1
fasse plus, ou plutôt pour qu’un jour des hommes
comme
moi qui n’ont le goût ni des habiletés ni des contraintes qu’il y fau
2
emme absurde : ou bien la pensée reste « libre »,
comme
l’entendaient les libéraux — mais c’est la liberté du rêveur impuissa
3
philosophique ou littéraire, loin de se réduire —
comme
elle le fera chez Sartre, en 1948 — au service inconditionnel d’une c
4
non pas seulement pour le salut de l’Occident, ou
comme
disent les marxistes, pour que l’histoire dure, — après tout ce n’est
5
igadés. D’où la colère qui nous prend, à Esprit
comme
à L’Ordre nouveau devant la rapide dévalorisation d’un terme clé de
6
e dès la p. 3 : « Je considère l’antieuropéanisme
comme
un élément constitutif de la pensée européenne. » Ce qui me rappelle
7
serait-il pas cet homme étrange qui se manifeste
comme
Européen dans la mesure précise où il doute qu’il le soit, et prétend
8
tion. Peut-être le seul vrai anti-Européen en art
comme
en littérature et en philosophie comme en morale, n’est-il tout simpl
9
éen en art comme en littérature et en philosophie
comme
en morale, n’est-il tout simplement que le pompier ? Voire celui qui
10
, l’explosion surréaliste ne m’apparaît nullement
comme
un moment caractéristique de « l’antieuropéanisme violent » (p. 80).
11
ires taxe d’utopie, non sans hargne, correspond —
comme
l’auteur le démontre par des textes frappants — à une Europe rêvée, «
12
siècle. Et je ne cesserai de dresser cette image
comme
celle du modèle directeur de la vraie tradition européenne, la seule
13
ationalistes de droite et de gauche qui dénoncent
comme
utopie ou idylle naïve les conditions mêmes de la liberté, j’entends
14
elle a pu — et qu’elle pourrait encore commettre.
Comme
le remarque Jacques Ellul, “notre civilisation est construite sur le
15
joute Michel Foucault — elle se perdra rapidement
comme
ce pli dans une nappe ou l’empreinte d’un visage dans le sable d’un r
16
des liens, violence : c’est l’entropie, orientée
comme
disait Eddington vers « la mort tiède de l’univers ». L’anthropologie
17
s et le Saint-Esprit que les évangiles présentent
comme
étant tous les trois Dieu ? Pour ces trois fonctions différentes d’un
18
s aux autres et fédérées, compensant de la sorte,
comme
le remarquait Rousseau, les inconvénients de la petitesse par l’union
19
il en conclure que « L’Europe n’intéresse plus »,
comme
le répètent depuis plusieurs années la plupart des journaux de nos pa
20
annoncer et accepter que tout cela soit perdu, —
comme
si tout cela n’était pas nous ? Aux yeux des journalistes qui ont com
21
concerne en rien, personnellement. Ils en parlent
comme
on parle de malheurs étrangers, de la mort qui n’arrive qu’aux autres
22
le mot le plus ennuyeux de la langue française »
comme
l’écrivait l’autre jour Jean Daniel ? Oui, tout change, a changé et v
23
ant de la faire non step by step ou « pas à pas »
comme
le voulait Churchill, mais « avec des bottes de sept lieues ! »12 Il
24
s choses sont simples, insupportablement simples,
comme
elles le sont toujours aux yeux de l’homme en colère. Le régionalisme
25
lisme, qui est très solidement installé en Italie
comme
en RFA, qui est inscrit dans la nouvelle Constitution de l’Espagne et
26
a France… En effet, si la France n’existait plus,
comme
tout serait simple ! » On notera que M. Debré n’a pas cité le titre d
27
cité le titre du livre qu’il se borne à désigner
comme
mon « dernier livre ». Pour qui s’en étonnerait, voici l’explication.
