1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
1 b, je tiens à renouveler mes responsabilités dans cette affaire, et à débrouiller ce que les journalistes, suivis par la crit
2 […] Je me défends en attaquant. Je préfère porter cette guerre qu’on me fait sur le territoire ennemi. Je fais de la politiqu
3 e la personne, module universel des institutions. Cette politique s’oppose au gigantisme américain, soviétique et capitaliste
4 litique établie dès le départ à ce niveau et dans cette vue. Le style engage C’est dans Penser avec les mains , écrit
5 contre toute espèce de sanction. Il est clair que cette liberté-là, garantie par les lois de l’État, ne sera jamais que servi
6 es autres : Pascal, dont la phrase est brisée par cette raison qui brise la raison ; Descartes, dont la limpidité naît d’une
2 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
7 ou de je ne sais quelle « mondialité », je notai cette définition et la fis circuler mine de rien : « L’Européen ne serait-i
8 le dans la musique wagnérienne la grande fatigue, cette maladie fatale de la volonté européenne : toute musique authentique e
9 ntégrer ? Plus même : un moment d’accélération de cette dialectique du créateur occidental qui crée toujours contre ce qui l’
10 aite », ou « pacifiste », ou « subversive ». Dans cette optique, l’explosion surréaliste ne m’apparaît nullement comme un mom
11 leur Suisse d’avant le secret des banques. C’est cette Europe fille des cités grecques, bien plus que ses désirs projetés su
12 opie au xxe siècle. Et je ne cesserai de dresser cette image comme celle du modèle directeur de la vraie tradition européenn
3 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
13 rincipal d’accroissement. J’accepte sans réserve cette position du problème. Pour moi, l’anthropologie évangélique est tout
14 Dieu et vrai homme à la fois ». C’est à partir de cette antinomie que les Pères ont pensé la réalité humaine. Entre les conci
15 s’est incarné en elle. Descartes (évidemment pour cette raison) : « Celui qui ne croit pas en Dieu ne peut pas faire de physi
16 enser. Le danger du structuralisme n’est pas que cette doctrine fasse des millions d’adeptes, et qui décident de ne rien fai
4 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
17 , nous sommes en présence d’une fausse nouvelle : cette Europe-là ne peut pas « agoniser » puisqu’elle n’a jamais existé, et
18 t à la vraie nature de l’Europe dont ils parlent. Cette « Europe » ne serait-elle qu’un marché ? Qu’une communauté économique
19 e à la Scandinavie ? Qu’il soit bien entendu que cette chronique parlera de l’Europe vécue, celle des Européens, non des Éta
20 ion d’habitants » (p. 35). On propose aujourd’hui cette élection. Est-il comblé ? Il en tremble de rage au contraire, disons
21 l’évolution remarquable qui a conduit l’auteur de cette phrase excessive : « Quittons maintenant notre province, je veux dire
22 ssance exhaustive des traditions de l’islam »17. ( Cette connaissance mutuelle n’aboutit pas au triomphe de l’un des partis, m
23 éritablement : car celui du Monde en dépend18. De cette religion simple, les vertus sont naïves : elles se réduisent en somme
24 pris déclaré de leurs identités. Les héritiers de cette France jacobine ne conçoivent pas que l’Europe fédérée (ils ne savent
5 1979, Cadmos, articles (1978–1986). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (printemps 1979)
25 git désormais de le transformer ? Marx, auteur de cette thèse, n’a transformé le monde qu’à la mesure de ses moyens de philos
26 terdit de faire de la politique à l’École ». D’où cette nouvelle définition de la politique : si l’on est pour le nucléaire,
27 hacune d’elle est celui des deux autres, et qu’en cette trinité réside l’espoir des Européens et de la Paix. 19. Note de fé
6 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (printemps 1979)
28 e gaullienne, dans le même article, citons encore cette description proprement déchirante de l’avenir de la France dans une E
29 anglais n’apporte pas de changement radical dans cette situation. En sera-t-il de même quand de nouvelles adhésions se prése
30 ». En revanche, en 1960, M. Alain Peyrefitte juge cette initiative « prématurée et dangereuse ». En 1961, il déclare à la Cha
31 . Dehousse « qui a rédigé le projet d’élection de cette assemblée au suffrage universel », mais il réitère ses conseils de pr
32 : il importe d’abord d’étendre les compétences de cette assemblée. C’est précisément ce que le communiqué de Bad-Godesberg a
