’être arrogé,
au
mépris des traités qui les lient, des pouvoirs exécutifs et législati
269
taires debout : « La démocratie politique est née
au
xviiie siècle, la démocratie sociale a fait son apparition au xixe
270
ècle, la démocratie sociale a fait son apparition
au
xixe siècle. Et si la démocratie européenne doit voir le jour au xxe
271
Et si la démocratie européenne doit voir le jour
au
xxe siècle, il ne nous reste plus que seize ans ! » « Une souverain
272
ns Le Monde du 18 mai) que l’élection des députés
au
PE « peut donner à la gauche l’occasion de s’appuyer mieux et plus su
273
yer mieux et plus sur les forces qui l’ont portée
au
pouvoir ». L’Europe prétexte, une fois de plus. 83. « Défense commun
274
itives d’une telle beauté que cela nous a réduits
au
silence. Nous avons décidé, après avoir vu ces images sur un grand éc
275
toute évidence, celui de la Russie, non seulement
au
Moyen Âge, mais après la révolution d’Octobre, où beaucoup de traits
276
ement, semble opposer radicalement ces deux camps
au
point de créer le plus grand péril jamais encouru par l’humanité. Nou
277
t important. Le grand danger que nous avons couru
au
cours des trente dernières années, en tenant nos colloques, ou en cré
278
le typique de cette ambivalence de notre science.
Au
début, le DDT a sauvé des récoltes immenses auparavant dévastées par
279
onde. Nous l’avons essayé il y a quelques années,
au
CEC, cela avait l’air prometteur. Je pense que c’est une chose à repr
280
ne Weil avait très bien montré en quoi Rome était
au
fond incompatible avec Athènes et encore plus avec Jérusalem. Mais ce
281
, l’influence du monde arabe à travers l’Espagne,
au
Moyen Âge, non seulement sur les sciences, mais sur la doctrine de l’
282
stèmes de prudence, je dirais des modes d’emploi,
au
service non pas de la puissance des États, des gouvernements, mais de
283
ois jours. Je crois bien n’avoir jamais autant ri
au
cours d’un exercice de ce genre. Nous nous sommes tous beaucoup amusé
284
te est la conclusion d’un colloque organisé du 10
au
12 mai 1984 à Genève par Jacques Freymond, sur le thème « La culture
285
l de l’Europe. Il s’agit du n° 3 de 1984 consacré
au
35e anniversaire du Conseil de l’Europe. Il émane du seul des quinze
286
rge publique. En soulignant dans son introduction
au
numéro ce que l’auteur n’avait pas hésité à qualifier de « cafouillag
287
e prudence — pour la plupart — qui le précédaient
au
sommaire. 1. Les deux responsabilités Il existe deux manières d’
288
ières d’être responsable. Celle de l’homme d’État
au
pouvoir, dont la charge est de saisir et de créer toutes opportunités
289
, se retirent purement et simplement — ou restent
au
pouvoir quitte à changer de buts. Mais les responsables des finalités
290
bles des finalités font voir les buts, critiquent
au
nom des buts, et les rappellent en temps et hors de temps, quoi qu’il
291
s de l’Europe, qui allait se tenir à La Haye du 8
au
12 mai 1948. Congrès dont François Mitterrand rappelait récemment, da
292
a guerre, l’idée européenne a pris forme, c’était
au
congrès de La Haye. J’y étais et j’y croyais. » Le congrès avait réun
293
, qui sont celles de la communauté, afin d’ouvrir
au
monde la voie qu’il cherche, la voie des libertés organisées. Elle es
294
janvier 1950, une décision de principe favorable
au
projet, suivie le 5 mai de l’Acte de naissance du CE, signé à Saint J
295
ts », comme l’avait suggéré Paul-Henri Spaak. 1.
