1
rs de quoi je me mêle. Je réponds que je voudrais
bien
n’avoir jamais été forcé de m’en mêler. Mais tel est le malheur des t
2
ctement encore, si je fais de la politique, c’est
bien
moins pour sauver le monde que pour accomplir les devoirs du clerc en
3
t ce que l’on écrit contribue en quelque façon au
bien
ou au mal de beaucoup. Lorsque l’intelligence, dégoûtée, déserte le F
4
ore tranquille. On ne le laissera plus tranquille
bien
longtemps. Je proposais alors une tâche précise : La première tâche
5
emment engagés dans la réalité. Et cela suffirait
bien
à définir le sens que nous donnons à ce mot d’engagement. […] Les écr
6
ions souvent stupéfiantes d’auteurs qu’on croyait
bien
connaître ou d’inconnus profonds et pittoresques ; soit par certaines
7
stique de « l’antieuropéanisme violent » (p. 80).
Bien
au contraire ! Les textes cités d’Aragon ne sont d’ailleurs typiques
8
ues. C’est cette Europe fille des cités grecques,
bien
plus que ses désirs projetés sur les Barbares, que je veux opposer au
9
entative de l’unifier sous sa conduite, elle doit
bien
mieux résoudre l’énigme qu’elle lui a posée et qu’elle ne cesse de se
10
ées par l’arbitraire des puissances coloniales ».
Bien
plus, le tiers-monde reprend à son compte le modèle « d’une économie
11
et s’il n’y a plus d’Europe, on ne voit pas très
bien
comment pourront encore s’épanouir les personnes, puisqu’on sera tomb
12
le sable d’un rivage… va s’effacer. » Le dessein
bien
affirmé est de dissoudre l’illusion de l’homme personnel, de l’homme
13
n en général, au sens sociologique du terme, mais
bien
du christianisme et de son anthropologie, c’est-à-dire du modèle de l
14
s pas du xviiie siècle : de Descartes. Car c’est
bien
lui qui a fait de l’homme un « doublet » de chair et d’esprit. Il a s
15
omme un « doublet » de chair et d’esprit. Il a si
bien
séparé le corps et l’âme qu’il n’a plus su comment les rejoindre, sin
16
nt limités. On pourrait faire observer aussi que,
bien
loin que la personne doive sa constitution à la science moderne, c’es
17
e l’économie et du libre-échange commercial, mais
bien
celle des chances de la vie, c’est-à-dire des chances de la paix et d
18
la mort qui n’arrive qu’aux autres. Mais sont-ils
bien
conscients du fait inéluctable qu’ils subiront le sort concret de l’E
19
ionalistes ? Leurs formules dramatiques reflètent
bien
moins la réalité vécue de notre continent qu’une confusion générale d
20
ns, et de la Grèce à la Scandinavie ? Qu’il soit
bien
entendu que cette chronique parlera de l’Europe vécue, celle des Euro
21
Daniel ? Oui, tout change, a changé et va changer
bien
plus encore, avec l’ouverture de la campagne pour l’élection du Parle
22
lusion : « Le livre infâme de Rougemont » éclaire
bien
la politique des fédéralistes, laquelle ne vise qu’à « démembrer la F
23
re 1978. 15. Sans nulle autorisation de ma part,
bien
entendu. Pas plus d’ailleurs que je n’en avais donné au Nouvel Observ
24
rès la Deuxième Guerre mondiale, signifiant alors
bien
des choses sympathiques, mais hétéroclites : à la fois protection des
25
hitecture, énergie, transports publics… b) C’est
bien
souvent autour d’un problème écologique : lac ou rivière polluée, pro
26
titre-slogan. Je n’ai pas dit : même combat, mais
bien
: même avenir. Un combat peut être perdu et c’est fini. Un avenir adv
27
on de leur fidélité à la pensée du Général, c’est
bien
le sujet des régions et de l’Europe des régions : de Georges Pompidou
28
stiné à « défaire » la France. Mais s’agissait-il
bien
de la doctrine du Général ? Celle-ci est exposée pour la première foi
29
m devant deux visiteurs, le général déclare : Eh
bien
, je vais vous dire, si ça marche, ce sera très bien, naturellement ;
30
en, je vais vous dire, si ça marche, ce sera très
bien
, naturellement ; si ça ne marche pas, ce sera très bien aussi… (p. 19
31
naturellement ; si ça ne marche pas, ce sera très
bien
aussi… (p. 19) Le 24 avril, au général Lalande, chef de son état-maj
32
gts d’une main : 5 ou 6 sur 36 orateurs, je crois
bien
. Certes, leurs thèses principales ont été reprises un peu partout (no
33
sur eux dès qu’ils se présentent en Afrique, mais
bien
plutôt ceux qui proposent, avec Barbara Ward et René Dubos, que nous
34
e ses Fragments posthumes. Voir aussi Par-delà le