33 ejet indigné des régions autonomes, conditions de cette Europe des régions dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle les « 
34 gne pour le référendum sur les régions. C’est sur cette grande idée nouvelle qu’il a choisi de livrer la bataille décisive de
35 ais à la rédaction de ses mémoires sur la France, cette « Princesse de légendes », cette Iseut que, tel Tristan, il n’aime ja
36 s sur la France, cette « Princesse de légendes », cette Iseut que, tel Tristan, il n’aime jamais autant que lorsqu’il s’en vo
37 sur tous les tableaux, en perdant son référendum. Cette hypothèse trouve dans le livre de Jean Mauriac, Mort du général de Ga
38 mémoires, j’expliquerai pourquoi il fallait faire cette réforme… Elle était absolument nécessaire. C’était une affaire fondam
39 lamande, allemande, bruxelloise — mais au-delà de cette division que le xixe siècle eût imaginé sans peine, il prévoit beauc
40 n horlogère du continent. Une partie seulement de cette région, le bassin entre Alpes et Jura occupé par le canton de Genève,
41 comme le territoire d’une communauté humaine : «  Cette communauté se caractérise par une homogénéité d’ordre historique ou c
42 oursuite d’objectifs et d’intérêts communs. C’est cette cohésion, autour d’un certain nombre de critères variables, mais jugé
7 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
43 siècle. Je retracerai les étapes principales de cette aventure culturelle. Puis j’essaierai de comprendre les raisons — si
44 nécessaire des coutumes et des lois locales. Or, cette paix que seule procure l’unité essentielle dans la diversité de l’exi
45 dirions aujourd’hui : culturelles au sens large. Cette révolution dans la conception et l’approche du phénomène européen s’e
46 lité de réaliser (il s’agit de réalité objective) cette idée de fédération, qui doit s’étendre progressivement à tous les Éta
47 erdiaev, Gabriel Marcel, puis Karl Jaspers. C’est cette génération qui va créer la notion d’engagement de l’écrivain ou du cr
48 x soins — tournés en dérision — des technocrates. Cette involution de l’intelligentsia européenne me paraît résumée d’une man
49 autre moyen de sauver les éléments essentiels de cette culture ? Oui. Mais à la condition de reprendre le problème d’une faç
50 ne que nous sauverons la culture française ; mais cette unité de culture n’aura aucun sens et ne sera faite que de mots, si e
51 érale, dans les milieux intellectuels français en cette fin des années 1970. 32. L’Europe n’était guère représentée, jusqu
52 les auteurs de thèses — elles se multiplient sur cette période — indiquons les numéros 5, 15 et 36 de L’Ordre nouveau , 74
8 1980, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
53 sprit de libre recherche, est la négation même de cette Université que le Moyen Âge a inventée. » Je viens de citer Georges G
54 itarisme obtus imposé par Napoléon ; le moteur de cette involution étant le besoin qu’éprouvent les clercs d’intervenir dans
55 us compréhensif. Les activités intellectuelles de cette communauté peuvent être définies à grands traits comme suit : Quant à
9 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Utopie, technique, État-nation (printemps 1980)
56 toit. — bouddhisme : selon l’un des fondateurs de cette doctrine en Chine, « la non-demeure est la nature originelle de l’hom
57 n dans l’Histoire, mais par rapport à l’Histoire. Cette cité a des mesures (ses remparts) indiquées avec précision, évoquant
58 , mais c’est bien plutôt de Descartes que procède cette évolution. Descartes a été le lieu de cette métamorphose de la consci
59 ocède cette évolution. Descartes a été le lieu de cette métamorphose de la conscience européenne qui a rendu possible la tech
60 olé. La technique, dès le xviiie siècle, devient cette activité de l’homme en soi, indépendante et qui le rend indépendant d
61 i nommée ailleurs pédagogie des catastrophes. 6. Cette même attitude, et cette même mentalité névrotique vont rendre possibl
62 gie des catastrophes. 6. Cette même attitude, et cette même mentalité névrotique vont rendre possible et bientôt nécessaire
63 e, de la psychiatrie et de la pensée politique en cette fin du xviiie siècle.46 Tout cela va se concrétiser, dramatiquement
10 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
64 ns nos temps modernes, avoir l’esprit européen ». Cette phrase qu’il me semble avoir toujours connue, et qui est en effet par