28
PR, donc de son parti, avaient adopté mon titre15
comme
slogan pendant la dernière campagne électorale en France : des dizain
29
lle l’a dit. En revanche, les péchés sont légion,
comme
prévu. Si le premier se nomme supranationalité (voir plus haut), le n
30
nation gaulliste. Ils condamnent toute fédération
comme
attentat délibéré à l’intégrité de la France. Ils n’admettent guère q
31
l’endroit des nations opprimées dans leur culture
comme
dans leurs droits et libertés traditionnelles : Bretagne, Pays basque
32
e confidentielle de l’EDF définit les écologistes
comme
ayant pour but véritable « d’entraver le fonctionnement des instituti
33
e et en elle19. 3. Plutôt donc que de l’écologie
comme
science, nous considérons ici le souci écologique, qui s’est manifest
34
ilisation qui tend à détruire du même mouvement —
comme
c’est aussi le cas de l’urbanisme sans frein — à la fois les écosystè
35
en formation, ou encore à créer — que je définis
comme
espaces de participation civique, régions assez petites pour permettr
36
s du Parlement européen cite M. Couve de Murville
comme
ayant déclaré : « Une fédération est une confédération qui a réussi.
37
e plus constamment requis et préoccupés ici même,
comme
en témoignent les cinq numéros spéciaux du Bulletin du CEC qui a pr
38
r ma part, j’ai toujours défini la région non pas
comme
une ethnie d’abord, ou comme une entité économique, mais comme un « e
39
ni la région non pas comme une ethnie d’abord, ou
comme
une entité économique, mais comme un « espace de participation civiqu
40
nie d’abord, ou comme une entité économique, mais
comme
un « espace de participation civique ». Le général ajoute : La réfor
41
e dans l’ensemble — avec des à-coups importants —
comme
l’ont montré les référendums de mars 1979 en Écosse et en pays de Gal
42
ons nôtres, la région en Europe doit être définie
comme
le territoire d’une communauté humaine : « Cette communauté se caract
43
nalité et le désir d’exister et d’être considérée
comme
une unité. » En aucun cas, le découpage régional ne devra établir de
44
L’Europe
comme
invention de la culture (automne 1979)l Le phénomène Europe, dans
45
élant une sorte d’idée platonicienne de l’Europe,
comme
on le répète après Paul Valéry, mais plutôt d’un oubli séculaire des
46
duction », le phénomène européen peut être décrit
comme
résultant de prises de conscience successives, nées chaque fois de l’
47
ns. Je considère le De Monarchia de Dante, 1308,
comme
le premier Manifeste européen, philosophique et politique. C’est un a
48
-à-dire récusant toute allégeance envers l’Empire
comme
envers la papauté. C’est la partie qui veut se faire passer pour le t
49
II, donne à ce continent, naguère encore désigné
comme
le domaine de la chrétienté (christianitas) son nom légendaire et paï
50
rope. Dans sa Cosmographie générale, il le décrit
comme
un ensemble humain et historique, non plus vaguement géographique32 d
51
tre que les « tendances antisociales des États »,
comme
la conquête, les guerres, la levée des impôts, les armements toujours
52
e l’État au Roi en 1793, est expressément dénoncé
comme
« absence de légalité » et « source de guerres ». La possibilité de
53
é, sources de guerres déclarées, que de renoncer,
comme
les individus, à leur liberté sauvage (anarchique), pour s’accommoder
54
eption de quelques cas de nationalisme flamboyant
comme
Kipling, Barrès et d’Annunzio) écrivent tous sur l’Europe, sur ses or
55
délires nationalistes ; et surtout, sur l’Europe
comme
patrie des hommes libres et du refus de la fatalité. Jamais l’intelli
56
nno, Jaspers, Lukacs, Rougemont, Salis et Spender
comme
conférenciers ; et parmi leurs interlocuteurs désignés, Jeanne Hersch
57
s par Hitler, qu’ils ne connaissaient pas encore,
comme
Ignazio Silone, Altiero Spinelli, Henri Brugmans, Eugen Kogon. Du con
58
ues-unes des gloires de la pensée du xxe siècle,
comme
Bertrand Russell, Madariaga, Étienne Gilson, des écrivains, des histo
59
et les européistes d’aujourd’hui n’entendent plus
comme
en Grande-Bretagne « les beaux-arts », ni comme en France, la lecture
60
s comme en Grande-Bretagne « les beaux-arts », ni
comme
en France, la lecture des romans à la mode, ni comme en Allemagne la
61
me en France, la lecture des romans à la mode, ni
comme
en Allemagne la philosophie, mais ce que représente effectivement la
62
ntains, appelant au soutien de causes lointaines,
comme
le Vietnam. Ils abandonnent les problèmes prochains (et du prochain)
63
et l’Europe. l. Rougemont Denis de, « L’Europe
comme
invention de la culture », Cadmos, Genève, automne 1979, p. 14-25.
