1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
1 olution française. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Internationale. Toutefois, la doctrine marxiste, en d
2 e unité que l’État, et plus d’autres réalités que celles qui concernent la moitié inférieure de l’homme. (Pour le cœur et la t
3 a dialectique joyeuse de la personne en acte. Que celui qui s’engage dans leur lecture éprouve de tout son être la présence d
4 tons-nous plus un seul maître ? Ce serait oublier ceux qui nous ont appris à nous méfier des maîtres. Je viens de nommer Nie
5 mier, substitua délibérément la notion de style à celle de correction dans les démarches de l’esprit. Il faudrait en nommer q
6 se de soutenir son grand lyrisme ; Rimbaud enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse »… « Et allons !… » —
7 . Ce n’est pas passer de l’esclavage d’une mode à celui d’une tactique politique. Ce n’est pas du tout devenir esclave d’une
8 ions II que le sort de la littérature était lié à celui de la classe ouvrière, écrit p. 316 du même volume : Rien ne nous as
9 fut commune, dans les années 1930 de ce siècle, à ceux qui allaient devenir dès 1940 non seulement les premiers résistants,
10 plus loin : « Le sort de la littérature est lié à celui de la classe ouvrière » (p. 277). 4. André Reszler, L’Intellectuel c
2 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
11 pçon ! L’éloge séculaire du bon sauvage conduit à celui du primitivisme dans les arts — de Gauguin aux masques nègres, aux De
12 e les domaines français, allemand et anglo-saxon, celui de l’Europe de l’Est, et qui a nourri deux ouvrages marquants sur les
13 bord je voudrais commenter quelques thèses, parmi celles qui m’ont retenu, éclairé, ou qui me paraissent plutôt appeler des ob
14 e et d’un Spengler ; à quoi l’on pourrait ajouter celui d’un Gobineau, précurseur du Paul Valéry toujours cité sur la mortali
15 , n’est-il tout simplement que le pompier ? Voire celui qui entend faire passer le prestige de son État-nation avant toute vé
16 , que je veux opposer au schéma de l’État-nation, celui que toute la terre copie au xxe siècle. Et je ne cesserai de dresser
17 e. Et je ne cesserai de dresser cette image comme celle du modèle directeur de la vraie tradition européenne, la seule qui pu
18 ique. La véritable anti-Europe ne serait-elle pas celle des nationalistes de droite et de gauche qui dénoncent comme utopie o
3 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
19 que Lévi-Strauss exprime dans sa Pensée sauvage : celui « de réintégrer la culture dans la nature » et finalement la vie dans
20 é empirique livré au déterminisme biologique et à celui du péché. Un exemplaire de l’espèce, un individu. Et l’homme nouveau 
21 lle. Descartes (évidemment pour cette raison) : «  Celui qui ne croit pas en Dieu ne peut pas faire de physique ». À toutes le
22 personne se dissout dans les grandes dimensions, celles des villes millionnaires par exemple. Mais pour qu’on n’étouffe pas d
4 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
23 ort les Européens d’aujourd’hui n’est pas d’abord celle de l’économie et du libre-échange commercial, mais bien celle des cha
24 conomie et du libre-échange commercial, mais bien celle des chances de la vie, c’est-à-dire des chances de la paix et du main
25 nationale. S’agirait-il enfin de l’Europe réelle, celle des Européens vivants, de leurs cultures et de leurs espoirs ? Mais a
26 du que cette chronique parlera de l’Europe vécue, celle des Européens, non des États, celle des citoyens, non des fonctionnai
27 Europe vécue, celle des Européens, non des États, celle des citoyens, non des fonctionnaires, celle des problèmes vitaux de t
28 tats, celle des citoyens, non des fonctionnaires, celle des problèmes vitaux de tous les habitants de notre « cap de l’Asie »
29 de notre « cap de l’Asie », non pas seulement de ceux des neuf pays dont les gouvernements se sont associés à Bruxelles en