bien
et le mal, par. 256 : « Grâce aux divisions morbides que la folie des
35
tions et des contradictions, du sic et non, étant
bien
entendu que ces oppositions se situent à l’intérieur même de l’Univer
36
dans un autre. Il y a toujours eu dans les États
bien
organisés un corps destiné à régler les principes de la morale et de
37
voisin, par l’évocation d’une utopie qu’on voulut
bien
considérer comme idyllique et rousseauiste. C’était quatre ans avant
38
nt ce dont on parle un peu partout, plus ou moins
bien
, depuis 1957, date du traité instituant l’Euratom : une Université eu
39
e : la Nouvelle Jérusalem est à la fin des temps,
bien
plus : sa venue marque la fin des temps, elle est dans « ce qui vient
40
5. On parle toujours de Francis Bacon, mais c’est
bien
plutôt de Descartes que procède cette évolution. Descartes a été le l
41
dit Descartes — les carrés ne puissent plus être
bien
réguliers). L’idée générale est de détruire le tissu vivant des attac
42
s seules réelles, les seules inoffensives. Il y a
bien
près d’un demi-siècle que j’en parle. On me disait, il y a dix ans en
43
jourd’hui si ce n’est d’hier. Mais Toynbee a très
bien
montré que les utopies sont « statiques par hypothèse ». Elles sont,
44
norais cela jusqu’à ces derniers jours et c’était
bien
. La postérité a eu raison de laisser éclore cette petite phrase hors
45
ropéen, me semble-t-il, pourrait se définir assez
bien
, dans l’œuvre de Mme de Staël, comme le contraire de tous ces esprits
46
sol et respire un autre air ; on se trouvera donc
bien
en tout pays d’accueillir les pensées étrangères ; car dans ce genre,
47
eligion chrétienne y a puissamment contribué.50
Bien
dira-t-on, mais la Réformation n’a-t-elle pas divisé, sans espoir, la
48
e nation, tout lui serait permis pour se faire du
bien
? Le mot de nation serait alors synonyme de celui de légion que s’att
49
de la morale sur l’intérêt national qui est déjà
bien
assez scandaleuse pour l’époque, Mme de Staël ajoute une exigence enc
50
de la nation. Après Rousseau, Mme de Staël a très
bien
vu que plus la nation sera grande, plus grande sera la tentation de «
51
e Staël vienne nous rappeler ce que cela pourrait
bien
être : — une tâche pour cette génération ! 47. Œuvres complètes, t
52
à Louis XI, auquel il est dédié. Podiebrad compte
bien
faire participer à son traité les rois de Pologne et de Hongrie, ains
53
ce génie multiforme fut Européen, sa vie le fait
bien
savoir, vie des plus agitées. Comenius perd ses parents très jeune et
54
ir d’un pays à l’autre du continent. Il nous faut
bien
entendre que lorsqu’il parle de Liberté, Mickiewicz n’entend pas — sa
55
e cerné par les chars russes lançait à une Europe
bien
incapable de répondre un dernier appel dramatique « Nous t’avons dema
56
.-H. Lévy dans L’Idéologie française. Il s’est si
bien
gardé de l’appliquer qu’il m’oblige à le faire aux dépens de son libe
57
ur l’auteur, de dénoncer comme fascistes et nazis
bien
moins ceux qui s’avouèrent tels et l’affichèrent, que ceux qui furent
58
ne peut pas être de moi, tout de même — qu’ai-je
bien
pu vouloir dire ? Probablement qu’entre un vieux sénateur radical déc
59
eunesse française se posait en termes historiques
bien
définis : c’était celui de « la destruction des tyrannies racistes et
60
at démocrate ; mais c’est la vieille gauche aussi
bien
, celle de Barbusse et de Rolland, qui chante les « cuisses dures d’un
61
écrit : « qui rend compte de tout l’homme », mais
bien
: « qui rend compte du tout de l’homme et de ses fins les plus lointa
62
’ennemis qui n’ont cessé d’être les nôtres depuis
bien
avant sa naissance, montre une carence, non moins pathétique, de scru
63
te à tout hasard de fasciste et de nazi, se garde
bien
de citer un seul de mes ouvrages intégralement antifascistes et antin
64
des analogies avec le jacobinisme, premier modèle
bien
français du fascisme, ou comme il dit : « d’un fascisme aux couleurs
65
Aron « traditionaliste et parafasciste »63. On a
bien
entendu : les idées d’ Esprit et de L’Ordre nouveau , c’est-à-dire
66
à la faveur d’une catastrophe nationale. (On veut
bien
ne pas l’imputer à notre action directe. Merci.) Quelles idées ? Pour
67
l’ignorance où je me trouvais d’être le complice,
bien