64
xtrême diversité peut apparaître, paradoxalement,
comme
le vrai caractère distinctif face aux grandes cultures de l’Asie. Les
65
à 75 ans, tous mêlés. La « liberté académique » —
comme
on dira lorsqu’elle ne sera plus qu’un souvenir et une prétention — e
66
es Facultés désormais isolée des autres, en droit
comme
en fait, compte autant ou plus d’étudiants que la plupart des univers
67
nt dans le retour aux petites unités qu’ici, tout
comme
dans les structures économiques, sociales et politiques, l’on entrevo
68
ocation d’une utopie qu’on voulut bien considérer
comme
idyllique et rousseauiste. C’était quatre ans avant « les événements
69
communauté peuvent être définies à grands traits
comme
suit : Quant à la forme : peu ou point de cours magistraux, mais surt
70
tres, d’hommes qui ont rêvé l’Académie européenne
comme
Tommaso Campanella et Comenius, ou d’hommes qui méditaient sur la néc
71
tachement de tous liens. Sans feu ni lieu, il est
comme
Shiva le mendiant du Ciel et l’éternel errant. La Terre est sa demeur
72
s ici-bas de cité permanente », décrivent l’homme
comme
« étranger et voyageur sur la Terre », ou déclarent que « dans les ci
73
e d’illuminations qu’il décrit, merveilleusement,
comme
autant de « clins d’œil hors du où »45. Ce lieu qui est non-lieu phys
74
Je suis loin d’annoncer la fin de l’État-nation,
comme
on l’a dit. Je constate qu’il fonctionne de plus en plus malaisément,
75
on dont je parle, et que je n’ai cessé de définir
comme
un « espace de participation civique », est le contraire exact de l’u
76
la foi, de ce qui vient à nous irrésistiblement,
comme
la réalité même du temps, du mouvement de l’Esprit toujours instant,
77
définir assez bien, dans l’œuvre de Mme de Staël,
comme
le contraire de tous ces esprits-là. Tout au long de ses deux grands
78
De l’Allemagne, elle le décrit et elle l’illustre
comme
ce qui a tout d’abord la vertu d’associer les esprits les plus divers
79
divers « d’un bout de l’Europe à l’autre », puis
comme
la complémentarité des diversités nationales dans les lettres, les sc
80
les dans les lettres, les sciences et les mœurs ;
comme
une aspiration à l’œcuménisme entre catholiques et protestants, et co
81
l’œcuménisme entre catholiques et protestants, et
comme
le règne, enfin, de la Morale au-dessus de tous les intérêts, fussent
82
qui fomente la Société des hommes de l’esprit, ou
comme
elle dit dans De l’Allemagne : « l’association de tous les hommes qui
83
est le culte de la vérité qui les réunit. Tantôt,
comme
les mineurs, ils creusent jusqu’au fond de la terre, pour pénétrer, a
84
L’idée vient d’en être reprise, du côté de Genève
comme
on pouvait s’y attendre, et je forme ici le vœu qu’elle se réalise, s
85
informe ». Mme de Staël conçoit l’esprit européen
comme
un tableau dont les contrastes mêmes et les nuances aussi sont le mes
86
plifierait tellement qu’on pourrait alors adopter
comme
praticable, l’indépendance complète, dont l’organisation des petits É
87
dont les avantages sont les plus certains » — et
comme
Goethe l’a dit après elle : que la culture « accroît autant que l’éch
88
iens (antitrinitaires), entre factions ou sectes,
