1
me. (Pour le cœur et la tête, on verra plus tard,
disent
-ils ; en attendant, ils les veulent soumis.) Le peuple veut des progr
2
s seulement pour le salut de l’Occident, ou comme
disent
les marxistes, pour que l’histoire dure, — après tout ce n’est pas ce
3
-même la provision de force qui cause sa perte »,
dit
Kierkegaard. Penser avec les mains ne peut être en tout temps qu’une
4
e d’homme qui se hâte », écrivait Nietzsche. Nous
dirions
: Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait désespérer l’espèce d’ho
5
« réalité rugueuse »… « Et allons !… » — Ils nous
disent
tous d’aller à notre vie. D’un abus précédant le bon usage Dès
6
s, discutées plus avant. Voilà qui mériterait, se
dit
-on, d’au moins tripler ce mince volume, et surtout de lui donner des
7
es mais normatives, programmatiques, et pour tout
dire
d’un mot dont l’auteur se méfie : plus « engagées ». Là-dessus, je me
8
iverselle tirent cet orgueil dont l’Évangile nous
dit
qu’il « va devant l’écrasement ». 2. Un autre aspect du pessimisme eu
9
amais l’idée ou l’occasion d’ouvrir, pour ne rien
dire
de sa capacité de les comprendre. Mais il serait vain de chercher si
10
it l’Antiquité du peuple des Scythes, connu (nous
disent
Boas et Lovejoy)7 « pour la Voie communautaire qu’il poursuit dans sa
11
n. Quoique ces théories puissent passer, — on l’a
dit
— pour un peu frivoles, ou pour des exercices de mandarins en Sorbonn
12
qui se retournent aujourd’hui contre elle. On l’a
dit
hier : la nouvelle de la mort de Dieu entraînant la mort de l’homme n
13
t, comment le saurions-nous ? Personne n’a jamais
dit
: « je suis mort » sans démontrer par là qu’il ment. La phrase ne ser
14
ntrer par là qu’il ment. La phrase ne sera jamais
dite
, ou si elle est dite, ne sera pas croyable. Derrière chacun de ces sl
15
nt. La phrase ne sera jamais dite, ou si elle est
dite
, ne sera pas croyable. Derrière chacun de ces slogans faciles à écart
16
que est tout simplement la christologie — je vais
dire
pourquoi — d’où procèdent les notions indissociables de personne et d
17
iens, violence : c’est l’entropie, orientée comme
disait
Eddington vers « la mort tiède de l’univers ». L’anthropologie évangé
18
la fois immanent et transcendant, le « modèle »,
dirions
-nous, de la deuxième personne de la Trinité. Ce modèle christologique
19
ie siècle. Avant cela, il ne disposait pas, nous
dit
-on, des instruments nécessaires pour penser « ce doublet empirico-tra
20
irmation de plus en plus nette et tranchante — je
dirais
totalitaire — du matérialisme le plus radical. Ce qui l’amène à écrir
21
e. Ils en viennent à admirer n’importe quoi qu’on
dit
« sauvage » (mais où le dit-on hors de Paris ?). La « sauvagerie » es
22
n’importe quoi qu’on dit « sauvage » (mais où le
dit
-on hors de Paris ?). La « sauvagerie » est une notion spécifiquement
23
tio de l’arbitraire du pouvoir, du ça qui va sans
dire
parce qu’il n’osera jamais s’avouer et qu’il compte sur notre lâcheté
24
st agir en homme libre dans la société, cesser de
dire
qu’on n’y peut rien. Le civisme est le fait de la personne. Mais poin
25
sponsabilités civiques ? « L’Europe c’est fini »,
dit
la presse. Ou du moins le disait-elle jusqu’à l’annonce de l’élection
26
urope c’est fini », dit la presse. Ou du moins le
disait
-elle jusqu’à l’annonce de l’élection du Parlement européen. Voici que
27
x des journalistes qui ont composé ces titres, on
dirait
que « L’Europe agonisante », c’est quelque chose qui ne les concerne
28
se. Un fait demeure : en France du moins — car on
dirait
que l’Allemagne reste indifférente, et l’on n’entend rien venir d’out
29
t-il comblé ? Il en tremble de rage au contraire,
disons
de sainte indignation. Je reviendrai sans doute — ailleurs — sur l’év
30
dans le Monde, qui est la première, de Gaulle l’a
dit
. En revanche, les péchés sont légion, comme prévu. Si le premier se n
31
l’infamie : « Dans le faux, tout est possible »,
dit