plus : l’admirateur « ému » selon Lévy de l’Adversaire que je désigna
68
de droite, tenus par leurs sombres thuriféraires,
bien
connus, les Drieu, de Rougemont et autres Doriot et Darquier de Pelle
69
e contraire de leur sens primitif. (C’est le coup
bien
connu du domestique voleur, en Chine.) À la page 32 de son livre, Lév
70
qui modifie radicalement la coloration du texte. (
Bien
entendu E. Mounier n’a rien écrit de pareil, de près ni de loin, ni i
71
our les « valeurs » du nazisme naissant [allait]…
bien
au-delà des quelques extraits non pas tronqués, mais trop limités que
72
ié, dans sa hâte, quatre textes qui me paraissent
bien
plus indiscutables et précis dans l’acquiescement que ceux qu’il a ci
73
° 5 d’ Esprit . « Mon témoignage sera, si tu veux
bien
, celui d’un jeune français qui a éprouvé sur place la force actuellem
74
revues Esprit et L’Ordre nouveau . Cf la thèse
bien
connue de J.-L. Loubet del Bayle sur Les Non-Conformistes des années
75
es nations ? » (p. 69) Et voilà justifiées par le
bien
des États les guerres de succession de Pologne, d’Espagne, d’Autriche
76
age. En réalité, l’étude de Jean Bodin est bel et
bien
celle de la souveraineté, de « la puissance absolue et perpétuelle d’
77
e son pouvoir au profit du groupe qui est l’État.
Bien
savoir qui est l’État, c’est savoir au profit de qui travaille l’État
78
est toujours, au départ, révolutionnaire ». On a
bien
lu : « Bien savoir qui est l’État, c’est savoir au profit de qui trav
79
s, au départ, révolutionnaire ». On a bien lu : «
Bien
savoir qui est l’État, c’est savoir au profit de qui travaille l’État
80
ne peuvent manquer d’évoquer le « Dieu seul parle
bien
de Dieu » de Pascal… Nous sommes en plein délire de sacralisation sta
81
enons encore nos exemples dans Littré, indicateur
bien
plus naïf, donc plus révélateur que les définitions savantes. On y li
82
es intérêts nationaux… Les haines nationales… Les
biens
nationaux : propriétés foncières confisquées pendant la Révolution et
83
mieux assurer l’indépendance de l’État. » Il est
bien
évident que les « transferts » sont en fait des achats faits par l’Ét
84
bénéficiera. « Étatisé » serait juste, mais moins
bien
toléré… 5. Né de la guerre et pour la guerre74 Sur la foncièr
85
rapé assez largement par les Russes. Tout va donc
bien
pour le moment. Des instruments d’une folle susceptibilité avertissen
86
se et son évolution, de contingences historiques,
bien
loin qu’il soit l’accomplissement d’une nécessité naturelle, définiti
87
s lancé par lui — dans la proposition aujourd’hui
bien
connue : « Trop petit et trop grand à la fois. » En effet, les États-
88
rt, qui s’impose à la nation État service-public,
bien
toléré comme tel Ordre public assuré par une majorité incontestée P
89
as plus cantonale qu’européenne, mais décisive et
bien
réelle, donc nationale. Cette unanimité des passions partisanes qui n
90
mplique aucun accord sur la question de l’Europe,
bien
au contraire, puisque le vrai problème se réduit à savoir si l’Europe
91
péens pour lesquels ce n’est plus la guerre, mais
bien
la paix qui est le vrai cas d’urgence. L’ex-ambassadrice des USA au
92
epris quelque chose que je ne pourrai pas mener à
bien
. Alors, je vais être aussi peu objectif que possible dans mes conclus
93
lieu, puis ce Forum culturel. Il s’agit, si j’ai
bien
compris, d’une réunion intergouvernementale, formée de trente-cinq dé
94
conflit gigantesque. Je ne sais pas si je me fais
bien
comprendre, c’est un peu difficile à transmettre et c’est assez émouv
95
urces, qui est beaucoup plus grande qu’on ne veut
bien
le dire d’habitude. Tout le monde, dans les pays latins surtout, a ét
96
ou conflits irréductibles. Simone Weil avait très
bien
montré en quoi Rome était au fond incompatible avec Athènes et encore
97
d’un autre colloque encore, pour ce groupe. Mais,
bien
plus, il me semble que c’est là, en quelque sorte, le sujet de tous l
98
égné sur ce colloque depuis trois jours. Je crois
bien
n’avoir jamais autant ri au cours d’un exercice de ce genre. Nous nou
99
ait pris part parmi les délégués français, et que
bien
des décisions qui ont fait l’histoire du xxe siècle furent prises ic
100
pauvrie, encombrée de barrières qui empêchent ses
biens
de circuler, mais qui ne sauraient plus la protéger, notre Europe dés