30 tout de même pas leur révéler que ce titre était celui d’un livre « infâme ». IV. Vertus et vices selon la religion natio
31 .) Quelle est la religion de Michel Debré ? C’est celle de la France déifiée, de la Puissance divine, donc sans limites, et d
32 a France de l’an 2000 importe véritablement : car celui du Monde en dépend18. De cette religion simple, les vertus sont naïve
33 ersités nationales (entendez : stato-nationales), celles -là mêmes qui ont uniformisé dans leur sein les diversités régio-natio
5 1979, Cadmos, articles (1978–1986). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (printemps 1979)
34 es lois de l’augmentation matérielle indéfinie et celles de la croissance naturelle, autoréglée, entre l’exploitation forcenée
35 ibuer une brochure sur les centrales nucléaires : celles -ci, bien sûr, sont « nécessaires », elles sont « sûres », elles sont
36 qu’ils ont d’ailleurs inventé. C’est le souci de ceux qui ont déchaîné la Dénature contre la Nature. De ceux qui ont invent
37 qui ont déchaîné la Dénature contre la Nature. De ceux qui ont inventé et produit une civilisation qui tend à détruire du mê
38 nos États nationaux — si lié que soit leur sort à celui de la croissance industrielle — se sont vus contraints de créer des m
39 ntes, les plus pittoresques, les plus explosives, celles aussi dont la cause paraît la plus facile à défendre. Il y a les régi
40 seule ; c’est que l’avenir de chacune d’elle est celui des deux autres, et qu’en cette trinité réside l’espoir des Européens
6 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (printemps 1979)
41 es Neuf sont de jeunes nations. L’on comprend que celles -ci soient moins attachées à leur identité que nous ne le sommes. Un
42 . Quelques exemples, entre plusieurs centaines de ceux que cite Edmond Jouve dans ses deux énormes volumes sur Le Général de
43 âme » et « criminelle ». On sait que le thème est celui qui nous a le plus constamment requis et préoccupés ici même, comme e
44 ux de l’Histoire le précurseur de l’ère nouvelle, celle des régions. Il gagnait sur tous les tableaux, en perdant son référen
45 nifestait quelquefois une certaine satisfaction : celle d’avoir « réussi son départ ». Il disait par exemple : « J’ai pris la
46 s ». Ce qui situe le problème à son niveau réel : celui de la communauté civique plus qu’ethnique. L’évolution de l’Espagne v
7 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
47 et des Mickiewicz, jusqu’aux admirables appels de celui qui fut sans doute le plus grand lyrique de l’idéal d’union européenn
48 ie des relations entre la culture et l’Europe est celle des penseurs politiques imaginatifs. Elle va du roi de Bohême Georges
49 gel, dont l’européocentrisme ne le cède en rien à celui de Hegel ; puis à leur suite, Auguste Comte, qui attribue à l’Europe
50 ante. La génération suivante, que l’on a baptisée celle des « non-conformistes des années 1930 », celle des jeunes mouvements
51 e celle des « non-conformistes des années 1930 », celle des jeunes mouvements personnalistes français, anglais, belges, holla
52 contres internationales de Genève » est justement celui de l’Esprit européen. Un an plus tard, le problème politique numéro u
53 ls européens » est resté nul, sinon même négatif. Ceux qui étaient engagés là n’ont pas été remplacés, que je sache, par des
54 es, qu’on peut attendre d’un intellectuel engagé. Ceux qui viennent appuyer la cause de la fédération européenne ne sont pas
55 la cause de la fédération européenne ne sont pas ceux qui se prévalent de la supériorité culturelle de l’Europe ; mais, au
56 rité culturelle de l’Europe ; mais, au contraire, ceux qui reconnaissent que l’Europe porte la plus lourde responsabilité da
57 e lui montrer un autre modèle de civilisation que celui de la croissance industrielle conduisant à la guerre atomique, export
58 ès. Les vrais Européens d’aujourd’hui ne sont pas ceux qui recommandent qu’on « tire à vue » sur eux dès qu’ils se présenten