65 bien. La postérité a eu raison de laisser éclore cette petite phrase hors d’un contexte inimportant pour en faire la devise
66 veulent lui conserver l’empire de la pensée.47 Cette société des hommes de la pensée, qu’elle ait pour champ la philosophi
67 simplement de sensibilité, à épouser et prolonger cette tradition qui est celle de la vitalité de la culture occidentale, et
68 i est le principe de toute morale européenne. Or, cette morale, et voilà la nouveauté très singulière à cette date de 1809 où
69 e morale, et voilà la nouveauté très singulière à cette date de 1809 où le césarisme napoléonien semble triompher, cette mora
70 809 où le césarisme napoléonien semble triompher, cette morale doit primer non seulement sur les intérêts privés et personnel
71 réunion quelconque d’hommes, écrit-elle, « quand cette réunion, dis-je, s’appelle une nation, tout lui serait permis pour se
72 on que s’attribue le démon dans l’Évangile52 ». À cette affirmation de la primauté de la morale sur l’intérêt national qui es
73 ce que cela pourrait bien être : — une tâche pour cette génération ! 47. Œuvres complètes, tome XI, De l’Allemagne, p. 404
11 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
74 spond la remontée au niveau du travail humain, et cette remontée préparant le retour millénaire fusionne en un même tout le d
75 is que Comenius a entrevue dans la perspective de cette philosophie ; d’où l’ambition déconcertante de l’idée « pansophique »
76 a trahison : Munich, Budapest, Prague, Poznań… De cette méconnaissance de l’Europe véritable, qui est notre fait, de ce refus
77 et toi tu m’as donné un article de gazette. Mais cette nation répondra : Quand m’avez-vous appelée ? Et la Liberté répondra 
78 votre pierre de l’édifice européen, et voici que cette pierre deviendra la pierre angulaire et la clef de voûte de l’édifice
79 ilence de l’Europe : L’Europe se tait… Honte à cette Europe silencieuse Et qui n’a pas conquis sa liberté ! Lâches, le
12 1981, Cadmos, articles (1978–1986). Un falsificateur vu de près (été 1981)
80 . cit., p. 17), B.-H. Lévy cite en premier lieu «  cette nausée, ce dégoût, qui prend à la gorge le peuple des petits devant d
81 . C’est à nous qu’il incombe aujourd’hui d’opérer cette synthèse concrète qui résoudra en création le vieux conflit de l’indi
82 nt fait que réactualiser en termes du xxe siècle cette tradition centrale de l’Occident, au nom de laquelle ils n’ont cessé
83 es ? Nous trouvons une certaine attitude humaine. Cette attitude, qu’on appelle capitaliste, est, en réalité, pour qui va au
84 es silences. Ignorance ou mauvaise foi — toujours cette cruelle incertitude —, le fait est que ce B.-H. Lévy, qui me traite à
85 e très peu ou rien des problèmes et des hommes de cette époque, en déduise que nous adhérions plus ou moins consciemment aux
86 ce actuellement inévitable des nationalismes ». À cette « nécessité » la France doit opposer sa mission spécifique, qui est d
87 avec un SA qui suit mes cours, je lui reproche «  cette manie de porter des bottes sans aller à cheval, ces uniformes, ces po
88 ivé pour savoir que condamner l’individualisme, «  cette maladie de l’individu », c’est condamner simplement l’incivisme de l’
13 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
89 sé en nations sous le nom de langues. On retrouve cette quadripartition des nationes jusqu’au xviie siècle, quand Mazarin fo
90 ’hui des États. Dante sera le témoin consterné de cette profonde révolution païenne. Dans son traité De Monarchia, qui date d
91 olable, inaliénable et pour tout dire : sacré, de cette usurpation par les royaumes des pouvoirs suprêmes jusque-là détenus s
92 défaite subie par Soubise à Rossbach au sommet de cette ascension : 1757. C’est que « l’État, malheureusement, s’écrit mieux
93 x livres de La République, dès l’année 1576. Dans cette somme admirable qu’est L’Essor de la philosophie politique au xvie s
94 particulier, et ne la recevoir que de Dieu ». Or cette puissance ou souveraineté peut, selon Jean Bodin et ses disciples (ju
95 rreur, et « formes corrompues ». Mais, dira-t-on, cette souveraineté donnée pour absolue n’est-elle donc incitée, régulée, pr
96 e l’appelle en l’espace de 8 lignes peuple libre, cette nation (deux fois), puis cet État — et ainsi de suite pendant tout le
97 ui en disent plus que les définitions, comme dans cette phrase de Rousseau : « Grandeur des nations, étendue des États : prem