Au
printemps de 1950, j’avais écrit cinq Lettres aux députés européens
296
s-verbaux de votre première session consultative (
au
second degré) de quoi faire un collier à trois rangs de perles du gen
297
sée par les États, en vue de nommer leurs députés
au
premier Parlement de l’Europe. Les partis présenteront leurs candidat
298
andeur naïve, je vous demanderai si quelque chose
au
monde est plus difficile à concevoir que le maintien du statu quo, qu
299
diate du Conseil de l’Europe : une Assemblée élue
au
suffrage universel, et législative, la limitation des souverainetés n
300
premier serment de Strasbourg, en 842, a préludé
au
partage de l’Europe entre les fils de Charlemagne. 1950 doit être la
301
nce nous subventionne. À 23 h, Villey et sa femme
au
Café de France jusqu’à 1 h a.m. Vendredi 25 août : « À 10 h, à l’Asse
302
ne voulaient pas l’Europe unie. Ils ne croyaient
au
mieux qu’à une coalition contre Staline, dont ils s’imaginaient d’ail
303
ans mes notes du 24 août : « Avec Mouskhély, mise
au
point de ce qu’il appelle la Marche sur Strasbourg, idée qui lui est
304
e l’Assemblée consultative du Conseil de l’Europe
Au
mois d’août dernier, nous étions trois-cents à Wissembourg et nous av
305
e vivre. Proclamez ces raisons, faites l’Europe !
Au
rythme actuel de vos travaux, enfermés que vous êtes dans un statut d
306
me tromper. 4. L’initiative politique échappe
au
Conseil de l’Europe Les trois années qui suivirent furent celles d
307
ériser en peu de mots l’originalité du projet mis
au
point par la Commission constitutionnelle — dont le rédacteur princip
308
une « Confédération ». C’est que la souveraineté
au
sens strict continue à résider dans les 22 cantons qui la composent :
309
abandonner », mais « dépasser » les souverainetés
au
moyen d’un organe commun qui les mettait en pool au sommet, tout en l
310
moyen d’un organe commun qui les mettait en pool
au
sommet, tout en les garantissant à la base. L’Assemblée ad hoc, réuni
311
la base. L’Assemblée ad hoc, réunie à Strasbourg
au
Palais de l’Europe, adopta le 10 mars 1953 le « projet de traité port
312
stres des Six, et à faire rapport à ces ministres
au
printemps de 1954. Mais de renvoi en renvoi, les ministres feront si
313
saurait dire que cela répond, si peu que ce soit,
au
besoin de repenser le problème européen à partir de ses données de ba
314
n marche ; et que le concept de culture soit pris
au
sens actif de création (non de consommation ni d’ornement) ; au sens
315
de création (non de consommation ni d’ornement) ;
au
sens actif d’évaluation, d’établissement et de maintien des valeurs c
316
ais Aldobrandini, et la séance de clôture se tint
au
Capitole. Pendant une semaine, devant une vingtaine d’hommes de cultu
317
toriques, religieux, philosophiques et politiques
au
sens premier du terme, de l’unité fondamentale des Européens. Ces Sep
318
r une « dimension culturelle » (souligné par moi)
au
processus de développement économique et social. Ce qui revient à «
319
Ce qui revient à « ajouter » un peu de superflu
au
nécessaire — et je dis halte ! Si la culture n’est pas première, n’es
320
sérieusement ses signataires. Un séminaire, réuni
au
Centre culturel de Delphes, en examina les données, au mois de mai 19
321
ntre culturel de Delphes, en examina les données,
au
mois de mai 1980, sur la base d’un texte que l’on m’avait demandé de
322
é des ministres du Conseil de l’Europe à demander
au
CDCC : 1. de mettre en place, dès que possible, un groupe de travail
323
es exigences nationales, le nouveau projet soumis
au
Comité des hauts fonctionnaires (des ministres de la Culture) fut à n
324
x qui déterminent l’avenir » — je pense notamment
au
choix du nucléaire civil et militaire, que l’action des gouvernements
325
ouvernements s’efforce sans relâche de soustraire
au
débat public, au contrôle démocratique, à l’information librement acc
326
force sans relâche de soustraire au débat public,
au
contrôle démocratique, à l’information librement accessible… 2° Les «
327
emière Conférence des régions frontalières, tenue
au
siège du CE en 1972100, à l’initiative de l’Assemblée consultative, e
328
érence, très activement poussé par le secrétariat
au
CE, vit ses efforts officiellement reconnus par l’adjonction du terme
329
reconnus par l’adjonction du terme « régionaux »