comme
c’est le cas, si souvent, quand l’influence lourdement uniformisante
89
produire d’ailleurs non sur le terrain du dogme,
comme
on s’y attendait, mais sur celui de l’organisation de l’Europe, ce qu
90
mini — et qui fut le premier à parler de l’Europe
comme
de « notre patrie » au roi de Bohême Georges Podiebrad, qui est le pr
91
odiebrad, qui est le premier à parler de l’Europe
comme
d’une Confédération. Georges Podiebrad (1420-1471), pauvre gentilhom
92
orte la première prise de conscience du continent
comme
unité politique virtuelle — et il n’est pas indifférent à notre propo
93
ierre. […] Et vous crierez au despotisme étranger
comme
à une enclume sourde : Ô despotisme, nous t’avons servi, adoucis-toi,
94
Il s’agit uniquement, pour l’auteur, de dénoncer
comme
fascistes et nazis bien moins ceux qui s’avouèrent tels et l’affichèr
95
silence : ce livre ne vaut rien, laissez tomber.
Comme
si un livre avait besoin d’être bon pour faire du mal ! On va voir ce
96
rice d’un gamin, jetés en proie à des méchants »,
comme
on lit au Livre de Job58. Douze citations Dans son Idéologie fr
97
guerre. Voici le passage incriminé — et disloqué,
comme
on va le voir — par Lévy : En face de jeunesses bottées, nu-tête, ch
98
dre établi ». Mounier et Maritain s’y exprimaient
comme
catholiques, André Philip et moi comme protestants, Nicolas Berdiaev
99
xprimaient comme catholiques, André Philip et moi
comme
protestants, Nicolas Berdiaev comme orthodoxe, et Charles Dulot comme
100
Philip et moi comme protestants, Nicolas Berdiaev
comme
orthodoxe, et Charles Dulot comme agnostique sympathisant avec nos po
101
icolas Berdiaev comme orthodoxe, et Charles Dulot
comme
agnostique sympathisant avec nos positions. En fin de numéro, deux no
102
idualisme civiquement irresponsable. Ignore-t-il,
comme
J.-F. Revel61, que dans la distinction entre individu et personne se
103
iens historiques constants entre l’individualisme
comme
maladie de l’individu dont le symptôme est l’absence de civisme, et l
104
u capitalisme libéral et à la défense de l’Argent
comme
symbole de la démocratie ? Citations omises À défaut d’une psyc
105
sme, premier modèle bien français du fascisme, ou
comme
il dit : « d’un fascisme aux couleurs de la France ». Mais celui-là p
106
État-nation ? Le minimum vital ? Le service civil
comme
relève du prolétariat ? Le fédéralisme antiétatique ? La démocratie d
107
au contraire que L’ON ait été « parafasciste »,
comme
l’eût été à ce compte-là la revue de Gramsci, Ordine Nuovo ? Et comm
108
dé au pouvoir » à Vichy ? Un politicien combinard
comme
Laval, un vieux militaire laïcard comme Pétain ont-ils vraiment puisé
109
combinard comme Laval, un vieux militaire laïcard
comme
Pétain ont-ils vraiment puisé leur inspiration politique (Montoire et
110
plus que personne ? Mais surtout : s’il est vrai,
comme
l’écrit noir sur blanc Raymond Aron, que nos idées personnalistes aie
111
la faim dans sa cellule ; Robert Aron emprisonné
comme
Juif à Mérignac, puis caché dans un grenier à Vichy même, puis de nou
112
0 » dénoncés aujourd’hui par le même Raymond Aron
comme
« parafascistes ». Pour autant, je ne crois pas un instant que Raymon