98 de dictature, qu’il exercera jusqu’en 1795 ; — à cette date, création d’un Directoire de 12 membres — lequel à son tour sera
99 souveraineté une et indivisible qui se manifeste cette fois vers l’intérieur : elle consiste dès lors à ne reconnaître aucun
100 e général Foy, qui se battit à Jemappes, glorifie cette identification de la nation et de l’armée : « La conscription est le
101 nouveau bond en avant du PNB. 7. Où nous mène cette évolution ? Le stade suprême de la sacralisation de l’État-nation
102 somme d’imperceptibles abandons individuels. Or, cette somme insensée de pouvoirs dont le citoyen s’est laissé dessaisir par
103 « Élections européennes », en 1979, j’ajoutais à cette critique fondamentale une énumération plus détaillée des déficits acc
104 déplacement. Elle a surtout vu la construction de cette Souveraineté sans limites ni règles, dont nos ancêtres n’avaient pas
105 le Souverain, c’est la devise du xviiie siècle. Cette liberté consiste pour le Souverain à n’être plus tenu par des règles 
106 oche d’une communauté continentale. Et il compare cette situation avec celle de l’Europe au lendemain de la Deuxième Guerre m
107 ontact81 — Toynbee posait la question décisive : Cette seconde tentative — pour bâtir un édifice politique qui nous permettr
108 sera jamais accomplie par les dévots pétrifiés de cette idole : la souveraineté nationale. Plus de trente ans plus tard, et
109 70. Voir plus bas, chapitre 9, la réfutation de cette thèse par B. de Jouvenel, pour ce qui concerne les prédécesseurs de L
14 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Chronique européenne : La préparation des élections européennes (printemps 1984)
110 e ses compatriotes, lorsqu’au début de février de cette année, interrogé sur l’élection du Parlement européen, « il avait eu
111 , « il avait eu un sourire avant de remarquer : — Cette élection n’est guère plus importante qu’une cantonale » (Le Monde, 6
112 ne, mais décisive et bien réelle, donc nationale. Cette unanimité des passions partisanes qui ne s’obtient que dans les grand
113 souveraineté de l’Europe fédérée ? Il résulte de cette situation que les prises de position des partis « nationaux » et des
114 de mars : L’Europe de la qualité de la vie : de cette contrée, la plus polluée du monde, nous voulons faire la championne d
115 uest-allemands et des écologistes luxembourgeois. Cette absence est due au refus de l’alliance d’accueillir en son sein des c
116 absolue ». Seule une reine incontestable a su, en cette matière, se montrer généreuse, intelligente, et véritablement europée
15 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Conclusions (été-automne 1984)
117 u Je me suis aperçu un peu tard, c’est-à-dire cette nuit et ce matin même, que j’avais accepté une tâche absolument impos
118 longuement interrogés sur la manière de désigner cette chose, ce « machin » aurait dit un général que vous connaissez. Il y
119 un forum culturel, sur la sécurité en Europe. De cette discussion, de ces thèmes, nous ont parlé avec beaucoup de pertinence
120 suite que j’ai toujours eu quelque méfiance pour cette approche du problème. Les intellectuels vont d’instinct vers ce qui p
121 les uns ou les autres. Mais avant d’en revenir à cette journée, je ne voudrais surtout pas oublier de mettre en valeur un in
122 emplaçant l’Église par le Parti — et je crois que cette distinction entre deux types d’Europe va très loin, d’autant plus loi
123 humanité. Nous avons eu l’impression qu’autour de cette table, quelque chose se nouait, qui pouvait, en même temps, peut-être
124 hnique. Je prends le DDT comme exemple typique de cette ambivalence de notre science. Au début, le DDT a sauvé des récoltes i
125 — les objets de leur piraterie ! Je propose donc cette seconde conclusion : la culture européenne n’est pas la plus belle, n
126 aussi. Conformément à ses mesures fondamentales, cette culture commune devrait nous imposer des systèmes de prudence, je dir
16 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
127 nt hollandais prononcé sous le dais majestueux de cette même salle des Chevaliers — le Ridderzaal — qui fut le siège de notre
128 us formidable adversaire. Entre ce grand péril et cette grande espérance, la vocation de l’Europe se définit clairement. Ell
129 que nous voulons l’union de notre continent. Sur cette union, l’Europe joue son destin et celui de la paix du monde. Soit do
130 les hommes et les gouvernements qui travaillent à cette œuvre de salut public, suprême chance de la paix et gage d’un grand a