59 qu’ils se présentent en Afrique, mais bien plutôt ceux qui proposent, avec Barbara Ward et René Dubos, que nous prenions con
60  ». Et que le seul problème sérieux du siècle est celui de son aménagement. Et que l’Europe seule peut en offrir le modèle, s
8 1980, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
61 et ne dépendent ni des pouvoirs de la ville ni de ceux de l’Évêque, ni même du Roi, mais ne relèvent que du pape, garant de
62 Université, à partir du déclin du Moyen Âge, sera celle d’une longue décadence, aussi nommée nationalisation de l’enseignemen
63 és de Pavie, de Pise et de Padoue ; en Allemagne, celles de Göttingen et d’Iéna ; en Espagne, celle de Salamanque ; en Anglete
64 agne, celles de Göttingen et d’Iéna ; en Espagne, celle de Salamanque ; en Angleterre, celle d’Oxford ; chez les Turcs, le co
65 en Espagne, celle de Salamanque ; en Angleterre, celle d’Oxford ; chez les Turcs, le corps des Ulémas. Ces corps, étant les
66 rande partie du xixe siècle et sera remplacé par celui de « Facultés », qui implique l’abandon de toute intention d’interdis
67 sur les parties, et la vertu totalisante qui est celle qu’on doit atteindre d’une universitas studii est définitivement évac
68 s universités européennes sont donc les mêmes que celles dont dépendent le sauvetage de notre environnement, et celui de notre
69 dépendent le sauvetage de notre environnement, et celui de notre économie, la restauration du civisme, la paix elle-même : UE
70 de nos facultés classiques. Voici quelques-uns de ceux que, pour ma part, je serais heureux de pouvoir étudier et discuter,
9 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Utopie, technique, État-nation (printemps 1980)
71 ques exemples : — hindouisme : le vrai spirituel, celui à qui rien n’appartient, n’appartient plus à rien. Il est le Réalisé,
72 aire, qui sera la fin de l’histoire — du moins de celle des civilisations. Contre l’État-nation, expression implacable et pro
10 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
73 orale au-dessus de tous les intérêts, fussent-ils ceux de la Nation, de l’État, ou même des Sciences. 1. L’esprit européen
74 i le vœu qu’elle se réalise, sous le patronage de celle qui en eût été l’inspiratrice et la présidente idéale, Germaine de St
75 tradition centrale de la philosophie européenne : celle qui d’Héraclite à Nicolas de Cuse, en passant par Abélard, fonde le r
76 é, à épouser et prolonger cette tradition qui est celle de la vitalité de la culture occidentale, et qui conduit en tous doma
77 s Napoléon. (Lecture des journaux interdite, sauf celle du Moniteur, obligatoire.) Rien de plus étranger non plus à l’ambitio
78 e qui se développe naturellement dans l’esprit de celui qui vit sur un autre sol et respire un autre air ; on se trouvera don
79 r dans ce genre, l’hospitalité fait la fortune de celui qui reçoit.48 Ceci encore, dans l’essai sur les traductions : Il n
80 bien ? Le mot de nation serait alors synonyme de celui de légion que s’attribue le démon dans l’Évangile52 ». À cette affirm
81 on des idées est, de tous les genres de commerce, celui dont les avantages sont les plus certains » — et comme Goethe l’a dit
82 et dont elle dit qu’il est de tous les sentiments celui qui rend le plus heureux, parce « qu’il réunit plus qu’aucun autre to
11 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
83 milles de la noblesse, de la Schlachta, annonçait celui du roi lui-même, Sigismond Auguste, époux d’une Radziwill calviniste,
84 errain du dogme, comme on s’y attendait, mais sur celui de l’organisation de l’Europe, ce qui est plus surprenant. Et il oppo
85 eption plus dramatique, plus urgente que n’en ont ceux de l’Ouest. L’ouvrage commence par une lamentation sur la misère du t
86 que de Comenius : L’idée centrale est sans doute celle de la nature formatrice qui, en se reflétant dans l’esprit humain grâ