113
ence générale de réactions vives devant la guerre
comme
un signe de dévirilisation. Il n’hésite pas à en voir la cause dans l
114
llemandes et flamandes, nouvellement « réunies » (
comme
on dit) à la France. Mais il ne s’agit plus que d’ornements. En effet
115
laquelle sont compris tous les autres droits […]
comme
décerner la guerre ou faire la paix, cognoistre en dernier ressort le
116
nuances, qui en disent plus que les définitions,
comme
dans cette phrase de Rousseau : « Grandeur des nations, étendue des É
117
e soit d’y donner suite, à peine d’être poursuivi
comme
« coupable d’attentat contre la sûreté générale de la République ». P
118
t l’État. L’État c’est moi, aurait dit Louis XIV,
comme
tout patron de droit divin ou tout chef d’entreprise parlant de ses b
119
autoroutes, partent de la capitale et y ramènent.
Comme
dans l’Empire romain, elles sont les voies de l’administration d’abor
120
-nation, né de la guerre et progressant par elle,
comme
elle par lui, conduit nécessairement à de nouveaux conflits qu’il pré
121
nales importantes durant deux ou trois décennies,
comme
tout est disposé en vue de la guerre — esprits et corps autant qu’inf
122
une nécessité naturelle, définitive, inéluctable.
Comme
tout ce qui est né, il mourra donc. Mais on voudrait ne pas être entr
123
en Europe, et dans des déclarations plus récentes
comme
celle de Daniel Bell aux USA : « Les gouvernements sont aujourd’hui t
124
tribut de la « Nation », en réalité : de l’État —
comme
nous l’avons montré — la Souveraineté a perdu toute substance et tout
125
pas moins l’union de l’Europe : ils nous répètent
comme
Michel Debré qu’un « bon Européen » est celui qui — comme eux — « veu
126
chel Debré qu’un « bon Européen » est celui qui —
comme
eux — « veut, en fonction d’une réalité fondamentale qui est celle de
127
ments à la fois impliqués par chacun des systèmes
comme
conditions de son bon fonctionnement, mais favorisés en retour par ce
128
pose à la nation État service-public, bien toléré
comme
tel Ordre public assuré par une majorité incontestée Pluralité paci
129
ni la droite ni la gauche ne considèrent l’Europe
comme
quelque chose qu’il faut unir d’abord. Ni l’un ni l’autre des debater
130
nds partis considèrent la consultation du 14 juin
comme
un enjeu de nature avant tout nationale… C’est à celui qui promet d’ê
131
btus rendent à l’idéal européen.) En Italie, tout
comme
en France (comme l’expose la Neue Zürcher Zeitung du 17 mai), l’enjeu
132
idéal européen.) En Italie, tout comme en France (
comme
l’expose la Neue Zürcher Zeitung du 17 mai), l’enjeu réel du 17 juin
133
de droite, ou qu’ils soient simplement considérés
comme
tels. Quelques exemples. Les jeunes giscardiens s’annoncent comme « a
134
ques exemples. Les jeunes giscardiens s’annoncent
comme
« amoureux fous de l’Europe de la liberté » et appellent de leurs vœu
135
partage du travail et des revenus, non seulement
comme
moyen technique pour résorber le chômage, mais aussi comme projet d’u
136
en technique pour résorber le chômage, mais aussi
comme
projet d’une société plus solidaire, y compris avec le tiers-monde.