la Logique de Vienne… Ces vices et ces vertus, à l’échelle de l’Europ
32
st-à-dire sans foi jurée, donc sans fœdus, autant
dire
, sans fédéralisme. V. « Défaire la France » ? En ce point, l’on
33
l’écologie, et donc la plus courante, consiste à
dire
que c’est « une mode », ou encore : « Une tarte à la crème ! Ça signi
34
re : elle serait une « névrose d’Apocalypse ». On
dit
aussi des écologistes adversaires du nucléaire qu’ils ont été « traum
35
, par les « banquiers américains », mais Sakharov
dit
au contraire, selon Le Monde, qu’ils sont payés par le gouvernement r
36
donc à avoir subi l’agression mécanique. On nous
dit
: « Le souci écologique est un souci de riches ! » Non. C’est le souc
37
péenne apporte le « développement ». On pourrait
dire
, peut-être en simplifiant beaucoup, que nous sommes ici en présence d
38
. Encore un mot sur mon titre-slogan. Je n’ai pas
dit
: même combat, mais bien : même avenir. Un combat peut être perdu et
39
Parti radical italien, Parti radical néerlandais,
die
Gruenen en RFA. Dans d’autres pays, le mode de scrutin permet ou inte
40
ns sa propre langue. L’option pour trois langues,
dites
« principales », deviendra alors inévitable. Que l’anglais, le franç
41
ée européenne au suffrage universel, ils ont tout
dit
, et le contraire, et tout ce qu’il y a entre les deux. Quelques exemp
42
tte Europe des régions dont le moins qu’on puisse
dire
est qu’elle les « hérisse » selon l’expression de Pompidou, tandis qu
43
eurs, le général déclare : Eh bien, je vais vous
dire
, si ça marche, ce sera très bien, naturellement ; si ça ne marche pas
44
e, qui est le seul plan qui me concerne, l’avenir
dira
que j’ai été renversé sur un projet qui était essentiel pour le pays.
45
faction : celle d’avoir « réussi son départ ». Il
disait
par exemple : « J’ai pris la bonne sortie devant l’histoire, parce qu
46
unie, sans passer par le relais londonien. Mais,
disent
les Anglais, « il est ridicule d’avoir des assemblées pour les Écossa
47
j’essaierai de comprendre les raisons — si on ose
dire
— de la défection générale dont nous sommes aujourd’hui les témoins.
48
ques et politiques, économiques et sociales, nous
dirions
aujourd’hui : culturelles au sens large. Cette révolution dans la con
49
rc, mieux, un homme de l’esprit, un poète, qui va
dire
les paroles créatrices du sentiment de communauté. Dans son traité Su
50
sauver. Beaucoup de choses significatives ont été
dites
sur le problème européen durant ces conférences et les débats publics
51
erai volontiers (à la commission) un temps qui, à
dire
vrai, me manque ! » À La Haye, notre commission est la moins nombreus
52
Autrement, on ne la croira pas. Car ainsi que le
disait
le bon Dr Schweizer, « l’exemple n’est pas le meilleur moyen d’agir s
53
surtout au xve siècle se multiplient les cartes
dites
portulans, qui délimitent le continent par ses ports. Pie II, lui, dé
54
tous mêlés. La « liberté académique » — comme on
dira
lorsqu’elle ne sera plus qu’un souvenir et une prétention — est à ce
55
er les arts et les sciences, et avec ses facultés
dites
supérieures, la théologie, le droit et la médecine, l’université médi
56
i est en fait échange des points de vue. Et je ne
dis
pas que les voies et moyens d’un tel « retour » soient facilement ima
57
tel « retour » soient facilement imaginables, je
dis
seulement que la survie de la culture européenne dépendra de notre ap
58
Occident connaît ou reconnaît quand on les cite,
disent
eux aussi : « Nous n’avons pas ici-bas de cité permanente », décriven
59
, évoquant le monde physique ; mais le texte nous
dit
: « mesures d’hommes, qui sont aussi mesures d’anges », ou encore : «
60
onde, mais il sait aussi que l’Oraison dominicale
dit
, dans sa seconde demande : « Que Ton règne vienne ! », donc arrive, d
61
par ses finalités génériques ou spirituelles. On
dirait
qu’elle résulte du rêve de rendre notre vie, notre existence incorrup
62