131 chance de la paix et gage d’un grand avenir pour cette génération et celles qui la suivront. L’ovation qui suivit la lectur
132 nsultative, et nous l’avions voulue législative ; cette assemblée était formée de délégués représentant les parlements, non p
133 se réaliser…) En fait, il ne va rien se passer à cette première session, que des échanges de congratulations et de conseils
134 btenir — fût-ce par un coup d’État européen — que cette Assemblée soit élue. 3. L’année de la grande contestation La de
135 s faire élire. Un raisonnement très simple appuie cette suggestion. On ne fera pas l’Europe sans informer ses peuples, et du
136 s le concert international, si elle s’enlise dans cette division qui l’empêche aujourd’hui de peser efficacement sur les déci
137 uropéens réunis à Strasbourg ne font pas l’Europe cette année, qu’y seront-ils donc venus faire, sinon éteindre ce qui nous r
138 voudrais combiner avec celui du Serment à récrire cette nuit. Dès minuit, avec Jean-Paul de Dadelsen, toujours aussi disponib
139 cter les frontières, restera le symbole joyeux de cette étape de la lutte pour une Europe des peuples et non pas des États. J
140 res de la CEE… Mais surtout, ce que je retiens de cette Marche sur Strasbourg, c’est qu’elle serait aujourd’hui simplement im
141 lle chargée d’élaborer un avant-projet de traité. Cette commission devait terminer ses travaux le 26 février 1953, ce qu’elle
142 , qu’il était censé « chapeauter » avec la CECA. Cette belle initiative, si bien conduite par les membres des assemblées et
143 urs d’adieu à l’Assemblée de Strasbourg, retenons cette phrase étonnante : « Laissons maintenant agir les Fous — ne voyez-vou
144 quelque chose qui n’était pas sans relation avec cette parole de Spaak. Et en effet, en date du 23 août 1950, je trouve ce b
145 ynbee.w Des groupes d’études prirent la suite de cette table ronde, à Strasbourg, en mars 1956, chargés de tirer les conclus
146 opéens de l’importance des valeurs culturelles. À cette fin, ils ont invité le Comité des ministres du Conseil de l’Europe à
147 tion de leurs ministres réunis à Berlin en mai de cette année. Que dit ce document ? En substance, les ministres « invitent l
148 vène, etc.101 Le programme de travail établi par cette première Conférence, très activement poussé par le secrétariat au CE,
149 rise de conscience que j’appelle ? Vers quoi tend cette prise de conscience ? Qui va prendre l’initiative d’en tirer d’immédi
150 ’origine géorgienne, qui fut le maître d’œuvre de cette opération hautement risquée et réalisée sans la moindre bavure. 92.
17 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
151 ert, et je me suis mis, pour essayer de compenser cette erreur d’aiguillage au départ, à écrire des poèmes. Alors c’est deven
152 n beau titre. J’ai été tellement enthousiasmé par cette lecture (surtout quand j’ai appris que Montherlant jouait au goal — m
153 l’individu atomisé. Nous avions repris un peu de cette critique-là, tout en étant très antimarxistes pour le reste. Nous avo
154 rôle dans le développement politique français, à cette époque. Puis nous avons développé des théories politiques constructiv
155 isé maintenant un peu partout. Nous avons dénoncé cette nouvelle tyrannie moderne qui consiste dans le fait que nos sociétés
156 nt absolument liés. Je n’en ai jamais démordu, de cette théorie-là qui est fondamentale pour tous mes livres : l’homme est li
157 mands. Alors que nous étions en train d’organiser cette Ligue du Gothard avec des gens que nous avions pris à droite et à gau
158 tait en première page, et le titre en était : « À cette heure où Paris exsangue voile sa face de nuages et se tait. » Je me d
159 ai toujours été pour les vacances payées. » Après cette insolence, on a bu un verre ensemble puis il m’a dit : « Alors vous a
160 l’espoir. Vous me demanderez si j’ai l’espoir que cette fédération européenne se réalisera. J’en ai à certains égards. Je ne
161 on est actif et si on peut mesurer les progrès de cette action. Par exemple, je suis frappé de voir comment presque tous les
162 choses comme la culture. Eh bien, on lui attribue cette phrase, je ne sais pas s’il l’a écrite, mais elle a été souvent citée
163 , que beaucoup de ministres viennent maintenant à cette idée des valeurs et des finalités communes de la culture. Pour être p
164 il faut le reconnaître. J’en suis venu à résumer cette idée dans mon dernier livre, à l’avant-dernière page je crois, en une