87 ui fut et qui est encore, plus qu’on ne le croit, celle des grands penseurs de l’Est. Il y a là, de la part de l’opinion dans
88 à l’Est, je vais vous donner un émouvant exemple, celui d’Adam Mickiewicz (1789-1855). Né en Pologne alors russe, dans une de
89 cessé d’appeler à son aide l’Europe des peuples — celle des gouvernements se bornant à le bannir d’un pays à l’autre du conti
90 me de poème, dans laquelle il élève la plainte de ceux de l’Est que l’Ouest abandonne, — le cri prophétique des victimes d’u
91 laire et la clef de voûte de l’édifice futur ; et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera et celui qui se heurtera contre
92 et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera et celui qui se heurtera contre elle, il tombera et ne se relèvera point. Et d
12 1981, Cadmos, articles (1978–1986). Un falsificateur vu de près (été 1981)
93 , de dénoncer comme fascistes et nazis bien moins ceux qui s’avouèrent tels et l’affichèrent, que ceux qui furent vilipendés
94 s ceux qui s’avouèrent tels et l’affichèrent, que ceux qui furent vilipendés, condamnés et emprisonnés pour avoir combattu,
95 par l’auteur. Faute de temps, je m’en tiendrai à ceux que je connais le mieux, qui sont les miens, leur exemple valant pour
96 urgences toujours possibles. À ce danger s’ajoute celui de la stérilité d’un effort de « dénonciation » qui, au lieu de nous
97 tre, insulte la mémoire et dénature les œuvres de ceux qui l’ont combattu les premiers, au face à face, quand il paraissait
98 e contraire de ce qu’il veut y lire aujourd’hui ; celles qui sont correctement transcrites ne sont pas de moi ; et deux sont d
99 ération de faillis, de maudits, de réprouvés […], celle des années 1930 »59 (op. cit., p. 17), B.-H. Lévy cite en premier lie
100 sait en termes historiques bien définis : c’était celui de « la destruction des tyrannies racistes et collectivistes au nom d
101 itions. En fin de numéro, deux notes intitulées «  Ceux qui ont commencé » émanaient l’une de Mounier (E. M.) sur les mouveme
102 ocrate ; mais c’est la vieille gauche aussi bien, celle de Barbusse et de Rolland, qui chante les « cuisses dures d’une dicta
103 uble cadre que leur offrait l’héritage du passé : celui de l’Action française où on lutta courageusement contre la démocratie
104 ompromis avec une conception païenne de la cité ; celui du Sillon, [où on compromet] des forces généreuses dans de vagues com
105 rand nombre et nous voulons la force personnelle, celle que donne la vérité. Notre mesure commune ne sera pas collective, ext
106 ’entrecroisent, se chevauchent, se répondent. Là, ceux de droite, tenus par leurs sombres thuriféraires, bien connus, les Dr
107 indiscutables et précis dans l’acquiescement que ceux qu’il a cités d’Aron et Dandieu, de Mounier ou de moi, textes destiné
108 Esprit . « Mon témoignage sera, si tu veux bien, celui d’un jeune français qui a éprouvé sur place la force actuellement iné
109 habitude d’appeler « génération des années 1930 » celle qui lança dès 1932 les revues Esprit et L’Ordre nouveau . Cf la th
13 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
110 us en plus la langue savante de l’enseignement et celle de la liturgie, ainsi que la langue des relations entre « nationalité
111 » : ce rejet de la suprématie de l’empereur et de celle du pape, symboles de la christianitas — qui est alors le seul nom de
112 que le concept de nation, qui sert ici à définir celui d’État, n’ait fait l’objet d’aucune définition aux pages précédentes
113 En réalité, l’étude de Jean Bodin est bel et bien celle de la souveraineté, de « la puissance absolue et perpétuelle d’une ré
114 nt le mieux qu’on puisse dire est « bon peuple », celui qui croit un peu n’importe quoi. Les nations, pour Bossuet, sont « fi
115 profit éventuel, avec l’argent des contribuables, ceux qui constituent la nation, et qui n’en ont jamais touché en retour un