137
u Parlement de Strasbourg ; — l’adoption de l’ECU
comme
monnaie commune utilisable par tous ; — une défense européenne commun
138
, parvenus non sans peine à ce qu’ils considèrent
comme
leur « souveraineté absolue ». Seule une reine incontestable a su, en
139
solument impossible, celle de résumer un colloque
comme
celui-ci où le plus important ne saurait être résumé. Les mots qui on
140
gramme, quand j’ai vu que certains avaient choisi
comme
thème le Forum culturel, considérations sur le Forum culturel 1984-19
141
deux espèces de membres : ceux qui sont désignés
comme
« des personnes libres », c’est presque incroyable, et, d’autre part,
142
ur férié, et là, cela voudrait dire que ce forum,
comme
tous les forums de ce genre, ne fera rien. Nous avons donc appris tou
143
’agit donc d’une transmission purement culturelle
comme
on dit aujourd’hui — plus précisément ecclésiastique, religieuse, thé
144
a langue de bois, non seulement sur la politique,
comme
on venait de le voir avec M. Grossrieder, mais sur la production litt
145
littérature paysanne, à la littérature terrienne,
comme
celle de Ramuz qui s’est fait une langue qu’il voulait absolument pur
146
la langue proprement littéraire, même religieuse,
comme
Nivat l’a souligné, était un phénomène universel qu’il fallait étudie
147
, je voyais des gens représentant les deux camps,
comme
on dit, parler avec rigueur, mais aussi avec amitié, autour d’une mêm
148
ilisation scientifico-technique. Je prends le DDT
comme
exemple typique de cette ambivalence de notre science. Au début, le D
149
nne peut-être, en première approximation, définie
comme
ce qui admet un nombre non limité et sans cesse croissant de définiti
150
semble des activités humaines, non pas seulement,
comme
on est toujours tenté de le dire, littéraires et artistiques, mais pe
151
ays et décidés à « bousculer les gouvernements »,
comme
l’avait suggéré Paul-Henri Spaak. 1. Au printemps de 1950, j’avais é
152
vite par doctrine, par manie ou par tempérament,
comme
nous le reprochent certains qui, par principe ceux-là, ont décidé une
153
ux les plus variés, appartenant à des confessions
comme
à des patries différentes, c’est la jeunesse européenne entière que n
154
rons que nous défendrons l’Europe, mais seulement
comme
une patrie commune. L’Europe est présente pour nous et nous le prouve
155
ines où l’union est indispensable, de fonctionner
comme
une fédération. Il est utile à ce propos de rappeler que la Suisse, q
156
ent pris soin de lier son sort à celui de la CED,
comme
on vient de le rappeler — devait à son origine d’être orientée dès le
157
s faire le point des possibilités spécifiques, et
comme
prédestinées, du Conseil de l’Europe. On a souvent cité, ces dernier
158
’on a vu la CEE soutenir discrètement des congrès
comme
celui, tout récent, de Venise, et celui qui se prépare pour l’automne
159
e l’humanisme religieux est deux fois millénaire,
comme
on sait). Faut-il en conclure que les nations où ont prévalu les cult
160
en Grande-Bretagne, en Espagne et même en France,
comme
un des développements majeurs, politique, social, économique, et surt
161
e d’apporter des réponses concrètes aux vœux émis
comme
dans le vide des intentions idéalistes par la Déclaration des objecti
162
de libertés sans responsabilités correspondantes,
comme
, en retour, nul n’est tenu pour responsable de ses actes s’il ne les
163
n prendre conscience d’un scandale qui n’est pas,
comme
on semble le croire, un fait de nature, mais un cafouillage politique
164
n ! » Moi : « Quoi ? » — « Vos fameuses, voyons !
Comme
vous êtes pessimiste ! Comme vous nous arrangez ! » Le 24 août, Victo
165
s fameuses, voyons ! Comme vous êtes pessimiste !