101
la libre circulation des hommes, des idées et des
biens
. 2. Nous voulons une Charte des droits de l’homme garantissant les li
102
t aujourd’hui d’autant plus frappante que je suis
bien
placé pour savoir qu’elle ne fut en rien concertée. Je les rapporte i
103
quelles sabotent […]. Ils nous disent : « Je veux
bien
, je ne suis pas contre, mais voyez ces difficultés ! L’opinion, par e
104
ma part qu’un seul : discuter et voter un projet
bien
précis de Constitution fédérale de l’Europe. Ce projet, c’est à vous
105
a nôtre aussi — c’est parce que nous voulons être
bien
assurés de nous faire entendre par vous directement. Vous avez le dev
106
onfédération et/ou fédération qui existait bel et
bien
depuis plus d’un siècle, à la satisfaction générale, et dont la recet
107
Mais de renvoi en renvoi, les ministres feront si
bien
traîner les choses que le projet tout entier se verra finalement cond
108
auter » avec la CECA. Cette belle initiative, si
bien
conduite par les membres des assemblées et si bien tuée par les repré
109
ien conduite par les membres des assemblées et si
bien
tuée par les représentants des souverainetés nationales — qui avaient
110
tes qui affirment le but, cela seul rend possible
bien
des choses « impossibles »… Avec deux ans de retard, Spaak rejoignai
111
e à Rome. Il y a là des réactions de compensation
bien
compréhensibles, mais qui se justifient difficilement, s’agissant d’u
112
sabilités réelles, dans un milieu dont il connaît
bien
les problèmes et les ressources. Tout le reste est littérature. Il n’
113
puissance orgueilleuse d’un Troisième Grand, mais
bien
des libertés concrètes des citoyens, et donc de leurs responsabilités
114
ment pour atteinte à la neutralité suisse et même
bien
pire : j’étais accusé de mettre en péril la sécurité de la Suisse, ce
115
ain, à l’eau, sans visites ni courrier. Vous avez
bien
compris ? Répétez. » J’ai répété comme on doit le faire, puis il m’a
116
erre ensemble puis il m’a dit : « Alors vous avez
bien
compris : à partir de maintenant, vous êtes au fort de Saint-Maurice
117
la Fondation Bollingen qui lui permet d’écrire.
Bien
entendu, à New York, je pensais sans cesse à ce qu’on pourrait faire
118
e de mes 40 ans, le 8 septembre 1946. Cela a très
bien
marché, il y avait une brochette de conférenciers remarquables qui ét
119
demandez quels dangers existent pour l’homme ? Eh
bien
, tout simplement celui de perdre toute liberté, en tant que sujet maî
120
permet de faire des bombes atomiques. C’est très
bien
de faire des recherches scientifiques. J’ai été passionné dès le débu
121
arlaient de ces recherches. Je trouvais cela très
bien
, mais quand on s’est mis à les appliquer sans aucune mesure, sans auc
122
comme l’amour actif où l’homme est actif pour le
bien
de la femme et la femme pour le bien de l’homme par ses actions quoti
123
ctif pour le bien de la femme et la femme pour le
bien
de l’homme par ses actions quotidiennes, toute sa manière de vivre. T
124
jours, et qui est un véritable amour — on veut le
bien
de l’autre — passe pour ennuyeux. Mais entre vivre une vie un peu enn
125
-vous écrit le livre L’Amour et l’Occident ? Eh
bien
, c’était dans les deux ou trois premières années de mon premier maria
126
e, en milieu bourgeois, d’un peu orageuse. J’y ai
bien
appris ce qu’était l’amour-passion, et à quelles catastrophes cela po
127
bien j’écris comme cela me vient et puis on verra
bien
le résultat. » Je commençais un peu à débrouiller mes idées là-dessus
128
s quarante ans. Sous quelle forme mon action ? Eh
bien
, je me suis dit : puisqu’il nous faut partir d’une finalité de l’homm
129
importante de coopération européenne sur un plan
bien
précis. Nous avons fait aussi de nombreuses incursions dans le domain
130
bes atomiques l’un sur l’autre. Cela arrange très
bien
leur économie de faire des dépenses fantastiques d’armement, cela leu
131
nde. Ils s’entendent, je crois, dans le fond très
bien
, beaucoup mieux qu’on ne le croit, et c’est l’Europe qui risque d’êtr
132
tes qui s’occupent de choses comme la culture. Eh
bien
, on lui attribue cette phrase, je ne sais pas s’il l’a écrite, mais e
133
as, il s’agit d’un pouvoir. La puissance, écoutez
bien
cela, car toute ma pensée s’y résume, la puissance, c’est le pouvoir