116 procuration, selon le scénario qui sera plus tard celui de la guerre civile d’Espagne, puis des guerres de Corée, du Vietnam,
117 s d’une catastrophe globale sont plus grandes que celles de la paix. Mais nul calcul n’est garanti contre l’erreur quand des f
118 ope, et dans des déclarations plus récentes comme celle de Daniel Bell aux USA : « Les gouvernements sont aujourd’hui trop pe
119 . » Il doit respecter la loi de Nature autant que celles de Dieu. Enfin, il est lié par ses devoirs envers le peuple qui obéit
120 ap. 8) que l’État ne connaît d’autres limites que celles que lui imposent dans le fait la pluralité des États et l’absurde égo
121 ent comme Michel Debré qu’un « bon Européen » est celui qui — comme eux — « veut, en fonction d’une réalité fondamentale qui
122 t, en fonction d’une réalité fondamentale qui est celle des nations, faire l’Europe des États, l’Europe des patries. » (Disco
123 monde hellénique ait résulté « de l’incapacité de ceux à qui la tâche incombait de dépasser l’obstacle de la souveraineté de
124 continentale. Et il compare cette situation avec celle de l’Europe au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale : Le princip
125 les citoyens d’un État-nation sont orgueilleux et ceux d’une fédération solidaires, mais signifie simplement, objectivement,
126 les « vertus » de la colonne II sont chrétiennes, celles de la colonne I idolâtres. 68. Le franco-provençal, parfois appelé
14 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Chronique européenne : La préparation des élections européennes (printemps 1984)
127 un enjeu de nature avant tout nationale… C’est à celui qui promet d’être le plus exigeant avec la CEE dans l’intérêt stricte
15 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Conclusions (été-automne 1984)
128 j’avais accepté une tâche absolument impossible, celle de résumer un colloque comme celui-ci où le plus important ne saurait
129 s diverses des gouvernements et de leurs experts, celles de certaines littératures, pas toutes, mais enfin il y en a beaucoup
130 on nationale comprenant deux espèces de membres : ceux qui sont désignés comme « des personnes libres », c’est presque incro
131 monde et où tout le monde peut parler, mais c’est celui qui crie le plus fort qui vend le mieux sa marchandise. Il y aura cer
132 st. Il nous a surtout recommandé, et plusieurs de ceux que je viens de nommer ont insisté là-dessus, de nous occuper surtout
133 entre la vie sociale et culturelle byzantine, et celle de l’Europe occidentale. Ce qui, selon vous, définit l’héritage de By
134 éritage de Byzance est devenu, de toute évidence, celui de la Russie, non seulement au Moyen Âge, mais après la révolution d’
135 téraires parfois violentes, parfois comparables à celles que Nivat soulignait chez ce qu’on a appelé les dissidents russes — n
136 ature paysanne, à la littérature terrienne, comme celle de Ramuz qui s’est fait une langue qu’il voulait absolument purifiée
137 seule, n’est pas la plus centrale du monde, mais celle qui doit donner, par ses diversités mêmes et par sa nécessité d’intég
16 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
138 és Il existe deux manières d’être responsable. Celle de l’homme d’État au pouvoir, dont la charge est de saisir et de crée
139 itique — dans notre cas, l’union de l’Europe — et celle de l’homme de pensée militante, qui exige que les moyens préconisés s
140 tante, qui exige que les moyens préconisés soient ceux du but et non du seul pouvoir à conserver. Celle qui répond de la pol
141 t ceux du but et non du seul pouvoir à conserver. Celle qui répond de la politique des États, et celle qui en réfère aux fins
142 r. Celle qui répond de la politique des États, et celle qui en réfère aux fins de l’homme. Je parlerai ici, après les chefs d
143 d’unir ses peuples selon leur vrai génie, qui est celui de la diversité, et dans les conditions du xxe siècle, qui sont cell