pprochant des frontières — « mal compassées » eût
dit
Descartes — les carrés ne puissent plus être bien réguliers). L’idée
63
d’annoncer la fin de l’État-nation, comme on l’a
dit
. Je constate qu’il fonctionne de plus en plus malaisément, voir la ré
64
bien près d’un demi-siècle que j’en parle. On me
disait
, il y a dix ans encore, que c’était de l’utopie pure. Je réponds que
65
e région ne se délimite pas, elle se reconnaît »,
disait
vers la fin du siècle passé le grand géographe français Vidal de la B
66
la Société des hommes de l’esprit, ou comme elle
dit
dans De l’Allemagne : « l’association de tous les hommes qui pensent,
67
té dans la diversité. « Ce qui s’oppose coopère —
dit
Héraclite — et de ce qui diverge procède la plus belle harmonie. » Or
68
d, conduisent Mme de Staël par un mouvement qu’on
dirait
simplement de sensibilité, à épouser et prolonger cette tradition qui
69
les du Nord et du Midi ; elle a fondu, pour ainsi
dire
, dans une opinion commune des mœurs opposées ; et, rapprochant des en
70
on chrétienne y a puissamment contribué.50 Bien
dira-t
-on, mais la Réformation n’a-t-elle pas divisé, sans espoir, la chréti
71
nque d’hommes, écrit-elle, « quand cette réunion,
dis
-je, s’appelle une nation, tout lui serait permis pour se faire du bie
72
ion du pouvoir des monarques ont rendu pour ainsi
dire
, la politique toute négative.54 Au contraire, dans les petits pays,
73
rganisation des petits États est susceptible »55.
Dira-t
-on que c’est là supposer le problème résolu ? Oui certes, et le mathé
74
es sont les plus certains » — et comme Goethe l’a
dit
après elle : que la culture « accroît autant que l’échange des produi
75
niers chapitres de son chef-d’œuvre, et dont elle
dit
qu’il est de tous les sentiments celui qui rend le plus heureux, parc
76
pitale du monde, elle jugera les nations. Et elle
dira
à la première : Voilà que j’étais attaquée par les brigands, et je cr
77
u knout et le cliquetis des ukases. Et la Liberté
dira
à la seconde nation : J’étais dans la peine et la misère, et je t’ai
78
t du knout et le cliquetis des ukases. Je vous le
dis
en vérité, votre pèlerinage sera pour les Puissances une pierre d’ach
79
te aux fascistes noirs, rouges ou bruns : il n’en
dit
mot et cela ne se sent même pas dans le ton de son discours, arbitrai
80
renvoi à la note 7, où l’on peut lire : Le texte
dit
exactement (ce souci de précision, ici, touche au sublime !) : « Il s
81
ue le lecteur peut vérifier, c’est que « le texte
dit
exactement » tout autre chose que ce que l’on a cité entre guillemets
82
on ne peut pas ressusciter des mesures mortes. Je
dis
qu’elle sera personnelle, qu’elle sera la mesure de l’homme en tant q
83
ion » ait imposée à l’homme. Une fois de plus on
dirait
que Lévy n’a pas lu le contexte des citations qu’on lui aura fournies
84
ays, la RAF s’en est chargée pendant la guerre »,
disait
le professeur van Aasbeck introduisant une de mes conférences à Leyde
85
ier modèle bien français du fascisme, ou comme il
dit
: « d’un fascisme aux couleurs de la France ». Mais celui-là précisém
86
santé », une « hauteur de ton », qui ne sont pas,
dit
-il, des « énergies méprisables ». Oui, il en convient lui-même, une «
87
montrer que non seulement il n’en avait pas trop
dit
, mais qu’il en avait dit trop peu. L’article de 1934 où Mounier avoue
88
t il n’en avait pas trop dit, mais qu’il en avait
dit
trop peu. L’article de 1934 où Mounier avoue « sa fascination » pour
89
». Plus téméraire encore, dans l’optimisme (Lévy
dirait
dans la complicité) : « Quant aux jeunes français et allemands, s’ils
90
nt plus loin dans la volonté de dialogue, — on ne
disait
pas encore détente — que ne l’ont jamais fait les « idéologues des an
91
» supposait une Révolution dont Raymond Aron n’a
dit
mot : La jeune génération du Reich ne peut faire autrement que de co
92
— les purs et durs du Collège de sociologie. Que
disaient
ces auteurs qui les eût distingués, voire opposés radicalement à nos