Comme
vous nous arrangez ! » Le 24 août, Victor Larock (rapporteur général)
166
je ne vais pas le laisser, l’abandonner en chemin
comme
un pauvre enfant. Il faut absolument que je mette sur pied avec de no
167
à me demander ce que j’allais faire dans la vie,
comme
on le fait à cet âge-là, et j’ai décidé que j’allais devenir chimiste
168
articles, par exemple. Et voilà qu’un beau jour,
comme
je faisais beaucoup de sport, j’étais passionné de football, j’ai lu
169
ient d’entendre qu’Hitler est entré dans Paris. »
Comme
j’avais habité Paris pendant douze ans, cela m’a fait un choc. Je me
170
. Vous avez bien compris ? Répétez. » J’ai répété
comme
on doit le faire, puis il m’a dit, comme on doit le faire aussi : « A
171
i répété comme on doit le faire, puis il m’a dit,
comme
on doit le faire aussi : « Avez-vous des observations à présenter ? »
172
n mois en Suisse. C’était vraiment un « godsend »
comme
on dit en anglais : un cadeau du ciel. J’ai pris un avion pour la pre
173
intérêt de Denis de Rougemont il y a toujours eu,
comme
nous l’avons vu, l’homme, en tant que personne libre et responsable,
174
l’homme, but de la société, et non pas l’inverse,
comme
on a l’air de le croire dans les sociétés totalitaires, où l’on pense
175
liberté de l’homme, de l’homme considéré non pas
comme
un objet que l’État ou les puissants de ce monde, les puissances d’ar
176
de ce monde, les puissances d’argent, manipulent
comme
ils le veulent, mais comme un sujet, un homme libre et responsable, c
177
s d’argent, manipulent comme ils le veulent, mais
comme
un sujet, un homme libre et responsable, ce que nous appelons une per
178
mais c’est la liberté et la responsabilité liées,
comme
je l’ai dit, et l’amour. L’amour est un des grands thèmes de Denis de
179
n’est pas l’amour dans le mariage, que je décris
comme
l’amour actif où l’homme est actif pour le bien de la femme et la fem
180
sa manière de vivre. Tandis que l’amour-passion,
comme
le mot l’indique, a pour étymologie « pati », en latin, qui veut dire
181
boutit généralement à des catastrophes, recherché
comme
étant plus romantique, tandis que l’amour sérieux, vécu tous les jour
182
un peu ennuyeuse ou vivre une vie catastrophique
comme
celle qu’on est en train de fabriquer, le choix est fait. Il est faci
183
le vrai amour. Je voudrais donc qu’on rétablisse
comme
but de la société (cela a l’air grandiloquent de le dire), comme fina
184
société (cela a l’air grandiloquent de le dire),
comme
finalité suprême à toute société et à toute vie humaine, en même temp
185
vis-à-vis de la communauté, et l’amour considéré
comme
action. Et là je rejoins, si vous le voulez, les fondements mêmes du
186
ma vie, je ne fais rien d’autre, ou bien j’écris
comme
cela me vient et puis on verra bien le résultat. » Je commençais un p
187
elles veulent s’unir, se fédérer, se confédérer,
comme
les Suisses l’ont fait de tout temps. Non pour créer une puissance gu
188
faut partir de la culture. Je conçois la culture
comme
l’ensemble des finalités et des valeurs communes à tous les Européens
189
es armes qui pourront se vendre extrêmement cher,
comme
vous voyez de nombreux pays le faire ces temps-ci. Mais au contraire
190
e les Russes et les Américains sont très contents
comme
ça, ne vont pas s’envoyer de bombes atomiques l’un sur l’autre. Cela
191
je ne crois pas que les utopies vont se réaliser
comme
ça, sans nous. Si on veut que les choses avancent dans le sens de la
192
il y a des fantaisistes qui s’occupent de choses
comme
la culture. Eh bien, on lui attribue cette phrase, je ne sais pas s’i
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w s’est déroulé. Ce document apparaît aujourd’hui
comme
un testament spirituel. » z. Le journaliste commet ici une erreur, c