144 , et dans les conditions du xxe siècle, qui sont celles de la communauté, afin d’ouvrir au monde la voie qu’il cherche, la vo
145 ent. Sur cette union, l’Europe joue son destin et celui de la paix du monde. Soit donc notoire à tous que nous, Européens, ra
146 t gage d’un grand avenir pour cette génération et celles qui la suivront. L’ovation qui suivit la lecture du Message marqua l
147 t, Léon Maccas, délégué grec : « Je salue en vous celui dont l’idée se réalise ici ! » (Ce qui est légèrement excessif : je n
148 pas fait, mais par deux ou trois décisions, dont celle du baron Haussmann corrigée d’un coup de crayon par Napoléon III. — L
149 s une minute à perdre. — Tout est prématuré, pour celui qui ne veut rien. — Chi va piano perd la Corée. — La prudence est le
150 éens, je vous salue d’un vœu qui voudrait résumer celui de tous nos peuples aux écoutes de l’avenir, un vœu mêlé d’angoisse e
151 congrès de La Haye) que je voudrais combiner avec celui du Serment à récrire cette nuit. Dès minuit, avec Jean-Paul de Dadels
152 l’Europe Les trois années qui suivirent furent celles des conclusions, lentement dégagées par l’histoire, des impasses et c
153 contenues dans le statut du Conseil de l’Europe — celles -là mêmes qui avaient motivé la grande protestation de l’année cinquan
154 n’est proprement qu’un « exécutif » comparable à celui que prévoit le projet de Communauté européenne. La quadrature du cer
155 onales — qui avaient pris soin de lier son sort à celui de la CED, comme on vient de le rappeler — devait à son origine d’êtr
156 tes, mais en même temps il s’en allait. Pour tous ceux qui avaient mis leur espoir dans l’avenir du Conseil de l’Europe, il
157 ées 1950, faute d’avoir résolu le vrai problème : celui de ses finalités politiques au sens large, le Conseil de l’Europe va
158 vu la CEE soutenir discrètement des congrès comme celui , tout récent, de Venise, et celui qui se prépare pour l’automne à Rom
159 s congrès comme celui, tout récent, de Venise, et celui qui se prépare pour l’automne à Rome. Il y a là des réactions de comp
160 roblème européen à partir de ses données de base, celles qui permettent d’embrasser l’unité millénaire des 21 pays de l’Ouest
161 est le domaine politique au sens large, incluant celui des droits de l’homme. Mais là s’arrête la comparaison avec l’éveil r
162 e conscience plus impérieuse des vraies urgences, celles qu’aggrave aujourd’hui l’appel du but trop souvent différé : l’union
163 , aujourd’hui, je n’aurais pas perdu mon temps ni celui de mes lecteurs. P.-S. — Je lis dans le numéro de janvier 1985 du F
17 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
164 existent pour l’homme ? Eh bien, tout simplement celui de perdre toute liberté, en tant que sujet maître de soi, de perdre s
165 ure, sans aucune finalité, sans aucune règle sauf celle de vaincre, de tuer le plus possible d’hommes ou de gagner le plus po
166 u ennuyeuse ou vivre une vie catastrophique comme celle qu’on est en train de fabriquer, le choix est fait. Il est facile. D’
167 faisante de Dieu qui ait jamais été donnée, c’est celle de saint Jean : « Dieu est amour. » Évidemment ce n’est pas l’amour s
168 aut restaurer : je pense à la région où j’habite, celle du lac Léman. Il y a une région lémanique qui est naturelle, dont les
169 nous sommes, à Genève, dans le canton de Vaud et celui du Valais, ont des intérêts communs. De tout ce qui concerne les prob
170 s réaliser sous une forme beaucoup plus vaste que celle de notre Centre européen de la culture, ce qui me permettrait de me r
171 s Européens, s’ils s’unissent tous, non seulement ceux de l’Ouest, mais ceux de l’Est, Russes exclus, savez-vous combien ils
172 nissent tous, non seulement ceux de l’Ouest, mais ceux de l’Est, Russes exclus, savez-vous combien ils seraient ? 535 millio
173 vant sa mort. Jean Monnet était l’exemple type de ceux qui voulaient baser l’Europe sur l’économie. Lorsqu’il me parlait un