93
que notre déclaration même : certains paragraphes
disent
ce que nous aurions dû dire. J’en suis un peu honteux. (Je fais surto
94
honteux. (Je fais surtout allusion à ce que vous
dites
du côté rituel de l’entrée en armes.)67 58. Job 16.11. Je cite l
95
58. Job 16.11. Je cite la Bible œcuménique,
dite
TOB, sauf pour le dernier mot, emprunté à Segond. Autres versions : i
96
ales de l’Europe, le mot Nation, Nazione, Nación,
die
Nation, the Nation, etc. vient du latin natio (de nascor, naître) qui
97
et flamandes, nouvellement « réunies » (comme on
dit
) à la France. Mais il ne s’agit plus que d’ornements. En effet, dès l
98
tère absolu, inviolable, inaliénable et pour tout
dire
: sacré, de cette usurpation par les royaumes des pouvoirs suprêmes j
99
e sont qu’erreur, et « formes corrompues ». Mais,
dira-t
-on, cette souveraineté donnée pour absolue n’est-elle donc incitée, r
100
ut, non sans subtiles et précises nuances, qui en
disent
plus que les définitions, comme dans cette phrase de Rousseau : « Gra
101
oins encore du peuple, dont le mieux qu’on puisse
dire
est « bon peuple », celui qui croit un peu n’importe quoi. Les nation
102
mble constituait l’État. L’État c’est moi, aurait
dit
Louis XIV, comme tout patron de droit divin ou tout chef d’entreprise
103
e en France jusqu’à nos jours), cet État pourrait
dire
, non sans injustice d’ailleurs pour les rois de l’ère féodale72 : — l
104
d’un bout de la France à l’autre », ainsi que le
dit
Anarcharsis Cloots, ce baron hollandais, Prussien de naissance, et gr
105
êtres n’avaient pas l’idée. » (p. 216) « Quand on
disait
alors souverain, on entendait simplement supérieur : c’est le sens ét
106
chacuns pour soi.79 Toutes choses que l’on peut
dire
ou écrire, mais non point pratiquer, pour des raisons trop évidentes.
107
orme politique. « Puisqu’on parle de l’Europe… »,
disait
un journaliste. Justement, personne n’en parlait. Il s’agissait de sa
108
un mot sur les sacrifices qu’aucun pays ne s’est
dit
prêt à consentir à l’œuvre, pourtant déclarée si « désirable » par se
109
absence de toute passion manifeste. (On pourrait
dire
que le discours politicien est un hommage que les nationalismes les p
110
tions pour l’union de l’Europe, et cela qu’ils se
disent
de gauche ou de droite, ou qu’ils soient simplement considérés comme
111
ept d’une Europe fédérale ». Pour eux, il va sans
dire
que « la revendication européenne devra s’accompagner à terme d’une r
112
ui évoque plutôt la gauche (sans raison sérieuse,
disons
-le. « Conserver la nature pour que survivent les hommes » n’est pas u
113
issance, sauf la volonté. » L’un des Français lui
dit
: — C’est dur ! Elle, souriant : — Non, c’est vrai. Le président du
114
r un accroissement de vos compétences », a-t-elle
dit
aux députés, en ajoutant que la Communauté devrait rompre avec le pri
115
ible dans mes conclusions, dans ce que j’aurais à
dire
sur l’ensemble de ce colloque. Je crois que c’est le seul moyen de m’
116
i Boldizsar qui avait choisi ce thème, je me suis
dit
: est-ce qu’on prépare déjà un forum pour l’année prochaine ? Je croy
117
étais pas le seul. Sans cela, je n’oserais pas le
dire
. Cela a été extrêmement utile pour nous tous. J’ai appris que le Foru
118
ère de désigner cette chose, ce « machin » aurait
dit
un général que vous connaissez. Il y a eu toutes sortes de propositio
119
al », mais il n’était pas sûr que cela pouvait se
dire
. D’autres ont suggéré « une conversation ». Quant à moi, j’ai eu l’im
120
ont proprement byzantins. Dans l’Empire byzantin,
dites
-vous, l’individu se dissolvait dans la société, alors que toute l’idé
121
c d’une transmission purement culturelle comme on
dit
aujourd’hui — plus précisément ecclésiastique, religieuse, théologiqu
122
dans un silence d’une qualité extrêmement dense,
dirais
-je, et puis tout s’est détendu quand notre président a pris la parole
123