au
titre de la Conférence permanente des pouvoirs locaux : c’était enreg
330
permettra de faire le point des progrès accomplis
au
cours des dernières années, et de l’évolution très prometteuse qui se
331
rtenances nationales par des partages arbitraires
au
gré des guerres et des traités. Le plus remarquable, en l’occurrence,
332
Conseil de l’Europe, sans contredit, s’est placé
au
tout premier rang des constructeurs d’une Europe fédérale. Conclus
333
prévue et moins encore voulue, mais qui consiste,
au
fait et au prendre, à confier l’union à deux organisations dépourvues
334
oins encore voulue, mais qui consiste, au fait et
au
prendre, à confier l’union à deux organisations dépourvues de tout li
335
nuls liens et dont les vœux n’ont guère de poids
au
regard des intérêts particuliers des États membres. Et surtout, point
336
onomies, régionales plus encore que nationales, —
au
bénéfice final non pas de la puissance orgueilleuse d’un Troisième Gr
337
ons devaient se donner une organisation faîtière,
au
lendemain du congrès de La Haye, sous le nom de Mouvement européen, d
338
s l’homme qui nous oblige tous à méditer. » Puis,
au
service de presse, Robert Bichet, chef des fédéralistes catholiques :
339
9. Il deviendra notre collaborateur le plus actif
au
Centre européen de la culture, dès la fin de l’année. 90. CNPF : Cen
340
ces de l’Assemblée ad hoc se tenant à Strasbourg,
au
Palais de l’Europe, et le jeu des ministres des Six passant inaperçus
341
et le jeu des ministres des Six passant inaperçus
au
regard du grand enjeu constitutionnel. 95. Chatto and Windus, London
342
nd programme de culture pour l’Europe. La culture
au
service de la construction fédérale de l’Europe. Voilà. Quel a été l
343
qu’il m’indiquait dans ses livres, je les mettais
au
fond d’une éprouvette, et avec une stupéfaction que vous pouvez imagi
344
les choses plus sérieuses. Et puis je suis entré
au
gymnase scientifique de Neuchâtel à 16 ans, trois ans avant le bachot
345
hot. Après deux ans de leçons de chimie sérieuses
au
gymnase, j’ai compris que je m’étais entièrement fourvoyé, que ce n’é
346
ur essayer de compenser cette erreur d’aiguillage
au
départ, à écrire des poèmes. Alors c’est devenu ma nouvelle obsession
347
(surtout quand j’ai appris que Montherlant jouait
au
goal — moi j’étais presque toujours goal-keeper, plutôt que centre av
348
téraire, à Genève, et j’ai reçu trois jours après
au
Gymnase de Neuchâtel, qui avait la même adresse que l’Université, une
349
amne à quinze jours de forteresse dans le Valais,
au
pain, à l’eau, sans visites ni courrier. Vous avez bien compris ? Rép
350
bien compris : à partir de maintenant, vous êtes
au
fort de Saint-Maurice en Valais. Tout ce que je vous demande, c’est d
351
femme à chaque bras, parce qu’on a besoin de vous
au
bureau. » J’ai continué à participer à la Ligue du Gothard, mais cela
352
job ni rien, et voilà que je reçois un beau jour,
au
début de l’année 1946, il y a de cela juste quarante ans, une lettre
353
uarante ans exactement, et le soir de mes 40 ans.
Au
centre de l’intérêt de Denis de Rougemont il y a toujours eu, comme n
354
mme. Nous avons toujours pensé que la société est
au
service de l’homme, doit l’être. Or c’est exactement le contraire qui
355
r est un des grands thèmes de Denis de Rougemont.
Au
plus profond de l’homme, c’est le sentiment par excellence qui le por
356
mon livre L’Amour et l’Occident , à mettre cela
au
clair, en prenant l’exemple de l’amour et du mariage. L’amour dans le
357
entration et de passion littéraire considérables.
Au
moment, prévu par le contrat, où j’aurais dû remettre mon manuscrit,
358
ellule en Europe qui soit consacrée à la culture,
au
service de l’Europe, de l’Europe au service des valeurs communes de l
359
à la culture, au service de l’Europe, de l’Europe
au
service des valeurs communes de la culture. De retour des États-Unis,
360
tour des États-Unis, Denis de Rougemont participe
au
premier Congrès de l’Europe à La Haye en 1948, présidé par Winston Ch
361
avants pour que leurs recherches soient utilisées
au
bénéfice de l’Europe unie. Cela a été la première idée de ce qui est
362
e de tous les jours. Voilà ce que nous avons fait
au
Centre depuis maintenant presque quarante ans. Il y a eu des hauts et