tendu quand notre président a pris la parole pour
dire
que les propos de Georges Nivat lui avaient suggéré d’appliquer à l’O
124
is des gens représentant les deux camps, comme on
dit
, parler avec rigueur, mais aussi avec amitié, autour d’une même table
125
ui est beaucoup plus grande qu’on ne veut bien le
dire
d’habitude. Tout le monde, dans les pays latins surtout, a été enthou
126
musique des débuts du xxe siècle. Ce qu’on peut
dire
sur l’Europe, s’il faut définir d’un mot sa culture, c’est que c’est
127
e jeudi matin, je ne sais plus qui d’entre nous a
dit
qu’il connaissait quatre-vingts définitions de la culture européenne,
128
t il n’y a aucune raison de s’arrêter. Un autre a
dit
que tout ce qui était définition de la culture n’était pas culture, i
129
pas seulement, comme on est toujours tenté de le
dire
, littéraires et artistiques, mais peut-être plus encore scientifiques
130
devrait nous imposer des systèmes de prudence, je
dirais
des modes d’emploi, au service non pas de la puissance des États, des
131
en temps et hors de temps, quoi qu’il arrive. Je
dirai
donc comment j’ai perçu et vécu le problème du Conseil de l’Europe, s
132
ope Charlemagne, nous l’aurons dans dix ans », me
dit
-il en me serrant la main. Quelques marches plus haut, Léon Maccas, dé
133
Voici quelques extraits de ces Lettres , qui en
diront
plus que de longs commentaires sur l’opinion que les fédéralistes — e
134
est votre volonté de les surmonter […]. Pour tout
dire
en style familier, ces éternelles prudences nous cassent les pieds. O
135
mieux quelles, et quelles sabotent […]. Ils nous
disent
: « Je veux bien, je ne suis pas contre, mais voyez ces difficultés !
136
t été, en septembre, à Strasbourg […]. Si vous me
dites
que c’est prématuré, je vous supplierai de déclarer clairement à quel
137
itions, cela cessera d’être prématuré. Si vous me
dites
que c’est très joli, mais qu’il faut qu’on vous laisse du temps, je v
138
Staline. Car en Europe il y en a peu. Si vous me
dites
enfin que c’est plus difficile que je n’ai l’air de le penser dans ma
139
edi 25 août : « À 10 h, à l’Assemblée, Jacquet me
dit
que le Serment aura lieu sans doute, décision remise à midi. » Départ
140
Plus tard, par des voies privées — la presse n’en
dira
pas un mot — j’ai appris que la motion Jacquet avait été refusée. Tou
141
ertains de refuser l’Europe, mais alors qu’ils le
disent
clairement. Nous avons le droit d’attendre que vos actes répondent à
142
vous serez jugés. Prend place alors — pour être
dit
après la réponse du président de l’Assemblée — le texte d’un serment
143
vocabulaire ancien que précisément il dépasse, on
dirait
que la Communauté proposée est une confédération d’États, mais capabl
144
21 qui forment l’Europe de l’Ouest. On ne saurait
dire
que cela répond, si peu que ce soit, au besoin de repenser le problèm
145
jouter » un peu de superflu au nécessaire — et je
dis
halte ! Si la culture n’est pas première, n’est pas directrice et rec
146
istres réunis à Berlin en mai de cette année. Que
dit
ce document ? En substance, les ministres « invitent les États membre
147
hnologiques ». Tout cela, bel et bon (quoique mal
dit
en français). Les intentions de MM. les ministres sont irréprochables
148
régions transfrontalières (on n’avait pas osé le
dire
franchement, pudeur stato-nationaliste oblige) du type de la Regio ba
149
de l’Occident, Jupiter changé en Taureau. On nous
dit
qu’Europe aujourd’hui risque à nouveau d’être séduite, cette fois-ci
150
ot. Avouons que les choses ont empiré depuis. On
dirait
que les Européens, désormais, ont pris l’habitude du sur-place ; qu’i
151
s avancer, à parler de l’union sans la faire et à
dire
son urgence tout en la renvoyant à quelque session ultérieure. Je lis
152
pèce hors des buts allégués d’union, cela va sans
dire
, buts toujours différés sine die, et cela va tellement mieux en le ta
153
n, cela va sans dire, buts toujours différés sine
die
, et cela va tellement mieux en le taisant… J’appelle aberration maxim
154
s par Le Monde m’ont paru de premier ordre. Il me
dit
: « Monsieur, vous êtes l’homme qui nous oblige tous à méditer. » Pui
155
. — « Vous êtes le triomphateur de la journée, me
dit
un délégué belge. Vous devenez une sorte de père spirituel du Conseil
156
Berlin, 23-25 mai 1984. 97. La version anglaise
dit
: « Creativity and the Heritage ». 98. La version anglaise dit : « …
157
vity and the Heritage ». 98. La version anglaise
dit
: « … to achieve personal fulfillment, in an atmosphere of freedom an
158
ir écrivain, essayiste, homme politique ? Je vous
dirai
d’abord que quand je suis sorti de l’enfance, lorsque j’avais 14-15 a
159
es, curieusement sur la base d’un fédéralisme, je
dis
curieusement parce que la France est le pays même de la centralisatio
160
mon ordonnance est entrée dans mon bureau et m’a
dit
: « Mon premier-lieutenant, on vient d’entendre qu’Hitler est entré d
161
t à mon beau-frère qui était à la censure. Il m’a
dit
: « Tu peux être tranquille, ça ne passera jamais, c’est beaucoup tro
162
angue voile sa face de nuages et se tait. » Je me
dis
: « Bon c’est un peu sentimental », sans penser une seconde que cela
163
» J’ai répété comme on doit le faire, puis il m’a
dit
, comme on doit le faire aussi : « Avez-vous des observations à présen
164
insolence, on a bu un verre ensemble puis il m’a
dit
: « Alors vous avez bien compris : à partir de maintenant, vous êtes
165
ys européens, réfugiés là-bas, avec qui nous nous
disions
: si nous pouvons rentrer en Europe, il n’y aura qu’une chose à faire
166
Suisse. C’était vraiment un « godsend » comme on
dit
en anglais : un cadeau du ciel. J’ai pris un avion pour la première f
167
oyen libre et responsable. Voilà tout ce que nous
disions
dans les années 1930 à trente-neuf, nous que l’on appelait « les non-
168
liberté et la responsabilité liées, comme je l’ai
dit
, et l’amour. L’amour est un des grands thèmes de Denis de Rougemont.
169
t de la société (cela a l’air grandiloquent de le
dire
), comme finalité suprême à toute société et à toute vie humaine, en m
170
livre ; c’est toujours difficile, après coup, de
dire
pourquoi. J’ai commencé à l’écrire dans un état de concentration et d
171
er mon tour. J’ai reçu une lettre de l’éditeur me
disant
: « J’ai une grande requête à vous faire : pourriez-vous céder votre
172
j’ai répondu par une lettre un peu humoristique,
disant
: « Mon patriotisme français, bien que je sois Suisse, me commande de
173
on, de l’amour, l’histoire du mariage, je me suis
dit
: « Voilà, ou bien j’y passe toute ma vie, je ne fais rien d’autre, o
174
ous quelle forme mon action ? Eh bien, je me suis
dit
: puisqu’il nous faut partir d’une finalité de l’homme et des valeurs
175
ncursions dans le domaine de l’éducation, en nous
disant
que si on veut faire l’Europe il faut d’abord faire des Européens, et
176
i un sentiment de solitude et d’amertume. Il nous
dit
: « Toute action doit avoir pour fin l’homme ; c’est à nous d’invente
177
achevée. Quel avenir, Monsieur de Rougemont ? Je
dirais
que le premier problème, c’est d’éviter la guerre, parce que ce serai
178
ctime de leur politique. L’Europe, on l’a souvent
dit
, risque d’être leur otage ou leur champ de bataille. Ce ne serait pas
179
ricains additionnés. Alors qu’on ne vienne pas me
dire
que l’Europe est écrasée entre les deux Grands. Elle se sent écrasée
180
r comment presque tous les hommes politiques, qui
disaient
encore il y a trente ans : « Il faut faire l’Europe sur des réalités
181
parce que j’ai énormément œuvré pour cela : je me
dis
donc que cela n’a pas été perdu, que je peux, dans ma politique du pe
182
nous couvrir de ridicule. Aujourd’hui ce que nous
disions
et qui paraissait subversif est dans tous les journaux. Vous pouvez o
183
rd’hui l’idée que leur sort dépend d’eux. Il faut
dire
aux hommes : « Vous devez choisir maintenant, est-ce que vous voulez